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Mobilité

Nouvel élan donné pour le tunnel piétonnier gare-Flon à Lausanne

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Avec un temps de trajet à pied de 10 à 12 minutes pour 515 mètres de distance et 48 mètres de dénivelé en extérieur entre la gare de Lausanne et le Flon, l'idée de la galerie souterraine piétonne serait de réduire la distance à 275 m et 31 m de dénivelé pour un trajet réduit de moitié (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un groupe d'élus politique et d'associations de transports veulent donner un nouvel élan pour le tunnel piétonnier entre la gare de Lausanne et la place de l'Europe au Flon. Ils ont lancé mercredi une pétition qui sera conjointement adressée à la Ville de Lausanne et au Canton de Vaud. Ils visent entre 5000 et 10'000 signatures d'ici fin novembre.

"C'est le moment opportun de relancer ce projet avec l'appui des citoyens au vu des forts retards annoncés pour le chantier de la gare de Lausanne", a dit devant la presse Olivier Bolomey, vice-président des Vert'libéraux vaudois, au nom du "Groupement pour une liaison piétonne entre la Garre CFF et le Flon". "Nous voulons ouvrir le débat sur la mobilité à Lausanne et donner run nouvel élan à ce projet", a souligné l'élu au Conseil communal lausannois.

Le groupement est essentiellement constitué d'élus des Vert-e-s et Vert'libéraux. Mais il est également soutenu par différents groupes politiques au Conseil communal de Lausanne et au Grand Conseil vaudois, ainsi que par plusieurs associations de mobilité telles que l'Association Transports & Environnement (ATE - Vaud) et la Communauté d'intérêts pour les transports publics (citrap-vaud).

"Distantes de 275 mètres, deux des plus grandes gares de Suisse romande ne sont pas suffisamment interconnectées, entravant ainsi une mobilité écologique des pendulaires, des déplacements de loisirs et des habitants de l'agglomération lausannoise", ont expliqué les représentants du groupement.

Moitié moins à marcher

Avec un temps de trajet à pied de 10 à 12 minutes pour 515 mètres de distance et 48 mètres de dénivelé en extérieur, l'idée de la galerie souterraine piétonne serait de réduire la distance à 275 mètres et 31 mètres de dénivelé pour un trajet de 4 à 6 minutes à pied.

Reste à étudier le tracé et sa pente exacts, la possibilité d'un tapis roulant et d'une piste cyclable, selon les pétitionnaires. Le coût estimé serait de 14 à 30 millions de francs, a indiqué M. Bolomey.

Quant à définir un calendrier pour une éventuelle réalisation de ce tunnel piéton, l'horizon 2030 a été avancé, "dans l'idéal". Mais Tobias Imobersteg de citrap-vaud a estimé qu'il sera sans doute improbable de réaliser cette liaison souterraine avant l'inauguration du futur métro lausannois m3.

Les défenseurs du projet ont avancé plusieurs arguments pour le justifier: créer une interface unique entre la gare et Flon, désencombrer les deux gares et les rames du m2 et futur m3, réduire de moitié le temps du trajet à pied, encourager la mobilité active et disposer d'une solution de secours en cas de perturbations, de pannes ou de travaux sur les lignes de métro.

Peu de motivation, beaucoup de résistances

Pour rappel, l'idée d'un tunnel piétonnier entre la gare et le Flon est vieille d'une quinzaine d'années. Elle a plusieurs fois été rejetée ou repoussée à l'échelon politique. Derniers en date: un postulat déposé au Conseil communal de Lausanne, largement approuvé et renvoyé en début 2021 à la Municipalité, mais toujours sans réponse, ainsi qu'une motion, récemment passée en commission et donc prochainement débattue au Grand Conseil.

Présente à la conférence de presse et auteure de cette motion demandant d'intégrer l'étude d'une telle liaison piétonne dans les réflexions conjointes à venir entre le Canton, les CFF et Berne sur la gare de Lausanne, la députée vert'libérale Graziella Schaller a dit qu'il faudra faire un effort de "persuasion". "Ce n'est pas la préoccupation majeure du Grand Conseil en ce moment", a-t-elle admis.

L'idée du tunnel avait d'ailleurs été refusée en janvier 2022 lors d'un débat sur le vote de plusieurs crédits d'investissements pour la troisième grande étape des futurs métros lausannois. C'est un amendement des Vert'libéraux qui avaient alors été écarté. Mis à part les Vert-e-s, aucun autre parti ne l'avait soutenu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Familles et passionnés réunis à Echallens pour les 150 ans du LEB

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Le LEB transporte 3,8 millions de voyageurs par année (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Les 150 ans de la ligne Lausanne-Echallens-Bercher (LEB) ont attiré la foule samedi à Echallens (VD). Le public était composé de familles et de passionnés des trains. Il a pu admirer d'anciennes locomotives, mais aussi se renseigner sur les métiers actuels du chemin de fer.

L'affluence s'élève en tout à quelque 6000 personnes: quelque 5000 participants samedi pour les animations à Echallens, plus un millier de voyageurs inscrits pour faire le trajet entre Echallens et Bercher dans un train à vapeur de 1890 durant tout le week-end.

"La fête a eu lieu samedi, mais nous faisons encore circuler la locomotive à vapeur dimanche, car nous avons eu énormément de demandes. Tout a été réservé en quelques jours", a expliqué à Keystone-ATS Martial Messeiller, porte-parole des tl.

Visiter les ateliers

Samedi, en fin de matinée, le public faisait déjà la queue pour les visites des ateliers ferroviaires. "On ne les avait pas ouverts depuis plusieurs années", a relevé le porte-parole. La compagnie a pu montrer le travail de maintenance, ainsi que différents matériels, comme un simulateur de conduite des trains.

La fête a attiré un public de familles, mais aussi des passionnés qui connaissent tout sur les trains, a poursuivi M. Messeiller qui parle d'une journée "vraiment bon enfant et sympathique". La conseillère d'Etat Nuria Gorrite, en charge de la mobilité, était présente à la partie officielle, en compagnie de 150 invités.

Passé et présent

Les organisateurs ne voulaient pas faire une fête uniquement tournée vers le passé, mais aussi montrer les métiers du chemin de fer d'aujourd'hui. "Nous avons eu un bon mélange des deux, avec la technologie actuelle et les anciens véhicules", a ajouté le porte-parole. "Une manière peut-être d'éveiller l'intérêt de certains jeunes pour devenir conducteur de train".

L'histoire du LEB remonte aux années 1860 avec les premiers projets de chemins de fer entre la capitale vaudoise et le Gros-de-Vaud. Après diverses études, c'est le 6 juin 1872 que le Canton accorde la concession pour le premier chemin de fer à voie métrique de Suisse (une voie étroite dont l'écartement des rails est d'un mètre).

Trois trains par jour

L'exploitation commerciale est ouverte le 5 novembre 1873 entre Lausanne, Chauderon et Cheseaux. Trois trains circulent alors par jour avec un temps de parcours de 30 minutes.

Les locomotives à vapeur sont remplacées en 1935 par les premiers trains électriques. Au fil des ans, la ligne se développe et se modernise. Un atelier est inauguré à Echallens, puis le tracé est prolongé jusqu'au Flon, en plein centre de Lausanne.

Tunnel

En 2013, les Transports publics de la région lausannoise (tl) reprennent la gestion opérationnelle du LEB. La cadence au quart d'heure jusqu'à Echallens est introduite en 2020. Deux ans après, le tunnel sous l'avenue d'Echallens est inauguré.

Aujourd'hui, le LEB transporte 3,8 millions de personnes par an. Il dessert onze communes le long de ses 23,6 km de voies ferrées, parsemées de 19 gares et haltes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Embouteillage au tunnel du Gothard: 14 km au portail nord

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Les automobilistes devaient patienter au portail nord du tunnel du Gothard samedi (Archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Avec les vacances d'automne qui débutent dans de nombreuses régions, l'axe du Gothard a à nouveau été très chargé samedi. A la mi-journée, il fallait compter quelque deux heures et vingt minutes avant d'entrer dans le tunnel en direction du sud.

L'embouteillage au portail nord était, à 13h00, de 14 kilomètres, selon le site internet du TCS. Dès avant l'aube, les automobilistes ont dû s'armer de patience sur l'A2. On comptait avant 08h00 près de 10 kilomètres entre Erstfeld et Göschenen (UR). Puis dans la matinée, le bouchon s'est un résorbé, jusqu'à 5 km, avant que le trafic ne reprenne de plus belle.

Dans l'autre sens, le TCS mesurait à 13h00 une file de 2 km entre Quinto et Airolo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Huit recours contre le prolongement du tram vers Saint-Julien (F)

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Le premier tronçon de l'extension du tram 15 en direction de Saint-Julien (F), ici en travaux du côté des Cherpines, sera mis en service en décembre (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, huit recours ont été déposés auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF) contre le second tronçon du projet d'extension du tram 15 entre la zone industrielle de Plan-les-Ouates (ZIPLO) et Saint-Julien (F). Le canton pourrait demander la levée de l'effet suspensif.

Les recours visent la décision d'approbation des plans relative au second tronçon du projet délivrée par l'Office fédéral des transports le 10 juillet 2023, précise vendredi Sébastien Deshusses, porte-parole de l'Office cantonal des transports. Il confirmait une information de la Tribune de Genève.

Ce type de recours entraîne un effet suspensif. Si celui-ci n'est pas levé, ces recours entraîneraient un retard de plusieurs mois sur le début des travaux. Le démarrage de la construction de cette infrastructure est prévu à l'horizon du deuxième semestre 2024.

La première partie du tronçon, entre les Palettes et ZIPLO, où les travaux battent encore leur plein, sera mise en service en décembre. Le prolongement du tram 15 permettra à terme de relier au Léman Express les communes de Lancy, Plan-les-Ouates, Confignon, Perly-Certoux et de Saint-Julien grâce à la gare de Lancy-Pont-Rouge.

Selon Léman Bleu et la Tribune de Genève, des commerçants s'opposent au tracé tel qu'il est prévu entre ZIPLO et Saint-Julien (F). Ils craignent pour la survie de leurs commerces si le trafic de transit est complètement supprimé avec le passage du tram sur la route de Saint-Julien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Coup d'envoi des travaux de la première étape sur sol vaudois

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La 3e correction du Rhône est le plus grand projet de protection contre les crues en Suisse. (© Keystone/NOEMI CINELLI)

Les travaux sur territoire vaudois de la troisième correction du Rhône (R3) ont débuté. Les autorités ont présenté vendredi à Ollon, dans le Chablais, le projet de réaménagement complet du fleuve entre Lavey et le lac Léman.

"La 3e correction du Rhône est le plus grand chantier fluvial de Suisse et même l'un des plus grands d'Europe", a déclaré le conseiller d'Etat vaudois de l'environnement Vassilis Venizelos. "Il s'agit de protéger des milliers de personnes d'inondations et des dégâts potentiels évalués à 2 milliards de francs tout en donnant un gros coup de pouce à la biodiversité", a-t-il affirmé.

Après 20 ans de planification, ce chantier inédit se déclinera en sept étapes principales, sur 30 km, jusqu'en 2040. Il affectera les deux berges du Rhône, soit les territoires vaudois et valaisans.

Nouvelle digue

La première étape concerne notamment la construction d'une nouvelle digue de 1,5 km (3,5 m de haut et 20 m de large) sur les communes d'Ollon et de Bex, autour de la forêt des Grandes Iles, de l'embouchure de la Gryonne jusqu'au pont de la Moutonnerie à St-Triphon. Elle mesurera 3,5 m de hauteur pour près de 25 m de largeur. Elle a débuté le 4 septembre dernier.

C'est dans ce secteur en particulier que la digue actuelle, vieille de 80 ans, menace de céder en cas de fortes crues, fragilisée par l'érosion. L'objectif consiste à protéger en particulier la zone industrielle d'Aigle, forte de quelque 5500 emplois, contre les inondations.

"Il ne faudrait que cinq heures pour que cette zone, située à moins de 8 km en aval, se retrouve sous deux mètres d'eaux", a expliqué Marianne Gfeller, responsable de la section R3 à la Direction générale de l'environnement du Département de M. Venizelos.

Revitaliser et renaturer

"Ce premier réaménagement permettra aussi d'entamer des travaux de revitalisation et de renaturation du fleuve en favorisant la biodiversité qui l'entoure", a ajouté Mme Gfeller. Quant à la digue actuelle, elle disparaîtra complètement dans quelques années.

Le financement de cette première intervention, entièrement sur sol vaudois et qui s'achèvera en automne 2025, se monte à 20 millions de francs. Il est assuré par la Confédération, les Cantons de Vaud et du Valais, ainsi que les communes concernées. A terme, l'ensemble de la correction du Rhône sur les 30 km du fleuve dans le Chablais, entre Bex et Yvorne, est estimé à 730 millions de francs.

Les six autres étapes concernent notamment l'élargissement de la digue actuelle dans différents secteurs, passant de 60 à 95 m, la construction d'un palier hydroélectrique à Massongex, la revitalisation et la renaturation de plusieurs zones, dont le delta de l'embouchure du Rhône. Elles seront échelonnées de 2024 à 2040.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le ballet des navettes autonomes des TPG à Belle-Idée

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La phase de test grandeur nature des navettes autonomes des TPG a débuté jeudi sur le site de Belle-Idée.

Depuis jeudi et jusqu'au 30 novembre, le grand public peut tester les trois navettes autonomes des TPG qui sillonnent le site des HUG à Thônex. Les utilisateurs peuvent ainsi se déplacer sur les 38 hectares du site, sans arrêts fixes, à bord d’un véhicule automatisé.

Radio Lac a testé ces navettes électriques et sans chauffeur. Reportage.

Benoît RouchaleauReportage

Pour la phase de test, la loi prévoit qu'un conducteur des TPG soit à bord du véhicule mais à terme les navettes seront totalement autonomes. Comment ça fonctionne? Les explications de Melisa Fazlic, coordinatrice innovations aux TPG.

Melisa FazlicCoordinatrice innovations aux TPG

Et en cas de souci technique? Pour les tests ouverts au public, un opérateur des TPG est présent pour tous les trajets et s'assure que tout fonctionne mais demain tout sera supervisé à distance depuis un bureau de contrôle.

Melisa FazlicCoordinatrice innovations aux TPG

Et la suite?

Le projet s'inscrit dans la cadre du programme ULTIMO, auquel participent trois villes pilotes d’Europe, à savoir Genève, Kronach et Oslo. Avec l'ambition, dès 2025, de déployer plusieurs véhicules autonomes.

Melisa FazlicCoordinatrice innovations aux TPG

 

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