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Politique

Les personnes handicapées veulent être mieux représentées

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Les 44 personnes réunies à Berne avaient été spécialement élues pour l'événement, après un vote en ligne ayant réuni 20'000 voix. La représentativité des types de handicaps, des genres et des régions linguistiques avait été respectée. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La première session des personnes handicapées a eu lieu vendredi à Berne. Quarante-quatre parlementaires, représentant les 22% de la population vivant avec un handicap, ont adopté une résolution appelant à renforcer enfin l’inclusion politique.

"Un grand succès pour une première", estime Pro Infirmis, qui organisait l'événement. Plus de 300 personnes au total y ont participé. "Nous sommes venus aujourd'hui au Palais fédéral pour faire valoir notre ambition de participer ensemble à la construction de l'avenir de notre pays", a plaidé Christian Lohr, président de la session des personnes handicapées et conseiller national (Centre/TG).

Les 44 parlementaires réunis ont transmis une résolution aux présidents du Conseil National et du Conseil des Etats demandant aux politiques, aux autorités et à la société civile de renforcer la représentation politique des personnes en situation de handicap.

Pour une participation égalitaire

Les revendications concrètes incluent que le droit de vote et d'éligibilité ne puisse plus être retiré en raison d'un handicap, que la participation égalitaire à la vie politique soit garantie, et qu'une représentation adéquate à tous les niveaux politiques - jusqu'au Conseil fédéral - soit visée.

Pour atteindre ces objectifs, la résolution s’adresse également aux personnes en situation de handicap, afin qu’elles s’engagent en politique et participent aux changements nécessaires.

La résolution dessine une feuille de route pour une politique suisse inclusive. Les problèmes restent en effet nombreux, malgré la ratification par la Suisse de la Convention de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées en 2014. L'application de ce texte est encore insuffisante.

Les 44 personnes réunies à Berne avaient été spécialement élues pour l'événement, après un vote en ligne ayant réuni 20'000 voix. La représentativité des types de handicaps, des genres et des régions linguistiques avait été respectée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

L'ancien président de Credit Suisse assume ses choix

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Walter Kielholz rejette les critiques de mauvaise gestion de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

L'ex-président du Credit Suisse Walter Kielholz rejette les reproches de l'UDC, qui dénonce une mauvaise gestion de la banque et un copinage avec le PLR, ayant amené à la banqueroute. Il reconnaît toutefois que le versement des bonus aurait dû être réglé différemment.

Interrogé lundi dans les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedi, M. Kielholz dit ne pas avoir trouvé de membres du PLR à un poste décisif de la banque. Il conteste également les critiques concernant la politique du personnel. Aujourd'hui encore, il soutient l'embauche de l'ancien président Urs Rohner.

Quant aux 70 millions de francs de bonus versés à l'ex-directeur de Credit Suisse Brady Dougan, il aurait fallu mettre en place un frein, ajoute M. Kielholz. Mais "un plafonnement de principe des bonus n'est pas praticable en Suisse. Les gens vont là où ils gagnent plus".

Pour trouver des fautes dans la débâcle de Credit Suisse, il se tourne vers la Banque nationale suisse (BNS) et l'autorité de surveillance des marchés financiers, la FINMA, qui auraient dû intervenir l'automne dernier déjà pour garantir les liquidités à Credit Suisse. Les clients ont ensuite retiré massivement leur fonds, rappelle-t-il, pointant un risque qui ne peut pas être éliminé.

Walter Kielholz a été président de Credit Suisse de 2003 à 2009. Il a siégé au conseil d'administration de la banque de 1999 à 2014.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La Suisse pas très active pour protéger le climat, selon un expert

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La Suisse est en retard sur l'UE en matière de réduction des émissions de CO2, estime Reto Knutti (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'absence de centrales à charbon en Suisse ne fait pas du pays un modèle pour la baisse des émissions de CO2, indique le climatologue Reto Knutti. "En matière de protection du climat, la Suisse a nettement moins entrepris que de nombreux autres pays".

Elle se trouve même derrière l'Union européenne (UE), ajoute-t-il dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. "Au cours des 30 dernières années, nous avons réduit le CO2 d'environ 20%. Pour arriver à zéro en à peine 30 ans, il faut aller quatre fois plus vite".

"Regardez la Chine ou les Etats-Unis. Les deux ont reconnu depuis longtemps que le tournant énergétique est un gain économique", relève le scientifique, soulignant que la Chine deviendra probablement neutre en CO2 plus rapidement que la Suisse.

Selon le professeur de physique climatique à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), il ne faut pas parler uniquement des coûts en matière de protection du climat, mais aussi des avantages. "C'est comme si un patient en phase terminale refusait un médicament parce qu'il pourrait avoir des effets secondaires".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Une double manifestation pour le climat à Genève

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La conseillère aux Etats (Verts/GE), Lisa Mazzone, (3e gauche), défile contre le réchauffement climatique dans les rues de Genève lors de la manifestation "Le Grand Geneve pour le Climat!" samedi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une marche pour le climat a rejoint un cortège à vélo samedi à Genève. Cette double manifestation, qui a rassemblé entre 200 personnes, selon un photographe de Keystone-ATS, et 300 personnes, a été organisée à l’occasion de la journée mondiale du vélo.

La fenêtre d’opportunité pour limiter le réchauffement climatique à 1.5°C est très réduite. Les manifestants ont demandé des changements importants dans les années à venir, peut-on lire dans un communiqué à l'issue de la manifestation, lancée par 12 organisations genevoises et de France voisine,

Oui le 18 juin à la loi climat

“Le consensus scientifique sur la question du réchauffement climatique est limpide”, a expliqué Yvonne Winteler, co-présidente de l’Alliance climatique suisse et qui plaide pour un oui le 18 juin à la loi climat. “Si l’on veut conserver une chance de maintenir le cap fixé dans l’Accord de Paris sur le climat, nous devons rapidement réduire nos émissions carbones."

"En Suisse, la mobilité représente environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre, et ce, sans compter l’impact climatique de l’aviation. C’est particulièrement le cas dans le Grand Genève, où le trafic pendulaire se fait encore majoritairement en voiture", a-t-elle poursuivi.

Coup d'accélérateur pour les mobilités douces

Avec le Léman Express et la Voie Verte, les mobilités douces se développent tout de même dans le Grand Genève. "Ces projets doivent toutefois être mis en perspective avec les derniers chiffres (2021) de la progression de l’aménagement des 840 kilomètres du schéma cyclable d’agglomération : en 7 ans, seulement 50% ont été mis en place ", a relevé pour sa part Jennifer Conti, vice-présidente de l'association Pro Vélo Genève.

Pour le Grand Genève, l’engagement des autorités départementales de l’Ain et de l’agglomération du Pays de Gex reste insuffisant, selon les organisations environnementales. "Le Pays de Gex est le parent pauvre de la mobilité transfrontalière", s’est encore insurgé Blaise Bachmann, président de l’Association des piétons et cyclistes du Pays de Gex (APiCy). Comment est-il possible en 2023 de développer des projets comme un tronçon d’autoroute entre Machilly et Thonon".

Enfin pour Mathias Schlegel, porte-parole de Greenpeace Suisse,"il est normal que nous activions tous les leviers possibles pour réaliser les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. Pour la Suisse, cela signifie notamment rendre les activités de la place financière climato-compatibles. Il faut aussi s’attaquer à la consommation de masse, qui nous rendent responsables de plus d’émissions de gaz à effet de serre hors de nos frontières que dans notre pays."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Une meilleure image de la Suisse avec l'imposition minimale

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Le Français Pascal Saint-Amans, qui a quitté son poste à l'OCDE en octobre 2022, est aujourd'hui partenaire d'un grand cabinet de conseils et professeur à l'université de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Si la Suisse devait adopter le 18 juin l'imposition minimale des entreprises, son image à l'international devrait être "un peu moins connotée", estime Pascal Saint-Amans, qui a dirigé la réforme de l'OCDE. Mais c'est "très difficile de se débarrasser d'une image".

"Cela prend beaucoup de temps", ajoute l'ancien directeur du centre de politique et d'administration fiscales de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un entretien diffusé samedi par La Liberté, ArcInfo et Le Nouvelliste. Mais "pour les décideurs, je pense que la Suisse est déjà considérée comme plus coopérative que par le passé".

Après une phase de déni et de résistance en 2009, lors de la fin annoncée du secret bancaire, la Suisse comprend aujourd'hui "ce qui se passe, participe activement, est un acteur reconnu", remarque Pascal Saint-Amans. "Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si elle est désormais invitée à toutes les réunions du G20".

Un sondage Gfs publié le 12 mai donnait le "oui" gagnant à 84% pour l'imposition minimale. Le projet vise à fixer un impôt minimal de 15% pour les entreprises dont le bénéfice dépasse 750 millions d'euros. La Confédération percevra la différence entre la charge fiscale actuelle et l'impôt de 15%. Les cantons recevront 75% des recettes de cette manne supplémentaire, la Confédération 25%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La Lex Koller ne convient pas pour les infrastructures énergétiques

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La Lex Koller vise à limiter la vente d’immeubles à des personnes à l’étranger, pas sur les infrastructures énergétiques, selon le Conseil fédéral (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral ne veut pas que les centrales hydroélectriques, les réseaux électriques et les réseaux de gaz soient soumis à la lex Koller. Pour lui, cette loi n'est pas l'instrument adapté pour garantir la sécurité de l'approvisionnement en matière d'énergie.

Le gouvernement a pris position vendredi sur un projet de loi élaboré par une commission du Conseil national. Ce projet vise à protéger les infrastructures stratégiques du secteur énergétique d'un contrôle par des investisseurs étrangers.

Pour le Conseil fédéral, il est certes nécessaire de renforcer la sécurité de l’approvisionnement en énergie, mais la lex Koller vise à limiter la vente d’immeubles à des personnes à l’étranger. Avec le projet de la commission, deux procédures d’autorisation aux finalités différentes seraient régies par la même loi, critique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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