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Politique

Occupation à l'UNIL: rectorat et gouvernement d'accord pour l'arrêt

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A l'UNIL, l'occupation diurne se poursuit tout comme le dialogue avec le rectorat. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le rectorat de l'Université de Lausanne (UNIL) et le Conseil d'Etat vaudois ont convenu lundi lors d'une séance que l'occupation du bâtiment de Géopolis par des étudiants pro-palestiniens devait cesser, a indiqué mardi au Grand Conseil le ministre Frédéric Borloz. Aucun ultimatum n'a en revanche été annoncé.

Le chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) s'est exprimé dans le cadre d'une résolution PLR-UDC invitant le gouvernement à prendre toute mesure garantissant que les missions premières de l'UNIL, soit la formation et la recherche, se fassent en toute sécurité et sans entrave pour l'ensemble de la communauté universitaire. Le texte a été accepté par la droite, avec 71 oui, contre 54 non du côté de la gauche.

Avant le vote, le ministre de tutelle de l'UNIL a reconnu que l'occupation "se passe de manière pacifique". Il a toutefois estimé que "des lignes rouges ont été dépassées". "Des centaines d'étudiants ne sont pas à l'aise d'aller au cours. J'ai reçu moi-même des messages et des témoignages". Il a aussi évoqué des "messages racistes, déplacés et irrespectueux".

"La situation doit à un moment donné s'arrêter. Lors d'une réunion à laquelle j'ai été convié hier avec le rectorat de l'UNIL, il a été convenu que l'occupation devait cesser", a dit M. Borloz. Il n'a fait référence à aucun délai ni ultimatum. La mission de l'université doit être garantie en toute sécurité et sans entrave, a-t-il encore ajouté.

Court débat gauche-droite

La résolution déposée par la présidente du PLR Vaud, Florence Bettschart-Narbel, a donné lieu à un court échange gauche-droite, opposant "liberté académique et débat démocratique" à "problème sécuritaire et démonstration de force".

La députée de la gauche radicale Elodie Lopez (EP) a rappelé le "dialogue exemplaire" entre manifestants et direction de l'UNIL. Cette résolution vient "discréditer un message de paix et de solidarité", a-t-elle dénoncé. Pour le président du PS Vaud, Romain Pilloud, la demande de la résolution "est déjà respectée": les cours se déroulent en sécurité et l'ensemble des missions de l'UNIL est toujours assuré.

"Quelles que soient leurs motivations, l'occupation d'un bâtiment de l'UNIL pose différents problèmes, notamment l'accès aux cours, aux bureaux et la garantie d'un espace de recherche et formation sécure", a au contraire estimé Mme Bettschart-Narbel. "Plusieurs témoignages démontrent que ces manifestations à l'intérieur de l'UNIL provoquent un sentiment d'insécurité pour certains membres du corps enseignant et étudiant", souligne sa résolution.

Non contraignante, la résolution consiste en un voeu envoyé au Conseil d'Etat. Celui-ci a trois mois pour informer le Parlement de la suite qui lui est donnée.

A l'UNIL, les étudiants avaient mis fin mercredi soir dernier à leur occupation nocturne, après six nuits passées dans le hall du bâtiment Géopolis. Ils y sont revenus jeudi matin pour poursuivre leur mobilisation diurne. Les discussions se poursuivent dans le calme entre la direction et le collectif pro-palestinien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les Village People se produiront pour l'investiture de Donald Trump

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Avec "Y.M.C.A", le chanteur du groupe Village People espère pouvoir "rassembler le pays après une campagne tumultueuse et divisée au cours de laquelle notre candidate favorite a perdu" (archives). (© KEYSTONE/AP CANT STOP PRODUCTIONS)

Les Village People, dont le tube "Y.M.C.A." est un passage incontournable des meetings de Donald Trump, ont accepté de jouer lors des festivités entourant l'investiture du futur président des Etats-Unis. Un choix "rassembleur" selon le leader du groupe.

"Nous savons que cela fera des mécontents, mais nous pensons que la musique doit vivre sans considération politique", a justifié lundi le fondateur du groupe disco, Victor Willis, sur sa page Facebook.

"Notre chanson 'Y.M.C.A.' est un hymne mondial qui, espérons-le, pourra rassembler le pays après une campagne tumultueuse et divisée au cours de laquelle notre candidate favorite a perdu", a-t-il ajouté, en référence à la vice-présidente Kamala Harris.

Connue pour son célèbre clip et sa chorégraphie, "Y.M.C.A." (1978) fait se déhancher depuis longtemps la foule aux meetings de Donald Trump. Le milliardaire républicain a lui-même l'habitude d'exécuter quelques pas de danse récemment recopiés par des sportifs américains.

Alors qu'en 2020, les ayants-droits avaient menacé de porter plainte pour usage non autorisé de la chanson, Victor Willis a cette fois justifié l'utilisation du morceau, considéré comme un porte-étendard de la communauté gay dans les années 1970-1980. Sur plusieurs publications Facebook, il s'est aussi félicité de voir le tube remonter fortement dans les ventes après la victoire de Donald Trump.

Avec Carrie Underwood

Le 47e président des Etats-Unis pourra aussi compter sur la présence de la chanteuse country Carrie Underwood, qui devrait interpréter le morceau patriotique "America The Beautiful".

Accusé de menacer les libertés individuelles et les droits des minorités, Donald Trump a souvent été boudé par les grandes vedettes de la musique et du spectacle. Pendant la campagne présidentielle, beaucoup d'entre elles avaient soutenu, en vain, Kamala Harris, à l'instar de Taylor Swift, Beyoncé ou encore Bruce Springsteen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Melania Trump dit qu'elle va vivre à la Maison Blanche

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Melania Trump est restée à l'écart de la vie publique durant l'essentiel de la troisième campagne présidentielle de son époux l'an dernier, et du procès pénal de ce dernier à New York au printemps dernier (archives). (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER)

Melania Trump a assuré lundi qu'elle vivrait principalement à la Maison Blanche pendant le second mandat de son époux Donald, qui va redevenir président des Etats-Unis le 20 janvier. Elle se présente toutefois comme "une femme indépendante".

"Je serai à la Maison Blanche", a déclaré Melania Trump dans une émission diffusée lundi sur la chaîne conservatrice Fox News. "Et quand j'aurai besoin d'être à New York, je serai à New York. Même chose pour Palm Beach", a-t-elle ajouté en référence aux domiciles du couple dans la Trump Tower à Manhattan et dans la résidence Mar-a-Lago en Floride.

Lors du premier mandat de Donald Trump (2017-2021), la Première dame n'avait pas immédiatement rejoint Washington et était restée à New York le temps que leur fils Baron, alors âgé de 11 ans, termine son année scolaire.

Melania Trump est restée à l'écart de la vie publique durant l'essentiel de la troisième campagne présidentielle de son époux l'an dernier, et du procès pénal de ce dernier à New York au printemps dernier.

Un film sur sa vie

"Des gens ne me voient peut-être que comme la femme du président, mais je suis ma propre personne, je suis indépendante", a dit Melania Trump pendant l'émission. "Je ne suis pas toujours d'accord avec ce que mon mari dit ou fait (...) Je lui donne des conseils, parfois il m'écoute, parfois non, et c'est OK".

Après la publication de ses mémoires en octobre, ouvrage de 182 pages dans lequel elle se livre peu mais défend le droit à l'avortement, Melania Trump entend prochainement sortir un film chroniquant sa vie au jour le jour et son retour à la Maison Blanche, dont elle assure avoir eu l'idée.

En tant que Première dame, elle compte s'impliquer davantage dans la campagne "Be Best" en faveur du bien-être des enfants, à laquelle elle avait participé sporadiquement durant ses quatre premières années dans ce rôle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Kiev pas en position de force avant d'éventuelles négociations

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Marc Rutte demande aux Européens de dépenser plus pour leur défense. "Nous sommes en sécurité maintenant, mais pas dans quatre ou cinq ans", a-t-il averti. "Donc, si vous ne le faites pas, commencez à apprendre le russe ou partez en Nouvelle-Zélande", a-t-il ironisé devant les eurodéputés. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

L'Ukraine n'est pas aujourd'hui dans la position de force nécessaire avant l'ouverture d'éventuelles négociations de paix avec la Russie, a averti lundi le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte.

"L'Ukraine n'en est pas là, parce qu'ils (les Ukrainiens) ne peuvent pas en ce moment négocier depuis une position de force", a déclaré le responsable néerlandais lors d'une intervention devant le Parlement européen à Bruxelles.

Et, a-t-il ajouté, "nous devons faire plus pour s'assurer que, en changeant la trajectoire de ce conflit, ils seront en mesure d'atteindre cette position de force".

Donner des moyens à Kiev

Mark Rutte insiste depuis son arrivée début octobre à la tête de l'Otan pour donner à l'Ukraine les moyens, notamment militaires, d'être en position de force face à la Russie, dans le cas où des négociations de paix devaient s'ouvrir.

Le président élu américain Donald Trump, qui entre en fonctions lundi prochain, a lui promis pendant sa campagne électorale de mettre un terme à ce conflit entre l'Ukraine et la Russie en moins de 24 heures. Il s'est depuis donné davantage de temps, mais des discussions pourraient néanmoins s'ouvrir rapidement, à la faveur notamment d'une rencontre entre lui et le président russe Vladimir Poutine.

Ce dernier est "ouvert au contact" avec Donald Trump sans conditions préalables, a annoncé vendredi le Kremlin, saluant la volonté du président élu américain de "résoudre les problèmes par le dialogue".

Dépenser plus pour la défense

M. Rutte a également appelé les Européens à dépenser plus pour leur défense, face à la menace russe, bien au-delà du niveau actuel, y compris en réduisant une "petite fraction" des dépenses sociales en Europe.

Les 32 pays de l'Otan se sont engagés en 2014 à consacrer au moins 2% de leur Produit intérieur brut à leurs dépenses militaires, mais seuls 23 d'entre eux ont atteint cet objectif l'an dernier.

Ou "commencer à apprendre le russe"

Le chef de l'Otan s'est refusé à fixer un nouvel objectif mais a rappelé que le niveau de 2% était "loin d'être suffisant". "Nous sommes en sécurité maintenant, mais pas dans quatre ou cinq ans", a-t-il averti.

"Donc, si vous ne le faites pas, commencez à apprendre le russe ou partez en Nouvelle-Zélande", a-t-il ironisé devant les eurodéputés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Frappes meurtrières à Gaza, un accord de trêve proche selon Biden

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Lundi, une série de frappes israéliennes ont fait plus de 50 morts dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien, ont annoncé les secouristes locaux. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Les combats et les bombardements ont tué lundi des dizaines de Palestiniens dans la bande de Gaza. Cela au moment où la Maison Blanche annonçait qu'un accord sur une trêve entre Israël et le Hamas pourrait être conclu dès cette semaine.

Le président américain Joe Biden, qui passe la main dans une semaine à Donald Trump, a affirmé qu'un accord de trêve associé à une libération d'otages était "sur le point d'être conclu", basé sur une proposition américaine présentée il y a plusieurs mois.

"Des progrès significatifs sur les derniers points de blocage" ont été accomplis en vue d'un accord, a déclaré à l'AFP une source proche des négociations.

Pendant que les négociations indirectes menées sous l'égide du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte s'intensifient, Israël multiplie les attaques sur la bande de Gaza.

Plus de 50 morts à Gaza-Ville

Lundi, l'armée israélienne a bombardé la ville de Gaza, dans le nord du territoire, tout au long de la journée, faisant plus de 50 morts selon les secours.

"Des écoles, des maisons et même des rassemblements" ont été visés, a affirmé à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

L'armée a déclaré enquêter sur ces informations. "Il n'y a pas de place dans les hôpitaux pour accueillir les blessés", a ajouté Mahmoud Bassal.

L'armée a elle annoncé avoir perdu cinq soldats au combat dans le nord du territoire, où elle mène depuis le 6 octobre une offensive terrestre, assurant vouloir empêcher que des combattants du Hamas ne s'y regroupent.

"A portée de main"

Après 15 mois de guerre, les négociations visant à libérer les 94 otages toujours retenus à Gaza, dont 34 sont morts selon l'armée, et à conclure un accord de trêve, se sont intensifiées ces derniers jours.

Une seule trêve d'une semaine avait été conclue fin novembre 2023, et avait permis la libération d'une centaine d'otages. Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l'attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la présente guerre.

Lundi, l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a rencontré des émissaires de Joe Biden et de Donald Trump, ainsi qu'une délégation du Hamas pour discuter d'un accord de trêve.

La Maison Blanche a également indiqué que M. Biden s'était entretenu avec Cheikh Tamim. "Nous sommes proches d'un accord et nous pouvons y parvenir cette semaine", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan. "Je ne fais pas de promesse ou de prédiction, mais c'est à portée de main", a-t-il ajouté.

En cours de finalisation

Un haut responsable palestinien proche du Hamas ainsi que le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, ont eux aussi fait état de progrès.

"Israël souhaite réellement libérer les otages et travaille dur pour parvenir à un accord. Les négociations progressent", a déclaré M. Saar.

"Le cycle actuel de négociations est le plus sérieux et le plus approfondi et a permis de réaliser des progrès significatifs", a affirmé à l'AFP le responsable palestinien sous couvert d'anonymat.

Il a précisé que le projet d'accord était en cours de finalisation afin d'établir les détails du nombre d'otages qui seraient libérés en échange de prisonniers palestiniens incarcérés par Israël. Les discussions incluent aussi la question de l'aide humanitaire à destination de Gaza, a-t-il ajouté.

Smotrich opposé à un accord

Le ministre israélien d'extrême droite Bezalel Smotrich s'est en revanche fermement opposé, lundi, à tout accord qui mettrait fin à la guerre.

Il a affirmé qu'il ne soutiendrait pas un "accord de reddition qui inclurait la libération d'hyper-terroristes, l'arrêt de la guerre, et la perte de ce qui a été acquis au prix de beaucoup de sang versé et de l'abandon d'un grand nombre d'otages".

Selon les commentateurs israéliens, un accord serait désormais à portée de main, notamment en raison de la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu d'ignorer les pressions de ses ministres d'extrême-droite, renforcée début novembre par le ralliement du parti de centre-droit de Gideon Saar.

Trump promet "l'enfer"

Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a récemment promis "l'enfer" à la région si les otages n'étaient pas libérés avant son retour au pouvoir.

Au moins 46'584 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nucléaire iranien: pourparlers à Genève avant le retour de Trump

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Les discussions de Genève se déroulent moins de deux mois après des négociations tout aussi discrètes entre l'Iran et des représentants des trois pays européens dans la même ville, à un moment où les Occidentaux s'inquiètent de l'état d'avancement du programme nucléaire iranien. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Iran et les principales puissances européennes (Allemagne, France et Royaume-Uni) ont entamé lundi soir deux jours de pourparlers à Genève sur le programme nucléaire iranien. Cela à une semaine de l'investiture de Donald Trump.

Ces discussions se déroulent moins de deux mois après des négociations tout aussi discrètes entre l'Iran et des représentants des trois pays européens dans la même ville, à un moment où les Occidentaux s'inquiètent de l'état d'avancement du programme nucléaire iranien.

La réunion est entourée de la plus grande discrétion, ni le nom des participants ni l'endroit où les diplomates des quatre pays doivent se retrouver n'ayant été révélés.

"Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Majid Takht-Ravanhchi et ses homologues de l'E3 (Allemagne, France et Royaume-Uni) se sont rencontrés lundi soir", a rapporté l'agence de presse iranienne ISNA.

"Ils ont discuté de questions d'intérêt mutuel, notamment des négociations pour la levée des sanctions, de la question nucléaire et de la situation préoccupante dans la région", a ajouté l'agence sans donner plus de détails.

Discussions "franches et constructives"

Plus tard, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires internationales, Kazem Gharibabadi, a qualifié les discussions de "sérieuses, franches et constructives".

"Nous avons discuté d'idées impliquant certains détails dans les domaines de la levée des sanctions et du nucléaire qui sont nécessaires pour un accord", a-t-il déclaré dans un message sur X.

"Convenu de poursuivre notre dialogue"

"Les parties ont convenu que les négociations devaient reprendre et que pour parvenir à un accord, toutes les parties devaient créer et maintenir une atmosphère appropriée. Nous avons convenu de poursuivre notre dialogue", a-t-il ajouté.

Le ministère allemand des Affaires étrangères" avait auparavant fait valoir à l'AFP que "ce ne sont pas des négociations". Il s'agit seulement de "consultations", a renchéri l'Iran.

Les pourparlers portent sur un "large éventail de sujets", a déclaré lundi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei.

Pour Téhéran, "l'objectif principal de ces pourparlers est de lever les sanctions contre l'Iran", a déclaré lundi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, ajoutant que l'Iran était également "à l'écoute des sujets que les autres parties veulent aborder".

Trouver "une solution diplomatique"

La réunion est "le signe que les pays de l'E3 continuent d'oeuvrer en faveur d'une solution diplomatique au programme nucléaire iranien, dont l'état d'avancement est extrêmement problématique", a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.

Téhéran a annoncé début décembre commencer à alimenter de nouvelles centrifugeuses sur le site de Fordo, l'un des plus importants du pays, dans le centre de l'Iran, "avec notamment pour effet à terme d'accroître significativement le taux de fabrication d'uranium enrichi jusqu'à 60%", selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Dans une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU datée du 6 décembre, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont exprimé leur vive "préoccupation" et exhorté la République islamique "à mettre immédiatement fin à son escalade nucléaire".

Les trois pays européens ont évoqué le possible recours au mécanisme réimposant des sanctions contre l'Iran "pour l'empêcher d'acquérir l'arme nucléaire".

La résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui endossait l'accord de 2015 conclu entre l'Iran et les pays de l'E3 ainsi que les Etats-Unis, la Russie et la Chine, expire en octobre 2025, dix ans après l'entrée en vigueur de l'accord.

"Principal défi stratégique"

Pour sa part, le président français, Emmanuel Macron, a qualifié le 6 janvier l'Iran de "principal défi stratégique et sécuritaire" au Moyen-Orient, tout en mettant en garde contre "l'accélération" de son programme nucléaire.

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a récemment indiqué que son pays prendrait des mesures afin de rassurer "quant au caractère pacifique" de son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions.

Uranium enrichi à 60%

Selon l'AIEA, l'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium à 60%, proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme atomique.

Les Iraniens défendent un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour la production d'énergie, et nient vouloir se doter de l'arme atomique, ce dont doutent fortement les pays occidentaux.

Les discussions interviennent à un moment où les groupes alliés de l'Iran au Moyen-Orient sont grandement affaiblis après des mois de guerre avec Israël.

Retour de Trump

Vient s'ajouter le retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, de Donald Trump, artisan d'une politique dite de "pression maximale" envers l'Iran durant son premier mandat (2017-2021).

Les tensions autour du programme nucléaire iranien sont montées en flèche sous la présidence de Donald Trump, quand les Etats-Unis se sont retirés de l'accord de 2015 qui offrait à Téhéran un allègement des sanctions en échange d'une limitation de ses ambitions nucléaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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