Les Bernésiens devraient se prononcer sur le plan localisé de quartier de Bernex-Vailly. L’Association Communale Bernésienne a récolté 1059 signatures sur les 800 nécessaires pour la tenue d’un référendum. Elle les dépose ce lundi matin, à la chancellerie. La population devrait donc décider si elle veut de ce nouveau quartier qui prévoit la construction de 550 logements mais aussi des locaux associatifs, une crèche, un centre socioculturel ou encore un immeuble avec encadrement pour personnes âgées. Christian Perrier, le président de l’Association Communale Bernésienne était l’invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Quasiment 1060 signatures pour s'opposer à ce futur quartier qui prévoit 550 logements, mais aussi des commerces, une crèche, un centre socioculturel ou encore un immeuble avec encadrement pour personnes âgées. Tout cela semble, pourtant très équilibré…
"Nous n'avons pas envie de voir un deuxième Onex ou un troisième Meyrin, se construire à Bernex!"
"Nous ne sommes absolument pas contre les constructions, ni les logements. Ce qui nous dérange, c'est la démesure de ce projet. Depuis tout l'ouest de Bernex, les constructions sont parfaitement harmonieuses soit trois ou quatre étages sur rez. Là, ce sont des immeubles jusqu'à 29 mètres! C'est beaucoup trop haut! Bernex va devenir une cité dortoir et une banlieue. Nous n'avons pas envie de voir un deuxième Onex ou un troisième Meyrin, se construire à Bernex!"
En quelques années, Bernex a été transformé:
"Nous sommes passés, en vingt ans, de 3000 habitants à plus de 10'000. La qualité de vie a changé, à Bernex. Ce projet là va impacter les Bernésiens".
"Monsieur Hodgers, le Vert bétonneur pourrait regarder un petit peu ailleurs, que systématiquement à Bernex"
Comment arriver à loger toute la population, à Genève, sans construction?
"Nous ne sommes pas contre la construction de logements: nous pouvons en faire des moins hauts et plus espacés de façon à avoir un nombre suffisant de logements pour pouvoir loger une grande partie de la population. Bernex a donné de ce côté là! On pourrait diversifier de l'autre côté du canton! Monsieur Hodgers, le vert bétonneur pourrait regarder un petit peu ailleurs, que systématiquement à Bernex!"
La population de Bernex semble opposé à tout nouveau projet d'aménagement. Que se passe-t-il?
"Une bonne partie des habitants en ont assez des partis traditionnels. Le grand truc du Conseil administratif c'est de tout faire en commission et de se cacher derrière le secret de commission, pour mettre la population de côté. On vient devant la population quand les projets sont quasiment ficelés et ça c'est inacceptable!".
Intégralité de l'interview de Christian Bernier, président de l'ACG 👇
Le Ministère public de la Confédération ne pourra pas accéder aux données de l'ex-chef de la communication d'Alain Berset et du CEO de Ringier pour son enquête sur les Corona-Leaks. La protection des sources journalistiques s'oppose à la levée des scellés.
Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral confirme la décision du Tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne. Le Ministère public de la Confédération (MPC) n'obtient pas la levée des scellés sur les appareils et les supports de données de l'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'intérieur, Peter Lauener, et du CEO de Ringier saisis lors de perquisitions.
La 2e Cour de droit pénal rappelle que le Code de procédure pénale garantit la protection des sources des professionnels des médias. Cette protection ne peut être levée que pour élucider des infractions graves ou porter assistance à une personne en danger immédiat. Ces conditions ne sont pas réalisées en l'espèce.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La situation financière de l'Office fédéral de la statistique (OFS) ne lui permet plus de réaliser toutes ses tâches. Il a annoncé vendredi devoir en abandonner certaines. Les syndicats disent stop au démantèlement dans l'administration fédérale.
Le budget annuel de l'OFS est d'environ 180 millions de francs. Avec les coupes décidées par le Parlement, il manque 7,4 millions à l'office. Par ailleurs, ces dernières années, l'OFS s'est vu confier par le Conseil fédéral des tâches supplémentaires non financées pour un total de 13 millions de francs par année.
L'exercice 2024 avait été bouclé de justesse dans le noir grâce à des économies réalisées en interne. Pour l'année 2025, l'OFS ne peut plus assurer toutes les activités.
Impact sur les prestations
Afin de continuer à remplir sa mission tout en garantissant un budget équilibré, l'OFS a déjà décidé de limiter drastiquement le réengagement de nouveaux collaborateurs, de renoncer à un plan de réajustement des salaires, de procéder à des coupes dans les acquisitions et d'abandonner certaines publications statistiques. Le tout pour plusieurs millions de francs.
Des mesures supplémentaires sont nécessaires. Elles auront des impacts sur les prestations offertes à d'autres unités administratives et à la société de manière générale. Elles sont actuellement à l'étude. L'OFS fera tout son possible pour éviter des licenciements, précise-t-il dans un communiqué.
Stop
Les syndicats ont réagi et exigent de stopper les mesures de démantèlement dans l'administration fédérale. "Les mesures d’économie de la Confédération fragilisent de plus en plus le c½ur même du service public suisse: les prestations diminuent et les postes sont supprimés", écrivent transfair, le ssp et l'Association du personnel de la Confédération (APC).
Malgré cela, le Conseil fédéral persiste dans son objectif de réduire encore 300 millions de francs, principalement par la suppression de postes de travail. Or, compte tenu du bon bouclement des comptes 2024 et de l'amélioration des perspectives financières pour 2025 et 2026, ces coupes sont tout simplement injustifiées, estiment les syndicats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Plus d'un quart des réfugiés ukrainiens dans cinq pays européens et au Canada sont rentrés dans leur pays dans des territoires proches de la ligne de front en raison de difficultés économiques. Plus de la moitié l'ont fait pour des raisons économiques.
Selon un rapport de la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) publié vendredi à Genève, les Ukrainiens sont confrontés à un soutien restreint désormais dans de nombreux pays. L'organisation ne s'attendait pas à ce qu'un nombre aussi important d'Ukrainiens retournent près de la ligne de front.
"C'était une surprise", a affirmé à la presse à Genève l'une de ses responsables, après ce sondage mené en octobre et novembre derniers auprès de plus de 3000 réfugiés dans cinq pays européens, mais pas la Suisse, et au Canada et après des milliers de ceux qui sont rentrés. Dans les pays d'accueil, la charge financière pour les réfugiés continue d'augmenter.
"Qu'ils restent ou qu'ils partent, les besoins sont de plus en plus importants et un soutien doit être garanti", a renchéri la directrice régionale de la FICR. En Ukraine, il faut leur donner de la nourriture et des possibilités de trouver une activité, ajoute-t-elle.
Environ un quart des réfugiés rentrés doivent réduire leur consommation alimentaire en raison de leurs difficultés. Et 12% font face à des problèmes économiques très importants. La FICR est également inquiète des effets de la diminution de l'aide internationale par de nombreux pays. Et les Ukrainiens doivent de plus en plus choisir entre la pauvreté en dehors d'Ukraine ou l'insécurité dans leur pays, ajoute l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Un juge américain a bloqué jeudi le gel pour 90 jours du versement des fonds d'aide humanitaire et au développement, selon une décision de justice vue vendredi par l'AFP. Ce gel avait été ordonné fin janvier par Donald Trump afin d'opérer un réexamen des programmes.
Le juge Amir Ali interdit aux différents organes de l'administration américaine "de suspendre, cesser, ou entraver l'obligation de décaissement des fonds d'aide humanitaire internationale liée à des contrats, subvention, accord de coopération, prêt (...) en vigueur au 19 janvier 2025", la veille du décret pris par le président américain.
Donald Trump a signé un décret le jour de son investiture le 20 janvier, ordonnant un gel de l'aide étrangère des Etats-Unis pour 90 jours. Soit le temps d'un réexamen complet de celle-ci afin de juger de sa conformité avec la politique qu'il entend mener notamment contre les programmes favorisant l'avortement, le planning familial ou encore prônant la diversité et l'inclusion.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Les coupes de l'aide américaine ont compromis "des centaines d'emplois" dans les ONG à Genève, selon le Centre d'accueil de la Genève internationale (CAGI). Côté ONU, le HCR et l'OIM ont annoncé cette semaine des chiffres portant sur des milliers de postes au total.
Le Conseil d'Etat genevois a annoncé mercredi un plan de soutien d'urgence à toute la Genève internationale de 10 millions de francs pour accompagner pendant trois mois des personnes affectées. "A ce jour, il est difficile d'établir avec précision le nombre d'ONG touchées", a affirmé jeudi soir à Keystone-ATS un responsable du CAGI. "Mais on estime à plusieurs centaines le nombre d'emplois concernés", ajoute-t-il.
A l'ONU également, les effets sont concrets. Dans un courriel aux collaborateurs mercredi, le Haut commissaire aux réfugiés Filippo Grandi a annoncé suspendre les emplois dépendant directement des Etats-Unis. "Ces mesures vont affecter environ 600 collègues", dit-il. Pire à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), environ 3000 licenciements ont été prononcés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats