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Politique

Une initiative pour faciliter la naturalisation des étrangers

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Une initiative populaire lancée mardi veut inscrire dans la Constitution que tout étranger qui séjourne légalement sur le territoire helvétique depuis cinq ans a droit à la nationalité suisse (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les étrangers vivant en Suisse doivent pouvoir être naturalisés plus vite. Une initiative populaire lancée mardi veut inscrire dans la Constitution que tout étranger qui séjourne légalement sur le territoire helvétique depuis cinq ans a droit à la nationalité suisse.

Actuellement, la loi exige au moins dix ans de domicile en Suisse pour les titulaires d'un permis C. Selon le texte de l'initiative, le requérant doit aussi ne pas avoir été condamné à une peine privative de liberté de longue durée, ne pas mettre en danger la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse et posséder des connaissances de base dans une langue nationale.

Parmi les personnes ayant déposé l'initiative "Pour un droit de la nationalité moderne (initiative pour la démocratie)" figurent notamment la conseillère aux Etats Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE), les conseillers nationaux Sibel Arslan (PS/BS) et Mustafa Atici (PS/BS) et l'ancien conseiller aux Etats Paul Rechsteiner (PS/SG).

Les initiants ont jusqu'au 23 novembre 2024 pour récolter les 100'000 signatures valables nécessaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le CICR ouvre un hôpital à Rafah avec la Croix-Rouge suisse

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Les infrastructures de santé dans la bande de Gaza ont été largement affectées depuis le début de la guerre dans le territoire palestinien. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les bombardements israéliens ont largement mis à mal les infrastructures de santé dans la bande de Gaza. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a ouvert mardi un hôpital de campagne de 60 lits à Rafah avec 11 sociétés nationales, dont la Croix-Rouge suisse.

Ce dispositif doit s'ajouter aux efforts du Croissant-Rouge palestinien pour garantir une prise en charge des cas urgents, précise l'organisation. Depuis le début de la guerre en octobre dernier, près d'une vingtaine de membres de celui-ci ont été détenus et des collaborateurs ont été détenus par l'armée israélienne.

Mais le Croissant-Rouge pilote toujours trois postes médicaux avancés, six points médicaux et trois cliniques. Le nouvel hôpital pourra garantir des opérations chirurgicales et des soins notamment pour les femmes et les enfants. Il pourra faire face également à un volume important de blessés.

Environ 200 personnes pourront être prises en charge chaque jour. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un tiers des hôpitaux et 30% des centres de santé du territoire palestinien restent fonctionnels. Mais ils sont surchargés et manquent de matériel et de ressources, alors que de nombreux déplacés s'y réfugient également.

Le manque d'accès à l'eau et à la nourriture augmente les maladies contagieuses dans ces sites. Le CICR appelle à nouveau les parties à protéger les infrastructures et le personnel de santé, conformément au droit international humanitaire (DIH). Au total, une trentaine de personnes, dont notamment de la Croix-Rouge suisse oeuvreront dans le nouvel hôpital dans le sud du territoire palestinien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Près de 20% de terres sans herbicides en 2023

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En 2023, 19% des terres assolées et des vignobles ont été exploités sans herbicides en Suisse (illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

En 2023, 19% des terres assolées, des vignobles et des surfaces maraîchères suisses ont été exploités sans recourir aux herbicides. Les premiers résultats sur les nouveaux programmes relevant des paiements directs sont réjouissants, annonce la Confédération.

Début 2023, le Conseil fédéral a lancé de nouveaux programmes facultatifs liés aux paiements directs. Le but est de diviser par deux les risques liés à l'utilisation de produits phytosanitaires d'ici à 2027.

Ces programmes ont déployé des effets dès la première année: les agriculteurs ont exploité 19% (soit 53'000 ha) des terres arables, des vignobles et des surfaces maraîchères sans recourir aux herbicides, indique mardi l'Office fédéral de l'agriculture. Le retrait de certains produits phytosanitaires a toutefois créé d'importantes lacunes dans la protection des végétaux.

La Confédération a versé au total 260 millions de francs en 2023 au titre des contributions au système de production. Ce montant correspond à environ 10% du crédit des paiements directs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Frappes israéliennes et combats dans la bande de Gaza

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Des centaines de milliers de Palestiniens fuient Rafah. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a multiplié tôt mardi les frappes aériennes dans la bande de Gaza dévastée par plus de sept mois de guerre. Les civils palestiniens continuaient de fuir les violences, principalement dans la ville de Rafah menacée d'une offensive majeure d'Israël.

Dans les premières heures de la journée mardi, des témoins et des correspondants de l'AFP ont fait état de frappes aériennes dans différents secteurs de Gaza. La défense civile palestinienne a dénombré au moins huit morts dans un bombardement sur un immeuble du camp de Nousseirat (centre).

Des frappes ont aussi visé le secteur de Rafah, où 1,4 million de Palestiniens s'entassent. Si la grande majorité de cette population avait trouvé refuge à Rafah pour tenter d'échapper aux frappes et aux combats des derniers mois, une partie d'entre eux désormais fuit désormais cette ville adossée à la frontière fermée de l'Egypte.

Le 7 mai, l'armée israélienne a pénétré avec ses chars dans le secteur est de Rafah. Elle a lancé des ordres d'évacuation. Près de 360'000 civils sont partis, selon l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Fin de l'occupation d'UniMail par des étudiants propalestiniens

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La police est intervenue tôt mardi matin à l'Université de Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La police est intervenue tôt mardi matin pour déloger les étudiants propalestiniens qui occupaient depuis près d'une semaine l'Université de Genève (UNIGE). Elle a évacué la cinquantaine de protestataires qui refusaient de partir, selon un journaliste de Keystone-ATS.

Une vingtaine de policiers en uniforme et en civil ont pénétré dans le bâtiment UniMail vers 05h00, a indiqué la porte-parole de la police genevoise Aline Dard. Les agents ont procédé à des contrôles d'identité et ont évacué les étudiants. Les interpellations se sont déroulées "dans le calme".

Les étudiants propalestiniens sont actuellement entendus par une représentante du Ministère public, a indiqué le porte-parole du pouvoir judiciaire Olivier Francey. Des auditions qui se déroulent à la chaîne. Les personnes qui ont campé à UniMail font l'objet d'une plainte du rectorat de l'UNIGE pour violation de domicile.

Plus de traces

Mardi matin, il ne restait plus aucune trace de l'occupation du bâtiment. Les banderoles et les drapeaux palestiniens qui tapissaient les murs et les galeries d'Unimail ont été retirés. Les divans, les tables, les fauteuils, qui avaient été installés dans le grand hall, ont disparu.

UniMail a été remis en état, a fait savoir le porte-parole de l'UNIGE Marco Cattaneo. Mardi matin, des agents de sécurité continuaient à filtrer les entrées dans le bâtiment. Seuls les membres de la communauté universitaire y ont accès. Ces contrôles ont été mis en place durant le week-end.

"Notre volonté est de lever cette mesure aussi rapidement que possible, mais pour l'instant, elle est maintenue", a précisé M. Cattaneo. La question d'éventuelles sanctions académiques contre les fauteurs de troubles n'a pas encore été abordée par la direction de l'université.

Des incidents

Dans un courrier adressé lundi à la communauté universitaire, le rectorat de l'UNIGE disait comprendre "le soutien et la solidarité" que la coordination étudiante pour la Palestine a manifestés envers les victimes du conflit de Gaza. Il lui avait toutefois demandé de "respecter les règles de sécurité" et les limites légales.

Le rectorat, depuis le début de l'action il y a une semaine, avait souligné l'illicéité de l'occupation d'UniMail en dehors des heures d'ouverture du bâtiment. Il avait aussi exigé le retrait d'une banderole qui proclamait la libération de la Palestine du Jourdain à la mer Méditerranée. Un message qui peut être interprété comme un appel à la destruction de l'Etat d'Israël.

Les étudiants propalestiniens, de leur côté, demandaient notamment que l'UNIGE prenne position pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et qu'elle mette fin à ses collaborations avec les universités et les instituts de recherche israéliens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Blinken en Ukraine pour rassurer à propos du soutien américain

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C'est la quatrième visite de M. Blinken, à droite sur le cliché, à Kiev depuis le début de l'invasion russe en février 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA PRESIDENTIAL PRESS SERVICE/PRESIDENTIAL PRESS SERVICE)

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est arrivé mardi matin à Kiev pour une visite surprise censée rassurer les Ukrainiens sur le soutien continue des Etats-Unis. Sa venue intervient au moment où la Russie mène une offensive dans la région de Kharkiv.

M. Blinken, dont c'est la quatrième visite à Kiev depuis le début de l'invasion russe en février 2022, est arrivé par train de nuit en provenance de la Pologne. II doit notamment rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon un journaliste de l'AFP l'accompagnant.

Cette visite, qui n'avait pas été annoncée au préalable, intervient quelques semaines après le vote du congrès américain débloquant une enveloppe massive pour l'Ukraine de 61 milliards de dollars, qui était restée en rade pendant plusieurs mois pour des raisons de politique intérieure aux Etats-Unis en pleine année électorale.

Depuis lors, les Etats-Unis ont dégagé quelque 1,4 milliard de dollars en aide militaire à puiser sur leurs stocks, essentiellement des systèmes antiaériens Patriot et NASAMS qui font cruellement défaut à l'Ukraine pour faire face aux Russes, ainsi que des munitions pour l'artillerie.

Le flot d'aide devrait se poursuivre à un rythme accéléré alors que Washington s'efforce de rattraper les mois perdus pendant que le congrès tentait de s'entendre sur l'assistance à Kiev.

Accord de défense

"Ce voyage a d'abord pour but d'envoyer un signal fort pour rassurer les Ukrainiens qui se trouvent manifestement dans une situation très difficile, à la fois en raison de l'intensification des combats sur le front de l'est, mais aussi parce que les Russes étendent maintenant leurs attaques transfrontalières à Kharkiv", a indiqué un haut responsable américain à bord du train transportant le secrétaire d'Etat.

M. Blinken entend notamment "détailler comment notre aide sera mise en oeuvre de manière à renforcer leurs défenses et à leur permettre de reprendre l'initiative" sur le champ de bataille, a-t-il ajouté sous couvert d'anonymat.

La dernière visite d'un haut responsable américain en Ukraine remonte à celle de Jake Sullivan, le conseiller du président Biden pour la sécurité nationale, en mars dernier.

Au cours de sa visite, M. Blinken doit avoir des entretiens outre avec le président Zelensky, avec son homologue Kuleba, rencontrer des membres de la société civile et prononcer un discours axé sur "l'avenir de l'Ukraine", a-t-on ajouté de même source.

L'idée étant de mettre en valeur les "succès de l'Ukraine" dans le prolongement du discours de M. Blinken en juin dernier à Helsinki où il avait au contraire mis l'accent sur "l'échec stratégique" de la Russie, a-t-on fait valoir de même source.

Parmi les sujets en discussion figure également un accord de défense bilatéral que les Etats-Unis espèrent conclure avant le sommet de l'OTAN en juillet à Washington. "Les négociations sont dans leur phase finale. Nous sommes très proches" d'un accord de défense, a dit le responsable américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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