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Politique

Nouvelle cheffe du Service du Service d’architecture et du logement

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Nicole Christe, cheffe du Service d'architecture et logement de Lausanne, prend une retraite anticipée. Elle sera remplacée par Catherine Borghini Polier (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Municipalité a nommé Catherine Borghini Polier au poste de cheffe du Service d’architecture et du logement à 100% dès le 1er juillet 2024. Nicole Christe qui occupe le poste depuis vingt ans à la Direction du logement, de l’environnement et de l’architecture prendra une retraite anticipée.

Titulaire d’un master en architecture obtenu à l’EPFL, Mme Borghini Polier 54 ans, a ½uvré plus de vingt ans dans le service public, plus particulièrement au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). En tant que directrice des constructions, ingénierie, technique et sécurité, elle y a assuré la réalisation de projets d’envergure et stratégiques de haute complexité, relève la Municipalité mardi dans son communiqué.

La nouvelle cheffe de service va poursuivre la mise en ½uvre des politiques publiques définies par la Municipalité, dans les domaines en lien avec les responsabilités confiées. "Nicole Christe a voulu prenred une retraite anticipée à notre grand regret. Pour la remplacer nous avons une personnalité aux compétences reconnues loin à la ronde, a déclaré Natacha Litzistorf, municipale en charge du logement, de l’environnement et de l’architecture. Et de se réjouir qu'"à compétences égales, une femme remplace une femme".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Notre-Dame de Paris rouvre - Invité, Trump est arrivé en France

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Les festivités en l'honneur de Notre-Dame commencent samedi à 19H00, avec l'ouverture des portes de la cathédrale par l'archevêque de Paris. (© KEYSTONE/AP/Sarah Meyssonnier)

Dévastée par un incendie en 2019, Notre-Dame de Paris, chef d'oeuvre de l'art gothique, rouvre ses portes samedi. Un événement planétaire très attendu après plus de cinq années d'un chantier de restauration colossal, financé par un afflux de dons sans précédent.

Le président élu des Etats-Unis Donald Trump, arrivé peu avant 07h00 en avion privé, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le prince William "au nom du Royaume-Uni"... Une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que plusieurs têtes couronnées, sont attendus aux festivités samedi et dimanche.

Le président français, Emmanuel Macron, en difficulté après la censure de son gouvernement, mise beaucoup sur ce rendez-vous érigé au rang des "fiertés françaises", comme les JO de Paris cet été.

Les cérémonies commenceront à 19h00, avec l'ouverture des portes de la cathédrale par l'archevêque de Paris, Laurent Ulrich, après avoir frappé trois coups avec une crosse. Elles se poursuivront à l'intérieur, et non au-dehors, comme prévu initialement, en raison de la météo venteuse.

Sont prévus notamment une allocution de M. Macron, qui avait fixé le "défi insensé" d'une restauration en cinq ans au lendemain de l'incendie, un office religieux en présence de 1500 invités et la lecture d'un message du pape, absent, "à destination des Français".

Dans la nuit du 15 avril 2019, les images de la toiture de Notre-Dame dévorée par les flammes et de l'effondrement de sa flèche avaient sidéré le monde entier.

Reconstruite à l'identique de celle conçue par l'architecte du XIXe siècle Eugène Viollet-Le-Duc, la célèbre pointe dentelée s'élance à nouveau dans le ciel, et la cathédrale rayonne intérieurement d'une luminosité inconnue de mémoire de vivant.

C'est "une cathédrale comme on ne l'a jamais vue" que découvriront les premiers invités, a promis, sur la radio franceinfo samedi, Philippe Jost, patron du chantier de restauration qui a succédé au général Jean-Louis Georgelin, décédé en 2023.

Il s'est dit "heureux" de "donner à voir au monde entier" une "grande réussite collective et une fierté pour toute la France".

"Beaucoup plus belle"

"Beaucoup de gens me disaient: 'rendez-nous la cathédrale comme elle était'. Mais elle sera beaucoup plus belle", a promis Mgr Laurent Ulrich à l'AFP.

La blondeur de ses pierres nettoyées, les couleurs éclatantes des vitraux partiellement restaurés et celles des décors peints des chapelles sont sublimées par un nouvel éclairage tamisé et modulable.

Tableaux de maîtres du XVIIe siècle, sculptures séculaires magistrales et objets d'art ont été réinstallés au long d'un parcours de déambulation plus aéré.

L'axe central épuré, où trône un nouveau mobilier liturgique minimaliste en bronze brun massif, donne toute la mesure de l'édifice, construit aux XIIe et XIIIe siècles, d'une longueur de près de 150 mètres, d'une largeur de quelque 50 mètres, dont la nef s'élance à plus de 40 mètres de hauteur sous toit.

Mille cinq cents nouvelles chaises en chêne clair sont aussi destinées à accueillir les "14 à 15 millions" de visiteurs attendus chaque année.

Figurent également au programme des célébrations de réouverture la diffusion d'un film retraçant la reconstruction de la cathédrale de plus de 860 ans, la parade de 160 pompiers et artisans bâtisseurs. Les frères Renaud et Gautier Capuçon, violoniste et violoncelliste français, interpréteront eux "La passacaille" de Haendel, arrangée par Johan Halvorsen.

Au terme des cérémonies républicaine et liturgique, vers 20h40, un dîner sera offert à l'Elysée par Emmanuel et Brigitte Macron aux chefs d'Etat, de gouvernement et d'organisations internationales.

Deux messes

La météo capricieuse a également chamboulé le programme musical de la soirée et le concert prévu ensuite sera diffusé en différé.

Il mettra à l'honneur la musique classique avec la Maîtrise Notre-Dame de Paris et l'Orchestre philharmonique de la radio publique française Radio France, dirigé par le maestro vénézuélien Gustavo Dudamel. Le pianiste virtuose chinois Lang Lang, la soprano sud-africaine Pretty Yende et le ténor franco-suisse Benjamin Bernheim en seront également.

Aux côtés, pour une touche pop, des Français Clara Luciani et Vianney, du Canadien Garou - qui s'est fait connaître du grand public dans le rôle de Quasimodo à l'occasion de la comédie musicale Notre-Dame de Paris - ou encore de la Franco-Béninoise Angélique Kidjo. Les noms de Paul McCartney et Pharrell Williams ont également été évoqués mais pas confirmés.

Dimanche, deux messes sont prévues, à 10h30 et 18h30. La première, en présence d'Emmanuel Macron, de chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que de personnalités religieuses, consacrera l'autel. La seconde est ouverte au public, sur inscription.

Un dispositif de sécurité exceptionnel, inspiré de celui des JO, est prévu dans un contexte de "très haut niveau de menace terroriste", selon la préfecture de police, avec 6000 policiers et gendarmes mobilisés.

A 08h00 samedi, seuls quelques noctambules cherchant à renter chez eux à travers les rues bloquées arpentaient les abords de la cathédrale, a constaté un journaliste de l'AFP.

Horaires d'ouverture allongés, offices spécifiques et pour le grand public se succèderont jusqu'à la Pentecôte, avec un nouveau système de réservation gratuite en ligne pour faciliter le flux des visiteurs.

Le chantier de reconstruction et de restauration aura mobilisé 250 entreprises ainsi que 2.000 artisans des métiers d'art. Et coûté près de 700 millions d'euros, financés par 846 millions de dons du monde entier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Jour de vote au Ghana pour une présidentielle qui s'annonce serrée

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Les partisans du candidat à la présidence et vice-président Mahamudu Bawumia lors d'un dernier rassemblement du Nouveau parti patriotique (NPP), à Accra, au Ghana, à la veille de l'élection présidentielle (archives). (© KEYSTONE/AP/Misper Apawu)

Le vice-président et ancien banquier central Mahamudu Bawumia ou l'ex-président issu de l'opposition John Mahama? Le Ghana vote samedi pour une présidentielle, doublée de législatives, qui s'annonce très serrée.

La situation économique du pays a été au coeur des débats de la campagne, le Ghana, premier producteur d'or d'Afrique, sortant lentement d'une crise ayant nécessité un prêt de trois milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI).

Les électeurs doivent désigner un successeur au président Nana Akufo-Addo, qui se retire après les deux mandats autorisés par la loi, ainsi que le nouveau parlement.

Les bureaux de vote ouvriront à 07H00 (08H00 en Suisse) et fermeront à 17H00, avec des résultats attendus d'ici mardi pour la présidentielle.

Dans ce pays considéré comme un modèle de stabilité dans une région secouée par de récents coups d'Etats, les deux principaux partis, le Nouveau parti patriotique (NPP) et le Congrès national démocratique (NDC), ont alterné au pouvoir de manière presque égale depuis 1992.

Briser la limite de 2 mandats

Avec son slogan de campagne "Break the 8" ("Briser le 8", en référence à la limite de deux mandats de quatre ans du président sortant), le candidat du NPP Mahamudu Bawumia espère offrir à son parti un troisième mandat au pouvoir, ce qui serait sans précédent.

"Je sais ce que je veux faire dès le premier jour de ma présidence. Donnez-moi la chance de transformer cette nation", a déclaré M. Bawumia à des milliers de partisans lors d'un dernier meeting de campagne à Accra cette semaine.

Cet ancien vice-gouverneur de la Banque centrale a tenté de se distancier des critiques concernant la gestion de l'économie par Nana Akufo-Addo, même s'il était le chef de son équipe de gestion économique.

Économiste formé au Royaume-Uni, il souligne la nécessité de redresser l'économie et de poursuivre les projets du gouvernement en matière de numérisation, d'éducation gratuite et de programmes de santé.

"Très serré"

Ces derniers mois, l'inflation est passée de 54% à environ 23%, et d'autre indicateurs économiques se sont stabilisés. Mais de nombreux Ghanéens restent préoccupés par le coût de la vie et le chômage.

Les inquiétudes concernant l'économie pourraient faire pencher la balance en faveur de l'opposition et de John Mahama, déjà président de 2012 à 2017 et candidat pour la troisième fois à la présidentielle.

Le candidat du NDC affirme qu'il va "réinitialiser" le Ghana et introduire une "économie de 24 heures", en prolongeant les heures d'ouverture des industries pour créer des emplois et augmenter la production.

Certains analystes estiment qu'il pourrait tirer avantage du désarroi des électeurs face aux résultats économiques du NPP, mais l'ancien président est également critiqué par ceux qui se souviennent des coupures d'électricité massives pendant son mandat.

Les deux principaux candidats sont originaires du nord du Ghana, traditionnellement bastion du NDC mais aujourd'hui plus fragmenté, ce qui en fait une région clé du vote.

"La campagne a été très intense pour les deux partis", et "les élections de cette année sont très serrées", souligne Tutu Boahen, un conseiller ghanéen en communication politique.

Outre le coût de la vie, les dommages économiques et écologiques causés par l'exploitation illégale de l'or sont également devenus un enjeu électoral majeur. Le gouvernement du président sortant avait promis d'éradiquer ce problème, mais il s'est accru avec la hausse des prix de l'or.

Le Ghana reste par ailleurs, tout comme ses voisins frontaliers, le Bénin, le Togo et la Côte d'Ivoire, confronté à des risques croissants de débordements violents dus aux conflits jihadistes au nord du pays, au Burkina Faso et au Niger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le président sud-coréen Yoon s'excuse mais ne démissionne pas

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Dans une allocution télévisée samedi, le président sud-coréen a annoncé confier à son parti le soin de décider de son mandat. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a présenté samedi ses "excuses sincères" pour avoir imposé la loi martiale mais n'a pas démissionné, à quelques heures d'un vote du Parlement sur sa destitution.

Dans un bref message télévisé, M. Yoon a annoncé qu'il confiera à son parti le soin de prendre "des mesures visant à stabiliser la situation politique, y compris concernant mon mandat". Il a également promis qu'il ne décrétera pas une deuxième fois la loi martiale.

La démission du président sud-coréen Yoon Suk Yeol "est inévitable", a affirmé samedi le chef de sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), Han Dong-hoon.

"L'exercice normal des fonctions du président est impossible dans ces circonstances, et une démission anticipée du président est inévitable", a déclaré M. Han aux journalistes, peu après l'adresse de M. Yoon à la nation dans lequel il a dit laisser à son parti le soin de décider de son sort.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Premier ministre géorgien assure "gagner" face aux manifestants

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La contestation ne faiblit pas en Géorgie. (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Des milliers de manifestants géorgiens pro-UE se sont rassemblés vendredi pour la neuvième journée consécutive contre la décision du Premier ministre de suspendre les négociations d'adhésion à l'UE. Ils ont été dispersés au canon à eau par la police.

La police anti-émeute est intervenue devant le bâtiment du parlement, utilisant des canons à eau et procédant à des arrestations alors que la foule se repliait à quelques mètres de la zone, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des milliers de manifestants pro-européens avaient de nouveau défié le Premier ministre qui affirme être en train de "gagner" son bras de fer contre les protestataires accusant le pouvoir de freiner les ambitions européennes de ce pays du Caucase.

Avec l'arrestation de plusieurs figures de partis d'opposition, Irakli Kobakhidzé s'est aussi félicité de voir le ministère de l'Intérieur "neutraliser avec succès les protestataires".

La Géorgie traverse une grave crise politique depuis les législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien, mais dénoncées comme truquées par ses opposants.

La décision du gouvernement d'Irakli Kobakhidzé - accusé de dérive autoritaire pro-russe par ses détracteurs - de suspendre jusqu'en 2028 la question des pourparlers pour rejoindre l'UE n'a fait qu'aggraver les tensions.

Chaque soir

Des milliers de Géorgiens descendent depuis dans la rue chaque soir pour des manifestations, émaillées de violences opposant les protestataires, équipés de feux d'artifice, et les policiers armés de canon à eau et de gaz lacrymogène.

L'opposition accuse le gouvernement de tenter d'enterrer les ambitions d'intégration à l'UE, bien que cet objectif, soutenu par 80% de la population selon des sondages, soit inscrit dans la Constitution.

Elle accuse aussi les autorités de vouloir tourner le pays vers la Russie et d'essayer d'effrayer la population en invoquant un risque de guerre, comme en Ukraine, alors que 20% de la Géorgie est de facto sous le contrôle de Moscou depuis une invasion russe en 2008.

La foule était moins importante vendredi que les nuits précédentes, mais les protestataires insistent que leur mouvement spontané sans réelles figures de proue ni structure est loin de s'essouffler.

"Nous nous battons pour notre liberté", a déclaré Nana, étudiante en médecine de 18 ans, enveloppée dans un drapeau géorgien. "Nous n'allons pas céder".

D'autres manifestations ont eu lieu devant le siège de la radio publique géorgienne - accusée de servir d'outil de propagande gouvernementale, le ministère de l'Éducation et les bureaux de l'administration du tourisme.

Shalva Alaverdashvili, fondateur de la fédération hôtelière du pays, a déclaré à l'AFP que la suspension "inattendue et inacceptable" des négociations d'adhésion à l'UE a des conséquences graves pour le secteur du tourisme du pays, qui représente 7% du PIB national.

Des milliers de personnes se sont également rassemblées à Batoumi, deuxième ville du pays, sur la côte de la mer Noire.

Un tribunal de Tbilissi a placé en détention provisoire vendredi soir un jeune militant de 19 ans, Zviad Tsetskhladze, arrêté lors des manifestations pour "avoir organisé, dirigé et participé à des violences en groupe".

"La démocratie en Géorgie n'existe plus. L'État de droit a été écrasé", a-t-il déclaré devant le juge.

"Nos actions sont une forme de résistance visant à préserver l'État de droit, à défendre la démocratie et à protéger les droits de chaque individu".

"Neutralise avec succès"

Cette nouvelle mobilisation intervient alors que M. Kobakhidzé a affirmé vendredi avoir "remporté une bataille importante contre le libéralo-fascisme" en Géorgie, terme qu'il emploie pour qualifier ses opposants.

Le parti au pouvoir "n'a plus le pouvoir ou les ressources pour faire face au peuple", a soutenu vendredi à l'AFP le leader du parti d'opposition Lelo, Mamouka Khazaradzé.

Le 14 décembre, un collège de grands électeurs doit élire le nouveau président du pays, issu du camp du Premier ministre, pour remplacer à partir du 29 décembre la pro-occidentale et très critique du gouvernement Salomé Zourabichvili.

Si le chef de l'Etat a des prérogatives limitées, Mme Zourabichvili, une ancienne diplomate française, s'est cependant imposée comme la voix des manifestants au sein des institutions.

Elle a annoncé qu'elle refusait de quitter ses fonctions tant que le gouvernement n'aurait pas organisé de nouvelles législatives.

Outcha, un médecin de 42 ans qui manifeste depuis une semaine, ne s'inquiète pas dans ce contexte de la baisse de la mobilisation des derniers jours.

"Bien sûr qu'on est tous un peu fatigués", dit-il à l'AFP, préférant ne pas donner son nom de famille par crainte de représailles.

"On a besoin d'un peu de repos et puis on y retournera", poursuit-il.

Dirigeants incarcérés

Quelque 300 personnes ont été arrêtées depuis le début du mouvement, selon les chiffres officiels. Le médiateur géorgien pour les droits de l'homme, Levan Iosseliani, a de son côté accusé la police de "torture".

Le chef du parti d'opposition Akhali, Nika Gvaramia, a notamment été battu lors de son arrestation devant les caméras de télévision.

Vendredi, il a été condamné à 12 jours de prison.

Le dirigeant du groupe d'opposition Géorgie forte, Alexandre Elisachvili, a été placé en détention provisoire pour deux mois.

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont dénoncé cette répression, et Washington a menacé d'adopter de nouvelles sanctions.

Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l'Allemagne et de la Pologne ont condamné "fermement" vendredi soir "l'usage disproportionné de la force contre les manifestants pacifiques" en Géorgie et dénoncent "le ciblage de l'opposition et des représentants des médias".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Perspectives financières erronées de l'AVS: pas d'erreur de calcul

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L'erreur de calcul dans les projections AVS annoncée en août par le patron de l'Office des assurances sociales, Stéphane Rossini, a suscité une onde de choc en Suisse (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

En l'absence d'opérations erronées, on ne peut pas parler d'erreur de calcul dans la mauvaise évaluation des perspectives financières de l'AVS établies par l'OFAS. C'est ce que révèle l'enquête administrative ordonnée par la cheffe du DFI Elisabeth Baume-Schneider.

D'après le rapport du cabinet d'avocats mandaté, ce sont deux formules qui ont poussé les dépenses de l'AVS à la hausse dans le programme de calcul des perspectives financières de l'AVS validé en externe. C'est ce qui a conduit à des prévisions peu plausibles sur le long terme, communique vendredi le Département fédéral de l'intérieur (DFI).

On ne peut pas non plus faire le reproche à l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) d'avoir agi et informé "trop lentement" au cours de l'été 2024, vu le temps extrêmement long qu'a pris le processus de traitement. Selon le rapport, on ne peut pas non plus parler de communication précipitée. Aucune violation du devoir de diligence ne peut non plus être reprochée au personnel impliqué ou au directeur de l'OFAS, qui quittera ses fonctions l'année prochaine.

En mai dernier, l'OFAS a découvert que le programme de calcul des perspectives financières de l'AVS comportait deux formules mathématiques conduisant à une estimation anormalement élevée des dépenses de l'AVS sur le long terme.

Il a par la suite développé deux nouveaux modèles de calcul et informé le public le 6 août que les perspectives financières de l'AVS étaient erronées et devaient être rectifiées. La nouvelle a fait un tollé. Le directeur de l'OFAS, Stéphane Rossini, a annoncé son départ deux mois plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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