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Pagaille au Congrès américain pour adopter le budget avant minuit

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Le chef de la Chambre des représentants, Mike Johnson, est menacé de destitution (archives). (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Nouveau coup de théâtre à Washington: les conservateurs ont lancé vendredi une procédure pour destituer le chef de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, après un vote sur le budget du gouvernement qu'ils jugent bien trop dépensier.

L'élue Marjorie Taylor Greene, proche de Donald Trump, a déclaré avoir déposé une motion pour évincer le leader de l'institution, qu'elle a accusé de "trahison". "Il nous faut un nouveau speaker", a-t-elle affirmé à des journalistes, accusant le responsable, seulement en poste depuis octobre, d'être dans les "bras des démocrates".

L'élue de Géorgie, bien connue pour ses frasques, ses provocations et ses remarques injurieuses, a justifié cette mesure en assurant que le budget de 1200 milliards de dollars (1078 milliards de francs) adopté par la Chambre plus tôt dans la journée ne défendait pas les intérêts de son parti.

Il est pourtant impératif pour les deux chambres du Congrès d'approuver ce texte avant minuit pour éviter un assèchement soudain des finances de l'Etat fédéral.

Cette paralysie, que les Américains surnomment "shutdown", n'est d'ailleurs toujours pas à exclure, puisque le calendrier est encore très flou sur la tenue d'un vote au Sénat, lui-même secoué par des mutineries républicaines.

Querelles

L'annonce par Marjorie Taylor Greene de la procédure de destitution a provoqué une onde de choc dans la capitale américaine. Mais il n'est pas encore très clair quand cette mesure sera débattue, ni ses chances de succès. Ce rebondissement, quoique spectaculaire, a aussi un véritable air de déjà vu.

L'ancien "speaker" de la Chambre, Kevin McCarthy, avait été destitué il y a seulement quelques mois dans un scénario très similaire. Mike Johnson sera-t-il le deuxième leader républicain à faire les frais de tractations budgétaires?

La tension qui règne autour de l'adoption de ces lois de finances est telle, que les Etats-Unis ne sont pas parvenus jusqu'ici à adopter un quelconque budget pour 2024 - une situation à laquelle aucune autre grande économie mondiale n'est confrontée.

Les parlementaires n'ont été capables pour l'instant que d'adopter une série de mini-lois pour prolonger le budget de l'Etat fédéral de quelques jours, quelques mois tout au plus.

Dès qu'un de ces mini-budgets est sur le point d'expirer, comme ce doit être le cas pour l'un d'entre eux vendredi, revient le risque que l'administration fédérale ne soit mise partiellement à l'arrêt.

Ce qui arriverait vendredi à minuit, sans vote du Sénat.

La liste des conséquences potentielles d'une paralysie de l'Etat est longue: des militaires et des agents de la sécurité des transports non payés, des administrations à l'arrêt, certaines aides gelées...

Une situation extrêmement impopulaire auprès des Américains et dont la plupart des effets se feraient sentir en début de semaine.

Fonds coupés pour l'Unrwa

S'il est finalement adopté, le projet de loi présenté jeudi prolongera le budget américain jusqu'à la fin de l'exercice financier, soit le 30 septembre.

Ce texte de 1012 pages, fruit de tractations très acrimonieuses, contient des mesures qui auraient de fortes répercussions à l'étranger.

Le texte interdit ainsi tout financement direct des Etats-Unis à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, l'Unrwa, au coeur d'une controverse depuis qu'Israël a accusé fin janvier 12 de ses quelque 13'000 employés à Gaza d'être impliqués dans l'attaque meurtrière du 7 octobre perpétrée par le Hamas.

Le projet de loi en débat vendredi contient aussi des centaines de millions de dollars pour Taïwan, mais ne débloque aucun financement pour l'Ukraine, l'enveloppe pour Kiev faisant l'objet de négociations séparées.

Le texte débattu vendredi contient aussi plusieurs mesures liées à l'immigration - un sujet explosif en pleine campagne présidentielle - et une litanie de mesures, pas forcément liées au budget.

Comme l'interdiction aux ambassades américaines de faire flotter le drapeau arc-en-ciel, étendard de la communauté LGBT+, contrairement à ce que certaines d'entre elles avaient pour coutume de faire à l'occasion du "mois des fiertés".

Un texte adopté le 9 mars avait déjà permis de boucler une autre partie du budget de 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Ukraine: échanges téléphoniques avant le coup de fil Trump-Poutine

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Donald Trump a annoncé un échange téléphonique lundi avec Vladimir Poutine, à droite sur le cliché (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les dirigeants français, britannique, allemand et italien se sont entretenus dimanche par téléphone avec le président américain Donald Trump, la veille de son échange téléphonique avec Vladimir Poutine pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine, selon Londres.

Les chefs d'Etat et de gouvernement "ont discuté de la situation en Ukraine et du coût catastrophique de la guerre pour les deux parties", a expliqué un porte-parole du bureau de Keir Starmer dans un communiqué.

"Dans la perspective de l'appel du président Trump avec le président [russe Vladimir] Poutine, les dirigeants ont échangé sur la nécessité d'un cessez-le-feu inconditionnel et sur celle pour le président Poutine de prendre au sérieux les pourparlers de paix", a-t-il ajouté.

Après les pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou vendredi en Turquie, les chefs d'Etat et de gouvernement "ont également discuté du recours à des sanctions si la Russie ne s'engage pas sérieusement dans un cessez-le-feu et des pourparlers de paix", selon Downing Street.

Trêve de 30 jours

"Au président Poutine de prouver demain qu'il veut vraiment la paix et d'accepter le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par le président Trump, soutenu par l'Ukraine et l'Europe", a écrit sur le réseau social X le président français, Emmanuel Macron.

"Européens et les Américains sont déterminés à oeuvrer ensemble, de manière ciblée, pour que cette terrible guerre cesse rapidement", a déclaré dimanche le chancelier allemand, Friedrich Merz, après la messe inaugurale du pape Léon XIV.

"Nous avons fait quelques petits pas en avant ces derniers jours [...] les parties au conflit se parlent", a-t-il poursuivi, deux jours après ces premiers pourparlers depuis le printemps 2022 qui n'ont pas abouti à une trêve.

Les dirigeants français, britannique et allemand s'étaient déjà entretenus vendredi avec Donald Trump, ainsi qu'avec le premier ministre polonais Donald Tusk.

En parallèle, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a échangé avec le vice-président américain JD Vance pendant "environ une demi-heure" dimanche à Rome, après une rencontre avec le pape, a annoncé un haut responsable ukrainien à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ex-président Biden souffre d'une forme "agressive" de cancer

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Joe Biden a été diagnostiqué d'une forme "agressive" d'un cancer de la prostate (archives). (© KEYSTONE/AP/Nam Y. Huh)

L'ancien président américain Joe Biden a été diagnostiqué d'une forme "agressive" d'un cancer de la prostate, ont annoncé dimanche ses services. Le démocrate de 82 ans présente des "métastases osseuses".

"Bien que cela représente une forme plus agressive de la maladie, le cancer semble être hormonodépendant, ce qui permet une gestion effective" de la maladie, déclare le bureau de Joe Biden dans un communiqué transmis à l'AFP.

Joe Biden a quitté la Maison-Blanche en janvier après avoir renoncé à l'été 2024 à se présenter à sa réélection sur fond d'inquiétudes quant à son état de santé. Un livre doit d'ailleurs paraître mardi, qui raconte par le menu son lent déclin physique et cognitif au fil de son mandat.

L'ancien locataire de la Maison-Blanche a été diagnostiqué vendredi. Selon le communiqué, son cancer est de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d'agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu'à 10.

Options de traitement

Le cancer de la prostate est le plus courant chez les hommes et représente 15% de l'ensemble des cancers masculins. La prostate est une glande masculine dont la fonction principale est de produire un liquide qui entre dans la composition du sperme.

"Le cancer de la prostate est une tumeur maligne qui évolue généralement lentement, à partir de cellules de la glande prostatique devenues anormales", selon l'association française Fondation pour la recherche sur le cancer.

Les cancers hormonodépendants de la prostate, comme celui qui touche Joe Biden, ont quant à eux besoin d'androgène - une hormone masculine - pour se propager et cessent de croître lorsque celle-ci est absente, explique l'institut national du cancer aux Etats-Unis. "Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins", précise le communiqué.

Joe Biden avait été opéré en 2023 d'une "petite" lésion sur la poitrine, qui s'était révélée cancéreuse après examen. Lors de son mandat, il avait lancé une grande initiative de recherche et de financement "pour guérir les cancers une bonne fois pour toutes" avec pour objectif de réduire la mortalité liée à cette maladie de 50% en 25 ans.

La question est personnelle pour le démocrate: son fils aîné, Beau Biden, était décédé en 2015 d'un cancer du cerveau à 46 ans.

Enquête

Le débat sur le déclin progressif du démocrate lors de son mandat (2021-2025) a été remis en lumière samedi avec la publication par le média Axios d'une bande sonore datant de 2023 et dans laquelle le président d'alors perd le fil de grandes dates de sa vie.

Le livre-enquête des journalistes Jake Tapper et Alex Thompson, devant paraître mardi, raconte en outre comment la Maison-Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d'un président qui s'est longtemps accroché à sa tentative de réélection.

Joe Biden a récemment nié avoir subi un déclin cognitif à la fin de son mandat. "Rien ne permet d'affirmer cela", a-t-il déclaré au début mai à ABC. "Après m'être retiré de la course à la présidentielle, j'ai encore été président durant six mois et j'ai fait du bon boulot. Mais ce qui a effrayé tout le monde ça a été ce débat" contre son rival Donald Trump.

Sa santé était une question politique depuis longtemps et l'actuel président américain Donald Trump avait pris l'habitude de le surnommer "Joe l'endormi".

"Je connais des gens qui ont 89, 90, 92, 93 ans, et qui vont parfaitement bien. Mais Joe n'était pas l'un d'eux et il fait beaucoup de dissimulation", a attaqué le milliardaire républicain de 78 ans vendredi, dans son avion de retour du Moyen-Orient. "Tout le monde se retenait, y compris la presse".

M. Trump s'est cependant dit "attristé" par l'annonce du cancer de Joe Biden dimanche sur son réseau social Truth Social.

Joe Biden avait déserté la scène publique et se tenait éloigné de la presse lors de ses dernières semaines au pouvoir, y compris lors d'un voyage en Angola en décembre durant lequel il avait semblé s'endormir en public.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pologne: candidat pro-européen en tête de la présidentielle

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Alerte Info (© )

Le candidat pro-européen Rafal Trzaskowski est arrivé dimanche légèrement en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Pologne, selon un sondage à la sortie des bureaux de vote. Il devrait affronter au second tour le candidat nationaliste Karol Nawrocki.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Portugal: victoire de la coalition sortante de droite

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Le camp du premier ministre sortant Luis Montenegro a obtenu près de dix points de plus que les socialistes. (© KEYSTONE/AP/Armando Franca)

La coalition de droite au pouvoir depuis un an au Portugal a remporté les élections législatives anticipées de dimanche, selon des résultats quasi complets. Mais, comme il y a un an, elle n'obtient pas une majorité suffisante pour assurer la stabilité du pays.

Sans compter les circonscriptions de l'étranger, dont les résultats ne seront connus que dans les prochains jours, le camp du premier ministre sortant Luis Montenegro, l'Alliance démocratique (AD), a obtenu 32,7% des suffrages, contre 23,4% pour le parti socialiste.

Ce dernier est désormais talonné par la formation d'extrême droite Chega ("Assez"), qui, avec 22,6% des voix, continue de progresser à chaque scrutin et atteint pour la première fois la barre de 20%.

Sans les quatre mandats des circonscriptions de l'étranger, la coalition sortante remporte ainsi 89 sièges sur les 230 du Parlement, bien en dessous du seuil de 116 élus synonyme de majorité absolue.

M. Montenegro, un avocat de 52 ans qui a toujours refusé de gouverner avec le soutien de Chega, pourrait tout de même essayer de former une majorité plus large en négociant le ralliement de la formation Initiative libérale (IL), arrivée en quatrième position avec 5,5% des voix et neuf élus.

"Cordon sanitaire"

En nombre de sièges, socialistes et extrême droite se retrouvent pour l'instant à égalité, avec 58 députés chacun.

Contraint de démissionner en mars sur fond de soupçons de conflit d'intérêts, le chef du gouvernement a remporté le pari de s'en remettre au verdict des urnes pour assurer sa survie politique, mais ses gains sont insuffisants pour modifier de façon décisive le rapport de forces à l'assemblée.

M. Montenegro risque donc de se retrouver à nouveau pris en tenaille entre le PS de Pedro Nuno Santos, un économiste de 48 ans, et l'extrême droite emmenée par André Ventura, un ex-séminariste et juriste de 42 ans, qui s'est fait connaître comme truculent commentateur de football.

"Un hypothétique accord post-électoral entre l'AD et l'IL semble la solution la plus viable, avec un gouvernement minoritaire et une opposition affaiblie par l'hécatombe qu'a subie le PS", a réagi auprès de l'AFP la politologue Paula Espirito Santo, de l'institut supérieur des sciences sociales et politiques de l'université de Lisbonne (ISCSP).

Selon sa collègue Marina Costa Lobo, directrice de l'institut des sciences sociales de l'université de Lisbonne (ICS), "Chega est le grand vainqueur de la soirée". "En fonction de ces résultats, ce n'est pas clair s'il y aura une capacité à gouverner accrue si le cordon sanitaire est maintenu entre l'AD et Chega", a-t-elle ajouté.

"Besoin d'immigrés"

En un an, l'exécutif de M. Montenegro a pris plusieurs mesures en faveur du pouvoir d'achat, en augmentant les retraites et le salaire minimal ou en acceptant les revendications de plusieurs catégories de fonctionnaires, dont les enseignants, les médecins ou les policiers.

Il a par ailleurs durci la politique migratoire, qui était une des plus souples d'Europe sous le précédent gouvernement socialiste d'António Costa. Alors que le nombre d'étrangers vivant au Portugal a quadruplé entre 2017 et 2024, atteignant environ 15% de la population, sur 10 millions d'habitants au total, l'immigration a fait irruption dans le débat politique.

"Le pays a besoin d'immigrés, mais il n'est pas capable d'accueillir tous ceux qui arrivent", a estimé Tiago Manso, un économiste de 33 ans originaire du Brésil, qui a voté pour la première fois au Portugal.

Depuis sa fondation en 2019, Chega a connu une croissance fulgurante, obtenant en mars dernier 18% des voix pour passer de 12 à 50 députés.

Surfant sur les déboires du premier ministre et l'afflux de travailleurs migrants d'Asie du Sud, son président André Ventura a martelé la rhétorique habituelle des partis populistes contre la corruption des élites politiques et les immigrés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sursaut en Roumanie, le candidat pro-européen gagne la présidence

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Après sa victoire, Nicusor Dan a appelé à "se mettre au travail" et à "bâtir une Roumanie unie". (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

Les Roumains ont choisi dimanche de maintenir le cap européen et le soutien à l'Ukraine en élisant à la présidence du pays le maire de Bucarest. Son adversaire souverainiste, après avoir refusé de concéder sa défaite, a félicité finalement félicité le vainqueur.

Alors que peu auraient parié sur lui il y a deux semaines, le centriste Nicusor Dan, 55 ans, a recueilli près de 54% des suffrages, après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins. Ce résultat a été accueilli dans la liesse à son quartier général.

"C'est la victoire de milliers et de milliers de gens qui ont cru que la Roumanie pouvait changer dans la bonne direction", a-t-il lancé à ses partisans au milieu de chants louant l'Europe et moquant la Russie. Il a aussi eu un mot pour ceux qui n'avaient pas voté pour lui, appelant à "se mettre au travail" et à "bâtir une Roumanie unie".

La présidentielle était surveillée de près par la communauté internationale et les messages ont aussitôt afflué. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qui a salué le choix des Roumains en faveur d'une "Europe forte". Pour le chef d'Etat français Emmanuel Macron, "la démocratie" l'a emporté "malgré les nombreuses tentatives de manipulation".

Mobilisation exceptionnelle

Dans l'Ukraine voisine, Volodymyr Zelensky s'est félicité de ce succès "historique", rappelant "l'importance d'avoir la Roumanie comme partenaire fiable".

Cinq mois après la rarissime annulation du scrutin de novembre entaché par des soupçons d'ingérence russe, la Roumanie espère désormais refermer ce chapitre tumultueux.

Mais les divisions sont profondes. Après avoir refusé, dans un premier temps, de concéder sa défaite malgré le verdict des urnes (46%) et crié à la fraude, le candidat souverainiste George Simion a félicité son adversaire, tout en promettant de "poursuivre le combat".

Cet admirateur du président américain Donald Trump, âgé de 38 ans, avait largement dominé le premier tour le 4 mai avec près de 41% des voix, le double du maire de Bucarest, porté par un vent de colère face aux "politiciens voleurs" au pouvoir depuis 1989 et aux difficultés économiques d'un des pays les plus pauvres de l'UE.

Il a pâti d'une série de "faux pas" dans l'entre-deux-tours, mais surtout d'une "mobilisation quasi sans précédent, liée à un sursaut des défenseurs de la démocratie", a commenté pour l'AFP l'analyste Sergiu Miscoiu. Le taux de participation s'est élevé à près de 65%, contre seulement 53% au premier tour.

Deux visions

"Jamais une élection n'avait été aussi décisive" pour l'avenir du pays, "avec des implications géopolitiques manifestes", ajoute l'expert. Le chef de l'Etat a en effet le pouvoir de nommer des personnes à des postes clés et de participer aux sommets de l'Union européenne et de l'OTAN.

Membre loyal de l'UE, la Roumanie, une nation de 19 millions d'habitants voisine de l'Ukraine, est devenue un pilier essentiel de l'alliance atlantique depuis le début de l'offensive russe en 2022.

Ce sont deux visions qui s'affrontaient dans les urnes. Nicusor Dan, un brillant mathématicien qui a fait ses études en France avant de devenir un militant anticorruption, est un Européen convaincu et un fervent soutien de Kiev.

En face, le volcanique George Simion, détracteur des "politiques absurdes de l'UE", a plaidé pendant la campagne pour l'arrêt de l'aide militaire à l'Ukraine, prônant "la neutralité" tout en se défendant d'être "l'ami de Vladimir Poutine", le président russe.

Il s'est de nouveau affiché dimanche avec Calin Georgescu, celui qui avait surpris en terminant en tête du scrutin du 24 novembre après une campagne massive sur TikTok dont le mode opératoire pointait vers la Russie. L'ex-haut fonctionnaire a depuis lors été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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