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Près de deux Suisses sur trois soutiendraient la réforme de l'AVS

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Selon le sondage, ce sont les personnes de 65 ans et plus qui sont le plus favorables à la réforme de l'AVS (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

S'ils avaient voté le 8 août, les Suisses auraient accepté les deux projets de réforme de l'AVS ainsi que l'initiative contre l'élevage intensif, selon le premier sondage de la SSR publié vendredi. La loi sur l'impôt anticipé n'aurait en revanche pas passé la rampe.

La réforme de l'AVS, qui prévoit notamment un relèvement de l'âge de la retraite des femmes, aurait été acceptée par près de deux tiers (64%) des votants. Il existe toutefois une claire distinction entre les sexes. Près de trois quarts (74%) des hommes y sont favorables mais seulement une courte majorité de femmes (52%), selon le sondage réalisé par l'institut gfs.bern.

Les personnes de 65 ans et plus sont les plus favorables au projet (74%) tandis que les 40-64 ans affichent l'approbation la plus faible (58%). Les Alémaniques (69%) sont également plus favorables à la réforme que les Romands (49% approuvent, 5% encore indécis) et les Tessinois (50%).

C'est parmi les partisans du PLR (83%), des Vert'libéraux (80%) et du Centre (77%) que le "oui" est le plus important. Le "oui" est plus modéré (57%) au sein de la base de l'UDC. Seuls les sympathisants du PS rejettent le texte (51% de non). Ceux des Verts l'acceptent de justesse (51%).

Solidarité vs escroquerie

Parmi les arguments en faveur du texte, c'est le fait que la réforme accroît la solidarité entre les générations, car les retraités contribuent aussi par le biais de la TVA, qui fait le plus mouche (64%). Trois personnes sur cinq (62%) trouvent en outre qu'il n'y a pas de raisons que les femmes partent plus tôt à la retraite. Cet argument divise les femmes tandis que les hommes l'approuvent à 73%.

Du côté des arguments des opposants au texte, celui qui convainc le plus (63%) est que la flexibilisation de l'âge de la retraite est une escroquerie vu que de facto seules les personnes à revenus élevés peuvent s'offrir de partir tôt à la retraite. Une courte majorité (52%) estime également que la réforme de l'AVS va ouvrir la porte à d'autres augmentations de l'âge de la retraite.

Le second objet relatif à l'AVS soumis au peuple le 25 septembre, soit l'augmentation de la TVA pour la financer, serait accepté dans les mêmes proportions que la réforme (65%). L'écart entre les sexes est ici bien moindre, avec 68% de "oui" pour les hommes et 64% pour les femmes. Les partisans de tous les partis soutiennent l'augmentation de la TVA. L'approbation est toutefois la plus faible parmi les indépendants (54%) et les sympathisants de l'UDC (56%).

Petit "oui" à l'initiative sur l'élevage intensif

L'initiative contre l'élevage intensif, qui exige entre autres de meilleures conditions pour les animaux de rente, récolte une courte majorité (51%). Sur cet objet également, il existe un fossé entre les sexes: 60% des femmes y sont favorables mais seulement 41% des hommes. Un fossé ville-campagne se dessine aussi. Les grandes agglomérations acceptent le texte (57%) tandis que les campagnes le rejettent (60% de non). Le "oui" l'emporte également dans les petites et moyennes agglomérations (52%).

Les partisans des Verts (87%), du PS (77%) et des Vert'libéraux (63%) approuvent clairement le texte. Il trouve également grâce auprès des indépendants (54%). L'initiative est en revanche rejetée par les sympathisants du Centre (62%), du PLR (69%) et de l'UDC (70%).

Beaucoup d'indécis sur l'impôt anticipé

Dernier objet soumis au peuple, la loi fédérale sur l'impôt anticipé ne parvient pas à réunir de majorité - mais de justesse puisque 49% des sondés y sont favorables contre 35% qui y sont opposés. Avec 16%, la part des indécis est relativement élevée. Les auteurs du sondage notent que, sur cet objet, la formation de l'opinion est à un stade peu avancée et qu'il faut s'attendre à ce que les choses bougent dans les intentions de vote au fil de la campagne.

Sur cet objet, un clivage gauche-droite se dessine. Le texte est rejeté par le camp rose-vert (51%) et approuvé par le camp bourgeois. Le "oui" est le plus important chez les partisans du PLR (73%). En outre, plus le revenu du foyer est élevé, plus l'approbation du texte augmente.

Pour ce sondage, 12'015 personnes titulaires du droit de vote de toute la Suisse, dont 2035 en Suisse romande, ont été interrogées entre le 29 juillet et le 15 août. La marge d'erreur est de +/- 2,8 points de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Ils ont notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs à ses actionnaires, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre

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Sergio Ermotti, directeur général d'UBS, devant l'assemblée générale du groupe à Bâle ce mercredi. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'intégration de l'entité helvétique de Credit Suisse dans la structure d'UBS en Suisse devrait se conclure avant la fin du 3e trimestre, estime Sergio Ermotti, directeur général du géant aux trois clés.

Des mesures de restructuration et d'optimisation importantes seront encore nécessaires avant que la grande banque puisse profiter des avantages de la fusion, a-t-il fait savoir. L'année 2024 se dessine comme décisive dans l'atteinte des objectifs d'UBS, déclare Sergio Ermotti, selon le texte de son discours à l'assemblée générale du groupe à Bâle. Mais l'intégration du Credit Suisse au groupe bancaire est "un marathon, non pas un sprint", a-t-il souligné.

Ainsi, si la fusion des deux banques suisses devrait avoir lieu "avant la fin du troisième trimestre", UBS devra "peut-être sacrifier une partie de la rentabilité et de la croissance déclarées à court terme", a-t-il averti. Toutefois, "nous sommes convaincus que cela renforcera la qualité et la stabilité de notre potentiel de revenus à long terme", a ajouté le patron de l'UBS.

Parmi les principales priorités pour le premier semestre de cette année, figurent la fusion et le transfert des activités américaines en une seule société holding intermédiaire, détaille Sergio Ermotti. "L'achèvement de ces fusions d'entités juridiques nous permettra de réaliser des avantages en termes de coûts, de capital et de financement", affirme-t-il. Elles constituent également une condition préalable à la première vague de migration des comptes.

A partir du deuxième semestre 2024, UBS pourra alors progressivement mettre hors service les anciennes plates-formes de Credit Suisse. "Ce processus se poursuivra jusqu'en 2025, avant que nous ne nous rapprochions de notre état cible en 2026", indique le CEO.

Dans son discours, Sergio Ermotti critique l'argument selon lequel l'UBS disposerait d'une garantie implicite de l'Etat, le qualifiant de "factuellement inexact". Le responsable fait référence au capital absorbant les pertes de l'UBS, qui s'élève au total à environ 200 milliards de dollars. "Les risques d'UBS sont supportés par les actionnaires, et par les détenteurs d'instruments AT1 et d'obligations TLAC absorbant les pertes, pas par les contribuables", selon lui.

En outre, les coûts de financement sont structurellement bien plus élevés pour la banque aux trois clés que pour les banques bénéficiant d'une garantie de l'Etat, a-t-il soutenu. De même, les notations que l'UBS obtient des agences de notation sont plus basses que celles des banques qui bénéficient d'une garantie implicite ou explicite de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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