La saga du sauvetage de la société Télé-Dôle connaît un énième rebondissement. Après l'échec d'un référendum contre le projet vendredi dernier, un recours a été déposé auprès du Canton de Vaud. Celui-ci a un effet suspensif qui freine momentanément le plan de sauvetage.
Le recours contre la décision du Conseil intercommunal d'octroyer un crédit de 2,6 millions de francs destiné à sauver la société de remontées mécaniques de la faillite a été déposé par la présidente du comité référendaire Alice Duvert, a indiqué jeudi à la chaîne de télévision régionale nyonnaise NRTV Olivier Riesen, vice-président de Télé-Dôle SA, information reprise aussi par La Côte.
"Le recours a été déposé fin novembre dernier auprès de la Direction générale des affaires institutionnelles et des communes (DGAIC), mais nous ne l'avons appris que ces derniers jours", explique-t-il. "L'effet est suspensif sur le déblocage des fonds régionaux et cantonaux, et retarde donc l'avancée du projet. Nous sommes complètement dans l'expectative. On espère que ce n'est qu'une question de quelques semaines et non de plusieurs mois", dit-il.
Finaliser les aménagements en cours
Pour rappel, réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.
Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois avait annoncé une aide de 2,56 millions de francs.
Un comité référendaire d'une demi-douzaine de personnes, soutenu par le Parti pirate vaudois (PPVD), avait décidé de lancer un référendum intercommunal, une première dans le canton. Il avait jusqu'au 10 janvier 2025 pour récolter 5892 signatures, soit 10% du corps électoral des 37 communes de la région nyonnaise, et faire ainsi voter leurs citoyens. Mais vendredi dernier, il informait que la récolte des paraphes avait échoué.
La balle est désormais dans le camp juridique de l'administration vaudoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats