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Nouvelles preuves de crimes de guerre russes (enquêteurs onusiens)

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La Commission d'enquête internationale présidée par le Norvégien Erik Mose ne peut toujours pas dire si des crimes contre l'humanité ont été perpétrés par la Russie en Ukraine. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

De nouvelles preuves étayent les crimes de guerre perpétrés par la Russie en Ukraine, selon les enquêteurs indépendants mandatés à l'ONU. Ils dénoncent notamment une torture "large" et "systématique".

Dans un nouveau rapport dévoilé vendredi à Genève, la Commission d'enquête internationale indépendante sur l'Ukraine relève les abus contre des prisonniers de guerre ukrainiens dans plusieurs centres de détention russes. Un Ukrainien a notamment été laissé en cellule avec des fractures et la gangrène à une jambe, disent les enquêteurs qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU. Après sa libération, il a dû être hospitalisé à près de 40 reprises.

Des violences sexuelles ont été perpétrées contre certains détenus et contre des femmes. La Commission dévoile aussi de nouvelles preuves d'acheminement forcé d'enfants ukrainiens en Russie.

Elle affirme toujours que des crimes contre l'humanité ont peut-être eu lieu, sans pouvoir encore l'établir. Il faudra davantage d'investigations, dit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Casques bleus blessés au Liban: protestations internationales

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Une femme portae un autocollant en faveur de Gaza lors d'un rassemblement de solidarité avec la Palestine près de l'ambassade des États-Unis à Kuala Lumpur en Malaisie vendredi. (© KEYSTONE/EPA/FAZRY ISMAIL)

Israël a affirmé vendredi avoir tiré en direction d'une "menace" près d'une position de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) dans le sud du Liban où deux Casques bleus ont été blessés, un incident qui a suscité une salve de protestations internationales.

Menant depuis fin septembre une vaste offensive aérienne et terrestre contre le Hezbollah, allié du Hamas palestinien, l'armée israélienne a accusé le mouvement pro-iranien de mettre en danger "délibérément" les soldats de la Finul, dont quatre ont été blessés en deux jours.

La Finul a rapporté que son quartier général, à Ras al-Naqoura, avait subi vendredi "des explosions pour la deuxième fois en 48 heures" lors desquelles "deux Casques bleus sri-lankais ont été blessés", après deux soldats indonésiens jeudi.

Elle a dénoncé le "très grand risque" que fait peser l'armée israélienne sur les Casques bleus.

"Inacceptable"

L'armée israélienne a dit "mener un examen approfondi (...) pour établir les détails de ce qui s'est passé".

Elle a assuré avoir tiré en direction d'une "menace" proche de la position de la Finul et accusé le Hezbollah de mettre en danger "délibérément" les Casques bleus.

Joe Biden a joint sa voix vendredi aux critiques. A la question "Demandez-vous à Israël d'arrêter de frapper les forces de maintien de la paix de l'ONU?", le président américain, a répondu: "Absolument, tout à fait".

Le président français Emmanuel Macron a jugé "tout à fait inacceptable" que les Casques bleus soient "visés délibérément par les forces armées israéliennes" et prévenu que la France "ne tolérera pas" de nouveaux tirs, lors d'un sommet à Chypre des dirigeants des pays méditerranéens de l'UE.

Il a en outre estimé que "cesser les exportations d'armes" utilisées à Gaza et au Liban était "l'unique levier" pour mettre fin aux conflits qui y font rage.

Les dix pays membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont exprimé leur "profonde inquiétude" après ces attaques et "souligné que toute attaque délibérée contre les forces de maintien de la paix sont une grave violation du droit humanitaire international".

Alors qu'Israël célèbre Kippour, importante fête juive, les sirènes d'alerte antiaérienne ont retenti en fin d'après-midi dans le nord-ouest du pays, l'armée israélienne faisant état "d'environ 80 projectiles" tirés à partir du Liban, puis en soirée au nord de Tel-Aviv après l'"intrusion" de deux drones, l'un d'eux ayant été "intercepté".

Le Hezbollah a appelé vendredi les Israéliens à s'éloigner des sites militaires dans des zones résidentielles du nord du pays. "L'armée de l'ennemi israélien se sert des maisons (...) comme centres de rassemblement pour ses officiers et soldats" dans plusieurs régions du nord d'Israël et "dispose de bases militaires" dans les principales villes du nord comme "Haïfa, Tibériade, Acre" notamment, a déclaré le groupe pro-iranien.

"Cessez-le-feu immédiat"

Depuis octobre 2023, lorsque le Hezbollah a ouvert un front contre Israël en appui au Hamas, plus de 2100 personnes ont été tuées au Liban, dont plus de 1200 depuis le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.

L'ONU a recensé près de 700'000 déplacés à l'intérieur du Liban, qu'ont fui environ 400'000 personnes, la plupart en Syrie.

A la frontière israélienne, l'armée libanaise a rapporté la mort de deux soldats, portant à quatre le nombre de militaires libanais tués depuis le début de l'intensification des bombardements israéliens sur le Liban.

Au lendemain des frappes israéliennes les plus meurtrières sur Beyrouth depuis trois semaines de guerre entre l'armée israélienne et le Hezbollah, le Premier ministre libanais Najib Mikati a appelé vendredi l'ONU à adopter une résolution pour un "cessez-le-feu total et immédiat".

Ces frappes, qui ont fait 22 morts et 117 blessés, selon le ministère libanais de la Santé, visait "le chef de l'appareil sécuritaire du Hezbollah Wafic Safa", a indiqué à l'AFP une source proche de cette formation.

C'est la troisième fois que l'armée israélienne vise directement la capitale, Israël concentrant ses frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah.

L'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a déclaré vendredi que Washington travaillait "sans relâche" pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Bombardements israéliens

Après un an de combats dans la bande de Gaza contre le Hamas, Israël a concentré l'essentiel de ses opérations sur le front libanais.

Mais l'armée israélienne, qui a annoncé vendredi la mort d'un soldat dans le territoire palestinien, pilonne depuis dimanche le nord de la bande de Gaza et encercle la ville de Jabalia, où elle accuse le Hamas de reconstituer ses forces.

La Défense civile de la bande de Gaza a fait état de la mort de 30 personnes vendredi dans une série de frappes israéliennes sur la ville, dont "12 morts, parmi lesquels des femmes et des enfants" dans la ville de Jabalia, dans le nord du territoire.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas qui a entraîné la mort de 1206 personnes en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité à Gaza.

Au moins 42'126 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU. La quasi-totalité des 2,4 millions de Gazaouis a aussi été déplacée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pénurie de carburant après le passage de l'ouragan en Floride

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La Floride découvre l'ampleur des dégâts après le passage de l'ouragan Milton. Aux destructions s'ajoute la pénurie de carburant. (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Plus de deux millions de foyers restent privés d'électricité en Floride vendredi soir après le passage de l'ouragan Milton, qui a fait au moins 16 morts et entraîné quelque 50 milliards de dollars de dégâts. La pénurie de carburant se fait également sentir.

A Sarasota, une centaine de véhicules ont fait la queue vendredi soir pour s'approvisionner en essence à une station-service, l'une des rares à encore en disposer dans la région.

La pénurie de carburant n'a fait que s'aggraver avec les coupures d'électricité généralisées, car beaucoup de foyers utilisent des générateurs thermiques lorsqu'ils sont privés de courant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Boeing va réduire ses effectifs de 10%

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Boeing va couper dans ses effectifs. (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

En pleine grève chez Boeing, l'avionneur américain en difficulté va réduire ses effectifs mondiaux d'environ 10% dans les prochains mois, ce qui devrait affecter près de 17'000 personnes. La réduction des effectifs doit contribuer à surmonter les problèmes financiers.

Dans deux messages distincts, l'avionneur a annoncé vendredi le report des livraisons de son nouveau gros porteur 777X, l'arrêt de la production du 767 cargo en 2027, et a prévenu que ses résultats du troisième trimestre allaient être plombés par de lourdes charges du fait, notamment, de la grève de plus de 33'000 ouvriers depuis mi-septembre.

Le directeur général de Boeing, Kelly Ortberg, a déclaré que l'entreprise devait "redéfinir nos effectifs afin de les faire correspondre à notre réalité financière".

Pratiquement à l'arrêt

La grève chez Boeing dans la région Pacific Northwest autour de la métropole américaine Seattle a commencé mi-septembre. En raison des arrêts de travail, l'assemblage des Boeing 737 Max et 777 est pratiquement à l'arrêt.

Mardi, Boeing a suspendu les discussions avec le syndicat IAM et a retiré son offre. Les travailleurs ont présenté "des revendications non négociables qui vont bien au-delà de ce qui peut être accepté", selon le groupe.

Le syndicat avait auparavant rejeté une nouvelle offre de l'entreprise, qui prévoyait entre autres une augmentation de salaire de 30%, des primes plus élevées et des améliorations des cotisations de retraite. L'IAM veut obtenir pour le personnel 40% et la réintroduction des systèmes de retraite.

Boeing n'est cependant pas seulement en difficulté financière à cause de la grève. Avant le conflit social, l'avionneur avait déjà de nombreux problèmes, qui concernaient également la sécurité de ses machines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Produits illégaux: Bruxelles réclame encore des explications à Temu

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Bruxelles demande à Temu d'expliquer les mesures prises contre la présence et la réapparition de commerçants vendant des produits illégaux sur sa plateforme. (image symbolique) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Commission européenne a réclamé vendredi de nouvelles explications au site de commerce en ligne Temu, soupçonné d'agir insuffisamment contre la vente de produits illégaux et potentiellement dangereux.

C'est la deuxième fois que Bruxelles adresse des questions écrites à cette plateforme d'origine chinoise, soupçonnée de ne pas respecter ses obligations de protection des consommateurs, dans le cadre du nouveau règlement européen sur les services numériques (DSA).

Si ces demandes d'informations ne constituent pas encore une mise en cause, il s'agit d'une première étape qui peut conduire à l'ouverture d'une enquête formelle, puis à de lourdes sanctions financières en cas d'infractions avérées.

La Commission a demandé vendredi à Temu d'expliquer en particulier les mesures prises "contre la présence et la réapparition de commerçants vendant des produits illégaux" sur sa plateforme.

Elle veut aussi connaître les mesures adoptées pour réduire "les risques liés à la protection des consommateurs, à la santé publique et au bien-être des utilisateurs".

L'exécutif européen, qui joue désormais le rôle de gendarme du numérique dans l'UE, réclame par ailleurs "des détails sur les systèmes de recommandation de Temu et les risques pour la protection des données personnelles des utilisateurs".

Temu doit fournir ces informations d'ici au 21 octobre.

La Commission précise qu'elle décidera des prochaines étapes de la procédure "sur la base de l'évaluation des réponses".

Le 28 juin, Bruxelles avait adressé de premières questions à Temu sur les moyens mis en oeuvre pour permettre le signalement de produits illégaux.

D'autres demandes concernaient les interfaces trompeuses ("dark pattern") qui permettent de manipuler le comportement des utilisateurs, la protection des mineurs, la transparence des systèmes de recommandations de produits, ou encore la traçabilité des vendeurs sur ces plateformes.

Progression fulgurante

Temu, qui connaît une progression fulgurante en Europe grâce à une stratégie de prix cassés, est la version internationale du mastodonte chinois du e-commerce Pinduoduo, né en 2015. Il propose un choix pléthorique de produits: vêtements, jouets, décoration, outils, high-tech...

Des associations européennes de consommateurs avaient déposé en mai une plainte contre Temu, l'accusant notamment d'utiliser des interfaces trompeuses pour inciter les utilisateurs à dépenser plus sur la plateforme.

"Nous coopérons pleinement" avec la Commission, a assuré vendredi un porte-parole de Temu, affirmant que "la sécurité des consommateurs est une priorité absolue".

L'entreprise assure avoir déjà "pris des mesures importantes" depuis le printemps et dit continuer "à affiner" ses pratiques "dans le cadre du règlement sur les services numériques".

Fin septembre, six pays de l'Union européenne, dont la France et l'Allemagne, avaient demandé à la Commission de serrer la vis-à-vis de Temu.

"Chaque jour, des centaines de milliers de colis arrivent chez nous, surtout en provenance de Chine, avec des marchandises qui ne respectent pas les règles du marché européen", avait dénoncé le secrétaire d'État allemand à l'Economie Sven Giegold lors d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les enquêteurs onusiens vont évaluer la présidentielle au Venezuela

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Les membres de la Mission internationale d'établissement des faits sur le Venezuela ont mis en cause par le passé le président Nicolas Maduro pour des crimes contre l'humanité présumés dans son pays (archives). (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

Les enquêteurs indépendants mandatés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU vont se pencher sur les violations avant, pendant et après la récente présidentielle au Venezuela. Vendredi à Genève, celui-ci leur a donné cette tâche et les a prolongés de deux ans.

Dans une résolution approuvée par 23 voix, contre 6 oppositions et 18 abstentions, le Conseil se dit "alarmé" par les indications de violations des droits humains liées au scrutin. Il demande aux autorités de "cesser immédiatement" toute intimidation, surveillance et représailles contre les opposants et les défenseurs des droits humains.

La Mission internationale d'établissement des faits, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a par le passé estimé que des crimes contre l'humanité présumés ont été perpétrés au Venezuela. Elle avait mis en cause directement le président Nicolas Maduro, dont la réélection récente est contestée par de nombreux pays, et plusieurs hauts responsables.

Il y a quelques semaines, elle avait dit que la répression était "sans précédent" depuis le scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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