Rejoignez-nous

International

Pays-Bas: la coalition désigne un ex-chef du renseignement pour former un gouvernement

Publié

,

le

"Sur la recommandation et avec le soutien des dirigeants de la coalition parlementaire (...) M. Dick Schoof est disposé à être disponible comme futur Premier ministre", a déclaré Richard van Zwol, qui supervise les pourparlers sur la formation d'un gouvernement néerlandais. (© KEYSTONE/AP/RTL Nieuws)

Les partis de la coalition de droite nouvellement formée aux Pays-Bas ont désigné mardi Dick Schoof, haut fonctionnaire et ancien chef du service de renseignement, pour former un gouvernement.

M. Schoof, 67 ans, est actuellement le plus haut fonctionnaire du ministère de la Justice et de la Sécurité. Il a auparavant dirigé les services néerlandais du renseignement et de l'immigration.

Il sera Premier ministre et succèdera à Mark Rutte s'il réussit à former un gouvernement, composé à 50% de politiciens et à 50% de personnes extérieures à la politique comme convenu par la coalition.

"Sur la recommandation et avec le soutien des dirigeants de la coalition parlementaire (...) M. Dick Schoof est disposé à être disponible comme futur Premier ministre", a déclaré Richard van Zwol, qui supervise les pourparlers sur la formation d'un gouvernement néerlandais.

Wilders a renoncé au poste

Grand vainqueur des élections, le dirigeant d'extrême droite Geert Wilders a renoncé à son rêve d'occuper le poste de Premier ministre, au moins un de ses partenaires de coalition ayant menacé de torpiller un accord dans ce cas.

L'accord pour un gouvernement de coalition a été trouvé six mois après les élections, entre le Parti pour la liberté (PVV) de M. Wilders, le parti pro-agriculteurs BBB, le parti libéral VVD et le nouveau parti anti-corruption NSC.

Ils ont présenté à la mi-mai un accord définissant les grandes lignes de la politique à suivre dans les années à venir. La nouvelle coalition vise notamment à appliquer la politique "la plus stricte" que les Pays-Bas aient jamais connu en matière d'asile.

M. Wilders s'est dit "heureux et fier" de la nomination de M. Schoof pour former un gouvernement. "Il a une bonne expérience sur les bons thèmes. Il se situe au-dessus des partis. C'est une personne indépendante qui n'est membre d'aucun parti politique", a-t-il déclaré, cité par la télévision publique NOS.

Dick Schoof a été membre du parti travailliste PvdA mais n'a occupé aucune position politique dans un parti. L'idée est qu'il y ait un gouvernement avant les vacances d'été, début juillet, a rapporté la télévision publique NOS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Xiaomi relance ses ambitions dans les semi-conducteurs

Publié

le

Le géant chinois se relance dans la conception de puces propres, après une première tentative infructueuse. (archive) (© KEYSTONE/AP/MINGSON LAU)

Le géant technologique chinois Xiaomi a annoncé lundi un ambitieux plan de 50 milliards de yuans (5,8 milliards de francs) sur dix ans pour développer ses propres puces haut de gamme pour smartphone, selon une publication de son fondateur.

Les entreprises chinoises sont lancées dans une course au développement de leurs propres puces, notamment dans l'objectif de s'affranchir des fournisseurs étrangers sur fond de rivalité technologique et de tensions commerciales avec les Etats-Unis.

"Les puces sont la voie fondamentale pour que Xiaomi perce dans la technologie de pointe, et nous nous y consacrerons pleinement", a annoncé Lei Jun dans un message publié sur le réseau social Wechat, à l'occasion de l'anniversaire des 15 ans de la marque.

Pour cela, "nous avons élaboré un plan d'investissement soutenu à long terme: investir au moins 10 ans, au moins 50 milliards de yuans, avancer prudemment, étape par étape", a précisé Lei Jun.

Le fondateur de Xiaomi annonce dans son message le lancement d'une puce SoC (système sur puce) en gravure 3nm, nouveau jalon selon lui dans les ambitions de l'entreprise en la matière.

La firme basée à Pékin, connue pour ses smartphones de qualité à un prix abordable, avait amorcé ses premiers pas dans les semi-conducteurs avec le lancement de sa première puce maison, la Surge S1, en 2017.

Mais le groupe avait dû interrompre la production de cette puce face à cause d'obstacles techniques et financiers, se recentrant depuis sur des composants plus modestes et se lançant en parallèle sur le segment des voitures électriques.

"Ce n'est pas un échec honteux, mais une étape sur notre chemin", a insisté dans sa publication Lei Jun, en référence aux moqueries qui avaient suivi l'arrêt du projet initial.

Depuis 2021, Xiaomi a déjà mobilisé dans le cadre de ce projet plus de 13,5 milliards de yuans (1,7 milliards d'euros) en recherche et développement avec une équipe de plus de 2.500 ingénieurs, a révélé lundi Lei Jun.

Xiaomi fabrique une large gamme d'appareils, allant des smartphones et ordinateurs portables aux cuiseurs à riz en passant par les purificateurs d'air.

"Le rêve des puces ne nous a jamais quittés", a souligné dans son message Lei Jun. Mais "nous avons besoin de temps et de soutien pour aller au bout de cette ambition", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Ryanair voit son bénéfice annuel reculer

Publié

le

Les baisses de prix consenties ont douché la rentabilité du transporteur irlandais à bas coûts en 2024/825. (archive) (© KEYSTONE/DPA/GEORG WENDT)

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé lundi un bénéfice net annuel en baisse de 16%, à 1,61 milliard d'euros (1,50 milliard de francs), pour son exercice décalé achevé fin mars, après avoir dû baisser ses prix pour remplir ses avions.

Le résultat est principalement touché par "la baisse de 7% des tarifs", une stratégie qui a en retour "entraîné une forte croissance du trafic de 9% à un peu plus de 200 millions" de passagers transportés, a résumé le directeur général Michael O'Leary dans un communiqué.

La compagnie invoque notamment les budgets plus serrés de ses clients dans un contexte de taux d'intérêts et d'inflation qui restent élevés, les dates défavorables des vacances de Pâques au premier trimestre ou encore "une forte baisse des réservations" via les agences de voyages en ligne avant l'été.

Ryanair avait revu plusieurs fois à la baisse, pendant l'année, son objectif de croissance de passagers, évoquant les retards de livraison de Boeing. La compagnie prévient que cela continuera de peser sur l'exercice en cours.

"Nous prévoyons que le trafic de l'exercice 26 augmentera de seulement 3% pour atteindre 206 millions de passagers en raison des livraisons limitées ou retardées de Boeing", a indiqué M. O'Leary.

Ryanair, première compagnie d'Europe en nombre de passagers, gros client de l'avionneur américain, avait déjà pâti de retards de livraison lors de l'exercice précédent.

Boeing a fait face à l'automne à une grève de plus de cinquante jours, menée par près de 33.000 ouvriers près de Seattle (nord-ouest), qui a paralysé deux usines importantes.

Le groupe a également été affecté par un incident spectaculaire en janvier 2024 sur un 737 MAX --une partie du fuselage s'est détachée en vol-- qui l'a plongé dans une crise existentielle.

M. O'Leary a en outre menacé le mois dernier de retarder les réceptions d'avions commandés à Boeing --voire éventuellement de se tourner vers le fournisseur chinois COMAC--, si ceux-ci venaient à coûter plus chers en raison de la campagne de droits de douane lancée par Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Ukraine: échanges téléphoniques avant le coup de fil Trump-Poutine

Publié

le

Donald Trump a annoncé un échange téléphonique lundi avec Vladimir Poutine, à droite sur le cliché (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les dirigeants français, britannique, allemand et italien se sont entretenus dimanche par téléphone avec le président américain Donald Trump, la veille de son échange téléphonique avec Vladimir Poutine pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine, selon Londres.

Les chefs d'Etat et de gouvernement "ont discuté de la situation en Ukraine et du coût catastrophique de la guerre pour les deux parties", a expliqué un porte-parole du bureau de Keir Starmer dans un communiqué.

"Dans la perspective de l'appel du président Trump avec le président [russe Vladimir] Poutine, les dirigeants ont échangé sur la nécessité d'un cessez-le-feu inconditionnel et sur celle pour le président Poutine de prendre au sérieux les pourparlers de paix", a-t-il ajouté.

Après les pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou vendredi en Turquie, les chefs d'Etat et de gouvernement "ont également discuté du recours à des sanctions si la Russie ne s'engage pas sérieusement dans un cessez-le-feu et des pourparlers de paix", selon Downing Street.

Trêve de 30 jours

"Au président Poutine de prouver demain qu'il veut vraiment la paix et d'accepter le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par le président Trump, soutenu par l'Ukraine et l'Europe", a écrit sur le réseau social X le président français, Emmanuel Macron.

"Européens et les Américains sont déterminés à oeuvrer ensemble, de manière ciblée, pour que cette terrible guerre cesse rapidement", a déclaré dimanche le chancelier allemand, Friedrich Merz, après la messe inaugurale du pape Léon XIV.

"Nous avons fait quelques petits pas en avant ces derniers jours [...] les parties au conflit se parlent", a-t-il poursuivi, deux jours après ces premiers pourparlers depuis le printemps 2022 qui n'ont pas abouti à une trêve.

Les dirigeants français, britannique et allemand s'étaient déjà entretenus vendredi avec Donald Trump, ainsi qu'avec le premier ministre polonais Donald Tusk.

En parallèle, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a échangé avec le vice-président américain JD Vance pendant "environ une demi-heure" dimanche à Rome, après une rencontre avec le pape, a annoncé un haut responsable ukrainien à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'ex-président Biden souffre d'une forme "agressive" de cancer

Publié

le

Joe Biden a été diagnostiqué d'une forme "agressive" d'un cancer de la prostate (archives). (© KEYSTONE/AP/Nam Y. Huh)

L'ancien président américain Joe Biden a été diagnostiqué d'une forme "agressive" d'un cancer de la prostate, ont annoncé dimanche ses services. Le démocrate de 82 ans présente des "métastases osseuses".

"Bien que cela représente une forme plus agressive de la maladie, le cancer semble être hormonodépendant, ce qui permet une gestion effective" de la maladie, déclare le bureau de Joe Biden dans un communiqué transmis à l'AFP.

Joe Biden a quitté la Maison-Blanche en janvier après avoir renoncé à l'été 2024 à se présenter à sa réélection sur fond d'inquiétudes quant à son état de santé. Un livre doit d'ailleurs paraître mardi, qui raconte par le menu son lent déclin physique et cognitif au fil de son mandat.

L'ancien locataire de la Maison-Blanche a été diagnostiqué vendredi. Selon le communiqué, son cancer est de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d'agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu'à 10.

Options de traitement

Le cancer de la prostate est le plus courant chez les hommes et représente 15% de l'ensemble des cancers masculins. La prostate est une glande masculine dont la fonction principale est de produire un liquide qui entre dans la composition du sperme.

"Le cancer de la prostate est une tumeur maligne qui évolue généralement lentement, à partir de cellules de la glande prostatique devenues anormales", selon l'association française Fondation pour la recherche sur le cancer.

Les cancers hormonodépendants de la prostate, comme celui qui touche Joe Biden, ont quant à eux besoin d'androgène - une hormone masculine - pour se propager et cessent de croître lorsque celle-ci est absente, explique l'institut national du cancer aux Etats-Unis. "Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins", précise le communiqué.

Joe Biden avait été opéré en 2023 d'une "petite" lésion sur la poitrine, qui s'était révélée cancéreuse après examen. Lors de son mandat, il avait lancé une grande initiative de recherche et de financement "pour guérir les cancers une bonne fois pour toutes" avec pour objectif de réduire la mortalité liée à cette maladie de 50% en 25 ans.

La question est personnelle pour le démocrate: son fils aîné, Beau Biden, était décédé en 2015 d'un cancer du cerveau à 46 ans.

Enquête

Le débat sur le déclin progressif du démocrate lors de son mandat (2021-2025) a été remis en lumière samedi avec la publication par le média Axios d'une bande sonore datant de 2023 et dans laquelle le président d'alors perd le fil de grandes dates de sa vie.

Le livre-enquête des journalistes Jake Tapper et Alex Thompson, devant paraître mardi, raconte en outre comment la Maison-Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d'un président qui s'est longtemps accroché à sa tentative de réélection.

Joe Biden a récemment nié avoir subi un déclin cognitif à la fin de son mandat. "Rien ne permet d'affirmer cela", a-t-il déclaré au début mai à ABC. "Après m'être retiré de la course à la présidentielle, j'ai encore été président durant six mois et j'ai fait du bon boulot. Mais ce qui a effrayé tout le monde ça a été ce débat" contre son rival Donald Trump.

Sa santé était une question politique depuis longtemps et l'actuel président américain Donald Trump avait pris l'habitude de le surnommer "Joe l'endormi".

"Je connais des gens qui ont 89, 90, 92, 93 ans, et qui vont parfaitement bien. Mais Joe n'était pas l'un d'eux et il fait beaucoup de dissimulation", a attaqué le milliardaire républicain de 78 ans vendredi, dans son avion de retour du Moyen-Orient. "Tout le monde se retenait, y compris la presse".

M. Trump s'est cependant dit "attristé" par l'annonce du cancer de Joe Biden dimanche sur son réseau social Truth Social.

Joe Biden avait déserté la scène publique et se tenait éloigné de la presse lors de ses dernières semaines au pouvoir, y compris lors d'un voyage en Angola en décembre durant lequel il avait semblé s'endormir en public.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Pologne: candidat pro-européen en tête de la présidentielle

Publié

le

Alerte Info (© )

Le candidat pro-européen Rafal Trzaskowski est arrivé dimanche légèrement en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Pologne, selon un sondage à la sortie des bureaux de vote. Il devrait affronter au second tour le candidat nationaliste Karol Nawrocki.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

SuisseIl y a 19 minutes

La Suisse annonce un financement de 80 millions de dollars à l'OMS

La Suisse prévoit une aide supplémentaire de 80 millions de dollars de 2025 à 2028 pour une OMS qui fait...

CultureIl y a 26 minutes

Plus d'un demi-million de fans à Bâle pendant l'Eurovision

Plus d'un demi-million de fans ont profité à Bâle des offres liées au Concours Eurovision...

Suisse RomandeIl y a 31 minutes

Aigle (VD) lance un prix de la durabilité

La commune d'Aigle lance la première édition de son Prix de la durabilité, doté de...

GenèveIl y a 38 minutes

Rendez-vous médicaux en ligne: OneDoc acquiert Medicosearch

La plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne OneDoc, basée à Genève, acquiert son...

GenèveIl y a 48 minutes

Un plaisancier tombe à l'eau et perd la vie à Genève

Dimanche après-midi, un homme, qui naviguait sur un bateau de plaisance, est passé par-dessus bord,...

SuisseIl y a 1 heure

Stadler Rail: le suédois A-Train passe commande pour 7 rames Flirt

Le constructeur de matériel ferroviaire Stadler Rail a décroché une commande de l'opérateur suédois A-Train...

InternationalIl y a 1 heure

Xiaomi relance ses ambitions dans les semi-conducteurs

Le géant technologique chinois Xiaomi a annoncé lundi un ambitieux plan de 50 milliards de...

SantéIl y a 2 heures

Nestlé Waters: l'enquête du Sénat pointe les refus de l'industriel

La commission d'enquête du Sénat français sur les eaux en bouteille a dénoncé lundi la...

InternationalIl y a 2 heures

Ryanair voit son bénéfice annuel reculer

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé lundi un bénéfice net annuel en baisse de...

SuisseIl y a 3 heures

Sunrise en repli début 2025, prépare son retrait du Nasdaq

L'opérateur Sunrise Communications a accusé une contraction au premier trimestre, tant au niveau des recettes...