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Politique

Non, Pully ne mettra pas ses aînés « à la porte »

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Non, Pully ne veut pas mettre ses aînés « à la porte ». La Municipalité réagit après la levée de boucliers face au projet d’extension de l’EMS Pré-de-la-Tour.

Envisagés pour 2021, les travaux auraient contraint une quinzaine de personnes âgées à déménager. Elles logent qui logent actuellement dans des appartements « adaptés » concernés par le chantier.

La Ville a donc décidé de résilier les baux à loyer d’ici 4 ans. Ce qui a suscité l’ire des habitants actuels.

Face à cette fronde, surtout médiatique, la Municipalité a décidé de revoir, en partie, ses projets.

Le Syndic de Pully, Gil Reichen :

Gil ReichenSyndic, Pully

La Municipalité de Pully a donc mis de l’eau dans son vin, en espérant calmer la tempête. Elle étudie actuellement une variante à son projet, qui intégrerait des logements « protégés » dans le nouvel EMS.

Le Syndic, Gil Reichen :

Gil ReichenSyndic, Pully

Notez que les travaux ne devraient pas intervenir avant 2021. Le Conseil d’Etat vaudois devra aussi valider le projet.

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Economie

Les Verts exigent de nouvelles règles "too big to fail"

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Balthasar Glättli, président des Vert-e-s, craint que la fusion entre UBS et Credit Suisse ne représente "un risque encore plus grand à l'avenir" pour la place financière helvétique (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les Vert-e-s exigent un examen indépendant sur la débâcle de Credit Suisse. Le parti, qui veut de nouvelles règles "too big to fail", veut convoquer l'Assemblée fédérale en urgence concernant les 100 milliards de francs de garantie avancés par la Confédération.

La nouvelle UBS sera un "monstre 'too big to bail'" (trop grand pour cautionner), a souligné le président du parti Balthasar Glättli lundi matin lors d'un point de presse. Si l'opération réussit, dans ce cas UBS aura fait une bonne affaire, en cas d'échec, les contribuables paieront les pots cassés, selon lui.

Les événements des derniers jours ont montré que la réglementation suisse "too big to fail" est obsolète. Pour les Verts, la fusion d'UBS et de Credit Suisse, garantie par l'État, ne fera qu'aggraver cette problématique à l'avenir.

Session extraordinaire

Les Vert-e-s sont prêts à soutenir l'instauration d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur Credit Suisse, comme le veut le Parti socialiste, a dit la conseillère nationale Franziska Ryser. Il y a un "trou noir" et il s'agit d'établir les faits.

Le parti veut aussi une session extraordinaire de l'Assemblée fédérale après l'octroi de crédits urgents par la Délégation des finances (DélFin). "Il faut maintenant que le Parlement ait son mot à dire sur des affaires d'une telle portée".

Avec les représentants du PS, les Verts auraient suffisamment de voix au Conseil national pour atteindre le quorum nécessaire à la convocation d'une session spéciale, a détaillé Aline Trede présidente du groupe parlementaire. Si les signatures sont déposées, le bureau du Conseil national décidera de la date de la réunion des deux chambres, que les Verts souhaitent "le plus rapidement possible".

"En tant que plus grand parti d'opposition, nous ne sommes pas représentés dans la Délégation des finances", a relevé Mme Trede. Le fait que seuls les partis du Conseil fédéral siègent à la DélFin est une "situation déplaisante" pour les Verts.

Motion pour un système différencié

Pour Gerhard Andrey, tout ce qui s'est passé n'a pas marché. Le député fribourgeois voit aussi une part de responsabilité du côté de la Banque nationale suisse et de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers. Selon lui, c'est un point qu'il faudra maintenant "aller creuser".

Les Verts remettent par conséquent sur la table leur proposition en faveur d'un système bancaire différencié. "Le problème de la taille est central", explique à Keystone-ATS M. Andrey. Par système "différencié", on entend une grande banque scindée en plus petites entités, de manière à ce que la faillite d'une entité ne mette pas en danger toute la banque.

Les Verts vont déposer une motion pour redemander l'introduction d'un tel système lors de la prochaine réunion de la Commission de l'économie. En 2011, une proposition en ce sens du groupe parlementaire des Verts avait échoué face à l'opposition du PLR, du PDC et des Vert’libéraux. Au vu des récents événements, la motion a désormais de bonnes chances, selon M. Andrey.

Culture de la responsabilité

Au-delà, le député fribourgeois voit dans le cas du Credit Suisse la conséquence d'années de mauvaise gestion. Il attend rapidement une réponse du Conseil fédéral à son postulat de 2021, qui adresse le problème de la culture de la responsablité.

Trois ans après le sauvetage du secteur aérien, l'État accorde à nouveau des aides à des entreprises largement responsables du réchauffement climatique. Et ce, sans aucune condition de durabilité écologique, sociale et économique, souligne encore le parti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Des élus lausannois de tous bords clament leur colère

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Des conseillers communaux de six partis lausannois ont exprimé leur colère lundi face au retard de plusieurs années annoncé pour le chantier de la gare de Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Des élus lausannois de tous bords politiques ont clamé leur colère lundi après l'annonce d'un nouveau retard important pour le chantier de la gare. Dénonçant une inégalité de traitement, ils exigent que les surcoûts soient pris en charge par la Confédération.

Des représentants communaux de tous les partis, qui se présentent dans un esprit de concorde, "c'est assez rare. C'est l'une des toutes premières fois que nous faisons une action commune", a déclaré en préambule le président du groupe socialiste au Conseil communal, Louis Dana, lundi lors d'un point de presse devant la gare de Lausanne.

Une unité à la hauteur du mécontentement des élus qui estiment que les CFF et l'Office fédéral des transports (OFT) se moquent d'eux. Ces derniers ont en effet annoncé vendredi que la fin des travaux du chantier de la gare était repoussée à 2037 afin de tenir compte de l'évolution du nombre de voyageurs. Une annonce qui intervient après le coup d'arrêt donné au chantier en 2022 par l'OFT, le projet n'offrant pas des garanties de stabilité suffisantes.

Génération péjorée

Pour les élus lausannois, ces retards révèlent un grave manque de considération pour la Suisse romande. "La gare de Lausanne est d'importance nationale. Nous nous sommes sentis un peu maltraités", a relevé M. Dana, rappelant qu'à Zurich, les délais ont été respectés.

"En 2038, j'aurai 45 ans. Ma génération, qui organise sa vie, autour de la gare, va être clairement péjorée", a protesté la conseilère communale Virginie Cavalli, co-présidente des Vert'libéraux du Grand Lausanne.

Ilias Panchard, conseiller communal et co-président des Verts lausannois, a lui déploré "des investissements insuffisants en Suisse romande". En outre, avec treize ans de retard, il s'agit d'ores et déjà de penser à rapprocher les projets de la gare 2050 de ceux de 2038. Et "cela signifie possiblement des travaux de 2021 à 2050", a-t-il pointé.

Petits commerces et riverains

"Quid des petits commerces? Comment vont-ils être impactés? Quelles mesures vont être prises pour les soutenir face à un chantier qui leur fera subir de grands préjudices?" a questionné pour sa part le président du groupe UDC Valentin Christe.

"La mise à niveau de la gare doit être considérée comme une priorité nationale", a ajouté Yohan Pain, conseiller communal d'Ensemble à gauche. Le dossier a été bâclé. L'OFT et les CFF ont des responsabilités. Les riverains et les commerçants doivent être dédommagés, a-t-il exigé.

Nombreuses atteintes

La présidente du PLR lausannois et conseillère communale Mathilde Maillard a de son côté évoqué les conséquences néfastes pour Lausanne, ville centre. Ces retards portent atteinte à sa vie économique, aux transports publics, aux projets de développement comme le métro M3, notamment.

Les élus communaux, qui n'ont pas de compétences dans le dossier, veulent désormais des garanties claires, des solutions pour absorber le trafic. "Nous demandons des dédommagements pour chaque centime investis par la Ville en raison de ce retard", a relevé Mme Maillard.

M3 en question

La Confédération doit également garantir que le M3 puisse être réalisé dans les temps. Le conseiller aux Etats Olivier Français a évoqué la possibilité éventuelle de commencer la partie nord du M3, a noté Louis Dana. Mais "on est dans le flou, on n'a pas de compétences".

Les conseillers communaux demandent également à l'ensemble des élus romands de s'engager afin que la gare de Lausanne puisse continuer d'assurer son rôle essentiel. Notamment par le biais d'investissements fédéraux importants pour améliorer les infrastructures. Les responsables de ce fiasco doivent s'expliquer, ont-ils exigé.

Echanges prévus

Présents au point de presse, les CFF ont constaté qu'il existait un réel besoin de clarification et d'explications sur le projet, sur son historique et sur les investissements en Suisse romande. Ils ont invité les présidents des partis lausannois à une rencontre. L'invitation a été acceptée. Une date sera proposée rapidement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La presse décrit un dimanche de la honte pour la Suisse

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L'annonce de la reprise du Credit Suisse par l'UBS: un "dimanche noir", selon la presse suisse, qui tire à boulets rouges sur les anciens dirigeants "incapables" de la banque en difficulté et contre les autorités, accusées d'avoir réagi trop tard. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

"Rachat de la honte", "scandale historique", "journée désastreuse": lundi la presse ne manque pas de qualificatifs pour décrire le rachat de Credit Suisse par UBS. L'opération ne sera pas sans frais pour la place financière suisse, qui prend un grand coup à sa fierté.

"C'est un gâchis social, économique et une honte politique pour des dirigeants trop lents à agir", regrette le chef de la rubrique Economie de La Tribune de Genève et du 24 Heures, Pierre Veya, dans son éditorial. Les autorités ont, à ses yeux, été trop lentes à comprendre que les "requins du monde anglo-saxons" imposeraient des solutions radicales.

Trop d'erreurs, de tergiversations, de demi-mensonges et de maladresses ont eu raison d'un établissement légendaire, qui a perdu la seule qualité non négociable d'une banque: la confiance, poursuit-il. Résultat: la Suisse se retrouve aujourd'hui plus petite et revient à une forme de normalité bancaire. "Ce n'est pas la fin de l'histoire, relativise-t-il, mais une gifle à sa fierté".

Pour Le Temps, les autorités, groggy de confiance, ont manqué le coche lorsqu'il était question d'une extraction de l'entité suisse, réclamée par des actionnaires "aussi minoritaires que minorisés" depuis longtemps. "L'attentisme" dont ont fait preuve les autorités a eu raison de Credit Suisse, qui, "décidément", ne devait pas tomber, déplore le quotidien.

"La Suisse a dormi bien trop longtemps alors que Credit Suisse glissait les yeux ouverts vers sa ruine", abonde le Blick. Le quotidien s'étonne que les autorités, mais aussi les autres banques suisses, n'aient pas agi plus tôt, forçant les acteurs de cette débâcle à "bricoler" une solution en urgence.

UBS et marchés seuls vainqueurs

La Liberté s'inquiète quant à elle des conséquences de cette opération, certes "indispensable", sur les employés. Quoiqu'en disent ses dirigeants, elle sera "douloureuse". La manoeuvre laissera également un goût amer aux contribuables, puisque, pour la mener à bien, la Banque nationale suisse (BNS) va avancer des fonds jusqu'à hauteur de 200 milliards de francs, souligne le journal fribourgeois.

Pour les titres alémaniques du groupe Tamedia, il s'agit tout simplement d'un "scandale historique". La Confédération, la Finma et la BNS se sont laissées marcher sur les pieds par UBS. Celle-ci en cueille tous les bénéfices tandis que les clients et les collaborateurs raquent, commentent-ils. Les mesures prises par la Confédération faisant peser un risque de 9 milliards de francs sur les contribuables.

Une banque "monstre"

Il faut s'attendre à des "dommages collatéraux", confirme la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), qui décrit un jour noir pour la place financière suisse et de nombreux employés. "La Suisse s'est certes débarrassée d'une banque zombie, poursuit le journal, mais elle se réveille lundi avec une banque monstre". Monstre car le bilan total de l'UBS est désormais presque deux fois plus important que la performance économique de la Suisse. A son tour, UBS est définitivement trop grande pour sombrer.

Dans un commentaire au vitriol du rédacteur en chef Patrick Müller, les titres du groupe CH Media parlent d'une "catastrophe" qui n'aurait jamais dû arriver après le sauvetage de l'UBS en 2008. L'éditorial pointe en particulier d'anciens CEO et administrateurs "incapables", qui ont conduit dans l'abîme ces dix dernières années une banque vieille de 167 ans. Un institut "légendaire" qui a financé la construction du chemin de fer en Suisse et dans lequel 40% des PME suisses ont un compte.

Parlant d'un "dimanche noir", l'éditorial exige que l'on analyse le rôle joué par la BNS et la Finma, qui ont "réagi trop tard". "Si aucune conséquence n'est tirée, la place économique libérale suisse est en grand danger", avertit l'éditorialiste.

"Un déchet radioactif"

Au sud des Alpes, le Corriere del Ticino parle d'une séquence d'un film déjà vu, comme il y a 15 ans avec l'UBS, où c'est la main publique qui doit à nouveau intervenir de manière décisive. Le journal de Lugano décrit Credit Suisse comme un "déchet radioactif" qui aurait pu causer des dégâts encore plus grands s'il avait été laissé en proie aux aléas des marchés.

A Bellinzone, la Regione se désole que la banque qui a financé la construction du tunnel ferroviaire du Gothard se soit abîmée un siècle et demi plus tard en trafiquant avec des hedge funds. Et le journal n'est pas sûr que, malgré toutes les assurances données, la situation ne se répétera pas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le FIFDH couronne un documentaire sur le génocide arménien

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La 21e édition du FIFDH a attiré plus de 29'000 personnes en dix jours (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La 21e édition du Festival de film et forum international sur les droits humains (FIFDH) de Genève récompense un documentaire d'animation sur le génocide arménien de 1915. "Aurora's Sunrise" d'Inna Sahakyan est une oeuvre cinématographique contre l'oubli de ce drame.

Dans un communiqué publié samedi, le jury salue "la reconstitution de la mémoire à travers une mise en scène qui mélange la force du témoignage, les images d'un film qu'on croyait perdu et l'utilisation d'une animation aquarelle qui a l'épaisseur de souvenirs tragiques". Le documentaire de création d'Inna Sahakyan a obtenu le Grand Prix de Genève, doté de 10'000 francs.

Le Prix Gilda Viera de Mello (5000 francs) a été décerné à "Colette et Justin" du réalisateur d'origine congolaise Alain Kassanda. Ce "film engagé monté à partir des archives de l'oppresseur (...) lève le voile sur l'histoire tumultueuse de la colonisation et d'une indépendance qui n'en est pas une".

Iran et Afghanistan

La mention spéciale du jury va à "Seven Winters in Tehran" de la réalisatrice Steffi Niederzoll. Ce film entraîne dans les dédales d'une justice arbitraire, jusqu'à la pendaison d'une innocente et la négation totale de la parole des femmes.

Le Prix du jury des jeunes (1000 francs) récompense "My Name is Happy", d'Ayse Toprak et Nick Read, "qui fait ressentir de grandes émotions par son message fort, universel et primordial: la lutte contre les violences faites aux femmes".

"Etilaat Roz", d'Abbas Rezaie, obtient le prix de l'Organisation mondiale contre la torture (5000 francs). Le cinéaste y montre la bravoure de journalistes confrontés aux talibans en Afghanistan

Le Grand Prix de la fiction (10'000 francs) revient à "Beyond the Wall", de l'Iranien Vahid Jalilvand, une "puissante allégorie" sur l'Etat policier et la liberté.

La 21e édition du FIFDH se termine dimanche. Pendant dix jours, plus de 29'000 festivaliers ont assisté aux 121 événements du festival. La venue du président de la Confédération Alain Berset, du Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk comme celle de la cantatrice Barbara Hendricks auront marqué cette édition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Des heurts lors d'une manifestation non autorisée anti-UDC à Genève

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Une manifestation anti-UDC a dégénéré samedi après-midi à Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Quelque 500 personnes se sont rassemblées samedi après-midi derrière la gare à Genève pour une manifestation non autorisée sous le slogan "tout le monde déteste l'UDC". Des affrontements ont éclaté avec la police, présente en nombre.

Le rassemblement a eu lieu dès 15h00 dans le parc des Cropettes, bien après la fin de l'assemblée des délégués qui s'est tenue à Meyrin (GE). Vers 15h30, une vingtaine d'individus masqués ont intégré la manifestation. Après avoir bousculé des journalistes et sprayé les objectifs des photographes, ils ont déployé une large banderole qui s'en prenait à l'UDC.

Mais montrer son opposition à l'UDC, était indispensable selon cette manifestante:

Une manifestante

La manifestation s'est mise marche, d'abord en direction de la gare et ensuite vers le quartier des Grottes. Elle a été rapidement bloquée par la police. Les militants ont chargé les forces de l'ordre à deux reprises. La police a répondu avec des tirs de balles en caoutchouc, du gaz lacrymogène et des grenades.

Les manifestants, qui étaient alors beaucoup moins nombreux, se sont ensuite repliés dans le Parc des Cropettes. Ils ont mis le feu à deux conteneurs et ont brûlé les habits utilisés lors des affrontements avec les forces de l'ordre. Le rassemblement s'est poursuivi plus calmement.

Samedi après-midi, ils étaient près de 500 à s'opposer à l'UDC. Ecoutez leurs motivations:

témoignages de manifestants

Ces heurts ont fait un blessé côté forces de l'ordre, selon Alexandre Brahier, porte-parole de la police genevoise. Deux personnes ont été interpellées à titre préventif: elles n'avaient pas de carte d'identité et possédaient du matériel suspect, comme des lunettes de protection et des masques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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