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Politique

Travail.Suisse globalement satisfaite des négociations salariales

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Les négociations salariales pour 2024 ont échoué dans le secteur de la construction, où il faut compter sur une baisse des salaires réels, déplore Travail.Suisse (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'organisation faîtière syndicale Travail.Suisse juge les négociations salariales globalement satisfaisantes. Les salaires réels devraient légèrement progresser en 2024, mais il reste toutefois des exceptions de taille.

Alors que les négociations salariales touchent à leur fin, Travail.Suisse a dressé lundi à Berne un bilan nuancé. La légère augmentation attendue en 2024 vaut surtout pour les rapports de travail régis par une convention collective.

Pour l’ensemble de l’économie toutefois, les salaires réels vont stagner, après trois ans de baisse du pouvoir d’achat. Globalement, les salaires réels resteront en dessous de leur niveau d’avant la pandémie.

Des améliorations significatives ont été obtenues dans des branches à bas salaires, comme la coiffure. En revanche, les négociations ont échoué dans le secteur principal de la construction et à la Confédération, où il faut compter sur une baisse des salaires réels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les Houthis yéménites tirent un missile dans le centre d'Israël

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La guerre a provoqué un désastre humanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Un tir de missile revendiqué par les rebelles Houthis du Yémen a visé dimanche le centre d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza. Le Hamas a salué l'action, affirmant qu'Israël "ne sera pas en sécurité tant qu'il ne cessera pas son agression" à Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu que les Houthis paieront "un lourd tribut" après leur "tentative de nuire" à Israël. Un responsable du Hamas palestinien a lui affirmé que ce tir de missile montre les "limites" des défenses israéliennes, ajoutant que la capacité du mouvement à se battre contre Israël reste "élevée" malgré les pertes subies.

"La capacité de la résistance à continuer est élevée", a insisté Oussama Hamdane dans un entretien, en ajoutant que malgré "les martyrs et les sacrifices", le mouvement bénéficie d'une "accumulation d'expériences et de la mobilisation de nouvelles générations".

Aucun blessé

Les rebelles houthis ont déjà lancé plusieurs attaques contre Israël, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, depuis le début de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza déclenchée par l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.

Un missile sol-sol "tiré depuis le Yémen" est "tombé dans une zone dégagée", a indiqué l'armée israélienne, ajoutant qu'"aucun blessé n'a été signalé". Plus tard, elle a dit que selon une enquête préliminaire le missile s'était "probablement désintégré".

Position militaire ciblée

Les Houthis ont eux indiqué que l'attaque, menée "avec un nouveau missile balistique hypersonique", ciblait une position militaire à Jaffa, dans l'agglomération de Tel-Aviv, et avait atteint sa cible.

"L'ennemi israélien doit s'attendre à d'autres frappes (...) à l'approche du premier anniversaire de l'opération bénie du 7 octobre", ont-ils ajouté. La police israélienne a fait état de son côté de la chute d'un "fragment d'un missile d'interception", dans la région de Shéphélah (centre).

Des secouristes éteignaient dans la matinée un incendie près de la ville de Lod (centre), provoqué par la chute de débris du missile, d'après un photographe de l'AFP.

Echange d'hostilités

En juillet dernier, les Houthis avaient mené une attaque de drone sur Tel-Aviv qui a tué un civil. En représailles, Israël a bombardé le port yéménite de Hodeida, contrôlé par les Houthis.

Les rebelles houthis ciblent également depuis des mois des navires qu'ils estiment liés à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni dans le golfe d'Aden et la mer Rouge, perturbant le trafic dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial.

Les Houthis font partie de ce que l'Iran, ennemi juré d'Israël, appelle l'"axe de la résistance", qui regroupe d'autres alliés du Hamas comme des groupes irakiens ou le puissant Hezbollah libanais.

Autre front au nord

Affirmant, comme les Houthis, agir en solidarité avec les Palestiniens, le mouvement islamiste libanais a ouvert un front à la frontière avec Israël, échangeant des tirs quasi quotidiennement depuis le 7 octobre.

Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées des deux côtés de la frontière israélo-libanaise. "Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que nos résidents rentrent chez eux en toute sécurité", a affirmé dimanche Netanyahu.

"Nous menons une campagne à plusieurs niveaux contre l'axe du mal de l'Iran qui s'efforce de nous détruire", a-t-il poursuivi. "Le statu quo ne peut pas durer. Il faut changer l'équilibre des forces à notre frontière nord."

Dimanche, l'armée israélienne a largué des tracts demandant à des habitants d'une région libanaise proche de la frontière avec Israël d'évacuer, selon l'agence officielle libanaise ANI.

L'armée a cependant annoncé qu'il s'agissait d'une "initiative" d'une de ses brigades qui "n'avait pas été approuvée par le commandement".

Nouvelles attaques sur Gaza

Pendant ce temps, l'armée israélienne poursuit son offensive dans la bande de Gaza, où plusieurs attaques aériennes nocturnes et des tirs d'artillerie ont été signalés, selon des journalistes de l'AFP et la Défense civile de Gaza.

Au moins 24 personnes y ont été tuées ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. La Défense civile gazaoui a indiqué qu'au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans une attaque contre une maison dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre).

Plus au nord, dans le camp de réfugiés de Jabalia, une personne a été tuée et trois autres blessées lors d'une attaque contre une maison, selon la même source.

Otages tués dans une attaque israélienne

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7 octobre, 97 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Celle-ci a annoncé dimanche que trois otages morts à Gaza en novembre ont été "probablement" tués par une attaque israélienne.

Ces attaques ont fait au moins 41'206 morts au total dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, qui ne précise pas la part de combattants et de civils tués.

La guerre a provoqué un désastre humanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Espagne rejette les accusations vénézuéliennes de complot

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L'opposant vénézuélien Edmundo González Urrutia s'est réfugié à Madrid, dans un contexte de fortes tensions entre l'Espagne et le Venezuela. Des manifestations de soutien à M. González ont été organisées dans la capitale espagnole, comme ici mardi passé. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Andrea Comas)

L'Espagne "nie et rejette catégoriquement" les accusations des autorités vénézuéliennes affirmant qu'elle serait "impliquée dans une opération de déstabilisation politique" au Venezuela, a indiqué dimanche une source au ministère espagnol des Affaires étrangères.

Cette déclaration à l'AFP intervient après que les autorités vénézuéliennes ont annoncé samedi avoir arrêté trois Américains, deux Espagnols et un Tchèque. Ils sont accusés d'être liés à un complot présumé visant à "déstabiliser" le pays.

Caracas a aussi fait état de la saisie de quelque 400 fusils en provenance des États-Unis.

Le gouvernement espagnol a par ailleurs "confirmé" que les deux Espagnols détenus ne faisaient pas partie de ses services de renseignement, le CNI, ou d'un "quelconque autre organisme public", selon cette même source. Madrid "défend une solution démocratique et pacifique au Venezuela", a ajouté la source.

Washington nie aussi toute implication

Washington, dont les relations avec Caracas sont exécrables, avait également très vite démenti toute "implication" américaine dans un "complot" visant à "renverser" le président Nicolas Maduro.

La diplomatie américaine avait répondu samedi soir, par la voix d'un porte-parole du département d'Etat, avoir été informée de la "détention" par Caracas d'un "militaire américain". Le porte-parole a aussi évoqué des "informations non confirmées sur la détention de deux autres ressortissants américains".

Mais "prétendre qu'il y aurait une implication des Etats-Unis dans un complot pour renverser Maduro est catégoriquement faux. Les Etats-Unis continuent de soutenir une solution démocratique à la crise politique au Venezuela", avait écrit dans un courriel ce porte-parole.

Selon le ministre vénézuélien de l'Intérieur Diosdado Cabello, le président Nicolas Maduro était la cible de ce plan présumé, en même temps que d'autres responsables de l'exécutif. La réélection de M. Maduro le 28 juillet est contestée par l'opposition et une partie de la communauté internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'adieu national du Pérou à son ex-président controversé Fujimori

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Kenji, Sachi et Keiko Fujimori ont rendu un dernier hommage à leur père lors d'une cérémonie à Lima. (© KEYSTONE/EPA/Paolo Aguilar)

Le Pérou a rendu samedi un dernier hommage émouvant à Alberto Fujimori. L'ancien président à la poigne de fer, condamné pour corruption et crimes contre l'humanité, a profondément divisé le pays andin.

L'ex-chef d'Etat (1990-2000), qui a marqué l'histoire récente du Pérou en combattant les guérillas maoïstes et dopé l'essor économique du pays avec ses politiques ultra-libérales, a reçu des funérailles nationales, après être décédé mercredi à l'âge de 86 ans dans sa maison de Lima des suites de cancers.

Après trois jours de deuil national, sa dépouille a reçu les honneurs de l'Etat au palais présidentiel lors d'une cérémonie officielle dirigée en silence par la présidente Dina Boluarte. A la nuit tombée, il a été enterré au cimetière de Huachipa, dans l'est de Lima, entouré de sa famille et ses proches.

"Libéré de la haine"

Auparavant, une cérémonie religieuse s'était tenue au Grand Théâtre national de Lima, adjacent au ministère de la Culture, où depuis jeudi des milliers de sympathisants ont défilé devant son cercueil.

Dans la salle comble, seuls les membres de la famille d'Alberto Fujimori et ses proches étaient présents, face à un autel entouré de couronnes de roses blanches et d'un portrait de l'ancien président. "Chino, Chino ! ", a scandé la salle, en reprenant le surnom de celui qui était né au Japon.

"Tu es enfin libéré de la haine et de la vengeance (...) tu es libéré de ces seize années d'emprisonnement injuste (...) Le peuple péruvien t'a absous de tant de persécutions", a déclaré sa fille Keiko.

Après seize années passées en prison, l'ancien dirigeant de droite avait été libéré en décembre sur ordre de la Cour constitutionnelle "pour raisons humanitaires", malgré l'opposition de la justice interaméricaine.

"Perpétuer son héritage"

A l'extérieur du théâtre, des centaines de sympathisants ont suivi la cérémonie sur un écran géant, brandissant des photos de l'ancien dirigeant. "Nous allons perpétuer son héritage, car le fujimorisme ne meurt jamais, il restera dans l'histoire", a dit Edgar Grados, un commerçant de 43 ans, qui a parcoiuru plus de 100 km pour lui rendre un dernier hommage.

Après la victoire de l'ancien président sur le Sentier lumineux et l'arrestation de son chef Abimael Guzman, le magazine américain Time l'avait nommé en 1993 personnalité sud-américaine de l'année. D'autres se souviennent cependant surtout des scandales de corruption qui l'ont touché et de ses méthodes autoritaires.

L'ex-dirigeant a été condamné en 2009 à 25 ans de réclusion pour crimes contre l'humanité, notamment pour deux massacres de civils commis par un escadron de l'armée dans le cadre de la lutte contre le Sentier lumineux au début des années 1990: l'un dans le quartier de Barrios Altos (quinze morts dont un enfant) et l'autre à l'université de la Cantuta (dix morts).

Alberto Fujimori était aussi poursuivi pour l'assassinat en 1992 par des soldats de six paysans soupçonnés d'être liés au Sentier lumineux. Le conflit interne des années 1980 et 1990 a fait quelque 69'000 morts et 21'000 disparus au Pérou, civils pour la plupart, selon la Commission de vérité et de réconciliation (CVR).

Victoire du Vargas Llosa

M. Fujimori avait été hospitalisé à plusieurs reprises ces dernières années. Une tumeur maligne lui avait été diagnostiquée à la langue. En 2018, il avait rendu public un diagnostic de tumeur aux poumons.

L'ancien président avait fait irruption sur la scène publique en 1990 avec sa victoire électorale inattendue sur l'écrivain Mario Vargas Llosa, futur prix Nobel de littérature. Sa fille Keiko a repris son flambeau politique mais a échoué à trois reprises au second tour de la présidentielle.

Pas plus tard qu'en juillet, M. Fujimori avait envisagé une tentative de retour aux élections de 2026, selon sa fille. A l'occasion de ses 80 ans en 2018, il avait déclaré à l'AFP: "Laissons l'histoire juger ce que j'ai bien fait et ce que j'ai mal fait".

Sa chute avait commencé en 2000 en raison d'un scandale de corruption. Il s'était alors réfugié au Japon, son pays de naissance, et avait démissionné par fax. Lima avait ensuite passé des années à tenter en vain de convaincre Tokyo de l'extrader. A l'issue d'une longue bataille judiciaire, ce fut finalement le Chili, où il s'était rendu en 2005, qui l'extrada deux ans plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Venezuela: l'opposition appelle à une nouvelle manifestation

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La cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado a appelé samedi à une nouvelle manifestation le 28 septembre pour contester la réélection de Nicolas Maduro. (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

La cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado a appelé samedi à une nouvelle manifestation le 28 septembre pour contester la réélection controversée du président Nicolas Maduro et exiger la reconnaissance de son candidat exilé en Espagne.

Deux mois après les élections, "le 28 septembre, les Vénézuéliens feront grand bruit dans le monde (...) nous élèverons nos voix pour qu'Edmundo Gonzalez soit reconnu par le monde comme président du Venezuela; Pour que Maduro comprenne qu'il s'en va; Pour les crimes contre l'humanité", a lancé Mme Machado sur ses réseaux sociaux.

Edmundo Gonzalez Urrutia, menacé de prison dans son pays, est exilé depuis une semaine en Espagne, qui lui a accordé l'asile et où il a rencontré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.

L'opposition affirme que M. Gonzalez Urrutia a remporté l'élection présidentielle avec plus de 60% des voix, se basant sur les procès-verbaux du vote fournis par ses scrutateurs.

M. Maduro a de son côté été proclamé vainqueur avec 52% des suffrages par le Conseil national électoral (CNE), puis sa victoire a été validée par la Cour suprême. Les deux institutions sont accusées d'être inféodées au pouvoir.

Après l'annonce de la réélection de Nicolas Maduro, des manifestations spontanées ont fait 27 morts et 192 blessés et quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

Les pays de l'Union européenne se sont refusés jusqu'à présent à reconnaître un vainqueur, tandis que Washington a reconnu M. Gonzalez Urrutia.

Les Etats-Unis ont par ailleurs annoncé jeudi des sanctions contre 16 proches de M. Maduro pour "entrave" au déroulement de la présidentielle.

Caracas a de son côté fait état samedi de l'arrestation de trois Américains, deux Espagnols et un Tchèque accusés de complot pour "déstabiliser" le pays.

La diplomatie américaine a rejeté dans la soirée des accusations "catégoriquement fausses" du Venezuela sur une "implication" des Etats-Unis dans quelconque complot visant à renverser le président Maduro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

L'Eglise catholique-chrétienne de Suisse ordonne son nouvel évêque

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Après son élection, le nouvel évêque Frank Bangerter a promis de s'engager pour une Eglise courageuse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le nouvel évêque de l'Eglise catholique-chrétienne de Suisse, Frank Bangerter, a été solennellement ordonné samedi à Berne. Des membres du synode national, des laïcs et de nombreux dignitaires étrangers ont participé à la cérémonie en l'église Saint-Pierre et Paul.

Les évêques de la Conférence internationale des évêques vieux-catholiques étaient notamment présents, a indiqué l'Eglise catholique-chrétienne de Suisse dans un communiqué. Parmi eux figuraient le consécrateur principal, l'archevêque Bernd Wallet d'Utrecht (NL), et les co-consécrateurs, les évêques allemands Matthias Ring et Maria Kubin.

Plusieurs conseillers d'Etat, évêques et personnes représentant d'autres Eglises "amies" avaient également été invités. Le siège épiscopal était vacant depuis le retrait d'Harald Rein en novembre dernier, après un mandat de quatorze ans.

Pour une Eglise courageuse

Le curé zurichois Frank Bangerter, 61 ans, avait été élu en mai par le synode national. Il avait fallu six tours de scrutin pour le départager des deux autres candidats.

"L'Eglise catholique chrétienne a deux acquis, l’ordination des femmes et le mariage pour tous, que je considère comme un potentiel indiscutable", avait alors déclaré celui qui vit à Granges (SO) avec son partenaire de longue date.

"Nous pouvons et voulons exprimer encore davantage que nous sommes une Eglise ouverte et libérale dans la tradition catholique. Nous sommes proches de la vie, nous n’excluons pas les personnes qui sont divorcées, nous reconnaissons la diversité, en termes d’orientation sexuelle et de modes de vie", avait-il ajouté.

A la fin 2023, l'Eglise catholique-chrétienne de Suisse comptait plus de 12'000 membres répartis dans 28 paroisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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