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Politique

Pascal Broulis s’explique partiellement

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Pascal Broulis explique samedi sa déclaration fiscale de l'année 2015 dans deux quotidiens lémaniques. Le conseiller d'Etat vaudois y confie notamment avoir déduit 15'000 francs de frais de transport "selon les règles en vigueur".

Dans l'interview publiée par 24 heures et la Tribune de Genève, le grand argentier explique un revenu imposable 2015 de 172'700 francs, inférieur à ceux de ses collègues du gouvernement, par des "travaux d'entretien relativement importants de la façade et du toit de mon domicile principal de Ste-Croix. Des frais d'entretien de 24'000 francs ont été déclarés pour l'année fiscale 2015", détaille-t-il.

Le ministre souligne que "pour les contribuables mariés, (...) le taux d'activité du conjoint a une incidence. Ma femme est indépendante et travaille à temps partiel", précise-t-il.

Plus élevé en 2016

Le chef du Département des finances et des relations extérieures (DFIRE) dit également ne pas déduire de frais de repas, ni l'appartement de famille à Lausanne. Et d'ajouter que "les frais de transport du domicile principal au lieu de travail sont déduits selon les règles et barèmes en vigueur. Ils ont atteint 15'000 francs en 2015".

Selon M. Broulis, son revenu imposable 2016 est plus élevé. L'année 2015 "a été particulière", au vu des frais d'entretien d'immeubles. "Le chantier s'est poursuivi en 2016 et le revenu de cette année là en est également impacté".

Guerre des chiffres

Selon les deux quotidiens, la déclaration des frais de transport du ministre pose problème. D'après leurs calculs, il aurait dû effectuer 240 fois l’aller-retour (120 kilomètres) entre Ste-Croix et Lausanne en 2015 pour arriver au montant de 15'000 francs. Cela sous-entend qu'il aurait pendulé chaque jour entre les deux communes, puisque 240 est le nombre de jours qu'une personne travaille par an.

Depuis trois semaines, le conseiller d'Etat se voit reprocher de payer les deux tiers de ses impôts à Ste-Croix et un tiers à Lausanne, alors qu'il travaille et vit la plupart du temps dans la capitale vaudoise. Pour expliquer sa situation, le ministre a évoqué un article de la loi fiscale communale vaudoise qui permet à un contribuable vivant plus de 90 jours par an dans une résidence secondaire du canton d'y payer ses impôts séparément.

La présidente du gouvernement Nuria Gorrite répondra mardi au nom du Conseil d'Etat vaudois à une interpellation concernant cette affaire.

(Source ATS)

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Politique

Le National vote un coup de pouce au secteur de l'acier

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Le secteur de l'acier comme Stahl Gerlafingen, menacée de fermeture, bénéficiera d'un soutien temporaire (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les entreprises d'importance stratégique du secteur de l'acier doivent bénéficier d'un coup de pouce financier. Par 105 voix contre 84, le National a décidé mardi de les exonérer pendant 4 ans d'une partie des taxes pour l'utilisation du réseau.

Le soutien fédéral à l'industrie sidérurgique helvétique en difficulté fait débat ces derniers mois. Les sites de Gerlafingen (SO) et d'Emmenbrücke (LU) ont en effet annoncé des licenciements massifs. La gauche, une grande partie du Centre et certains élus de droite des cantons concernés ont voté pour le soutien.

La commission a été convaincue de l'enjeu stratégique de maintenir ces entreprises en Suisse, a déclaré son rapporteur Nicolas Kolly (UDC/FR). Cette initiative permettra de sauver des milliers d'emplois. La Suisse ne doit pas devenir dépendante de l'étranger.

La droite était contre. Elle doute que l'aide permette de régler les problèmes structurels de ces entreprises et qu'elle contribue réellement à pérenniser les sites en Suisse.

Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Conseil des Etats contre une disposition pénale sur le stealthing

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Le "stealthing" ne doit pas être explicitement interdit, selon le Conseil des Etats. La révision du code pénal en matière sexuelle suffira à réprimer l'infraction, a estimé mardi une majorité (illustation). (© KEYSTONE/DPA/ANN-MARIE UTZ)

Le "stealthing" ne doit pas être explicitement inscrit dans le code pénal, a estimé mardi le Conseil des Etats. Cette infraction consiste, lors de rapports sexuels consentis, à retirer discrètement ou à omettre de porter un préservatif, à l'insu du partenaire.

Malgré toutes ses conséquences en matière de santé notamment, la pratique du "stealthing" n'est pas expressément punie par une disposition du code pénal et n'est pas qualifiée de viol ni de contrainte. Les condamnations des auteurs sont du reste rarissimes, faisait valoir une initiative du canton de Genève.

Le Tribunal fédéral s'est aussi prononcé en 2022 sur le sujet et a estimé que l'infraction ne tombait pas sous le coup des actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance sexuelle.

La révision du droit en matière sexuelle, adoptée en 2023, permettra de combler certaines lacunes du code pénal. Mais le Parlement a renoncé à ériger en infraction le "stealthing". Le risque demeure que les tribunaux continuent à ne pas sanctionner les auteurs, faute de base légale suffisamment explicite, selon l'initiative genevoise.

Le Tribunal fédéral trancherait différemment aujourd'hui en raison de la modification de la situation juridique, a estimé pour la commission Daniel Jositsch (PS/ZH). Les éléments constitutifs généraux du droit pénal en matière sexuelle englobent désormais la pratique du "stealthing" comme comportement punissable.

Malheureusement, ce comportement est fréquent, a contré Carlo Sommaruga (PS/GE). Une étude récente a montré que dans le milieu de la prostitution, quelque 70% des personnes interrogées ont déjà subi un acte de "stealthing".

Attendre la jurisprudence du Tribunal fédéral dans le nouveau cadre juridique crée trop d'incertitude. Il ne s'agit pas d'un acte banal et il faut que les hommes qui le commettent prennent conscience de sa gravité, a argumenté le Genevois. Il a échoué par 19 voix contre 10.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Conseil des Etats veut aussi interdire le Hezbollah

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Le Conseil des Etats veut interdire le Hezbollah, après le Hamas. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Après le groupe islamiste Hamas, le mouvement armé chiite libanais Hezbollah doit aussi être interdit en Suisse. Le Conseil des Etats a adopté mardi, par 31 voix contre 1, une motion de commission en ce sens. Le National doit encore se prononcer.

La gauche, suivie par quelques élus de droite, a essayé d'abord de renvoyer la motion en commission, demandant un rapport de la commission de politique extérieure du Conseil des Etats. Franziska Roth (PS/SO) a demandé une vue d'ensemble "pour l'intérêt et la sécurité de la Suisse". Sans succès.

Force paramilitaire et politique au Liban, le Hezbollah est une organisation terroriste islamiste radicale responsable de nombreux actes de violence et de violations des droits humains, selon la commission. Il est déjà considéré comme une organisation terroriste par plusieurs Etats et organisations, a relevé la rapportrice Marianne Binder-Keller (Centre/AG). Le Hezbollah représente également une menace pour la stabilité de toute la région.

Le Conseil fédéral était opposé au texte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les sénateurs acceptent l'interdiction du Hamas pendant cinq ans

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Les sénateurs ont suivi le ministre de la justice Beat Jans en interdisant le Hamas en Suisse pendant cinq ans (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Hamas doit être interdit en Suisse pendant cinq ans. Le Conseil des Etats a accepté mardi, par 37 voix contre 1, un projet du Conseil fédéral élaboré après l'attaque du groupe islamiste du 7 octobre 2023. Le National se prononcera mercredi.

Le Hamas, qui a pris le contrôle de Gaza en 2007, tue des Juifs et appelle à détruire Israël, ce qui cultive l'antisémitisme, a avancé Daniel Jositsch (PS/ZH) pour la commission. Il agit avec des moyens terroristes, avec l'attaque du 7 octobre comme point culminant.

"Il faut bien évidemment condamner les actes du 7 octobre et les qualifier de terroristes", a déclaré Mauro Poggia (MCG/GE). Mais il s'est demandé s'il fallait "figer une situation aujourd'hui abominable de part et d'autre" au lieu de "laisser la porte ouverte au dialogue" en vue d'une solution à deux Etats. Il s'est abstenu au vote.

La Suisse doit maintenir le dialogue, même avec des organisations "extrêmement agressives et problématiques", a appuyé Carlo Sommaruga (PS/GE). Il était le seul opposé au projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Compétences de base: adultes suisses au-dessus de la moyenne OCDE

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Les Suisses se situent au-dessus de la moyenne de l'OCDE pour leurs compétences de base en lecture, mathématiques et résolution de problèmes (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les adultes suisses obtiennent des résultats supérieurs à la moyenne des pays de l'OCDE pour leurs compétences de base en lecture, mathématiques et résolution de problèmes. Près d'un tiers d'entre eux présentent toutefois des faiblesses dans au moins un domaine.

En lecture, la Suisse atteint 266 points sur un total possible de 500, à égalité avec l'Allemagne au 11e rang, indique l'Organisation de développement et de coopération économiques (OCDE). La moyenne des 32 pays interrogés est de 260 points.

En mathématiques du quotidien (p.ex. le calcul mental), la Suisse est 9e avec 276 points. Et en résolution de problèmes, elle se classe au 12 rang, avec 257 points. Dans les trois catégories, c'est la Finlande qui arrive en tête du classement, devant le Japon.

L'étude a été menée entre 2021 et 2023 auprès de 6440 personnes en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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