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Politique

Pas de sanctions contre l'élu lausannois Mountazar Jaffar

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Le Parti socialiste vaudois a renoncé à sanctionner le conseiller communal lausannois Mountazar Jaffar pour ses "likes" controversés sur les réseaux sociaux (photo prétexte). (© KEYSTONE/DPA/MONIKA SKOLIMOWSKA)

Le comité directeur du Parti socialiste vaudois (PSV) a entendu mardi soir le conseiller communal lausannois Mountazar Jaffar à la suite de ses "likes" controversés" dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Les instances dirigeantes ont décidé que la procédure disciplinaire ouverte contre l'élu faisait office d'avertissement.

Lors du comité directeur, Mountazar Jaffar a pu donner sa version des faits et répondre à différentes questions, a déclaré le président du PSV Romain Pilloud mercredi à Keystone-ATS. "Nous retenons des regrets et des excuses et que ces 'likes' ne reflètent pas sa pensée".

M. Jaffar a déclaré "n'être ni antisémite ni favorable à la destruction d'Israël. Comme le PS, il dénonce les régimes dictatoriaux ou ne respectant pas les droits humains", a rapporté M. Pilloud. "Il s'est engagé à faire plus attention" sur les réseaux sociaux.

Au final, le comité du PSV a considéré le comportement de l'élu lausannois "comme inacceptable, mais pas intentionnel". Ainsi, la procédure disciplinaire "déjà lourde" fait office d'avertissement. L'affaire n'ira pas plus loin. Le parti renonce à blâmer, suspendre ou exclure M. Jaffar.

"Ce n'est pas un blanc-seing. Aucun dérapage ne peut être toléré ni maintenant ni plus tard", a encore ajouté Romain Pilloud. La procédure disciplinaire avait été ouverte mi-mai, à la suite des "likes" du conseiller communal à des contenus hostiles à Israël sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Tunisie: le président sortant Saied donné vainqueur

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Le président tunisien Kais Saied est donné vainqueur de l'élection de dimanche. Depuis 2021, les ONG tunisiennes et étrangères et l'opposition, dont les figures de proue ont été arrêtées, dénoncent sa "dérive autoritaire". (© KEYSTONE/EPA/MOHAMED MESSARA)

Le président sortant en Tunisie Kais Saied, accusé de "dérive autoritaire" par l'opposition et la société civile, a remporté avec plus de 89% des voix la présidentielle de dimanche, selon des sondages sortie des urnes, malgré un taux de participation très faible.

Selon des données de l'institut Sigma Conseil diffusées sur la télévision nationale, M. Saied a obtenu 89,2% des suffrages dès le premier tour, écrasant le deuxième candidat, Ayachi Zammel, un industriel libéral inconnu du grand public qui n'a obtenu que 6,9% des voix. Le troisième, un député de la gauche panarabe Zouhair Maghzaoui, 59 ans, s'est adjugé seulement 3,9% des suffrages, selon Sigma.

L'autorité électorale Isie a annoncé une participation de 27,7% contre 45% il y a cinq ans au premier tour. Le président de l'Isie, Farouk Bouasker, a jugé ce taux "respectable", alors qu'il s'agit du taux le plus faible pour un premier tour de scrutin présidentiel depuis le renversement du dictateur Ben Ali en 2011 dans ce pays, qui fut le berceau des soulèvements démocratiques des Printemps arabes.

Seuls MM. Zammel et Maghzaoui, des seconds couteaux selon les experts, avaient été autorisés à affronter M. Saied, 66 ans, sur initialement 17 postulants, écartés pour des irrégularités présumées. L'opposition dont les figures de proue sont en prison et les ONG tunisiennes et étrangères ont critiqué un scrutin faussé" en faveur de M. Saied .

Ayachi Zammel n'a pas pu faire campagne car il est emprisonné depuis début septembre et sous le coup de trois condamnations à plus de 14 ans de prison pour des soupçons de faux parrainages.

M. Maghzaoui était considéré comme "un faire-valoir" car porteur d'un projet de gauche souverainiste similaire à celui de M. Saied qu'il soutenait jusqu'à récemment.

"La légitimité de l'élection est forcément entachée quand les candidats qui pouvaient faire de l'ombre à M. Saied ont été systématiquement écartés", a commenté pour l'AFP l'analyste politique tunisien Hatem Nafti, soulignant aussi qu'il "s'agit de la pire participation depuis 2011".

Le processus de sélection des candidatures avait été très contesté pour le nombre élevé de parrainages exigé, l'emprisonnement de candidats potentiels connus, et l'éviction par l'Isie des rivaux les plus solides du président dont Mondher Zenaidi, un ancien ministre sous le régime Ben Ali.

Pour l'expert français du Maghreb, Pierre Vermeren, même si avec une abstention aussi forte, "la légitimité démocratique" de cette élection est "faible", "la Tunisie a un président et la majorité des Tunisiens laissent faire". Il a noté des analogies avec l'Algérie voisine, "où personne ne remet en cause le président" Abdelmadjid Tebboune.

Après l'annonce des sondages sortie des urnes, environ 400 partisans du président sont sortis fêter sa victoire, brandissant des drapeaux et sa photo devant le théâtre municipal au centre de Tunis en scandant "le peuple veut Kais de nouveau".

Un groupe a entonné avec entrain l'hymne national. Oumayma Dhouib, 25 ans, s'est dite "très contente de la victoire de "Kaisoun", un surnom affectueux. La jeune femme a assuré être "convaincue par ses idées et sa politique", tandis que sa mère Khadija 52 ans "fait confiance" à Kais Saied.

Un durcissement

M. Saied, élu en 2019 avec près de 73% des voix (et 58% de participation), était encore populaire quand ce spécialiste de droit constitutionnel à l'image d'incorruptible s'est emparé des pleins pouvoirs à l'été 2021, promettant l'ordre face à l'instabilité politique.

Trois ans plus tard, beaucoup de Tunisiens lui reprochent d'avoir consacré trop d'énergie à régler ses comptes avec ses opposants, en particulier le parti islamo-conservateur Ennahdha, dominant pendant la décennie de démocratie ayant suivi le renversement du dictateur Ben Ali en 2011.

Depuis 2021, les ONG tunisiennes et étrangères et l'opposition, dont les figures de proue ont été arrêtées, dénoncent une "dérive autoritaire" de M. Saied, via un démantèlement des contrepouvoirs et un étouffement de la société civile avec des arrestations de syndicalistes, militants, avocats et chroniqueurs politiques.

Selon Human Rights Watch, "plus de 170 personnes sont actuellement détenues pour des motifs politiques ou pour avoir exercé leurs droits fondamentaux".

Hatem Nafti s'est inquiété d'un durcissement du pouvoir à l'égard des voix critiques car KAis Saied pourra "faire valoir son sacre pour justifier la répression". "Aussi bien dans sa profession de foi que dans son unique intervention pendant la campagne (une allocution vidéo jeudi soir, ndlr), M. Saied a promis d'en finir avec les 'traîtres' et les 'ennemis de la Tunisie'", a souligné M. Nafti.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Hommage aux victimes du 7 octobre dans une synagogue bernoise

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Le calme régnait avant le début de la cérémonie (image prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Plus de 200 personnes se sont rassemblées dimanche soir à la synagogue de Berne pour rendre hommage aux victimes de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023. La question de la montée de l'antisémitisme doit aussi être abordée.

Plusieurs personnes doivent s'exprimer au cours de l'événement. C'est le cas notamment de Ralph Friedländer, président de la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI), et de Ifat Reshef, ambassadrice d'Israël en Suisse. Le secrétaire d'Etat Alexandre Fasel doit aussi prendre la parole en tant que représentant du Conseil fédéral.

La manifestation est encadrée par de strictes mesures de sécurité. Le calme est resté de mise autour de la synagogue avant le début de l'événement, a constaté un journaliste de l'agence Keystone-ATS sur place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Proche-Orient: solidarité et appels à la paix en Suisse

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Comme ici dans la bande de Gaza, les personnes qui souffrent sont des êtres humains, pas des représentants de nations ou d'idéologies politiques, selon l'EPER (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Les appels à la paix et autres marques de solidarité envers les victimes du conflit au Proche-Orient se multiplient en Suisse un an après le massacre commis par le Hamas. Le CICR et l'Eglise évangélique réformée se sont exprimés dans ce sens dimanche.

Après que quelque 4000 personnes ont manifesté leur soutien au peuple palestinien samedi soir à Bâle et avant des rassemblements organisés par la communauté israélite en mémoire des victimes de l'attaque du 7 octobre, dimanche à Genève et à Berne, le CICR rappelle que "la souffrance humaine ne connaît pas de frontières" et demande une nouvelle fois à toutes les parties de respecter la dignité de toutes les personnes touchées par ce conflit.

Au cours de l’année écoulée, la région a été le théâtre d’une dévastation et d’une déshumanisation à grande échelle, souligne le CICR dimanche dans un communiqué. Le Comité international de la Croix-Rouge reste fermement déterminé à continuer de fournir des services vitaux et insiste sur la nécessité de se voir accorder un accès sûr et sans entrave par toutes les parties.

Les civils ont été réduits à des chiffres, leur individualité ayant été gommée par les rhétoriques divergentes autour du conflit. Mais derrière les chiffres il y a des gens. En tant qu’êtres humains, ils ont des droits, ils doivent être protégés, pouvoir recevoir une assistance humanitaire et reconstruire leur vie en toute sécurité.

Le CICR renouvelle également son appel à toutes les parties afin qu’elles s’acquittent immédiatement des responsabilités qui leur incombent au titre du droit international humanitaire. En s'y conformant, les parties au conflit peuvent alléger les souffrances humaines et progresser vers un avenir plus stable et pacifique, souligne le CICR.

La paix n'est pas un voeu pieux

Egalement dans un communiqué dimanche, l'Eglise évangélique réformée (EERS) affirme quant à elle que ses pensées vont à toutes celles et tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie, quelle que soit leur origine ou leur religion. "Les personnes qui souffrent sont des êtres humains, pas des représentants de nations ou d'idéologies politiques", écrit l'EERS.

"Prenons garde à ce que ce conflit ne prenne pas une tournure idéologique, et ne menace pas notre paix et le consensus commun qui consiste à s'opposer à la violence, à défendre les droits de l'homme et à aider ceux qui ont besoin de notre aide", ajoute l'Eglise protestante. Avec ses partenaires au Proche-Orient, elle veut contribuer à la guérison et à la réconciliation partout où cela est possible.

La paix ne doit pas rester un v½u pieux. Pour cela, il faut des personnes qui, là où elles se trouvent, se mettent au service de la paix, affirme l'EERS.

Commémorations

Lundi est commémoré le premier anniversaire de l'attaque du Hamas qui a fait près de 1200 morts ce jour-là, et, depuis, plus de 41'800 dans la bande de Gaza ainsi que plus de 2000 au Liban. Sans oublier les otages enlevés le 7 octobre dont des dizaines sont toujours aux mains des terroristes du Hamas.

L'association Suisse-Israël a ainsi prévu une soirée du souvenir lundi au casino de Montbenon à Lausanne. Le Collectif Action Palestine appelle lui à manifester une nouvelle fois mercredi à Neuchâtel. De son côté, la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI) met sur pied une commémoration lundi soir à Zurich.

Et dès ce dimanche, une semaine d'action est organisée à Genève par le Collectif 7 - Suisse, qui réclame la libération des otages capturés par le Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève: conférence de Beat Jans sur les enfants-citoyens

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Le conseiller fédéral Beat Jans s'exprimera sur le rôle des enfants dans la démocratie lors d'une conférence jeudi à l'Université de Genève (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

"Les enfants seront-ils un jour des citoyens?" Beat Jans, chef du Département fédéral de justice et police, abordera cette question jeudi dans le cadre d’une conférence organisée par l’Université de Genève (UNIGE) et la Ville de Genève. L'entrée est libre.

Il y a 100 ans, la Société des Nations adoptait la première Déclaration des droits de l’enfant, mettant l’accent sur la protection des enfants. Aujourd’hui, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant exige que les enfants soient entendus et écoutés.

Mais est-ce réellement le cas? Le conseiller fédéral Beat Jans s'exprimera sur le sujet à l'alma mater genevoise. Une table ronde suivra, lors de laquelle deux adolescents feront entendre leur voix: Naïlem Gambaye, vigie des droits des enfants, citoyenne du monde et Noé Dene, co-président de la Fédération suisse des Parlements des Jeunes, membre du Parlement des jeunes de Genève.

Participeront également Laelia Benoit, pédopsychiatre à l'Université de Yale et auteure de l’ouvrage "Infantisme", ainsi que Lisa Mazzone, présidente des Vert-es Suisse et promotrice de la voix des jeunes.

Cette conférence s'inscrit dans le cadre de la Semaine de la démocratie à laquelle l'UNIGE participe pour la 10e fois consécutive. Sous le thème "Cultiver la démocratie", une quarantaine d’événements se tiennent jusqu'à jeudi, dont quatre organisés par l’UNIGE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Parallèle entre le suicide collectif à Montreux et drame de l'OTS

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23 corps criblés de balles et carbonisés de membres de l'OTS avaient été retrouvés à Cheiry en 1994 (archives). (© KEYSTONE/RUBEN SPRICH)

Un massacre comme celui de l'Ordre du Temple solaire (OTS) il y a 30 ans pourrait se reproduire en Suisse, met en garde la directrice du Centre intercantonal d'information sur les croyances (CIC). Le drame de Montreux (VD) en 2022 en est la preuve, selon elle.

Le 24 mars 2022, cinq membres d'une même famille s'étaient jetés de leur balcon dans la cité vaudoise. Seul le fils a survécu. L'instruction pénale a conclu au suicide collectif prémédité. "Bien qu'à une échelle réduite [...] on peut faire un lien avec l'affaire de l'OTS", explique dans un entretien diffusé dans Le Matin Dimanche la directrice du CIC Manéli Farahmand.

Dans la nuit du 4 au 5 octobre 1994, 25 membres de l'OTS sont morts empoisonnés et brûlés à Salvan (VS), 23 étouffés ou criblés de balles à Cheiry (FR) et cinq au Québec.

"Dans les deux cas, il y a un paradoxe entre la mise en place d'un dispositif de survie et l'acte du suicide sur fond de croyances millénaristes", ajoute-t-elle. "Dans les deux cas, les convictions survivalistes se sont retournées en visions apocalyptiques avec l'évocation d'un 'passage' vers une autre dimension pour fuir la dégradation irréversible de la planète".

QAnon sous surveillance

Né en 2001 après la tragédie de l'OTS, le CIC est "particulièrement attentif, depuis le Covid-19, à la mouvance QAnon", explique la socio-anthropologue des religions. Les thèses de ce mouvement relayant des thèses complotistes et conspirationnistes "ont justifié, voire motivé, des actes violents et criminels à travers le monde", ajoute-t-elle. "Si, à ce jour, de tels actes violents n'ont pas été signalés en Suisse, le CIC remarque toutefois de possibles risques de dérives".

Les demandes adressées au CIC portent avant tout sur le christianisme, notamment sur les milieux évangéliques, les nouvelles spiritualités ou les thérapies alternatives, indique Mme Farahmand. "En comparaison, l'islam ainsi que les traditions hindoues, bouddhistes et juives, ne concernent qu'environ 7% des demandes annuelles".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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