Rejoignez-nous

Politique

Participation numérique à la politique: Genève leader en Suisse

Publié

,

le

Le Centre pour la démocratie a évalué les outils numériques de participation aux scrutins, les outils électroniques d'éducation civique et les échanges entre l'Etat et la société civile. La facilité d'utilisation et le nombre d'utilisateurs ont fait partie des critères (photo symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Aucun autre canton que Genève ne permet aussi largement à ses citoyens de participer à la vie politique par le biais numérique. Un nouveau classement du Centre pour la démocratie le révèle. Tous les cantons peuvent cependant encore beaucoup progresser dans ce domaine.

Sur une échelle allant de 0 à 100 points possibles, le canton de Genève est crédité de 55 unités par le Centre pour la démocratie à Aarau (ZDA) et son partenaire, le laboratoire d'idées du groupe technologique Procivis. St-Gall (51 points) et Bâle-Ville (50) complètent le podium, talonnés par Zurich (49).

Autres Romands en milieu de classement

Outre Genève, les cantons romands se trouvent en milieu de classement. Fribourg, Neuchâtel, Vaud et le Valais se situent entre 29 et 30 points, alors que le Jura en obtient 25.

Les deux Appenzell font figure de cancres numériques. Les Rhodes-Intérieures se trouvent en avant-dernière position du classement avec dix points alors que les Rhodes-Extérieures ferment la marche avec six points.

Education civique et interaction avec l'Etat

De manière générale, les premiers rangs sont occupés plutôt par des cantons riches et urbains. Selon les auteurs de l'étude publiée mardi, le potentiel économique des cantons peut avoir un impact indirect sur ce classement. En effet, la mise à disposition d'outils numériques pour permettre à la population de participer au processus politique nécessite des investissements importants et du personnel.

Le classement se base sur sept indicateurs témoignant de domaines liés à la formation de l'opinion, à la participation et à la décision. Les chercheurs se sont penchés sur les outils électroniques utilisés dans l'éducation civique, sur l'échange entre les services de l'Etat et la société civile ainsi que sur les outils disponibles pour voter et élire les autorités. La facilité d'utilisation et le nombre d'utilisateurs font partie des critères.

Demande de plus en plus forte

Au final, le premier du classement obtient à peine plus que la moitié du nombre de points possibles. Même les cantons leaders peuvent donc encore largement s'améliorer dans tous les domaines observés, soulignent les concepteurs du "Digipartindex Suisse". Ce dernier sera désormais mis à jour chaque année et servira de base pour d'autres études scientifiques.

La participation numérique au processus politique complète de plus en plus sa forme analogue, expliquent les chercheurs. La pandémie a même renforcé la présence dans l'espace numérique d'éléments du processus politique, tels que le dialogue, la consultation, la participation, les votations et les élections. Ces derniers y jouent un rôle de plus en plus important, car ils correspondent au vécu d'une part de plus en plus grande de la population.

http://digipartindex.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Etats-Unis: 538 "migrants illégaux" arrêtés, des centaines expulsés

Publié

le

Le nouveau président élu Donald Trump a déjà commencé à expulser les migrants illégaux (archives). (© KEYSTONE/AP/Ben Curtis)

Les Etats-Unis ont arrêté 538 migrants clandestins et en ont expulsé des centaines lors d'une opération de masse, a indiqué la Maison Blanche. Cette annonce intervient quelques jours seulement après le début de la présidence de Donald Trump.

"L'administration Trump a arrêté 538 migrants criminels illégaux", a annoncé jeudi soir sur X la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, ajoutant que "des centaines" avaient été expulsés dans des avions de l'armée. "L'opération de déportation de masse la plus importante de l'Histoire est en cours. Promesses tenues", ajoute-t-elle.

Donald Trump s'était engagé à une vaste offensive contre les migrants clandestins durant sa campagne et il a entamé son second mandat lundi avec une série de décrets destinée à enrayer leur afflux aux Etats-Unis.

Il a ainsi déclaré "un état d'urgence nationale" à la frontière sud, avec le Mexique, et annoncé le déploiement de troupes tout en promettant l'expulsion des "étrangers criminels".

Cette annonce intervient alors que le nouveau président américain fait vendredi son premier déplacement, en Caroline du Nord et dans le bastion démocrate de Californie, deux Etats éprouvés par des catastrophes naturelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Trump veut reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen Kim

Publié

le

KIm Jong-un et Donald Trump se sont déjà rencontrés trois fois, dont une fois à Singapour en 2018 (archives). (© KEYSTONE/AP/EVAN VUCCI)

Le président américain Donald Trump s'est dit jeudi soir désireux de reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, "un type intelligent". Le milliardaire l'avait rencontré trois fois lors de son premier mandat, mais sans résultat sur le nucléaire.

Interrogé par la télévision préférée des conservateurs Fox News, le nouvel occupant du bureau ovale a réaffirmé que Kim Jong-un l'"aim[ait] et [qu'il] s'entendai[t] bien avec" lui. Alors que l'animateur demandait à Donald Trump s'il reprendrait contact avec lui, il a répondu: "Oui, je le ferai".

"Kim Jong-un est un type intelligent", a assuré le président américain. Premier chef de l'Etat américain en exercice à rencontrer un membre de la dynastie Kim, Donald Trump entretenait une relation épistolaire bien connue avec Kim Jong-un.

Les deux hommes se sont rencontrés la première lors d'un sommet historique en juin 2018 à Singapour, la deuxième à Hanoï en février 2019, un fiasco, et la dernière fois sur la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud en juin 2019.

Un "dictateur"

Les Etats-Unis et Pyongyang ont tenu leurs derniers pourparlers sur la dénucléarisation à Stockholm en octobre 2019, mais sans véritable progrès.

Il y a une semaine, le républicain Marco Rubio, qui n'avait pas encore été confirmé par le Sénat comme chef de la diplomatie américaine, avait qualifié Kim Jong-un de "dictateur" et affirmé que Washington s'efforcerait au maximum d'éviter une crise avec ce pays.

D'après M. Rubio, le dirigeant nord-coréen "voit les armes nucléaires comme sa police d'assurance pour rester au pouvoir et c'est tellement important pour lui qu'aucune sanction ne l'a dissuadé de développer cette capacité" nucléaire.

Le nouveau secrétaire d'Etat avait toutefois salué l'approche de Donald Trump sous son premier mandat, reconnaissant qu'il était lui-même "très sceptique" à l'époque.

"Au bout du compte, il n'est pas parvenu [à un accord] durable. Mais il a réussi [...] à faire cesser les tests de missiles. Cela n'a pas arrêté le développement du programme, mais au moins, cela a calmé la situation", avait ajouté la semaine dernière M. Rubio.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Des frappes russes font deux morts dans la région de Kiev

Publié

le

Les drones ont provoqué des incendies (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/EPA/YAKIV LIASHENKO)

Des frappes de drones russes sur des habitations ont fait deux morts dans la région de Kiev, a annoncé vendredi le responsable de l'administration militaire. Au moins deux autres personnes ont été blessées dans l'incendie d'un immeuble résidentiel.

"Les listes des victimes de l'attaque sont en train d'être clarifiées et elles reçoivent toute l'assistance médicale nécessaire", a ajouté le responsable ukrainien sur le réseau social Telegram. La localisation précise des zones touchées n'a pas été communiquée.

Jeudi, des frappes russes de missiles, de bombes aériennes et de drones en Ukraine avaient fait au moins trois morts et plus de 50 blessés dans trois régions d'Ukraine.

Le ministère russe de la défense a de son côté déclaré vendredi avoir intercepté et détruit un total de 121 drones au cours de la nuit, dans un communiqué sur Telegram, dont six dans la région de Moscou et un au-dessus de la capitale, plus rarement ciblée que les régions frontalières avec l'Ukraine.

Trump avertit

L'armée russe a intensifié ses attaques sur le sud de l'Ukraine ces derniers mois. Elle a notamment multiplié ses frappes sur Zaporijjia, une ville qui comptait 700'000 habitants avant la guerre.

Elle continue par ailleurs son offensive sur la région de Donetsk et dans celle de Kharkiv, où les autorités ukrainiennes ont ordonné jeudi l'évacuation d'enfants et de leurs familles de plusieurs localités.

Alors que l'offensive russe doit entrer à la fin février dans sa quatrième année, les deux camps se sont efforcés ces derniers temps de maximiser leurs positions en vue du retour au pouvoir du président américain Donald Trump.

Investi lundi, ce dernier a assuré mercredi qu'il n'aurait "pas d'autre choix que d'imposer de hauts niveaux de taxes, de droits de douane et de sanctions sur tout ce que la Russie vend aux Etats-Unis et à d'autres pays" si Moscou ne concluait pas d'accord avec l'Ukraine "maintenant".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Conseil fédéral: Amherd relativise le non des ténors à se présenter

Publié

le

Viola Amherd a annoncé son départ du Consei fédéral pour la fin mars (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL BUHOLZER)

La conseillère fédérale démissionnaire Viola Amherd relativise le refus de nombreuses personnalités du Centre de se porter candidats à sa succession. "Je ne vois pas en quoi la situation est chaotique", déclare-t-elle vendredi dans la presse.

Ces refus sont des décisions personnelles qui ne reflètent pas les préférences du Parlement, explique Mme Amherd dans un entretien diffusé par les journaux du groupe de presse Tamedia. "Ce n'est pas la première fois que le parti doit trouver un successeur pour un ou une conseillère fédérale" et "les processus au sein du parti sont bien réglés", assure-t-elle.

"Chaque personne doit répondre à cette question pour elle-même [...] Il n'y a pas d'obligation à être candidat au Conseil fédéral", poursuit-elle.

Drones et F-35

Interrogée sur les projets d'achats de l'armée, la ministre de la défense reconnaît qu'il y a des problèmes dans certains cas. Elle pointe notamment les drones de reconnaissance israéliens Hermes achetés en 2015 plus de 300 millions de francs et qui ne peuvent voler qu'accompagnés d'un hélicoptère.

"Il y a environ trois ans, j'ai dit: 'Ça suffit!'", explique la centriste valaisanne. "J'ai alors chargé un cabinet d'avocats spécialisé dans les procédures d'achat d’étudier la question de l'abandon complet du projet avec une grosse perte d'argent ou de son maintien. Le résultat a démontré que la deuxième solution était préférable".

D'autres projets d'armement sont également sous pression, notamment la surveillance de l'espace aérien et l'acquisition des nouveaux avions de combat F-35, qui ne seront livrés que dans trois ans, ajoute la cheffe du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Elle relève cependant que l'armée de l'air reste opérationnelle. "Sinon, le Forum économique mondial n'aurait pas pu être organisé".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Le Mexique se prépare à recevoir les premiers expulsés de Trump

Publié

le

Ce centre commercial à Tijuana est prévu comme centre d'accueil des personnes expulsées des Etats-Unis. (© KEYSTONE/EPA/JOEBETH TERRIQUEZ)

Une dizaine de refuges sont en construction dans le nord du Mexique, à la frontière avec les Etats-Unis, pour anticiper l'expulsion de clandestins annoncée par le nouveau président américain Donald Trump. Deux centres d'accueil devaient être terminés jeudi soir.

"Les autres seront complètement prêts d'ici à la fin de la semaine", a déclaré la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, sans donner davantage de précisions sur leur capacité totale.

Aucune expulsion promise par Donald Trump n'a encore été rapportée le long des 3100 km de frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Seuls sont expulsés des étrangers arrêtés avant l'investiture du président américain lundi dernier.

Un centre est en construction à Matamoros (nord-est) à la frontière avec le Texas, où des tentes couleur kaki ont également été plantées pour recevoir des militaires, a constaté une correspondante de l'AFP.

"On s'attend à recevoir de 200 à 250 personnes par jour", d'après le maire de Matamoros, Alberto Granados. Les installations pourraient recevoir entre 2500 et 3000 personnes, a indiqué la mairie.

"Aucune localité [à la frontalière] n'est prête", a tempéré Carlos Pena, son homologue de la ville voisine de Reynosa, également dans l'Etat du Tamaulipas, qui se prononce pour le renvoi des non-Mexicains dans leur pays d'origine.

Six millions de Mexicains

D'autres centres d'accueil sont en cours de construction dans les autres Etats frontaliers - Basse Californie, Sonora, Chihuahua, Coahuila et Nouveau Léon - dans le cadre du programme "Mexico te abraza" ("Le Mexique te reçois les bras ouverts") annoncé par la présidente Claudia Sheinbaum face aux menaces du nouveau président américain républicain.

Selon les estimations, six millions de Mexicains vivent sans papiers aux Etats-Unis, en plus des douze millions légalement installés (selon les chiffres de la banque BBVA), des bi-nationaux et des Américains d'origine mexicaine.

Pour les étrangers non mexicains, la présidente mexicaine a envisagé une "assistance humanitaire" et des rapatriements. Des centaines de migrants étrangers ont commencé à demander l'asile au Mexique à la frontière sud du pays près du Guatemala après la décision de Donald Trump.

Lundi, quelques minutes après l'investiture de Donald Trump, l'application CBP One du département des douanes et des frontières américaines a été désactivée. Elle permettait aux demandeurs d'asile présents au Mexique de prendre rendez-vous pour entrer légalement aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

CultureIl y a 2 minutes

Rougemont: une salle de concert et un musée pourraient voir le jour

Un projet culturel d'envergure pourrait voir le jour à Rougemont. Soutenu par un investisseur privé, il prévoit une salle de...

InternationalIl y a 22 minutes

Tempête Eowyn: record historique de vent en Irlande

Plus de 500'000 foyers sont privés d'électricité vendredi matin en Irlande, où la tempête Eowyn...

GenèveIl y a 38 minutes

6 minutes avec Valentin Gauthier, coureur au large

Justine Mettraux devrait boucler son Vendée Globe, samedi matin. Une performance XXL pour la navigatrice...

SuisseIl y a 43 minutes

Swiss Steel souhaite se retirer de la Bourse suisse

L'aciériste Swiss Steel a annoncé vendredi vouloir se retirer de la SIX Swiss Exchange. La...

SantéIl y a 1 heure

Le patron de Givaudan a gagné 6,81 millions de francs en 2024

Gilles Andrier, directeur général du groupe verniolan Givaudan, a perçu 6,81 millions de francs en...

InternationalIl y a 2 heures

Etats-Unis: 538 "migrants illégaux" arrêtés, des centaines expulsés

Les Etats-Unis ont arrêté 538 migrants clandestins et en ont expulsé des centaines lors d'une...

GenèveIl y a 2 heures

"Les photos de classe ont un côté universel"

Une exposition qui va parler à toutes les générations: "Photos de classe : pose ou...

SantéIl y a 2 heures

Emmi avec une croissance meilleure que prévu en 2024

Emmi a vu ses ventes progresser l'an dernier. Tant les revenus que la croissance organique...

ActualitéIl y a 3 heures

Un jukebox à la MEA pour apprendre à gérer ses émotions

A Genève, un jukebox pour apprendre à apprivoiser ses émotions grâce à la musique est...

InternationalIl y a 3 heures

Trump veut reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen Kim

Le président américain Donald Trump s'est dit jeudi soir désireux de reprendre contact avec le...