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Economie

Une meilleure image de la Suisse avec l'imposition minimale

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Le Français Pascal Saint-Amans, qui a quitté son poste à l'OCDE en octobre 2022, est aujourd'hui partenaire d'un grand cabinet de conseils et professeur à l'université de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Si la Suisse devait adopter le 18 juin l'imposition minimale des entreprises, son image à l'international devrait être "un peu moins connotée", estime Pascal Saint-Amans, qui a dirigé la réforme de l'OCDE. Mais c'est "très difficile de se débarrasser d'une image".

"Cela prend beaucoup de temps", ajoute l'ancien directeur du centre de politique et d'administration fiscales de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un entretien diffusé samedi par La Liberté, ArcInfo et Le Nouvelliste. Mais "pour les décideurs, je pense que la Suisse est déjà considérée comme plus coopérative que par le passé".

Après une phase de déni et de résistance en 2009, lors de la fin annoncée du secret bancaire, la Suisse comprend aujourd'hui "ce qui se passe, participe activement, est un acteur reconnu", remarque Pascal Saint-Amans. "Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si elle est désormais invitée à toutes les réunions du G20".

Un sondage Gfs publié le 12 mai donnait le "oui" gagnant à 84% pour l'imposition minimale. Le projet vise à fixer un impôt minimal de 15% pour les entreprises dont le bénéfice dépasse 750 millions d'euros. La Confédération percevra la différence entre la charge fiscale actuelle et l'impôt de 15%. Les cantons recevront 75% des recettes de cette manne supplémentaire, la Confédération 25%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Swiss Re table sur des coûts dus aux intempéries élevés à l'avenir

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Les dommages économiques globaux ont été nettement plus élevés, à 328 milliards de dollars, dont seulement 10 milliards de dollars n'étaient pas dus aux intempéries ou aux tremblements de terre. Ces montants correspondent à peu près au niveau des estimations fournies précédemment par Swiss Re. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les intempéries pourraient entraîner des dommages assurés liés aux catastrophes naturelles d'un montant allant jusqu'à 300 milliards de dollars dans le cas d'un ouragan majeur par exemple, selon les calculs des experts de Swiss Re Institute.

Un montant de dommages assurés de 300 milliards de dollars au niveau mondial lors d'une année de pointe serait environ deux fois plus élevé que la tendance à long terme, écrit le réassureur zurichois dans la dernière livraison de son étude Sigma. L'an dernier, les ouragans "Helene" et "Milton" en Floride ont marqué le bilan des catastrophes.

En 2024, les dommages assurés consécutifs à des catastrophes s'élèveront à 146 milliards de dollars, contre 125 milliards l'année précédente, calcule Swiss Re. Sur ce total, 137 milliards de dommages ont été causés par des catastrophes naturelles.

Les dommages économiques globaux ont été nettement plus élevés, à 328 milliards de dollars (année précédente : 303 milliards), dont seulement 10 milliards de dollars n'étaient pas dus aux intempéries ou aux tremblements de terre. Ces montants correspondent à peu près au niveau des estimations fournies précédemment par Swiss Re.

Rôle d'amortisseur

Une fois de plus, les Etats-Unis ont été particulièrement touchés par les intempéries. Selon les données, près de 80% des dommages assurés dans le monde en 2024 concernaient les États-Unis, notamment parce que le pays est particulièrement exposé aux orages violents, aux ouragans, aux inondations, aux incendies de forêt et aux tremblements de terre.

"Helene" et "Milton" ont causé à eux seuls des dommages d'environ 50 milliards de dollars. Et au début de l'année en cours, de graves incendies de forêt à Los Angeles ont déjà entraîné des dégâts assurés élevés, estimés à 40 milliards, ajoute Swiss Re.

La croissance économique et démographique, l'urbanisation ainsi que l'augmentation du prix des maisons et des coûts de construction ont entraîné une forte hausse des coûts des catastrophes naturelles au cours des dernières années. En revanche, la protection contre les inondations réduit l'exposition aux risques. Les digues, barrages et portes anti-inondation ont certes un prix, mais les calculs du Swiss Re Institute montrent que ces mesures sont jusqu'à dix fois moins chères que la reconstruction après une catastrophe.

Solidement doté en capitaux à hauteur de 500 milliards de dollars, la branche de la réassurance agit en tant qu'amortisseur et contribue à accélérer le retour à la normale pour la population et l'économie, selon Jérôme Haegeli, économiste en chef de Swiss Re. "Pour que le secteur puisse remplir ce rôle lors des futures années de pointe, il est important que le capital croisse en fonction de l'augmentation des risques."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Deutsche Bank entame bien l'année 2025 et confirme ses objectifs

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La banque d'investissement a amélioré son résultat imposable de 22% sur un an, à 1,5 milliard, de même que la banque des entreprises (+3%) malgré un léger recul des recettes et celle de détail (+43%), enfin la gestion d'actifs (+67%). (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Le groupe bancaire allemand Deutsche Bank a fait état mardi d'un bénéfice net part du groupe de 1,8 milliard d'euros (à peine moins en francs) au premier trimestre 2025, en progression de 39% sur un an, meilleur qu'attendu grâce à la progression des recettes.

Tous les segments d'activité ont contribué à la hausse du résultat, permettant à la banque de dégager son "meilleur bénéfice trimestriel depuis 14 ans", a souligné le président du directoire, Christian Sewing, dans un communiqué. Les analystes sondés par Facstet anticipaient un résultat de 1,69 milliard.

Dans un contexte de baisse des taux d'intérêts, les recettes globales ont néanmoins progressé de 10% par rapport au premier trimestre de l'année précédente, atteignant 8,5 milliards, tirées par les activités de marchés dans la banque d'investissement.

Après une chute de ses bénéfices l'an dernier, due notamment à d'importants frais de litiges, Deutsche Bank s'est fixée des objectifs plus ambitieux pour 2025, qui sont "en bonne voie" d'être atteints au terme du premier trimestre, a ajouté le patron de la banque.

Le ratio rapportant le résultat net aux capitaux propres tangibles s'est élevé à 11,9% sur le trimestre, dépassant l'objectif annuel fixé à plus 10%. Il avait à peine atteint 5% sur l'année passée.

Autre indicateur clé, le coefficient de charges s'est établi à 61,2% de janvier à mars, conformément à l'objectif annuel de moins de 65%.

La banque d'investissement a amélioré son résultat imposable de 22% sur un an, à 1,5 milliard, de même que la banque des entreprises (+3%) malgré un léger recul des recettes et celle de détail (+43%), enfin la gestion d'actifs (+67%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Les ménages suisses ont étoffé leur patrimoine en 2024

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Les actifs financiers des ménages ont progressé de 3,9% pour s'établir à 3146 milliards de francs l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les ménages suisses ont augmenté leur patrimoine l'an dernier, selon les chiffres de la Banque nationale suisse (BNS) présentés lundi. Ils ont bénéficié à la fois de placements réguliers et de la hausse des cours de la Bourse.

En 2024, les actifs financiers des ménages ont progressé de 3,9% pour s'établir à 3146 milliards de francs, indique lundi dans un communiqué la BNS qui a publié les chiffres relatifs aux comptes financiers de la Suisse. Cet accroissement s'explique tant par les opérations que par des gains en capital: les ménages ont effectué des investissements chaque trimestre et bénéficié de la hausse des cours boursiers, surtout au premier trimestre.

Cette évolution est particulièrement marquée pour les parts de placements collectifs de capitaux: sur l'ensemble de l'année, les ménages en ont acquis pour un montant de 29 milliards de francs, ce qui a permis des gains en capital à hauteur de 23 milliards. Fin 2024, ils possédaient ainsi des parts de placements collectifs de capitaux pour un montant de 413 milliards de francs.

Avec 40%, les droits sur les assurances et les caisses de pensions représentaient fin 2024 la plus grande part, suivie par celle des titres et celle du numéraire et des dépôts, qui s'inscrivaient chacune à 30%.

La croissance du patrimoine immobilier des ménages a connu un ralentissement en 2024. Sa valeur de marché s'est inscrit à 2770 milliards de francs, soit une hausse de 3,1% sur un an. Cette progression est un peu moins forte que les années précédentes du fait du ralentissement de la croissance des prix de l'immobilier.

Les passifs des ménages ont quant à eux augmenté de 2,1% l'an dernier à 1037 milliards de francs. Les prêts hypothécaires en constituent, de loin, la plus grande part avec 953 milliards de francs. Leur croissance s'est de nouveau accélérée en 2024, de 2,1% exactement, après avoir ralenti à compter du quatrième trimestre 2022.

La valeur nette des ménages, qui correspond à la somme des actifs financiers et du patrimoine immobilier diminuée des passifs, s'est accrue de 3,8% en 2024 pour atteindre 4880 milliards. La progression des actifs financiers et du patrimoine immobilier a été nettement plus importante que celle des passifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Italie: Mediobanca lance une OPE sur Banca Generali

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Elle-même dans le viseur de Banca Monte Paschi di Siena, Mediobanca cible Banca Generali, la banque de l'assureur italien Generali (archives). (© KEYSTONE/EPA/MAURITZ ANTIN)

La banque d'affaires italienne Mediobanca, déjà visée par une offre publique d'échange (OPE) de Banca Monte Paschi di Siena, a à son tour annoncé lundi une OPE sur Banca Generali, branche bancaire du groupe Generali, évaluant la transaction à 6,3 milliards d'euros.

Mediobanca propose de payer 100% de ce montant à Banca Generali avec les titres qu'il détient dans l'assureur Generali et dont il est le premier actionnaire, avec 13,1% du capital.

Cette OPE est soumise à plusieurs conditions, entre autres l'obtention d'un minimum de 50% plus une action de Banca Generali ainsi que les autorisations règlementaires, précise un communiqué.

Mediobanca offre 1,70 action de Generali pour chaque action de Banca Generali, ce qui représente une prime de 11,4% par rapport par rapport au cours de clôture du titre de la banque vendredi soir.

"Banca Generali représente une opportunité unique pour Mediobanca", assure cette dernière dans le communiqué, revendiquant "une grande complémentarité" entre les deux institutions.

Cette complémentarité "d'échelle et industrielle" existerait aussi bien sur le plan professionnel que dans la gestion et la gouvernance.

"L'union entre Banca Generali et Mediobanca (...) permettra la création d'un groupe diversifié (...) avec des perspectives de croissance nettement supérieures au marché", a estimé le directeur général de Mediobanca, Alberto Nagel, cité par le communiqué.

"Leader national"

L'opération comporte des synergies de 300 millions d'euros, dont 150 millions de réduction des coûts de fonctionnement et 150 d'augmentation des recettes.

Elle permettrait "la création d'un leader national dans la gestion de l'épargne" et la possibilité pour les clients "d'accéder à une gamme élargie et excellente de produits".

La Banca Monte Paschi di Siena (MPS), la plus vieille banque du monde dont le premier actionnaire est l'Etat italien, a surpris en lançant en janvier une OPE sur Mediobanca, valorisant cette dernière à 13,3 milliards.

La banque d'affaires avait rejeté cette OPE, déclarant que "l'offre n'a pas fait l'objet d'un accord et doit être considérée comme hostile et contraire aux intérêts de Mediobanca".

Cette opération, soutenue par le gouvernement de Giorgia Meloni, a pour but de "créer un nouveau champion national", numéro trois du secteur bancaire italien, derrière Intesa Sanpaolo et UniCredit, avait fait valoir Monte dei Paschi.

Peu après 07H30 GMT, Banca Generali gagnait 7,63% à 52,50 euros, MPS 3,15% à 7,427 euros, Mediobanca 0,65% à 17,705 euros tandis que Generali perdait 1,97% à 31,33 euros dans un marché en hausse de 0,80%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La confiance dans l'économie suisse stagne, selon une étude

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La réputation de la Suisse en tant que place économique souffre de l'introduction des nouveaux droits de douane américains. (archive) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La confiance dans la Suisse en tant que place économique n'a guère changé sur les trois premiers mois de 2025, selon une étude. Le nouveaux droits de douane américains agissent cependant comme un facteur négatif pour la réputation du pays.

Publié vendredi, le Swiss Economy Reputation Index (SERX), qui mesure la perception du public à l'égard des entreprises suisses, se maintient au premier trimestre au niveau de fin 2024 et reste inchangé à 94,5 points. Cet indice est calculé tous les trois mois par le cabinet de conseils bâlois commsLAB en collaboration avec l'Université de Zurich.

Les résultats annuels 2024 des entreprises présentés au cours du trimestre ont été accueillis positivement, notamment dans les secteurs bancaires, du commerce de détail, de l'alimentation et des assurances. Cependant, avec l'imposition des nouveaux droits de douane américains, la dynamique a considérablement changé. Dans l'opinion publique, l'industrie pharmaceutique est de loin la plus touchée. L'industrie des machines et le secteur du luxe sont également impactés négativement dans une mesure supérieure à la moyenne.

Les tarifs douaniers décidés Donald Trump agissent actuellement comme un facteur négatif pour la réputation du pays, selon l'étude. Cependant, la chute de Credit Suisse, récemment alimentée par le rapport de la Commission d'enquête parlementaire (CEP), et le débat très médiatisé sur les salaires des dirigeants ont continué à avoir un impact encore plus négatif sur la réputation de l'économie suisse.

Dans l'ensemble, le climat perturbateur qui règne depuis l'entrée en fonction du président américain n'a pas encore entraîné de pertes de réputation significatives pour l'économie suisse dans son ensemble. Cependant, des changements importants ont été observés au sein des différents secteurs: la réputation de l'industrie des machines s'est à nouveau considérablement dégradée. Le secteur pharmaceutique, qui était encore leader du classement sectoriel fin 2024, a également perdu beaucoup de terrain, tombant à la quatrième place. En revanche, les banques sont revenues de la troisième place à la première place.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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