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Politique

Plus de 130'000 signatures pour l'initiative sur la neutralité

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Une initiative populaire défend la neutralité perpétuelle et armée de la Suisse (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La neutralité doit rester au coeur de la politique étrangère, intérieure et de sécurité de la Suisse. Pro Suisse et l'UDC ont déposé jeudi 132'780 signatures à la Chancellerie fédérale pour leur initiative populaire sur la neutralité.

Le texte "Sauvegarder la neutralité de la Suisse" qualifie la neutralité helvétique de perpétuelle et armée. La Suisse ne doit adhérer à aucune alliance militaire ou de défense. La collaboration avec de telles organisations doit être limitée au cas où la Suisse serait attaquée.

L'initiative demande aussi que la Suisse ne participe pas aux guerres étrangères et ne prenne pas de sanctions économiques ou diplomatiques contre un Etat belligérant, sous réserve de ses obligations envers l'ONU. Berne doit enfin faire usage de son statut neutre dans le cadre des bons offices.

Les initiants fustigent la reprise des sanctions de l'UE contre la Russie et le rapprochement avec l'OTAN. Ils estiment aussi que la neutralité permet à la Suisse de préserver sa tradition humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La Suisse devrait maintenir une aide partielle à l'UNRWA

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La Suisse devrait poursuivre son aide à l'UNRWA, demande mardi une commission du Parlement (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

La Suisse doit maintenir, pour l'instant, une aide humanitaire partielle à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). C'est ce que recommande la commission compétente du Conseil national. Le Conseil fédéral n'a pas encore tranché.

La commission de politique extérieure du National a siégé à plusieurs reprises sur ce sujet ces dernières semaines. Au vu de la situation humanitaire catastrophique qui règne à Gaza actuellement, elle a décidé par 13 voix contre 11 de maintenir partiellement le soutien actuel de la Suisse à l'UNRWA, a dit le président de la commission Laurent Wehrli (PLR/VD).

Il faut passer par les canaux qui fonctionnent encore sur place, a ajouté le Vaudois. Le montant de cette contribution partielle à l'UNRWA n'est pas chiffré par la commission. Le Conseil fédéral devra en décider. Initialement, la Suisse devait verser 20 millions de francs pour 2024.

A moyen terme, la Suisse ne devrait par contre plus financer directement l'UNRWA, estime la commission. Elle a déposé une motion en ce sens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'UE met la pression sur Facebook et Instagram avant les élections

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Les réseaux sociaux Facebook et Instagram sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation (archives). (© KEYSTONE/AP/JENNY KANE)

La Commission européenne a ouvert mardi une enquête contre les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Ils sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation à cinq semaines des élections européennes.

Des dirigeants se sont inquiétés récemment de possibles manipulations de l'opinion par la Russie.

"Cette Commission a mis en place des outils pour protéger les citoyens européens de la désinformation et de la manipulation par des pays tiers", a souligné la présidente Ursula von der Leyen. "Si nous soupçonnons une violation des règles, nous agissons. C'est toujours vrai, mais particulièrement en période d'élections".

Bruxelles a listé quatre principaux griefs. Le premier concerne une modération "insuffisante" des publicités par Meta. La Commission épingle la diffusion d'un grand nombre d'annonces "qui présentent un risque pour les processus électoraux", évoquant des "campagnes publicitaires liées à une manipulation d'information de l'étranger".

Meta n'a pas directement commenté la procédure. "Nous disposons d'un processus bien établi pour identifier et atténuer les risques sur nos plateformes. Nous sommes impatients de poursuivre notre coopération avec la Commission européenne et de leur fournir de plus amples détails sur ce travail", a réagi un porte-parole.

L'exécutif bruxellois critique aussi le fait que Meta diminue la visibilité de contenus politiques dans les systèmes de recommandations d'Instagram et Facebook, une pratique contraire aux obligations de transparence du DSA.

La Commission soupçonne par ailleurs le mécanisme mis en place par Meta pour permettre aux utilisateurs de signaler des contenus illégaux de ne pas respecter la réglementation. Il ne serait pas suffisamment facile d'accès et d'utilisation.

Enfin, Bruxelles reproche à Meta son projet de supprimer un outil considéré comme essentiel pour repérer et analyser la désinformation sur Facebook et Instagram, sans solution adéquate de remplacement.

Possibles sanctions

Meta a annoncé début avril que son outil "CrowdTangle" ne serait plus disponible après le 14 août au grand dam de nombreux chercheurs et journalistes qui l'utilisent pour suivre en temps réel la propagation de théories du complot, d'incitations à la violence ou de campagnes de manipulation pilotées de l'étranger.

"Dans le sillage des élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin 2024 et d'une série d'autres élections qui se dérouleront dans les États membres", cette suppression pourrait réduire "les capacités de suivi des fausses informations", s'inquiète la Commission.

Elle demande à Meta de l'informer, dans un délai de cinq jours, sur "les mesures correctives" prises pour assurer un contrôle public des contenus diffusés, sous peine de possibles sanctions.

Il s'agit de la cinquième enquête formelle lancée par Bruxelles dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) entré en application l'an dernier pour lutter contre les contenus illégaux en ligne.

TikTok déjà visé

La Commission a déjà ouvert deux enquêtes visant TikTok, dont une a poussé la semaine dernière cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans. Cette fonctionnalité est suspectée de créer des risques d'addiction chez les adolescents.

Une procédure avait été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d'Alibaba, soupçonné de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits dangereux comme des faux médicaments.

La première enquête formelle portait déjà sur des risques liés à la désinformation. Elle avait été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (ex-Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération des contenus et de transparence.

Le règlement sur les services numériques s'applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi que les principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.

Au total, 23 très grands acteurs de l'internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d'une centaine d'experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique.

Les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu'à 6% de leur chiffre annuel mondial, voire à une interdiction d'opérer en Europe en cas de violations graves et répétées.

L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Cann-L à Lausanne ravitaille 800 personnes en cannabis

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Le point de vente lausannois de cannabis Canne-L accueille pour l'heure 800 personnes (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Ouvert il y a quatre mois, le point de vente Cann-L accueille désormais 800 personnes à Lausanne. Quelque 330 autres attendent leur inclusion et une trentaine prend rendez-vous chaque semaine. Les ventes de cannabis représentent l’équivalent de 10% du marché illégal.

Le projet Cann-L, qui s'adresse aux personnes majeures vivant à Lausanne et déjà consommatrices de cannabis, atteint une population assez peu connue jusqu’ici, écrit la Ville de Lausanne mardi dans un communiqué. Parmi les 800 participants, 78% sont des hommes et près de 70% consomment du cannabis depuis plus de 10 ans, décrit-elle dans son bilan après quatre mois.

Leur moyenne d'âge est de 37 ans (18-80 ans). Un peu plus de la moitié en consomment quotidiennement ou presque. Par ailleurs, 330 personnes sont en attente d’inclusion. Et une trentaine d'intéressés prennent rendez-vous chaque semaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Temps doux et forte production d'électricité l'hiver dernier

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De bonnes conditions ont permis à la Suisse l'hiver dernier d’être exportatrice nette d'électricité (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'approvisionnement en électricité n'a pas été menacé l'hiver dernier, grâce à des températures douces et une forte production en Suisse et à l'étranger. Les conditions sont favorables pour l'hiver prochain, mais l'alerte n'est pas totalement levée, selon l'Elcom.

Des températures douces ont réduit la demande d’électricité et de gaz, et des précipitations abondantes ont permis d'enregistrer une production hydroélectrique record des centrales au fil de l'eau et à accumulation, a indiqué mardi la Commission fédérale de l'électricité (Elcom). Et de constater une très bonne disponibilité des centrales nucléaires suisses et une consommation d'électricité réduite.

Ces conditions ont permis à la Suisse d'être exportatrice nette d'électricité. La situation de l'approvisionnement des pays voisins n'a pas non plus été problématique. La réserve d'hiver n'a donc pas été activée.

Pour l'hiver prochain, les conditions sont plus favorables que les hivers passés. Mais des incertitudes subsistent donc des mesures telles qu'une réserve d'hiver restent nécessaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Ukraine: le chef de l'Otan en visite, frappe meurtrière à Odessa

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Déjà fortement bombardée au début des hostilités, comme ici il y a un peu plus de deux ans, Odessa a de nouveau été victime des frappes russes qui ont fait au moins quatre victimes (Archives). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

Le secrétaire général de l'Otan, en visite à Kiev, et le président ukrainien ont insisté lundi sur la nécessité de livrer plus d'armes occidentales à l'Ukraine, les soldats russes profitant des ratés de l'assistance occidentale pour avancer sur le front.

Depuis l'échec de leur contre-offensive de l'été 2023, les Ukrainiens sont sur la défensive. La Russie a pris l'initiative et grignote du terrain dans l'est, malgré de lourdes pertes, depuis le début de l'année, face à une armée ukrainienne en manque d'hommes et de munitions.

Les militaires russes effectuent parallèlement des frappes de missiles et de drones quasi quotidiennes sur des villes ukrainiennes et des infrastructures. Pour repousser ces attaques, Kiev demande aux Occidentaux plus de moyens de défense antiaérienne.

Lundi, encore, un tir de missile sur Odessa, un grand port de la mer Noire vital pour les exportations ukrainiennes, a fait au moins quatre morts et 32 blessés, a annoncé le gouverneur régional Oleg Kiper.

"Sauver des vies"

Selon des données préliminaires, il s'agit de la frappe d'un missile balistique avec des sous-munitions, une arme qui libère de nombreuses petites charges explosives, a-t-il poursuivi, sur Telegram.

L'attaque a touché une des zones les "plus populaires" d'Odessa, "où les gens se promènent avec leurs enfants, leurs chiens, font du sport...", a-t-il dénoncé.

D'après le gouverneur, une enfant de quatre ans est dans un état "extrêmement grave", six adultes sont en soins intensifs et un homme est mort d'une crise cardiaque causée par l'attaque.

Sur des images diffusées par des médias ukrainiens, on peut voir un bâtiment en bord de mer en feu: il appartient à l'Académie juridique d'Odessa et est connu pour ressembler à un petit château.

Besoins rappelés

"Des livraisons d'armes à nos soldats dans les temps et des solutions dans les temps en termes de défense antiaérienne suffisante pour l'Ukraine sont ce dont nous avons besoin pour sauver des vies", a réagi le président Volodymyr Zelensky, dans son discours du soir.

Dans ce contexte difficile, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg s'est rendu lundi dans la capitale ukrainienne, où il a rencontré M. Zelensky.

"Des retards importants dans le soutien ont de graves conséquences sur le champ de bataille", a admis M. Stoltenberg, une allusion au retard considérable qu'ont pris les livraisons américaines et européennes d'équipements militaires.

"Mais il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte", a-t-il assuré, soulignant que "davantage d'aide est en route" et que de nouvelles annonces d'aide sont attendues pour "bientôt".

M. Stoltenberg a en conséquence appelé les alliés à mettre en place "un engagement financier majeur et pluriannuel (...) pour démontrer que notre soutien à l'Ukraine n'est pas à court terme".

La Russie "doit comprendre qu'elle ne peut pas gagner", a encore dit le chef de l'Alliance atlantique.

Crainte d'une offensive russe

A ses côtés, M. Zelensky a exhorté les Occidentaux à accélérer les fournitures d'armes pour "faire échouer" la nouvelle offensive d'ampleur que Moscou est, selon Kiev, en train de préparer.

"Ensemble, nous devons faire échouer l'offensive russe", a martelé M. Zelensky aux côtés de M. Stoltenberg, relevant que la Russie "tente de tirer profit" des retards dans l'aide occidentale.

"L'artillerie, (les obus de) calibre 155 mm, les armes de longue portée et la défense antiaérienne, principalement les systèmes Patriot. C'est ce que nos partenaires ont et ce qui devrait maintenant fonctionner ici en Ukraine pour détruire les ambitions terroristes de la Russie", a lancé le chef de l'Etat ukrainien.

Ces derniers jours, Moscou a revendiqué la conquête de plusieurs villages dans l'est de l'Ukraine.

Lundi, l'armée russe a dit avoir pris Semenivka, au nord-ouest d'Avdiïvka, une ville-forteresse prise par les Russes en février, et, la veille, elle avait revendiqué l'occupation de Novobakhmoutivka.

Dimanche, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a reconnu que la situation sur le front s'était "détériorée", les troupes russes, supérieures en nombre et en armes, ayant remporté des "succès tactiques" dans plusieurs zones.

Le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a quant à lui prédit la semaine dernière que la situation empirerait autour de la mi-mai et de début juin, qui sera une "période difficile" pour l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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