Rejoignez-nous

International

Ukraine: le chef de l'Otan en visite, frappe meurtrière à Odessa

Publié

,

le

Déjà fortement bombardée au début des hostilités, comme ici il y a un peu plus de deux ans, Odessa a de nouveau été victime des frappes russes qui ont fait au moins quatre victimes (Archives). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

Le secrétaire général de l'Otan, en visite à Kiev, et le président ukrainien ont insisté lundi sur la nécessité de livrer plus d'armes occidentales à l'Ukraine, les soldats russes profitant des ratés de l'assistance occidentale pour avancer sur le front.

Depuis l'échec de leur contre-offensive de l'été 2023, les Ukrainiens sont sur la défensive. La Russie a pris l'initiative et grignote du terrain dans l'est, malgré de lourdes pertes, depuis le début de l'année, face à une armée ukrainienne en manque d'hommes et de munitions.

Les militaires russes effectuent parallèlement des frappes de missiles et de drones quasi quotidiennes sur des villes ukrainiennes et des infrastructures. Pour repousser ces attaques, Kiev demande aux Occidentaux plus de moyens de défense antiaérienne.

Lundi, encore, un tir de missile sur Odessa, un grand port de la mer Noire vital pour les exportations ukrainiennes, a fait au moins quatre morts et 32 blessés, a annoncé le gouverneur régional Oleg Kiper.

"Sauver des vies"

Selon des données préliminaires, il s'agit de la frappe d'un missile balistique avec des sous-munitions, une arme qui libère de nombreuses petites charges explosives, a-t-il poursuivi, sur Telegram.

L'attaque a touché une des zones les "plus populaires" d'Odessa, "où les gens se promènent avec leurs enfants, leurs chiens, font du sport...", a-t-il dénoncé.

D'après le gouverneur, une enfant de quatre ans est dans un état "extrêmement grave", six adultes sont en soins intensifs et un homme est mort d'une crise cardiaque causée par l'attaque.

Sur des images diffusées par des médias ukrainiens, on peut voir un bâtiment en bord de mer en feu: il appartient à l'Académie juridique d'Odessa et est connu pour ressembler à un petit château.

Besoins rappelés

"Des livraisons d'armes à nos soldats dans les temps et des solutions dans les temps en termes de défense antiaérienne suffisante pour l'Ukraine sont ce dont nous avons besoin pour sauver des vies", a réagi le président Volodymyr Zelensky, dans son discours du soir.

Dans ce contexte difficile, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg s'est rendu lundi dans la capitale ukrainienne, où il a rencontré M. Zelensky.

"Des retards importants dans le soutien ont de graves conséquences sur le champ de bataille", a admis M. Stoltenberg, une allusion au retard considérable qu'ont pris les livraisons américaines et européennes d'équipements militaires.

"Mais il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte", a-t-il assuré, soulignant que "davantage d'aide est en route" et que de nouvelles annonces d'aide sont attendues pour "bientôt".

M. Stoltenberg a en conséquence appelé les alliés à mettre en place "un engagement financier majeur et pluriannuel (...) pour démontrer que notre soutien à l'Ukraine n'est pas à court terme".

La Russie "doit comprendre qu'elle ne peut pas gagner", a encore dit le chef de l'Alliance atlantique.

Crainte d'une offensive russe

A ses côtés, M. Zelensky a exhorté les Occidentaux à accélérer les fournitures d'armes pour "faire échouer" la nouvelle offensive d'ampleur que Moscou est, selon Kiev, en train de préparer.

"Ensemble, nous devons faire échouer l'offensive russe", a martelé M. Zelensky aux côtés de M. Stoltenberg, relevant que la Russie "tente de tirer profit" des retards dans l'aide occidentale.

"L'artillerie, (les obus de) calibre 155 mm, les armes de longue portée et la défense antiaérienne, principalement les systèmes Patriot. C'est ce que nos partenaires ont et ce qui devrait maintenant fonctionner ici en Ukraine pour détruire les ambitions terroristes de la Russie", a lancé le chef de l'Etat ukrainien.

Ces derniers jours, Moscou a revendiqué la conquête de plusieurs villages dans l'est de l'Ukraine.

Lundi, l'armée russe a dit avoir pris Semenivka, au nord-ouest d'Avdiïvka, une ville-forteresse prise par les Russes en février, et, la veille, elle avait revendiqué l'occupation de Novobakhmoutivka.

Dimanche, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a reconnu que la situation sur le front s'était "détériorée", les troupes russes, supérieures en nombre et en armes, ayant remporté des "succès tactiques" dans plusieurs zones.

Le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a quant à lui prédit la semaine dernière que la situation empirerait autour de la mi-mai et de début juin, qui sera une "période difficile" pour l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

France: 20 minutes va supprimer son édition papier

Publié

le

L'édition papier de 20 minutes était le dernier des journaux gratuits en France. (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BLUMBERG)

"20 minutes", dernier journal gratuit distribué en France, va arrêter sa formule papier en septembre pour se concentrer sur le numérique, a indiqué sa direction à l'AFP jeudi, confirmant une information du média La Lettre.

Selon une source interne qui confirme une information de La Lettre, cette mesure va s'accompagner de 56 suppressions de postes. La direction du journal, contrôlé par les groupes Ouest-France et Rossel, n'a pas commenté ce chiffre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Toshiba veut supprimer jusqu'à 4000 postes au Japon

Publié

le

La restructuration doit remettre Toshiba sur la voie de la reprise et de la croissance, estime le groupe nippon (archives). (© KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA)

Le conglomérat nippon Toshiba, privatisé l'année dernière après maints déboires, a annoncé jeudi qu'il allait supprimer jusqu'à 4000 emplois au Japon. Le groupe évoque des départs à la retraite anticipés dans le cadre d'un plan de restructuration.

"La décision a été difficile à prendre pour la direction, mais nous pensons que ces mesures sont essentielles pour remettre Toshiba sur la voie de la reprise et de la croissance", a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'entreprise.

Ce plan sera exécuté d'ici fin novembre en proposant aux salariés âgés de plus de 50 ans qui répondent à des critères spécifiques un départ volontaire à la retraite anticipé, a-t-elle précisé.

Les licenciements massifs sont rares au Japon, mais le recours aux régimes de retraite anticipée ou aux départs volontaires a fortement augmenté.

Toshiba avait accepté l'an dernier de se faire racheter par un consortium d'entreprises nippones emmenées par le fonds Japan Industrial Partners (JIP), après un long bras de fer avec ses actionnaires activistes.

"La privatisation nous a donné l'occasion de résoudre fondamentalement les problèmes structurels de Toshiba et de revenir à +ce que Toshiba devrait être+, peut-on lire dans un communiqué présentant le "plan de revitalisation" du groupe.

Toshiba écrit encore vouloir "rationaliser la structure du personnel en examinant les opérations faisant double emploi" pour "atteindre les objectifs du nouveau plan d'entreprise à moyen terme".

Ancien emblème de la puissance du Japon dans l'électronique et l'informatique jusque dans les années 2000, Toshiba a ensuite fortement décliné, victime notamment de la concurrence d'autres voisins asiatiques (Chine, Taïwan, Corée du Sud), mais aussi de groupes américains comme Apple.

Sa situation est ensuite devenue critique à partir de 2015 quand a éclaté un énorme scandale de maquillage de ses comptes, suivi peu après de la faillite de sa filiale nucléaire américaine Westinghouse.

Pour survivre, Toshiba a dû vendre de nombreux actifs, dont son joyau, sa filiale de puces-mémoires Toshiba Memory (rebaptisée Kioxia depuis 2018), et a été obligé d'ouvrir la porte de son capital à de nombreux actionnaires activistes.

Ces actionnaires sont progressivement devenus de plus en plus critiques et exigeants face aux sous-performances chroniques du conglomérat, lequel avait fini par se résoudre en 2022 explorer la piste d'un rachat pour tenter de prendre un nouvel élan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Baidu souffre de la conjoncture et de la concurrence

Publié

le

Les annonceurs chinois ont fait preuve de prudence pour leurs dépenses dans un contexte de ralentissement économique et d'âpre concurrence (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Le géant chinois de l'internet Baidu a annoncé jeudi la plus faible progression de son chiffre d'affaires trimestriel depuis plus d'un an. Le groupe pâtit d'une forte concurrence et du ralentissement économique en Chine.

Baidu, dont le siège est à Pékin, est le principal moteur de recherches en Chine et il tire une grande partie de ses revenus de la publicité.

Mais les annonceurs sont prudents pour leurs dépenses dans un contexte de ralentissement économique, tandis que ce créneau fait l'objet d'une âpre concurrence avec ses compatriotes Tencent (propriétaire de WeChat) et ByteDance (Douyin, TikTok).

Dans ce contexte, Baidu a fait état sur la période janvier-mars d'un chiffre d'affaires de 31,5 milliards de yuans (près de 4 milliards de francs), en hausse de 1% sur un an.

Il s'agit de la progression la plus lente depuis le quatrième trimestre 2022.

Son bénéfice net est quant à lui en repli de 6% sur un an à 5,4 milliards de yuans.

Les revenus tirés du coeur de métier de Baidu sont restés "stables", tandis que l'intelligence artificielle (IA) a été un vecteur de "croissance" pour l'entreprise, a souligné Baidu.

Le groupe est à la pointe de l'innovation dans son pays sur ce créneau grâce à son robot conversationnel Ernie, une alternative à ChatGPT, bloqué en Chine.

L'intelligence artificielle, présentée comme une technologie d'avenir amenée à révolutionner l'autonomie des machines et leur interaction avec l'humain, fait l'objet d'un intérêt grandissant.

Ces résultats sont publiés au moment où une embellie semble se dessiner en Chine pour les géants du numérique, après plusieurs années de turbulences.

Le secteur de la tech a connu une brutale reprise en main des autorités pour davantage le réguler.

Ce tour de vis a fait perdre depuis 2020 des milliards de dollars de capitalisation boursière et a pesé sur la rentabilité des puissantes entreprises de l'internet.

Avec une économie sous pression, le pouvoir chinois semble désormais plus conciliant avec ce secteur-clé car il représente un important vivier de croissance et d'emplois.

Le groupe est par ailleurs très actif en ce qui concerne la voiture du futur. Il dispose dans plusieurs villes de Chine d'une flotte de taxis sans chauffeur, notamment à Pékin où ce service est pour l'heure limité à un quartier très spécifique.

Baidu a été dans la tourmente en Chine la semaine dernière après des propos de sa responsable de la communication, vantant des méthodes autoritaires auprès de ses employés. Elle a depuis quitté ses fonctions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Easyjet nomme son directeur financier Kenton Jarvis au poste de CEO

Publié

le

Le groupe EasyJet s'attend à un nouvel été record. (acrhive) (© KEYSTONE/EPA POOL/CLEMENS BILAN / POOL)

La compagnie aérienne Easyjet a annoncé jeudi que son directeur général Johan Lundgren quittera l'entreprise au début de l'année prochaine, remplacé par Kenton Jarvis, l'actuel directeur financier.

M. Lundgren, Suédois de 57 ans, "devrait quitter le conseil d'administration et son poste de directeur général le 1er janvier 2025", a indiqué la compagnie dans un communiqué.

Il "restera dans l'entreprise jusqu'à la fin de sa période de préavis le 16 mai 2025, précise Easyjet.

Kenton Jarvis, un Britannique de 56 ans, a rejoint Easyjet en février 2021 en provenance du numéro un mondial du tourisme TUI, après être passé au cours de sa carrière par l'équipementier sportif Adidas et le cabinet PwC.

"Il reste encore des choses importantes à accomplir au cours de l'année, mais le moment venu, je quitterai Easyjet avec un grand sentiment de loyauté et de fierté face aux progrès réalisés et au potentiel de la société", a fait valoir M. Lundgren, cité dans le communiqué.

Le dirigeant "estime désormais que c'est le bon moment pour passer à autre chose" après plus de sept ans en poste, a indiqué à l'AFP une source proche de l'entreprise, qui ne donne pas plus de précision.

Le président du Conseil d'administration Stephen Hester a quant à lui dit "regretter que Johan (Lundgren) prenne sa retraite d'Easyjet", estimant que le dirigeant a "fait un excellent travail" notamment en "guidant l'entreprise à travers les immenses défis de la période du Covid".

Easyjet a par ailleurs annoncé jeudi avoir réduit sa perte nette de 16% pour son premier semestre décalé à 257 millions de livres (293,6 millions de francs) porté par une augmentation de sa capacité de 12% et des coûts par siège stables hors carburants.

Easyjet avait déjà signalé le mois dernier anticiper une perte avant impôts réduite sur un an pour cette période achevée au 31 mars, notamment grâce à un week-end de Pâques précoce, malgré un carburant en hausse et l'impact du conflit au Moyen-Orient.

L'entreprise avait annoncé en novembre avoir renoué avec les bénéfices annuels sur son exercice 2022/2023 grâce à "une performance record" l'été dernier après trois années de pertes.

Le groupe s'attend à "un nouvel été record qui devrait générer une forte croissance des bénéfices pour l'exercice" annuel en cours, a indiqué M. Lundgren jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

L'UE ouvre une enquête visant Facebook et Instagram

Publié

le

L'UE a ouvert jeudi une enquête visant Facebook et Instagram (photo d'illustration). (© KEYSTONE/dpa/Bernd Weißbrod)

La Commission européenne a ouvert jeudi une enquête visant Facebook et Instagram du groupe Meta. Ces réseaux sociaux sont soupçonnés de développer des comportements addictifs chez les enfants et de manquer aux obligations de vérification de l'âge.

"Nous ne sommes pas convaincus que Meta ait fait suffisamment pour atténuer les risques pour la santé physique et mentale des jeunes Européens sur ses plateformes" conformément aux obligations du règlement européen sur les services numériques (DSA), a déclaré le commissaire européen Thierry Breton, cité dans un communiqué.

Il s'agit de la sixième enquête formelle lancée par la Commission, et la deuxième visant Meta, dans le cadre de cette nouvelle législation entrée en application l'an dernier pour lutter contre les contenus illégaux en ligne. Le groupe américain avait déjà été mis en garde en novembre sur la protection des mineurs mais ses réponses aux demandes formelles de Bruxelles n'ont visiblement pas été jugées rassurantes.

"Contenus inappropriés"

La procédure va permettre à l'exécutif européen de continuer à accumuler des preuves et de faire pression sur Meta pour obtenir des améliorations. Bruxelles s'inquiète en particulier "des risques causés par la conception des interfaces de Facebook et d'Instagram, qui peuvent exploiter les faiblesses et l'inexpérience des mineurs et provoquer un comportement addictif".

Elle considère insuffisants les efforts pour "empêcher l'accès des mineurs à des contenus inappropriés, notamment les outils de vérification de l'âge utilisés par Meta".

Le règlement sur les services numériques s'applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi que les principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.

Au total, 23 très grands acteurs de l'internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d'une centaine d'experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique.

Amendes

Les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu'à 6% de leur chiffre d'affaires annuel mondial, voire à une interdiction d'opérer en Europe en cas de violations graves et répétées. La Commission avait déjà ouvert fin avril une enquête contre Facebook et Instagram accusés de ne pas lutter suffisamment contre la désinformation.

Elle avait ouvert précédemment deux enquêtes visant TikTok, dont une a poussé cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée qui récompensait les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans et était suspectée de susciter l'addiction chez les adolescents.

Produits dangereux

Une procédure avait par ailleurs été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d'Alibaba, soupçonné de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits dangereux comme des faux médicaments.

La première enquête formelle portait déjà sur des risques liés à la désinformation. Elle avait été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (ex-Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération des contenus et de transparence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture