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Politique

Pluie de critiques sur les plans de financement de la 13e rente AVS

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Déjà pendant la campagne avant la votation du 3 mars, le PS s'était prononcé en faveur d'un financement par les cotisations salariales (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral veut financer la 13e rente AVS avant tout par des cotisations salariales plus élevées et met aussi sur la table une hausse de la TVA. Ces propositions ne trouvent guère d'écho en consultation.

A droite, l'UDC rejette une augmentation des cotisations salariales et une hausse de la TVA. Le Conseil fédéral doit plutôt s'atteler à une réforme complète de l'AVS, y compris la 13e rente.

Le PLR s'oppose à un financement unilatéral de la 13e rente "sur le dos de la classe moyenne et des PME". La priorité doit aller aux économies. Le Centre privilégie à court terme une augmentation de la TVA, ce qui permettrait d'inclure les retraités dans le financement.

Le PS s'oppose à la réduction de la part de la Confédération à l'AVS à 18,7%. Le parti souhaite un financement par les cotisations salariales.

Pour les Vert-e-s, la hausse de la TVA et la réduction de la contribution fédérale à l'AVS ne respectent pas la volonté du peuple. Ils misent sur des cotisations salariales majorées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Moscou promet "une réponse" à l'attaque de Kiev avec des missiles

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"Il ne peut y avoir de discussions sur la guerre que la Russie mène contre l'Ukraine, sans l'Ukraine", a répété le président ukrainien. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

La Russie a promis mercredi "une réponse" à la nouvelle attaque ukrainienne menée dans la matinée, selon Moscou, avec des missiles américains ATACMS contre un aérodrome militaire dans le sud du pays. Une ligne proclamée rouge par Moscou.

Récemment, en réaction à des frappes similaires, Vladimir Poutine avait menacé de bombarder des centres de décision à Kiev avec son missile hypersonique expérimental Orechnik, qui peut porter une charge nucléaire, et les pays occidentaux qui aident l'Ukraine à attaquer le territoire russe.

Un haut responsable américain a ainsi averti mercredi, sous couvert d'anonymat, que Moscou pourrait frapper l'Ukraine avec un missile Orechnik "dans les prochains jours".

Après avoir obtenu en novembre le feu vert de Washington et de Londres pour attaquer la Russie avec des missiles longue portée américains ATACMS et britanniques Storm Shadow, Kiev a mené depuis des frappes sur le sol russe à l'aide de ces armes précises, qui ont à chaque fois provoqué la colère de Moscou.

"Abattus" ou "détournés"

En dépit des menaces de Vladimir Poutine, ces frappes se sont poursuivies mercredi en Russie, selon Moscou.

Dans un communiqué, l'armée russe a affirmé que "six missiles balistiques ATACMS de fabrication américaine" avaient été utilisés pour attaquer mercredi matin l'aérodrome militaire de Taganrog, dans la région de Rostov (sud-ouest).

Deux d'entre eux ont été "abattus" et "les autres (...) détournés par des équipements de guerre électronique", a assuré l'armée russe. La chute des débris "a fait des blessés parmi le personnel" du site militaire et deux bâtiments ont été notamment "endommagés", sans plus de détails.

Les autorités ukrainiennes, pour l'heure, n'ont pas revendiqué ni commenté cette attaque présumée.

Perturber la logistique russe

Plus tôt mercredi, des chaînes Telegram russes avaient publié des vidéos supposées de l'attaque sur Taganrog dans lesquelles on peut entendre des explosions en série.

Le gouverneur de la région de Rostov, Iouri Slioussar, a de son côté évoqué "une attaque de missiles" dans la nuit sur Taganrog, tandis que la municipalité a fait état d'une coupure de chauffage dans une trentaine d'immeubles résidentiels.

En réponse aux bombardements russes quotidiens sur ses infrastructures et ses villes, l'Ukraine a multiplié les attaques contre des sites militaires et énergétiques en Russie, afin de perturber la logistique de l'armée de Moscou qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.

"Incendie massif" sur un terminal pétrolier

Son armée a dit mercredi avoir frappé dans la nuit un terminal pétrolier dans la région russe de Briansk (ouest), provoquant "un incendie massif" dans ce site "activement utilisé pour approvisionner" les troupes russes.

Face aux frappes de Kiev, la Russie a tiré le 21 novembre un missile Orechnik contre une ville ukrainienne, un signal d'avertissement aux Occidentaux selon le Kremlin et une escalade des tensions inédites en près de trois ans de conflit à haute intensité.

Cette arme inconnue jusque-là peut frapper n'importe où en Europe et pourrait viser la côte ouest américaine selon ses caractéristiques vantées par le président russe, qui a toutefois juré qu'il préviendrait à l'avenir avant de lancer son Orechnik.

Moscou revendique la prise de 2 villages

Sur le terrain, les forces russes ont l'avantage dans l'est de l'Ukraine, avançant vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové. Dans la région russe de Koursk, où l'armée de Kiev contrôle des centaines de kilomètres carrés depuis août, les troupes du Kremlin ont dit mercredi avoir repris deux villages.

Chaque camp semble vouloir tout faire pour améliorer au maximum sa position sur le champ de bataille, au moment où bruissent des rumeurs sur d'éventuelles négociations de paix en 2025, après l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

"Au détriment de l'unité"

En attendant, les Européens tentent de faire front uni pour aider l'Ukraine à obtenir la paix "juste" qu'elle recherche face à une Russie déterminée.

Hormis l'appel récent entre Vladimir Poutine et Olaf Scholz, seul Viktor Orban, le Premier ministre hongrois et principal allié du Kremlin dans l'UE, continue de maintenir des contacts fréquents avec le dirigeant russe.

Mercredi, le Hongrois et le Russe se sont à nouveau appelés, provoquant la colère du président ukrainien Volodymyr Zelensky : "Personne ne doit promouvoir sa propre image au détriment de l'unité", a-t-il fustigé sur Telegram.

"Il ne peut y avoir de discussions sur la guerre que la Russie mène contre l'Ukraine, sans l'Ukraine", a-t-il encore martelé.

Vladimir Poutine exige toujours la reddition de l'Ukraine, son renoncement à rejoindre l'Otan et le contrôle des territoires ukrainiens annexés par Moscou. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés occidentaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Une pétition demande de mieux protéger les élèves genevois numériquement

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Une pétition demande de mieux protéger les élèves genevois numériquement (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Halte aux GAFAM dans l’éducation! Une association genevoise demande que l’Etat applique la loi sur l’intégrité numérique acceptée en votation en juin 2023. Ils ont déposé une pétition en ce sens ce mercredi. 

3259 signatures récoltées en trois semaines "Pour le respect de l’intégrité numérique dans l’éducation par l’État de Genève".

Une pétition lancée par l’association RUNE, acronyme de "Réfléchissons à l’Usage du Numérique et des Écrans". Ses initiants l’ont déposé ce mercredi au Grand Conseil genevois.  Concrètement, ils veulent que l’Etat applique la loi sur l’intégrité numérique acceptée en votation en juin 2023, ce qui n’est pas le cas actuellement. Ce droit permet d’être protégé contre le traitement abusif des données liées à sa vie numérique. 

Les initiants de la pétition demandent que ce droit soit appliqué aux élèves de l’enseignement public. Avec en ligne de mire, arrêter l'utilisation de Google ou autres mastodontes informatiques que l’on appelle les GAFAM. 

Samuel Chenal, membre de l'association RUNE-Genève et informaticien:

Samuel ChenalMembre de l'association RUNE-Genève et informaticien

Pour l’association Rune, il faut privilégier les acteurs de terrain proches de nous, Samuel Chenal:

Samuel ChenalMembre de l'association RUNE-Genève et informaticien

Il s’agit donc, selon les initiants, de protéger les données numériques des plus jeunes. Mais comment faire quand papa ou maman a déjà un compte mail chez l’une de ces grosses entreprises?

Anne-Marie Cruz, co-présidente de l’association Rune et enseignante dans la vie:

Anne-Marie CruzCo-présidente de l’association Rune et enseignante dans la vie

En filigrane, il s’agit de faire de l’éducation au numérique: 

Anne-Marie CruzCo-présidente de l’association Rune et enseignante dans la vie

 

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International

Syrie: le 1er ministre s'engage à respecter toutes les communautés

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Le nouveau premier ministre a appelé les Syriens de l'étranger à rentrer chez eux pour "reconstruire" le pays où habitent sunnites, alaouites, chrétiens, druzes ou encore Kurdes. Ici, des personnes à la frontière libano-syrienne attendant de pouvoir regagner leur pays. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le 1er ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, a assuré mercredi que la coalition de rebelles qui a chassé du pouvoir Bachar al-Assad garantirait les droits de toutes les communautés. Il a appelé les millions de Syriens exilés à rentrer.

Alors que des pays occidentaux s'inquiètent de la façon dont le nouveau pouvoir, dominé par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda, va traiter les nombreuses minorités en Syrie, M. Bachir a voulu rassurer.

"C'est précisément parce que nous sommes musulmans que nous garantirons les droits de tous les peuples et de toutes les confessions en Syrie", a-t-il affirmé dans une interview au quotidien italien Corriere della Sera, au lendemain de sa nomination pour diriger un gouvernement transitoire jusqu'au 1er mars.

HTS affirme avoir rompu avec le jihadisme mais il reste classé terroriste par plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis.

Syriens appelés à rentrer

M. Bachir a en outre appelé les Syriens de l'étranger à rentrer chez eux pour "reconstruire" le pays où habitent sunnites, alaouites, chrétiens, druzes ou encore Kurdes.

Quelque six millions de Syriens, soit un quart de la population, ont fui le pays depuis 2011, quand la répression de manifestations pro démocratie a entraîné une guerre dévastatrice.

"Désormais un pays libre"

Morcelée par 13 ans de conflit, qui a fait plus d'un demi-million de morts, "la Syrie est désormais un pays libre qui a gagné sa fierté et sa dignité. Revenez", a-t-il clamé.

Après la prise de Damas dimanche par les rebelles, à l'issue d'une offensive fulgurante de onze jours, plusieurs pays, dont l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse ou le Royaume-Uni, ont gelé les procédures de demandes d'asile de ressortissants syriens.

A Damas, où flotte le drapeau de la révolution, vert, blanc et noir, la vie reprend doucement son cours. Venue retrouver des amies dans un café, Rania Diab, une médecin de 64 ans, nourrit l'espoir "qu'on puisse vivre normalement dans notre pays, que nos libertés soient préservées".

Recherche des disparus

Mais pour beaucoup de Syriens, la priorité reste la quête de proches disparus happés par des décennies de féroce répression.

Venu de Deraa, dans le sud, Nabil Hariri examine dans la morgue d'un hôpital de la capitale des photos de cadavres, à la recherche de son frère, arrêté en 2014 à 13 ans à peine. "Quand on se noie, on s'accroche à n'importe quoi", dit cet homme de 39 ans.

Depuis 2011, plus de 100'000 personnes ont péri dans les prisons syriennes, estimait en 2022 l'Observatoire syrien des droits de l'homme, OSDH.

Poursuites prévues

Abou Mohammad al-Jolani, le chef de HTS, qui a mené l'offensive rebelle lancée le 27 novembre, a réaffirmé mercredi que "les personnes impliquées dans la torture et l'élimination des détenus" seraient poursuivis, et demandé leur remise par les pays où ils auraient fui.

Des combattants rebelles ont incendié le tombeau du père et prédécesseur du président déchu, Hafez al-Assad, dans son village natal de la région côtière de Lattaquié, selon des images de l'AFP.

Plusieurs capitales étrangères et l'ONU ont pris acte des signaux envoyés par le nouveau pouvoir, tout en soulignant qu'ils devaient être traduits en actes et mettant en garde contre des ingérences étrangères.

L'ONU est "totalement engagée à soutenir une transition en douceur", a déclaré mercredi son secrétaire général Antonio Guterres.

Blinken en Jordanie et en Turquie

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken aura jeudi en Jordanie et vendredi en Turquie des entretiens sur la Syrie, au cours desquels il "réitérera le soutien des Etats-Unis à une transition inclusive (...) vers un gouvernement responsable et représentatif", selon le département d'Etat.

Berlin a de son côté exhorté la Turquie, qui soutient des groupes rebelles face aux Kurdes, et Israël, mobilisé pour prévenir toute menace venue du pays voisin, à ne pas mettre en péril la transition en Syrie.

La Russie, soutien jusque-là du pouvoir déchu et où a fui M. Assad, a souhaité une situation "stabilisée le plus vite possible", indiquant être "en contact" avec les nouvelles autorités, notamment concernant l'avenir des deux bases militaires russes dans le pays.

Le Qatar a annoncé la réouverture prochaine de son ambassade en Syrie, avec laquelle il avait rompu les liens sous l'ancien pouvoir.

Trêve sur le front kurde

Alors qu'experts et capitales étrangères mettent en garde contre des combats entre différents groupes dans le pays, des affrontements entre rebelles proturcs et forces prokurdes ont fait 218 morts en trois jours dans la région de Manbij, dans le nord de la Syrie, a indiqué mardi l'OSDH.

Le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes et soutenues par les Etats-Unis), qui contrôlent de vastes régions du nord-est de la Syrie, a annoncé mercredi une trêve via une médiation américaine avec les groupes pro turcs.

Mardi soir, des rebelles avaient par ailleurs affirmé s'être emparés de la ville de Deir Ezzor, dans l'est du pays, qui étaient contrôlées par les forces kurdes, selon l'OSDH.

Attaques israéliennes

De son côté, Israël affiche sa détermination à ne permettre "à aucune force hostile de s'établir à sa frontière" en Syrie, selon les mots de son Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

L'armée israélienne a dit mardi avoir mené en 48 heures des centaines d'attaques à travers le pays voisin contre des sites militaires stratégiques "pour empêcher qu'ils ne tombent aux mains d'éléments terroristes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Vaud: récidive pour un quart des établissements revisités en 2024

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La loi prévoit l'affichage bien en évidence de l'avis de la protection de la jeunesse rappellant que la vente de tabac aux personnes mineures est interdite et passible de sanctions. Dans 69% des points de vente visités en 2024, l'avis était bien visible, soit deux fois plus qu'en 2023 (archives). (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

A la suite de nouveaux achats-tests de tabac réalisés dans le canton de Vaud par des jeunes de 14 à 17 ans, un quart de la centaine d'établissements déjà en infraction en 2023 a récidivé une année après. Une interdiction de vente de tabac pendant un mois a été infligée aux points de vente concernés.

Lancée en mai 2023, la campagne vaudoise d'achats-tests de tabac et d'alcool doit se poursuivre jusqu'en 2026, rappelle mercredi le Canton dans un communiqué. Le personnel est responsable de s'assurer que les clients ont l'âge légal pour acheter du tabac. En cas de doute, il est tenu de demander une pièce d’identité. Dans le canton, 1600 établissements disposent d'une autorisation de vente de tabac.

L'an dernier, environ 400 points de vente avaient été testés, selon la technique du client mystère. Dans 30% des cas, les mineurs avaient pu se procurer du tabac, alors que la loi l'interdit. Analysés par Addiction Suisse, les résultats indiquaient que près de la moitié des ventes (41%) avait eu lieu par le biais de distributeurs automatiques. La loi exige que les exploitants surveillent aussi ces machines.

Punition plus sévère possible

Cette année, ce sont les points de vente qui étaient en infraction en 2023 qui ont fait l'objet d'achats-tests. Sur les 98 points de vente visités, 74,5% ont respecté l'interdiction de vente. Et dans 25,5% des cas, les jeunes ont à nouveau pu se procurer du tabac.

Les établissements récidivistes ont été dénoncés aux préfectures qui peuvent prononcer une interdiction temporaire de vente pour une durée de dix jours à six mois, indique le Canton. Les points de vente en infraction, après avoir disposé d'un droit d'être entendu, se sont vus interdire temporairement la vente de produits du tabac et autres produits assimilables pour une durée d'un mois.

En 2024, le taux de vente par le biais des appareils automatiques semble s'être réduit, pour atteindre une proportion équivalente à celui de la remise en mains propres, observe-t-on. A ce titre, la loi a été mise à jour à la suite des premiers achats-tests. Depuis le 1er juillet 2025, tous les appareils de vente de tabac devront disposer d'un système de lecteur de pièce d'identité.

Meilleur affichage

La loi prévoit l'affichage bien en évidence de l'avis de la protection de la jeunesse qui rappelle que la vente de tabac aux personnes de moins de 18 ans est interdite et passible de sanctions. Dans 69% des points de vente visités en 2024, l'avis était bien visible, soit deux fois plus qu'en 2023. Le rappel du cadre légal a ainsi permis d'améliorer le respect d’une disposition peu connue, souligne le Canton.

"Sur la base de ces résultats, des améliorations doivent encore être apportées par les points de vente pour réduire l'accessibilité des produits du tabac aux jeunes. Mais il est rassurant de voir que près de 74,5% d'entre eux ont rectifié le tir pour se mettre en conformité avec les dispositions légales", commentent les Départements de la santé et de l'économie.

"Les efforts entrepris par le milieu de la restauration ont notamment permis de réduire l'écart constaté lors de la première vague de tests entre la vente directe et celle effectuée par le biais d'appareils automatiques situés dans les établissements publics. Cette évolution positive qui dénote une prise de conscience des acteurs de la branche est saluée par le Canton", ajoute-t-on.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Karin Keller-Sutter est élue présidente de la Confédération

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Karin Keller-Sutter présidera la Confédération en 2025. Elle sera secondée par Guy Parmelin. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Karin Keller-Sutter présidera la Confédération helvétique en 2025. L'Assemblée fédérale l'a élue mercredi par 168 voix sur 203 bulletins valables. La libérale-radicale saint-galloise de presque 61 ans succède à la centriste valaisanne Viola Amherd.

Trente-cinq bulletins ont porté le nom d'autres personnalités. En outre, 23 bulletins étaient blancs. La ministre des finances a obtenu un bon score. Viola Amherd avait été élue l'an dernier par 158 voix sur 204 bulletins valables.

C'est Micheline Calmy-Rey qui a réalisé la plus mauvaise élection en 2011 avec 106 voix. A l'inverse, le record est détenu par Jean-Pascal Delamuraz et Ueli Maurer. Tous deux ont obtenu 201 voix en 1988, respectivement 2018.

Karin Keller-Sutter sera secondée par Guy Parmelin. Le Vaudois a été élu à la vice-présidence par 196 bulletins valables. Vingt-trois bulletins portaient divers noms. Par ailleurs, quinze bulletins étaient blancs et un nul. Le ministre de l'économie prendra les rênes de la Confédération en 2026.

Compromis

"Nous savons par expérience que les vraies solutions ne se trouvent pas dans la confrontation, mais dans le compromis", a dit la St-Galloise mercredi dans son discours après son élection. Un aspect important alors que le monde fait face à des temps incertains. Et d'énumérer attaques terroristes, pandémie, guerre en Ukraine ou encore changement climatique.

"Beaucoup parlent d'un changement d'époque", a relevé la ministre des finances. "Mais si l'on regarde plus loin dans le temps, il s'agit plutôt de la fin d'une phase de stabilité exceptionnelle et d'un retour à la normalité." Et d'ajouter que "nous avons peut-être un peu désappris à gérer l'incertitude". "Le besoin d'orientation est d'autant plus grand."

Dans ce contexte, si beaucoup de choses ne sont pas dans les mains de la Suisse, celle-ci dispose aussi de marges de manoeuvre dans plusieurs domaines, tels que la migration, le changement climatique et les finances, a relevé la ministre. "Avec une démocratie directe, un fédéralisme qui fonctionne et une économie performante", la Suisse dispose d'une "base solide" pour relever ces défis et trouver des compromis.

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