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Politique

Rendre les grandes entreprises d'électricité plus résilientes

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Axpo est l'une des huit entreprises considérées d'importance systémique (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les risques en matière de liquidités et de surendettement des grandes entreprises d'approvisionnement en électricité doivent être limités. Le Conseil fédéral a mis en consultation vendredi de nouvelles prescriptions pour les entreprises d'importance systémique.

Ces entreprises, respectivement leurs propriétaires, qui sont principalement des cantons et des communes, doivent veiller à disposer en tout temps de suffisamment de liquidités et à être assez stables pour pouvoir éviter tout surendettement et assumer leurs engagements financiers même lors de situations de crise, indique dans un communiqué le gouvernement. Celui-ci peut fixer des exigences minimales.

Huit entreprises sont concernées: Axpo, Alpiq et BKW, mais aussi Primeo Energie SA, Azienda Elettrica Ticinese (AET), Groupe E SA, Elektrizitätswerk der Stadt Zürich (ewz) et Industrielle Werke Basel (IWB).

Ce projet fait suite au mécanisme de sauvetage pour les entreprises d'électricité adopté par le Parlement en septembre 2022. Les mesures décidées dans ce cadre sont limitées à fin 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Français Thierry Breton quitte la Commission européenne

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Les relations étaient notoirement tendues entre Thierry Breton et Ursula von der Leyen (archives). (© KEYSTONE/DPA/PATRICK PLEUL)

Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a annoncé lundi démissionner de la Commission européenne avec effet immédiat. Il affirme que la présidente Ursula von der Leyen, avec qui il était en froid, avait réclamé son retrait à Emmanuel Macron.

Officiellement candidat du président français, il a expliqué que la cheffe de l'exécutif européen, en train de former son équipe pour un nouveau mandat de cinq ans, avait "demandé à la France de retirer (s)on nom".

"Il y a quelques jours, dans la toute dernière ligne droite des négociations sur la composition du futur Collège, vous avez demandé à la France de retirer mon nom - pour des raisons personnelles qu'en aucun cas vous n'avez discutées directement avec moi - et proposé, en guise de compromis politique, un portefeuille prétendument plus influent pour la France au sein du futur Collège" des commissaires, écrit Thierry Breton.

"C'est un autre candidat qui va vous être proposé" par la France, a-t-il ajouté dans une lettre à Mme von der Leyen publiée sur le réseau social X.

Gouvernance "douteuse"

"Au cours des cinq dernières années, je me suis efforcé sans relâche de défendre et de faire progresser le bien commun européen, au-delà des intérêts nationaux et partisans. Ce fut un honneur", souligne l'ancien ministre français.

"Toutefois, à la lumière des derniers développements - qui témoignent une fois de plus d'une gouvernance douteuse - je dois conclure que je ne peux plus exercer mes fonctions au sein du Collège", conclut-il.

Les relations entre la dirigeante allemande et M. Breton étaient notoirement tendues depuis que ce dernier avait pris la tête au printemps d'une fronde au sein de l'exécutif bruxellois pour contester le style de direction de la présidente, jugé peu collectif.

Ethique mise en cause

Le commissaire français avait publiquement mis en cause l'éthique de Mme von der Leyen après la nomination fin janvier d'un émissaire chargé des petites et moyennes entreprises, un poste hautement rémunéré au sein de la Commission.

Le poste avait été attribué à l'eurodéputé allemand du Parti populaire européen (droite) Markus Pieper, quelques semaines avant un congrès à Bucarest début mars au cours duquel le PPE avait apporté son soutien à un second mandat de Mme von der Leyen.

La polémique avait abouti à un vote de défiance du Parlement européen contre Mme von der Leyen, en pleine campagne pour les élections européennes de juin, et finalement au retrait de M. Pieper.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Serafe continuera à percevoir la redevance radio-TV

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Serafe continuera de percevoir la redevance radio-TV jusqu'en 2034 au moins (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'entreprise Serafe continuera à percevoir la redevance de radio-télévision auprès des ménages après 2025. La Confédération lui a octroyé le mandat pour la période 2026-2034.

Le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a prolongé le mandat de Serafe AG concernant la perception de la redevance de radio-télévision. La société, dont le siège est à Pfäffikon (SZ), a convaincu grâce à son concept de mise en ½uvre.

Son offre présentait le meilleur rapport qualité-prix, écrit mardi l'Office fédéral de la communication (OFCOM). Serafe, qui avait repris le mandat de Billag au 1er janvier 2019, a soumis une offre prévoyant une rémunération de 158 millions de francs, soit 17,5 millions par année, pour toute la durée du contrat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Parlement empoigne l'imposition individuelle

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La ministre des finances Karin Keller-Sutter aura fort à faire pour défendre son contre-projet sur l'imposition individuelle (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Conseil national s'attaque cet après-midi à l'imposition individuelle. Le débat sur le contre-projet du Conseil fédéral et l'initiative des Femmes PLR promet d'être vif. En commission, les deux textes ont passé par 13 voix contre 12. Le Centre et l'UDC sont contre.

L'imposition individuelle ne s'applique actuellement qu'aux célibataires et aux couples non mariés. En revanche, les couples mariés ou vivant en partenariat enregistré sont imposés conjointement. Pour un même revenu, ces derniers paient plus d'impôts.

C'est cette injustice fiscale que l'initiative populaire des Femmes PLR "Pour une imposition individuelle indépendante de l'état civil" veut corriger.

Le Conseil fédéral a présenté un contre-projet indirect. Il prévoit que tous les couples mariés soient imposés comme les couples non mariés et remplissent deux déclarations d'impôt séparées. La réforme vise à supprimer la "pénalisation du mariage", mais veut aussi inciter les conjoints, et surtout les femmes, à augmenter leur activité professionnelle.

Réalités actuelles

En commission, une courte majorité a soutenu à la fois le contre-projet et l'initiative. Elle estime que ce modèle est celui qui correspond le plus aux réalités actuelles. Le Centre et l'UDC sont opposés aux deux textes. Ils souhaitent s'en tenir à la conception du mariage comme communauté économique.

Cette réforme serait appliquée à tous les échelons de l'Etat: Confédération, cantons et communes. Le gouvernement s'attend à ce qu'elle entraîne une diminution des recettes de l'impôt fédéral direct à hauteur d'un milliard de francs par année, soit 800 millions pour la Confédération et 200 pour les cantons. Plusieurs propositions sont sur la table pour réduire ces pertes.

Cantons réticents

Les cantons devront eux adapter leurs lois. Durant la procédure de consultation, seuls cinq ont répondu favorablement au contre-projet. Si le contre-projet aboutit, les cantons ont déjà réclamé une phase de transition de dix ans. Une entrée en vigueur n'interviendrait donc pas avant 2035.

La part des contribuables qui verront la charge de l'impôt fédéral direct baisser grâce à la réforme est nettement plus grande que celle des contribuables dont la charge fiscale augmentera, selon le message du Conseil fédéral.

Parallèlement à ce projet, le Centre a lancé une autre initiative populaire contre la discrimination des couples mariés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Tirs contre Donald Trump: suspect pointé par les médias américains

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Donald Trump a à nouveau échappé à des tirs (Archives). (© KEYSTONE/EPA/BIZUAYEHU TESFAYE)

Les médias américains ont désigné Ryan Wesley Routh comme l'auteur de la tentative présumée d'assassinat contre le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump. L'homme avait été interviewé à Kiev en 2022, où il s'était rendu en soutien à l'Ukraine.

Les médias américains ont indiqué que M. Routh, 58 ans, avait été arrêté après que des agents de la police d'élite du Secret Service eurent "ouvert le feu sur un homme armé" portant un fusil de type AK-47 près du terrain de golf de M. Trump en Floride, où l'ancien président était en train de jouer dimanche.

Le suspect s'est échappé des buissons dans lesquels il s'était caché et a pris la fuite à bord d'une voiture noire avant d'être retrouvé par les autorités grâce à un témoin, selon les médias.

Les chaînes CNN et CBS ont rapporté que M. Routh était un constructeur indépendant de logements à Hawaï. Il affiche un casier judiciaire s'étalant sur plusieurs décennies et publie régulièrement des articles sur la politique et l'actualité, critiquant parfois M. Trump.

Donald Trump est "sain et sauf" après des tirs "à proximité de lui", a annoncé dimanche son équipe de campagne, deux mois après la tentative d'assassinat qui a visé le candidat républicain à la présidentielle américaine.

Soutien à l'Ukraine

M. Routh a clairement exprimé son soutien à l'Ukraine après l'invasion russe. "JE SUIS PRÊT À PRENDRE L'AVION POUR CRACOVIE ET À ME RENDRE À LA FRONTIÈRE DE L'UKRAINE POUR ME PORTER VOLONTAIRE, ME BATTRE ET MOURIR... Puis-je être l'exemple que nous devons gagner ?", avait écrit M. Routh dans un message sur Twitter (depuis devenu X), en mars 2022.

L'AFP avait interviewé M. Routh à Kiev fin avril 2022, alors qu'il participait à une manifestation de soutien aux Ukrainiens piégés dans la ville portuaire de Marioupol. "Poutine est un terroriste et il faut en finir avec lui. Nous avons donc besoin que tout le monde, dans le monde entier, arrête ce qu'il fait et vienne ici maintenant", avait-il déclaré à l'époque à l'AFP.

Enquêtes

Le FBI a annoncé dimanche enquêter sur "une tentative d'assassinat présumée" ayant de nouveau visé Donald Trump. Le Secret Service, police d'élite chargée de la protection des présidents, anciens présidents et personnalités politiques de premier plan, a également annoncé une enquête sur ces tirs qui se sont déroulés "peu avant 14H00 (20H00 Heure suisse)".

"Nous avons quelqu'un en garde à vue qui est un suspect potentiel", a déclaré Ric Bradshaw, shérif du comté de Palm Beach. Les motivations du tireur présumé ne sont pas connues.

Cet incident survient dans une campagne déjà totalement folle qui a vu en quelques semaines le candidat républicain échapper à une tentative d'assassinat, le président démocrate Joe Biden jeter l'éponge et sa vice-présidente Kamala Harris le remplacer au pied levé.

Biden et Harris "soulagés"

Joe Biden et Kamala Harris se sont dit "soulagés" que Donald Trump soit "sain et sauf". Selon un communiqué de la Maison Blanche, le président et sa vice-présidente "seront régulièrement tenus informés par leurs équipes".

Le 13 juillet, l'ex-président (2017-2021) qui aspire à le redevenir avait été blessé à l'oreille par les tirs qui avaient fait un mort et deux blessés dans l'assistance d'un meeting en Pennsylvanie, l'un des six ou sept Etats clés de la présidentielle, dans le nord-est du pays. Ce fiasco sécuritaire avait conduit à la démission de la patronne du Secret Service et au placement en congé d'office d'au moins cinq agents de cette unité.

Une semaine plus tard, le 21 juillet, sous la pression de son propre camp démocrate après un débat calamiteux contre Donald Trump, le président Biden, 81 ans, avait renoncé à se représenter et laissé la place à sa vice-présidente Harris. Depuis, la campagne a pris un tour très acrimonieux entre le milliardaire et tribun républicain et sa rivale de 59 ans, ancienne procureure et sénatrice de Californie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Houthis yéménites tirent un missile dans le centre d'Israël

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La guerre a provoqué un désastre humanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Un tir de missile revendiqué par les rebelles Houthis du Yémen a visé dimanche le centre d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza. Le Hamas a salué l'action, affirmant qu'Israël "ne sera pas en sécurité tant qu'il ne cessera pas son agression" à Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu que les Houthis paieront "un lourd tribut" après leur "tentative de nuire" à Israël. Un responsable du Hamas palestinien a lui affirmé que ce tir de missile montre les "limites" des défenses israéliennes, ajoutant que la capacité du mouvement à se battre contre Israël reste "élevée" malgré les pertes subies.

"La capacité de la résistance à continuer est élevée", a insisté Oussama Hamdane dans un entretien, en ajoutant que malgré "les martyrs et les sacrifices", le mouvement bénéficie d'une "accumulation d'expériences et de la mobilisation de nouvelles générations".

Aucun blessé

Les rebelles houthis ont déjà lancé plusieurs attaques contre Israël, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, depuis le début de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza déclenchée par l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.

Un missile sol-sol "tiré depuis le Yémen" est "tombé dans une zone dégagée", a indiqué l'armée israélienne, ajoutant qu'"aucun blessé n'a été signalé". Plus tard, elle a dit que selon une enquête préliminaire le missile s'était "probablement désintégré".

Position militaire ciblée

Les Houthis ont eux indiqué que l'attaque, menée "avec un nouveau missile balistique hypersonique", ciblait une position militaire à Jaffa, dans l'agglomération de Tel-Aviv, et avait atteint sa cible.

"L'ennemi israélien doit s'attendre à d'autres frappes (...) à l'approche du premier anniversaire de l'opération bénie du 7 octobre", ont-ils ajouté. La police israélienne a fait état de son côté de la chute d'un "fragment d'un missile d'interception", dans la région de Shéphélah (centre).

Des secouristes éteignaient dans la matinée un incendie près de la ville de Lod (centre), provoqué par la chute de débris du missile, d'après un photographe de l'AFP.

Echange d'hostilités

En juillet dernier, les Houthis avaient mené une attaque de drone sur Tel-Aviv qui a tué un civil. En représailles, Israël a bombardé le port yéménite de Hodeida, contrôlé par les Houthis.

Les rebelles houthis ciblent également depuis des mois des navires qu'ils estiment liés à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni dans le golfe d'Aden et la mer Rouge, perturbant le trafic dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial.

Les Houthis font partie de ce que l'Iran, ennemi juré d'Israël, appelle l'"axe de la résistance", qui regroupe d'autres alliés du Hamas comme des groupes irakiens ou le puissant Hezbollah libanais.

Autre front au nord

Affirmant, comme les Houthis, agir en solidarité avec les Palestiniens, le mouvement islamiste libanais a ouvert un front à la frontière avec Israël, échangeant des tirs quasi quotidiennement depuis le 7 octobre.

Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées des deux côtés de la frontière israélo-libanaise. "Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que nos résidents rentrent chez eux en toute sécurité", a affirmé dimanche Netanyahu.

"Nous menons une campagne à plusieurs niveaux contre l'axe du mal de l'Iran qui s'efforce de nous détruire", a-t-il poursuivi. "Le statu quo ne peut pas durer. Il faut changer l'équilibre des forces à notre frontière nord."

Dimanche, l'armée israélienne a largué des tracts demandant à des habitants d'une région libanaise proche de la frontière avec Israël d'évacuer, selon l'agence officielle libanaise ANI.

L'armée a cependant annoncé qu'il s'agissait d'une "initiative" d'une de ses brigades qui "n'avait pas été approuvée par le commandement".

Nouvelles attaques sur Gaza

Pendant ce temps, l'armée israélienne poursuit son offensive dans la bande de Gaza, où plusieurs attaques aériennes nocturnes et des tirs d'artillerie ont été signalés, selon des journalistes de l'AFP et la Défense civile de Gaza.

Au moins 24 personnes y ont été tuées ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. La Défense civile gazaoui a indiqué qu'au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans une attaque contre une maison dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre).

Plus au nord, dans le camp de réfugiés de Jabalia, une personne a été tuée et trois autres blessées lors d'une attaque contre une maison, selon la même source.

Otages tués dans une attaque israélienne

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7 octobre, 97 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Celle-ci a annoncé dimanche que trois otages morts à Gaza en novembre ont été "probablement" tués par une attaque israélienne.

Ces attaques ont fait au moins 41'206 morts au total dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, qui ne précise pas la part de combattants et de civils tués.

La guerre a provoqué un désastre humanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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