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Economie

Pénurie de logements: le PLR veut faciliter la construction

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Le PLR veut notamment favoriser la transformation de bureaux en logements (Photo prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Face à la pénurie de logements qui sévit dans plusieurs régions, le PLR propose six mesures. Il veut notamment faciliter la construction de nouveaux bâtiments, la rénovation de logements anciens et la transformation de bureaux et de locaux commerciaux en logements.

Pour ce faire, il s'agit notamment d'assouplir la protection "excessive" du patrimoine historique et les prescriptions en matière de bruit, affirme le Parti libéral-radical suisse jeudi. Les permis de construire devraient être délivrés plus rapidement et il faut densifier le bâti.

Le nombre de demandes de permis de construire est tombé à son plus bas niveau depuis 25 ans, alors que la demande de logements augmente rapidement, constate le PLR. Conséquence: la pression sur les prix s'accroît. Pour le parti, la seule "solution efficace à long terme" est de rendre plus attrayante la construction.

Assouplir la protection "excessive" des monuments et du patrimoine consiste en une réduction des normes et une application moins stricte de celles-ci. Les bâtiments existants en seront mieux utilisés et de nouvelles constructions seront favorisées, selon le PLR.

Densifier et transformer sans bureaucratie

Pour délivrer plus rapidement des permis de construire, il faut, lorsqu'une demande est déposée sous forme entièrement numérique, prendre la décision dans un délai de six semaines. Un service administratif central devrait coordonner tous les services impliqués, demande le PLR.

Quant à la densification de la construction, ainsi que l'augmentation de l'indice d'utilisation, elles seront obtenues via des surélévations et autres aménagements des combles, ainsi que par la réduction des distances prescrites entre les bâtiments. De plus, les bureaux et les locaux commerciaux doivent pouvoir être transformés en logements "sans bureaucratie".

Et pour assouplir la protection contre le bruit, le PLR propose de traiter rapidement au Parlement la "pratique dite des fenêtres d'aération" proposée par le Conseil fédéral et de la mettre en ½uvre. Ainsi, les valeurs limites de bruit dans un appartement ne devraient plus être respectées partout, mais par exemple uniquement pour une fenêtre donnant sur une cour intérieure.

Le PLR veut en outre accélérer la mise en ½uvre de la loi sur l'aménagement du territoire de 2014 qui "n'avance pas assez vite au niveau des cantons et des communes. Les incertitudes que ce retard provoque entraînent un ralentissement de l'activité de construction, selon le PLR.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sergio Ermotti reprend du service chez UBS

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L'organe de surveillance de Swiss Re se lancera dans la recherche d'un successeur à son président Sergio Ermotti, lequel prendra la direction d'UBS (archives). (© KEYSTONE/ELIA BIANCHI)

Sergio Ermotti, président du conseil d'administration du Swisse Re depuis avril 2021, se représentera à sa propre réélection lors de l'assemblée générale du 12 avril. Mais le Tessinois renoncera dans la foulée à son mandat, pour se concentrer sur la direction d'UBS.

L'organe de surveillance de Swiss Re se lancera dans la recherche d'un successeur, précise mercredi le réassureur zurichois. En prévision de la transition, il a nommé le Belge Jacques de Vaucleroy, qui y siège depuis 2017, vice-président sous réserve de sa réélection.

Il occupera la fonction jusqu'à ce qu'un nouveau président soit élu lors d'une assemblée générale extraordinaire. Swiss Re ajoute que l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers, la Finma, soutient ce processus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Sergio Ermotti reprend du service à la tête d'UBS

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L'actuel directeur général d'UBS, Ralph Hamers, "a accepté de se retirer pour servir les intérêts de la nouvelle combinaison", à savoir le groupe résultant de la reprise de Credit Suisse par UBS, du secteur financier suisse et du pays, écrit UBS (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Sergio Ermotti reprend du service à la tête d'UBS. Patron du numéro un bancaire helvétique jusqu'en 2020, le Tessinois assumera à nouveau la fonction à compter de la prochaine assemblée générale agendée au 5 avril prochain, succédant au néerlandais Ralph Hamers.

L'actuel directeur général d'UBS, Ralph Hamers, "a accepté de se retirer pour servir les intérêts de la nouvelle combinaison", à savoir le groupe résultant de la reprise de Credit Suisse par UBS, du secteur financier suisse et du pays, écrit mercredi UBS. Ralph Hamers restera au sein d'UBS et travaillera aux côtés de Sergio Ermotti en tant que conseiller pendant une période de transition afin d'assurer une clôture réussie de la transaction et et un transfert en douceur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Des responsables de Credit Suisse veulent rassurer les gros clients

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André Helfenstein, CEO de l'entité helvétique de Credit Suisse, a cherché à rassurer les gros clients. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Des responsables de Credit Suisse (CS) ont une nouvelle fois tenté mardi de rassurer des clients importants dans le sillage de l'absorption de la banque sous la contrainte par UBS.

Dans une téléconférence qui a duré environ 45 minutes, André Helfenstein, directeur général (CEO) de l'entité suisse de l'établissement aux deux voiles, et son responsable de la banque privée Roger Suter ont cherché à convaincre les gros clients, notamment les caisses de pension, de garder leurs avoirs auprès du futur ex-numéro deux bancaire helvétique.

"La concurrence ne dort jamais, et c'est une bonne chose", a affirmé le patron de CS Suisse, selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg. La semaine dernière déjà, la banque avait adressé une lettre à plusieurs clients importants, leur garantissant une "transition sans heurts".

Evoquant une finalisation de la fusion avec UBS pour fin 2023, les responsables avaient assuré que d'ici là, Credit Suisse poursuivrait ses activités commerciales "comme à l'accoutumée, en collaborant étroitement avec UBS".

Dans les "prochaines semaines"

La concrétisation de la transaction, négociée sous la pression des autorités et étayée par des garanties financières inédites de la part de la Confédération et de la Banque nationale suisse (BNS) reste pour l'instant peu claire. De son côté, UBS s'était réjouie d'accueillir ses "nouveaux clients" et "nouveaux collaborateurs" dès "les prochaines semaines", alors que le sort du nom "Credit Suisse" est encore incertain.

Lors de l'annonce du mariage forcé il y a une dizaine de jours, le président d'UBS Colm Kelleher avait affirmé que la finalisation de l'opération serait une question de "quelques semaines, voire de peu de mois". Son homologue chez Credit Suisse, Axel Lehmann, avait quant à lui laissé entendre que la marque "Credit Suisse" serait maintenue "au moins jusqu'à la conclusion de la transaction".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Airbnb: presque la totalité des taxes de séjour payées à Neuchâtel

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Le canton de Neuchâtel recense environ 200 prestataires Airbnb (poto symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Grâce à une surveillance et à des campagnes de mise en conformité, 99% des 200 annonceurs Airbnb sont correctement annoncés et encaissent la taxe de séjour à Neuchâtel. Les députés ont donc accepté mardi de classer un postulat PLR de 2018.

"L’égalité de traitement complète entre les prestataires Airbnb, les hôtels et les autres hébergements est aujourd’hui atteinte, tout comme la perception de l’ensemble des taxes de séjour. Il n’existe plus de potentiel d’augmentation des recettes qu’un éventuel prélèvement à la source pourrait générer", a déclaré le conseiller d'Etat Laurent Favre, responsable du développement territorial.

Environ 200 prestataires neuchâtelois offrent près de 300 objets (appartements ou maisons de vacances) à la location sur Airbnb. Ils assurent environ 1,75% des nuitées soumises à la taxe dans le canton et 1,9% des recettes de la taxe de séjour. En 2021, les nuitées Airbnb se sont élevées à 7382 pour un total cantonal de 425'451.

Lors d’une première surveillance du marché en 2018, 70% des logements d’hôtes et 58% des logements de vacances Airbnb n’étaient pas déclarés à l’autorité cantonale et ne prélevaient pas la taxe de séjour. Les campagnes de mise en conformité ont permis d'arriver à un taux actuel de 99%.

Certains prestataires non conformes ont été indirectement dénoncés car certains touristes se sont plaints de ne pas recevoir la Neuchatel Tourist Card. Cette dernière est très convoitée car elle donne droit à la gratuité des transports publics et à de nombreux loisirs.

Pas d'accord

Par contre, le Conseil d'Etat a renoncé à un accord avec Airbnb, même si des contacts ont été noués avec la plateforme, dans le but de conclure une convention de collaboration sur le prélèvement à la source de la taxe de séjour. Le postulat PLR demandait d'automatiser la perception de celle-ci avec la multinationale.

Selon le Conseil d'Etat, les conditions proposées par l’entreprise généraient nettement plus d’inconvénients que d’avantages. Airbnb n'exonère pas par exemple les mineurs de la taxe de séjour, prélevée à la source, et n'admet qu'un seul montant. "On veut continuer à avoir un tourisme familial et ne pas avoir une taxe unique", a ajouté Laurent Favre.

Neuf accords, dont huit avec les cantons de Lucerne, Zurich, Bâle-Campagne, Bâle-Ville, Zoug, Genève, Schaffhouse et Fribourg, ont déjà été signés en Suisse avec Airbnb. Le dernier en date concerne 20 communes vaudoises. Il entrera en vigueur au 1er avril. Le canton de Genève et la Ville de Lucerne limitent par ailleurs la location Airbnb à 90 jours par an et par logement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Rachat de Credit Suisse: le gouvernement suit la situation de près

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Des députés vaudois se sont inquiétés mardi des conséquences de la fermeture de Credit suisse sur l'emploi et l'économie du canton. Le Conseil d'Etat annonce suivre la situation de près (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Suite à deux interpellations développées mardi au Grand Conseil vaudois sur l'impact dans le canton de Vaud de la fermeture de Credit Suisse, le gouvernement a fait part de sa préoccupation quant à cette situation. La conseillère d'Etat Isabelle Moret a demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures.

La cheffe du Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP) s'exprimait suite aux questions posées au nom de l'Alliance vaudoise par l'UDC Yvan Pahud. Le député s'inquiétait de l'impact de la fermeture sur les employés vaudois, du Credit Suisse et d’UBS et sur l'économie, et s'interrogeait d'un éventuel soutien du Conseil d'Etat.

Un questionnement également porté dans une autre interpellation, celle du socialiste Jean Tschopp, sur les conséquences du fiasco de la banque pour le personnel, mais aussi les petits actionnaires, la Caisse de pension de l’Etat de Vaud, le canton, les communes ou encore les institutions culturelles et sportives pour leur contrat de sponsoring.

Isabelle Moret a fait part de la préoccupation du Conseil d'Etat, relevant que dans le canton, Credit Suisse compte 480 collaborateurs et six succursales, UBS 900 employés et quatorze succursales. La ministre a pris le pouls des associations économiques, des banques concernées et d'autres, afin de sonder et sentir la situation.

La conseillère d'Etat a également demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures avant et après la fermeture du Credit Suisse. "Nous avons décidé de monitorer la situation régulièrement, afin d'être prêt à agir le moment venu", a-t-elle déclaré.

Il faut cependant agir au niveau suisse et pas seulement vaudois, a-t-elle poursuivi. La Conférence des directeurs cantonaux de l'économie publique plaide pour une task force au niveau national. "Nous avons écrit à la Confédération et demandons des garanties pour les clients privés et les PME", a-t-elle relevé, en amont de la réponse aux deux interpellations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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