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Economie

Un coup d'accélérateur pour développer la filière de l'hydrogène

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Genève se dote d'un fonds de 10 millions de francs pour promouvoir les projets de la filière de l'hydrogène. En 2020, un bateau à hydrogène avait été testé dans la rade genevoise (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil genevois veut développer la filière de l'hydrogène notamment pour le transport routier. Les députés ont voté vendredi à l'unanimité moins quelques abstentions un crédit d'investissement de 10 millions de francs destiné à des projets dans ce domaine.

Il s'agit de financer des projets de privés dans le secteur du stockage, de la production et de la distribution de l'hydrogène qui peut être utilisé notamment pour le transport routier. Le texte qui émane principalement des Verts exclut le chauffage des bâtiments, pour lequel il existe d'autres solutions, comme les réseaux de chaleur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Secoué en 2024, le secteur du luxe espère une embellie en 2025

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Un optimisme prudent semble de mise chez les grands noms du secteur du luxe à l'orée de la nouvelle année (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'année 2024 aura été une année de ralentissement du marché du luxe durant laquelle plusieurs grands groupes du secteur ont souffert. Mais les signes de reprise de fin d'année laissent espérer un millésime meilleur en 2025.

"Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas annoncer des résultats record", a déclaré Bernard Arnault, patron de LVMH.

Le bénéfice net du numéro un mondial du luxe a plongé de 17% et son chiffre d'affaires s'est replié de 2%.

Après "trois ans d'euphories", "on a une année de consolidation en 2024, il faut prendre cette année pour ce qu'elle est", avait commenté le directeur financier du groupe Jean-Jacques Guiony lors d'un échange avec des journalistes.

Le groupe Kering, en difficulté avec sa marque Gucci qu'il tente de redresser, a vu son bénéfice net s'effondrer de 62%.

Le marché du luxe a ralenti en général, surtout pénalisé par des dépenses moins fortes des consommateurs chinois.

Seuls quelques grands noms sont sortis vainqueurs de 2024. Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari a enregistré un bénéfice net en hausse de 21%, et Moncler, connu pour ses doudounes, a augmenté ses ventes de 4% et son résultat net de 4,5%

Hermès, "dans une ligue à part", selon la banque Citi, a réalisé une nouvelle année record avec un bénéfice net en hausse de 6,8% et un chiffre d'affaires qui passe les 15 milliards d'euros se rapprochant de celui de Kering (17 milliards).

Un optimisme prudent semble de mise chez les grands noms du secteur à l'orée de la nouvelle année.

"L'année 2025 commence bien", a assuré fin janvier Bernard Arnault.

De son côté, chez Hermès, Axel Dumas "reste prudent mais ambitieux pour l'année". "Je reste très positif sur 2025" même si "la barre est haute", a-t-il dit.

François-Henri Pinault, confronté aux problèmes propres à Kering, estime que "2025 sera une année de stabilisation".

"2025 et 2026 vont être compliquées"

Mais l'horizon est encore incertain.

Selon une étude du cabinet McKinsey, la croissance du marché du luxe sera plus lente ces prochaines années, entre 1% et 3% annuels jusqu'en 2027.

Le cabinet Bain and Compagny estime dans une étude parue en janvier que le marché chinois du luxe "devrait rester stable en 2025" avec une "tendance à la baisse au premier semestre" et une "reprise" dans la deuxième partie de l'année. Le marché chinois du luxe "a connu une baisse de 18 à 20% sur un an en 2024, revenant aux niveaux de 2020", selon l'étude.

L'enthousiasme vis-à-vis du marché américain en pleine expansion a été freiné par la menace de taxes douanières prononcée par l'administration Trump.

McKinsey estime que les droits de douane sur les importations pourraient réduire les dépenses américaines de 46 à 78 milliards de dollars par an.

"La maison a presque 90 ans, on en a connu des droits de douane", a relativisé Axel Dumas. "Si les droits de douane augmentent, on va augmenter nos prix pour compenser", selon lui.

"Les clients américains nous resterons fidèles et ceux qui trouvent ça trop cher viendront profiter de nos infrastructures hôtelières à Paris et achèteront au Faubourg (magasin mère et siège du groupe situé rue du Faubourg Saint-Honoré, NDLR)", a-t-il assuré se disant "pas spécialement inquiet".

Quant à Bernard Arnault, aperçu avec deux de ses enfants, Delphine, patron de Dior et Alexandre, directeur général délégué de Moët-Hennessy, parmi les dizaines d'invités les plus proches de Donald Trump lors de la cérémonie d'investiture du président américain, il a dit "préférer ne pas s'exprimer et essayer d'agir tranquillement".

En octobre, le patron de la division horlogère et joaillière de Chanel Frédéric Grangié avait pointé un "facteur beaucoup plus inquiétant et qui explique pourquoi cette crise va potentiellement durer plus longtemps" qui tient à une forme de "fatigue du luxe".

"Les années 2025 et 2026 vont être compliquées", a-t-il dit au quotidien suisse Le Temps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Pas de paiements en espèces dans les agences postales pour empêcher le blanchiment d'argent

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Le paiement en espèces dans les agences postales suisses ne sont pas permises pour empêcher le blanchiment d'argent (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les paiements en espèces dans les agences postales, qui remplacent certains offices de La Poste, sont interdits afin d'empêcher le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, explique le Conseil fédéral. Changer la donne demanderait trop d'efforts.

Le conseiller national Thomas Knutti (UDC/BE) demande dans une motion que les paiements en espèces soient acceptés dans les agences postales à l'avenir. Il s'agit selon lui de faciliter l'accès aux services financiers de base, en particulier pour les personnes âgées ou ayant des difficultés à se déplacer.

Les paiements en espèces dans ces agences posent problème, estime le gouvernement dans une réponse publiée jeudi. PostFinance, en tant qu'intermédiaire financier, est soumise à la loi sur le blanchiment d'argent. Dans ce cadre, elle doit prendre plusieurs mesures de diligence obligatoires.

Elle a des obligations de surveillance financière. En outre, une formation du personnel est obligatoire pour tout versement en espèces à partir d'un franc.

Si elles proposaient les versements en espèces, les agences postales deviendraient des auxiliaires de PostFinance et devraient donc répondre à ces mêmes obligations. La fourniture d'un tel service ne serait pas rentable et les mesures à prendre seraient disproportionnellement élevées au vu de la forte diminution des versements et paiements en espèces, selon le Conseil fédéral.

Service à domicile

Le motionnaire demande également que le service à domicile soit développé dans le cadre du renforcement du service public, alors que, d'ici fin 2028, La Poste prévoit la fermeture de 170 bureaux supplémentaires. Le futur réseau devrait comprendre environ 600 filiales en exploitation propre et 1400 filiales en partenariat.

Le service à domicile doit être proposé sur l'ensemble du territoire suisse, en particulier dans les zones rurales. Ainsi, la réduction du réseau de filiales pourra être compensée et le service public pourra être garanti à tous les citoyens. Un service public fort est l'un des piliers du système suisse, selon M. Knutti.

Le service à domicile est déjà bien établi, étant une offre facultative de La Poste, répond le gouvernement. Il sert notamment d'instrument de compensation lorsqu'aucune agence postale ne peut être ouverte ou que la commune préfère le service à domicile à une agence. Ce service permet de répondre à une utilisation effective et de n'entraîner des coûts que lorsqu'il est réellement utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Allemagne : Commerzbank taille dans ses effectifs

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Commerzbank compte se séparer de près de 10% de l'effectif actuel, en évitant les départs contraints, avec un programme de préretraite progressive proposé dès cette année (archives). (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

La banque allemande Commerzbank a annoncé jeudi la suppression de 3900 postes d'ici 2028, un plan d'économies destiné à affirmer son indépendance au moment où l'italienne UniCredit est en embuscade pour la racheter.

Ces suppressions de postes, après des résultats financiers record en 2024, sont justifiées par "la numérisation et l'essor des sites internationaux". Elles entraîneront 700 millions d'euros de charges de restructuration en 2025, selon un communiqué.

Commerzbank compte ainsi se séparer de près de 10% de l'effectif actuel, en évitant les départs contraints, avec un programme de préretraite progressive proposé dès cette année.

En parallèle, des recrutements se feront à l'étranger et au sein de la filiale polonaise mBank. La banque assure qu'à terme, ses effectifs resteront stables à environ 36'700 employés à temps plein.

Depuis 2021, la seconde banque privée allemande a déjà supprimé plusieurs milliers d'emplois et a fermé des centaines d'agences, permettant à ses résultats de nettement rebondir depuis 2022.

Le bénéfice net a atteint le niveau record de 2,7 milliards d'euros en 2024 (environ 2,6 milliards de francs), en hausse de 20% sur un an, comme annoncé fin janvier.

"Grâce à cette dynamique, nous accélérons notre croissance rentable et poursuivons notre transformation de manière résolue", a déclaré Bettina Orlopp, nouvelle présidente du directoire de la banque, dans le communiqué.

Commerzbank a dévoilé jeudi de nouveaux objectifs financiers destinés à choyer ses actionnaires et réaffirmer son indépendance. Les revenus doivent augmenter malgré la baisse des taux, grâce à la numérisation et l'IA et en mettant l'accent sur les gestions d'actifs et de fortune.

Le bénéfice net, attendu à 2,4 milliards d'euros en 2025 - 2,8 milliards avant restructuration - doit grimper à 4,2 milliards d'euros en 2028, avec un ratio coûts/revenus ciblé à 50 %.

La distribution de 100% des bénéfices nets est envisagée jusqu'en 2028, sous réserve du succès de la stratégie.

UniCredit a surpris le marché en septembre en acquérant 9,5% de Commerzbank, dont la moitié auprès de l'Etat allemand, alimentant les spéculations sur un rachat.

Puis en décembre, le patron d'UniCredit, Andrea Orcel, a déclaré détenir 28%, sous réserve d'autorisations.

Ses projets de fusion, suspendus jusqu'aux élections allemandes du 23 février, rencontrent l'opposition de Commerzbank et du gouvernement allemand, l'Etat détenant encore 12% de la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La Banque cantonale vaudoise voit son bénéfice reculer en 2024

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Le conseil d'administration de la Banque Cantonale Vaudoise propose à ses actionnaires un dividende amélioré de 10 centimes à 4,40 francs par action au titre de 2024 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Banque cantonale vaudoise (BCV) a enregistré un bénéfice en baisse au cours de son exercice 2024, expliqué par un environnement de taux d'intérêt moins favorable et par une année 2023, qui en comparaison, fut record.

De janvier à fin décembre, les recettes d'exploitation sont restées stables à 1,16 milliard de francs, indique un communiqué paru jeudi. Le résultat opérationnel est affiché à 515 millions, soit en recul de 5%. Enfin, le bénéfice net est de 441 millions, contre 469 millions un an plus tôt. Le conseil d'administration pourra tout de même proposer à ses actionnaires un dividende haussé de 10 centimes à 4,40 francs par action.

Les charges d'exploitation se sont faites plus lourdes, prenant 3% à 557 millions. Les charges du personnel ressortent en hausse de 6% à 387 millions, alors que les autres charges d'exploitation ont diminué de 4% à 170 millions.

Principal contributeur aux recettes de la banque, le résultat net des opérations d'intérêt a baissé de 7% à 554 millions. Le résultat des opérations de commissions a de son côté augmenté de 9% à 369 millions. Enfin, les revenus des opérations de négoce ont fait de même à 195 millions, soit 2% de plus.

Au 31 décembre, le total du bilan atteignait les 60,6 milliards, contre 58,9 milliards un an plus tôt. La masse sous gestion a gonflé de 6% à 124,2 milliards et l'afflux net de nouveaux fonds s'inscrit à 3,3 milliards.

Ces chiffres répondent aux attentes des analystes interrogés qui tablaient sur un bénéfice annuel de 436 ou 447 millions.

Pour 2025, la direction ne donne pas de précisions chiffrées pour l'heure.

La BCV a également annoncé la nomination de Sandra Hauser au conseil d'administration, et le départ d'Ingrid Deltenre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Swiss Life reprend le gestionnaire de fortune ZWEI Wealth

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Le mastodonte zurichois de la prévoyance se renforce dans la gestion de fortune. (archive) (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS GEBERT)

Swiss Life étend ses activités de placement pour la clientèle privée en acquérant ZWEI Wealth, spécialisé dans le conseil en gestion de fortune.

Avec cette l'acquisition de cette plateforme, "qui propose à la clientèle privée fortunée (HNWI) et à la clientèle institutionnelle des services complets de conseil et d'intermédiation dans la gestion de fortune, Swiss Life franchit une étape importante dans l'élargissement de son offre sur son marché d'origine", souligne le communiqué mercredi. Aucun montant n'est dévoilé.

Swiss Life Suisse rappelle s'être fixé pour objectif de faire des affaires de placement pour la clientèle privée une autre de ses activités principales d'ici 2027, en complément de l'offre de prévoyance existante.

ZWEI Wealth, fondé en 2014, gère actuellement pour ses clients des actifs à hauteur de 3,5 milliards de francs "et prouve, avec des taux de croissance à deux chiffres, l'attractivité de ce modèle commercial d'un genre nouveau", souligne l'assureur. "Cette acquisition générera des revenus issus de frais et commissions supplémentaires pour Swiss Life Suisse".

Les quelque 30 conseillers sur les sites de Zurich, Genève, Berne et Winterthour seront maintenus, tout comme l'offre et la marque de ZWEI Wealth.

Le cofondateur Klaus Wellershoff reste au conseil d'administration de ZWEI Wealth. Patrick Müller, directeur et également cofondateur, continuera de diriger l'entreprise. Il rapportera directement à Roman Stein, directeur général de Swiss Life Suisse, et siégera au sein des comités de distribution en lien avec l'activité de l'unité nationale de Swiss Life. En échange, Roman Stein devient président du conseil d'administration de ZWEI Wealth.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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