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Politique

Près d'un millier d'étudiants pro-palestiniens défilent à Lausanne

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Près d'un millier d'étudiants et sympathisants de la cause palestinienne ont défilé samedi dans les rues de Lausanne dans le cadre d'une manifestation nationale. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après avoir occupé les universités et hautes écoles du pays, pas loin d'un millier d'étudiants et sympathisants pro-palestiniens ont pris la rue samedi après-midi à Lausanne. Leur revendication est toujours la même: un boycott académique des universités israéliennes.

La manifestation a débuté vers 15h00 sur la place de la Riponne au son d'un "Viva, viva Palestina", scandé par une militante et repris par quelque 800 participants, selon un décompte de Keystone-ATS. Des étudiants de l'Université de Lausanne, de l'EPFL et des autres universités romandes ont pris tour à tour la parole.

Entre les halls occupés des universités et les rues lausannoises, leurs revendications n'ont pas changé. Ils exigent toujours un "arrêt immédiat de toutes les collaborations académiques en cours" entre les institutions suisses et israéliennes. Les étudiants ont également dénoncé les pressions et intimidations de leurs rectorats respectifs, soulignant que "c'est la lutte, la solution".

Munis de drapeaux palestiniens, drapés de keffieh, les militants - 1500 selon les organisateurs, 700 selon la police - ont ensuite défilé au centre-ville. "Palestinians lives matter", "En Palestine, c'est l'humanité qu'on assassine","Israël criminel, les unis complices", pouvait-on lire sur des pancartes.

Lausanne plutôt que Berne

Les militants ont ponctué leur trajet de slogans tels que "Free free Palestine", "From the river to the sea Palestine will be free". Ils ont également invité les passants à les "rejoindre" plutôt que de les "regarder".

La manifestation s'est déroulée "dans le calme et dans une atmosphère bon enfant", selon un porte-parole de la police de Lausanne. Nationale, elle aurait dû se dérouler à Berne, mais la coordination estudiantine pour la Palestine a indiqué ne pas avoir reçu d'autorisation dans la capitale. Elle s'est alors tournée vers Lausanne, où le rassemblement a été autorisé.

Mouvement international

Parti mi-avril des campus américains, le mouvement estudiantin contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza est arrivé en Suisse le 2 mai avec une première occupation à l'Université de Lausanne. Il s'est ensuite propagé dans le pays, dans les universités de Genève, Fribourg, Neuchâtel, Berne et Bâle, ainsi que dans plusieurs autres hautes écoles.

Ces occupations, désormais presque toutes achevées, ont suscité des tensions et, par endroits, la police a dû intervenir pour déloger les étudiants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les paysans veulent se faire entendre à Berne

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Les paysans ont manifesté avec des cloches et des drapeaux cantonaux. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Un millier de paysans ont manifesté mardi à Berne pour se faire entendre du monde politique et de l'administration, selon un journaliste de Keystone-ATS sur place. Ils ont exigé moins de charge administrative, plus de sécurité dans la planification et des prix justes.

Le rassemblement s'est déroulé devant le siège de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) à Liebefeld, dans la banlieue bernoise. Dans son appel à manifester, le groupe Dialog Bauern Schweiz avait appelé à ne pas y venir en tracteur, mais à participer avec des cloches.

Les manifestants brandissaient aussi des banderoles, des panneaux et des drapeaux de leurs cantons, pour montrer la portée nationale de leur mouvement.

Dans leur lettre de protestation, les organisateurs du rassemblement soulignent que l'année 2024 n'a pas été facile pour les familles paysannes de Suisse. Elle a été marquée par une situation difficile sur le marché, des conditions-cadres incertaines et de grandes difficultés de culture dues aux conditions météo.

Selon eux, seule la revendication d'une plus grande valorisation de leur travail et de leurs produits a été satisfaite par les décisions prises en votation ces dernières années. En revanche, ce n'est pas le cas pour la réduction de la charge administrative.

Les autorités fédérales n'ont pas non plus entendu la demande d'une plus grande stabilité et d'une meilleure sécurité de planification pour les familles paysannes ainsi que d'un prix "juste et approprié" pour leurs produits et leur travail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Séoul décrète la loi martiale contre les "forces communistes"

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Pour le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, la loi martiale est nécessaire pour protéger le pays des "forces communistes nord-coréennes" (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANTONIO LACERDA)

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a proclamé mardi la loi martiale, affirmant que cette mesure était nécessaire pour protéger le pays des "forces communistes nord-coréennes" dans un contexte de débat parlementaire houleux sur le budget.

"Pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments hostiles à l'Etat (...) je déclare la loi martiale d'urgence", a déclaré le président en direct dans une allocution télévisée surprise.

"Sans se soucier des moyens de subsistance du peuple, le parti d'opposition a paralysé le gouvernement, à des fins de destitutions, d'enquêtes spéciales et pour protéger son leader de poursuites judiciaires", a lancé le président.

Cette intervention surprise intervient alors que le Parti du Pouvoir au Peuple de M. Yoon continue de batailler avec le principal parti d'opposition, le Parti Démocrate, sur le projet de budget de l'année prochaine.

Les députés de l'opposition ont approuvé la semaine dernière, à travers une commission, un programme budgétaire considérablement réduit.

"Refuge de criminels"

"Notre Assemblée nationale est devenue un refuge de criminels, un repaire de dictature législative qui cherche à paralyser les systèmes administratif et judiciaire et à renverser notre ordre démocratique libéral", a déclaré M. Yoon.

Il a accusé les élus de l'opposition de couper "tous les budgets essentiels aux fonctions premières de la nation qui sont la lutte contre les crimes liés à la drogue et le maintien de la sécurité publique (...) transformant le pays en un paradis de la drogue et en un lieu de chaos pour la sécurité publique".

M. Yoon a poursuivi en qualifiant l'opposition, qui détient une majorité au Parlement, de "forces hostiles à l'Etat ayant l'intention de renverser le régime". Il a assuré que sa décision était "inévitable".

"Je rétablirai la normalité dans le pays en me débarrassant de ces forces hostiles à l'Etat dès que possible", a ajouté le président sud-coréen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

L'UDC lausannois Valentin Christe fait son entrée au Parlement

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Valentin Christe, chef de groupe UDC au Conseil communal de Lausanne a fait mardi son entrée au Grand Conseil vaudois (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conseiller communal UDC lausannois Valentin Christe a fait mardi son entrée au Grand Conseil vaudois. Il remplace son collègue du même parti, Nicola Di Giulio, récemment décédé. Juriste de profession, âgé de 34 ans, il est l'actuel chef de groupe UDC au législatif de la capitale vaudoise.

Né le 19 mai 1990 à Lausanne, originaire de Vendlincourt (JU), Valentin Christe a grandi à Lausanne et fait des études de droit. Il est entré au début de la législature 2011-2016 au Conseil communal lausannois et a été son président durant une année en 2016/2017, à 26 ans seulement.

En 2021, Valentin Christe a été l'un des cinq candidats de la liste UDC pour l'élection à la Municipalité de la Ville. Cinq ans auparavant, il avait fait partie des dissidents de l'UDC Vaud ayant formé le parti libéral-conservateur (PLC).

Cette formation était composée de fidèles de Claude-Alain Voiblet, ancien président de la section, ex-député et ex-vice-président de l'UDC suisse, évincé de la section cantonale après avait participé à une opération de sabotage d'affiches de son propre parti.

Le Tribunal d'arrondissement de Lausanne avait finalement annulé en septembre 2018 l'exclusion de quatre membres de l'UDC Vaud par le congrès du parti en 2016, dont Valentin Christe. Seule l'éviction de Claude-Alain Voiblet avait été confirmée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Invalidation refusée des résultats des législatives en Géorgie

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En Géorgie, la Cour constitutionnelle a rejeté des plaintes visant à faire reconnaître les élections du 26 octobre comme anticonstitutionnelles (archives). (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

La Cour constitutionnelle de Géorgie a refusé mardi d'invalider les législatives remportées fin octobre par le parti dirigeant, que l'opposition considère truquées et souhaite réorganiser, en pleines manifestations pro-UE dans ce pays du Caucase.

"La Cour constitutionnelle n'a pas accepté les plaintes (...) visant à faire reconnaître les élections du 26 octobre comme anticonstitutionnelles", a-t-elle inidiqué dans un communiqué, précisant que cette décision était "finale".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le statut de conseiller personnel de magistrat devrait être revu

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Dans le sillage de l'affaire Fischer, le magistrat à la Cour des comptes François Paychère propose de revoir le statut des conseillers personnels afin d'éviter qu'ils ne promeuvent leur conseiller d'Etat en période électorale (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Dans le sillage de l'affaire Fischer, la Cour des comptes s'est penchée sur la communication à l'Etat de Genève. Elle propose de revoir le statut des conseillers personnels afin d'éviter qu'ils ne promeuvent leurs magistrats en période électorale.

"A Genève, la frontière entre la promotion des réalisations du conseiller d'Etat et la publicité lors d'élections n'est pas claire", a relevé mardi devant les médias François Paychère, magistrat à la Cour des comptes. Le risque d'octroyer un avantage indu aux conseillers d'Etat sortants avec des ressources publiques est donc important au sein des états-majors des départements.

François PaychèreMagistrat à la Cour des comptes

La Cour des comptes a été saisie par la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil en septembre 2023 pour examiner cette question. Une sous-commission, créée pour faire la lumière sur l'utilisation de ressources publiques lors de campagnes électorales, a par ailleurs rendu un rapport accablant à l'égard de l'ex-conseillère d'Etat Fabienne Fischer. Un volet pénal est toujours en cours.

Comptabilisation impossible

Au-delà du cas des conseillers personnels, la Cour des comptes s'est intéressée aux ressources consacrées aux différentes formes de communication au sein de l'Etat. Sur la base des réponses à son questionnaire, elle considère que 133 collaborateurs consacrent plus de 10% de leur temps de travail à des activités de communication, soit l'équivalent de 64,9 emplois à temps plein.

Outre les chargés d'information et de communication, de nombreuses personnes consacrent au moins la moitié de leur activité à des tâches de communication. Or l'absence de définition commune fait qu'il n'est pas possible de comptabiliser l'ensemble des ressources qui y sont consacrées. S'y ajoute le recours récurrent à des prestataires externes, alors que les compétences internes existent.

François PaychèreMagistrat à la Cour des comptes

L'Etat conteste

Par ailleurs, le gendarme de l'administration genevoise constate que la communication publique est principalement portée par les départements, ce qui nuit à la promotion d'une image cohérente de l'Etat de Genève. A titre de comparaison, l'information est centralisée par la chancellerie dans les cantons de Vaud et de Neuchâtel.

L'Etat de Genève, qui conteste la méthodologie de la Cour des comptes, estime que 34,5 emplois à temps plein sont consacrés par l'administration cantonale à des activités de communication publique. Quant à la question des conseillers personnels, il relève que la Cour ne constate aucune mauvaise utilisation des ressources publiques et que leur statut a été décidé par le Grand Conseil.

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