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Politique

Santé mentale, IA et mobilité préoccupent les jeunes en Suisse

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La présidente de la Confédération Viola Amherd a eu une oreille attentive pour les jeunes. (© Keystone/MARCEL BIERI)

Quelque 200 adolescentes et adultes de 14 à 21 ans ont participé à la Session fédérale des jeunes au Parlement à Berne, axée notamment sur l'intelligence artificielle, la santé et la mobilité. Une douzaine de doléances ont été adressées aux politiques.

"La jeunesse se révèle aussi diverse que la société et oeuvre activement pour un avenir durable. La nouvelle génération est capable de trouver des solutions pour les défis de notre époque. Les débats ont été de haute qualité", indique dimanche le Conseil suisse des activités de jeunesse (CSAJ).

Parmi les différents groupes de travail, les problèmes de santé psychique ont beaucoup préoccupé les participants. Le Prix Jeunesse, qui récompense un engagement particulier en faveur des groupes d'âge concernés, a été remis à l'organisation de prévention Stop Suicide.

Les préoccupations liées à l'équilibre mental se sont aussi manifestées dans deux revendications adressées à la fin de la session: les jeunes issus de tout le pays ont demandé la création d’une loi fédérale sur la santé mentale de la population et l’élargissement des cours de premiers secours pour y inclure des interventions d’urgence psychologique.

Parmi les requêtes lancées depuis le pupitre du Conseil national figure aussi la levée du blocage - envisagé par le Conseil fédéral - des subventions de 30 millions de francs pour le transport international de voyageurs longue distance.

La Session a milité pour le développement des trains de nuit, comme alternative "essentielle" aux vols court-courriers, et pour l'introduction d'une plus grande transparence et d'une meilleure formation sur des thèmes comme l'intelligence artificielle (IA) et la cybersécurité. Douze doléances ont ainsi été soumises au président du Conseil national Eric Nussbaumer (PS/BL).

Avertissement de la présidente

Samedi, les jeunes avaient pu poser leurs questions à la présidente de la Confédération Viola Amherd. "J’étudierai attentivement les propositions et impulsions de votre génération", leur a promis la cheffe du DDPS.

Mme Amherd a mis en garde les jeunes face aux défis que représente l'intelligence artificielle. "Dans les sociétés ouvertes comme la nôtre, certains acteurs cherchent à tronquer les débats et à désinformer afin de polariser et de saper la confiance dans nos institutions. L'IA complique la tâche consistant à s'y retrouver dans la confusion des images, des nouvelles et des déclarations. La recherche de la vérité devient plus exigeante", a-t-elle dit. Tout en soulignant aussi les chances représentées par les nouvelles technologies.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les sénateurs acceptent l'interdiction du Hamas pendant cinq ans

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Les sénateurs ont suivi le ministre de la justice Beat Jans en interdisant le Hamas en Suisse pendant cinq ans (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Hamas doit être interdit en Suisse pendant cinq ans. Le Conseil des Etats a accepté mardi, par 37 voix contre 1, un projet du Conseil fédéral élaboré après l'attaque du groupe islamiste du 7 octobre 2023. Le National se prononcera mercredi.

Le Hamas, qui a pris le contrôle de Gaza en 2007, tue des Juifs et appelle à détruire Israël, ce qui cultive l'antisémitisme, a avancé Daniel Jositsch (PS/ZH) pour la commission. Il agit avec des moyens terroristes, avec l'attaque du 7 octobre comme point culminant.

"Il faut bien évidemment condamner les actes du 7 octobre et les qualifier de terroristes", a déclaré Mauro Poggia (MCG/GE). Mais il s'est demandé s'il fallait "figer une situation aujourd'hui abominable de part et d'autre" au lieu de "laisser la porte ouverte au dialogue" en vue d'une solution à deux Etats. Il s'est abstenu au vote.

La Suisse doit maintenir le dialogue, même avec des organisations "extrêmement agressives et problématiques", a appuyé Carlo Sommaruga (PS/GE). Il était le seul opposé au projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Compétences de base: adultes suisses au-dessus de la moyenne OCDE

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Les Suisses se situent au-dessus de la moyenne de l'OCDE pour leurs compétences de base en lecture, mathématiques et résolution de problèmes (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les adultes suisses obtiennent des résultats supérieurs à la moyenne des pays de l'OCDE pour leurs compétences de base en lecture, mathématiques et résolution de problèmes. Près d'un tiers d'entre eux présentent toutefois des faiblesses dans au moins un domaine.

En lecture, la Suisse atteint 266 points sur un total possible de 500, à égalité avec l'Allemagne au 11e rang, indique l'Organisation de développement et de coopération économiques (OCDE). La moyenne des 32 pays interrogés est de 260 points.

En mathématiques du quotidien (p.ex. le calcul mental), la Suisse est 9e avec 276 points. Et en résolution de problèmes, elle se classe au 12 rang, avec 257 points. Dans les trois catégories, c'est la Finlande qui arrive en tête du classement, devant le Japon.

L'étude a été menée entre 2021 et 2023 auprès de 6440 personnes en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Netanyahu devant le tribunal à son procès pour corruption

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Benjamin Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance. (© KEYSTONE/EPA/MENAHEM KAHANA / POOL)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé mardi dans la salle du tribunal de Tel-Aviv pour la reprise de son procès pour corruption et répondre aux accusations et témoignages.

M. Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance. L'audience de mardi marque la reprise du procès qui s'est ouvert en mai 2020.

Le procès a été interrompu par la guerre dans la bande de Gaza, M. Netanyahu ayant déposé plusieurs demandes de report en invoquant les hostilités déclenchées par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, et toujours en cours.

"Je parlerai" devant le tribunal, "je ne fuis pas", a assuré M. Netanyahu lors d'une conférence de presse lundi soir. "Cela fait huit ans que j'attends ce jour, huit ans que je veux présenter la vérité, huit ans que j'attends pour démolir complètement ces accusations absurdes et infondées portées contre moi", a-t-il ajouté.

Opposants devant le tribunal

Des opposants à M. Netanyahu et des partisans du Premier ministre se sont rassemblés mardi devant le bâtiment du tribunal, tandis que des députés de la coalition gouvernementale de droite sont venus assister à l'audience qui se déroule dans une salle souterraine pour des raisons de sécurité.

Une journaliste de l'AFP présente devant le tribunal a rapporté que les partisans du Premier ministre scandaient "Netanyahu, le peuple te soutient", tandis que des opposants, qui organisent des manifestations contre lui depuis des mois, scandaient "Bibi en prison", le surnom du Premier ministre.

260'000 dollars

Dans la première affaire, M. Netanyahu et son épouse, Sara, sont accusés d'avoir accepté pour plus de 260'000 dollars de produits de luxe (cigares, bijoux, champagne) de la part de milliardaires, notamment du producteur hollywoodien d'origine israélienne Arnon Milchan et l'homme d'affaires australien James Packer, en échange de faveurs politiques.

Dans la deuxième, le Premier ministre est poursuivi pour avoir tenté de négocier une couverture plus favorable de la part d'Arnon Mozes, éditeur du quotidien Yedioth Aharonoth, premier quotidien national payant, en échange de la promesse d'une loi qui aurait entravé la circulation du journal gratuit Israel Hayom, un titre populaire en Israël.

Dans le dernier dossier, M. Netanyahu est accusé d'avoir tenté de faciliter une fusion souhaitée par un ami proche, Shaul Elovitch, alors actionnaire majoritaire de Bezeq, le plus grand groupe de télécommunications du pays, en échange d'une couverture favorable de sa politique sur le site web d'information populaire Walla, également propriété de M. Elovitch.

Les détracteurs de M. Netanyahu voient dans la tenue du procès l'occasion que justice soit enfin rendue contre un homme politique prêt à tout pour rester au pouvoir. Ils affirment également que le Premier ministre a utilisé la guerre en cours depuis 14 mois comme prétexte pour échapper à un jugement qui a toutes les chances de le reconnaître coupable.

"Etape importante"

La reprise du procès constitue "une étape importante", dit à l'AFP Yohanan Plesner, président du cercle de réflexion Israel Democracy Institute (IDI), pour qui "le fait qu'un Premier ministre très puissant soit inculpé et que son dossier judiciaire soit examiné par le tribunal (témoigne) de la force des institutions démocratiques d'Israël."

Signe d'une certaine inquiétude dans le camp de M. Netanyahu, une douzaine de ministres ont envoyé lundi une lettre à Gali Baharav-Miara, procureure générale de l'Etat, pour demander un report de l'audience, en raison notamment de l'effondrement du régime de Bachar al-Assad en Syrie voisine.

Cette lettre fait suite à des appels similaires de ministres et à des demandes de l'équipe juridique du Premier ministre de reporter son audition en raison de la guerre et de son emploi du temps chargé. L'accusation a cependant fait valoir qu'il était dans l'intérêt du public que le procès se termine le plus rapidement possible, et le tribunal a rejeté ces requêtes, consentant néanmoins à une réduction occasionnelle de la durée des audiences.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Taïwan face à un déploiement naval massif de la Chine

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Les forces armées taïwanaises ont été placées en état d'alerte "élevée" lundi après l'imposition, par la Chine, de vastes restrictions aériennes au large de sa côte est (archives). (© KEYSTONE/AP Taiwan Coast Guard)

Taïwan a affirmé mardi être face à un déploiement naval massif de la Chine près de ses eaux. Il est même plus important que celui lancé en août 2022 en riposte à la visite à Taïpei de Nancy Pelosi, alors présidente de la chambre des représentants américaine.

Un haut responsable sécuritaire a indiqué à l'AFP que "près de 90" vaisseaux étaient déployés dans les eaux de la mer de Chine orientale, méridionale, ainsi que dans le détroit de Taïwan qui sépare l'île du continent. Ce nombre est plus élevé que celui des manoeuvres de 2022, selon la porte-parole du ministère de la défense taïwanais.

Le 2 août 2022, Mme Pelosi s'était rendue à Taïwan pour une visite qui avait déclenché la fureur de Pékin. La Chine considère que l'archipel taïwanais est l'une de ses provinces qu'elle n'a pas encore réussi à faire revenir dans son giron depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle n'exclut pas le recours à la force pour y parvenir, et considère toute visite à Taïwan de hauts responsables étrangers comme une provocation.

Restrictions aériennes

En réponse à la venue de Nancy Pelosi, Pékin avait mobilisé des avions de combat, des hélicoptères et des navires de guerre pour simuler un blocus de Taïwan, effectuant des exercices d'"attaque contre des cibles en mer", avait alors relaté l'agence officielle Chine nouvelle. Ces manoeuvres étaient les premières à être organisées si près de Taïwan, jusqu'à un minimum de 20 kilomètres de ses côtes.

Elles s'étaient aussi déroulées à l'est de l'île, dans une zone vitale pour l'approvisionnement des forces militaires taïwanaises. La Chine avait également lancé des missiles balistiques au cours de ces exercices, des tirs condamnés par Washington.

Avant d'avancer un nombre plus élevé qu'en 2022, les autorités taïwanaises avaient déjà rapporté la détection de 47 avions et 12 navires militaires chinois près de l'île sur une durée de 24 heures allant jusqu'à 06h00 mardi. Il s'agissait alors d'un plus haut depuis les manoeuvres militaires chinoises d'encerclement du territoire en octobre, quand un record de 153 avions avaient été repéré proches de Taïwan en une journée.

Les derniers déploiements chinois surviennent quelques jours après la fin de la tournée dans le Pacifique du président taïwanais Lai Ching-te, qui a suscité de vives protestations de la part de Pékin. Ils interviennent par ailleurs au lendemain de l'imposition par la Chine de vastes restrictions aériennes au large de sa côte est.

Etat d'alerte "élevée"

En réponse, les autorités taïwanaises avaient annoncé engager des "manoeuvres de préparation au combat" et placer leurs forces armées en état d'alerte "élevée", après avoir détecté des navires militaires et des gardes-côtes chinois près de l'île.

Dans la foulée, Pékin avait dit vouloir "défendre fermement sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale", décrivant Taïwan comme une partie "inaliénable" de la Chine.

La tournée dans le Pacifique de M. Lai, qualifié de "dangereux séparatiste" par Pékin, était son premier déplacement à l'étranger depuis sa prise de fonction en mai. Ce voyage l'a notamment conduit dans deux territoires américains, Hawaï et Guam, où se trouvent plusieurs bases militaires stratégiques.

Il visait à renforcer le soutien international à Taïwan, alors que Pékin cherche à faire basculer de son côté les rares alliés qui lui restent et s'oppose à tout contact officiel entre Taipei et des pays étrangers.

M. Lai s'est notamment entretenu par téléphone avec le président de la chambre des représentants américaine Mike Johnson lors de cette tournée, suscitant l'ire de Pékin. La Chine avait en réponse exhorté les Etats-Unis à "cesser d'envoyer de mauvais signaux" aux "forces indépendantistes taïwanaises".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le président ukrainien "reconnaissant" envers Trump

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Volodymyr Zelensky (à gauche sur le cliché) et Donald Trump (à droite) ont eu des entretiens samedi à l'Elysée avec le président français Emmanuel Macron. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé mardi sa "profonde reconnaissance" envers le président américain élu Donald Trump pour "sa forte détermination" à mettre fin à la guerre avec la Russie. Les deux hommes se sont rencontrés samedi à Paris.

Le président français Emmanuel Macron a été l'hôte d'un entretien avec M. Zelensky et M. Trump au palais de l'Elysée, au moment où les craintes grandissent en Ukraine quant au niveau de soutien militaire que le pays recevra de la part de la nouvelle administration américaine.

"Le plus important est de travailler ensemble pour mettre fin à cette guerre. C'est notre priorité absolue. Lors de la réunion à Paris, c'est exactement sur cela que nous nous sommes concentrés", a écrit M. Zelensky sur le réseau social X.

"Je réitère ma gratitude au président Macron pour l'organisation de cette rencontre, ainsi que ma profonde reconnaissance au président Trump pour sa ferme détermination à mettre fin à cette guerre de manière équitable", a ajouté le dirigeant ukrainien.

Pas de conscription aux 18 ans

M. Trump a longtemps affirmé qu'une fois au pouvoir, il mettrait fin en "24 heures" au conflit qui dure depuis près de trois ans, suscitant des inquiétudes en Ukraine. Kiev craint d'être poussé à faire d'importantes concessions territoriales à la Russie en échange de la paix.

Dimanche, le président élu a appelé à un "cessez-le-feu immédiat", écrivant sur sa plateforme Truth Social que M. Zelensky était prêt à "conclure un accord et mettre fin à cette folie".

M. Zelensky a également rejeté les appels à abaisser l'âge de la conscription. Selon des informations de presse, des responsables américains souhaitent que l'Ukraine élargisse le contingent d'appelés aux jeunes de 18 ans.

"Nous devons nous concentrer sur l'équipement des brigades existantes et la formation du personnel pour utiliser cet équipement. Nous ne devons pas compenser le manque d'équipement et de formation par la jeunesse des soldats", a-t-il déclaré dans le même message mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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