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International

La Russie formalise la victoire de Poutine et rejette toute fraude

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Pour Vladimir Poutine, "les élections ont montré que la Russie aujourd'hui, c'est une grande famille unie" (archives). (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko)

La Commission électorale russe a annoncé jeudi les résultats définitifs de la présidentielle, officialisant la victoire écrasante de Vladimir Poutine, qualifiant d'"historique" ce scrutin sans opposition et niant toute fraude.

M. Poutine, au pouvoir depuis 24 ans, a obtenu 87,28% des voix, a déclaré la présidente de la Commission Ella Pamfilova, lors d'une conférence de presse.

"Ce sont des élections historiques", a affirmé Mme Pamfilova, estimant que chaque électeur ayant voté avait apporté "sa contribution au renforcement de la Russie".

Elle a également fait l'éloge d'une campagne électorale "très propre" et "très responsable", en assurant que la Commission électorale centrale n'avait reçu que "459 plaintes au total sur des violations".

"Ce n'est rien du tout", a estimé M. Pamfilova.

L'ONG de surveillance électorale Golos ("Voix" en russe) a pour sa part dénoncé dans son rapport "une imitation de choix" dans ce scrutin, faisant état de 1719 plaintes lors de cette campagne électorale dont 892 plaintes pendant les trois jours de vote.

Golos se basant sur des témoignages d'électeurs a notamment fait état des pressions administratives sur les employés des compagnies d'État obligés de voter via un système opaque de vote électronique, ou de venir en groupes organisés dans les bureaux de vote.

Golos affirme avoir reçu "des informations sur des falsifications" dans 45 régions russes, notamment "des bourrages d'urnes et 'carrousels'", lorsque des intrus viennent voter à la place des électeurs qui ne viennent jamais aux élections.

Vote à midi

Alors que l'opposition russe avait appelé les électeurs à venir voter dimanche à midi pour protester contre la politique du Kremlin, "dans certains bureaux de vote à Moscou et au Tatarstan (république russe sur la Volga) la police empêchait les électeurs d'entrer dans les bureaux de vote à midi le 17 mars, réclamant qu'ils viennent quelques heures plus tard".

Golos dénonce également l'absence d'observateurs indépendants dans les bureaux de votes, remplacés par des personnes proches des administrations locales. "Pour la première fois dans l'histoire russe, les observateurs internationaux du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (ODIHR) de l'OSCE n'ont pas été invités" au scrutin, souligne l'ONG.

Golos a été classé "agent de l'étranger" en 2021, un mois avant les législatives russes de septembre, un statut infamant qui impose des procédures administratives lourdes sous peine de sanctions.

Son co-président, Grigori Melkoniants, a été arrêté en août dernier et risque jusqu'à six ans de prison, accusé de liens avec le Réseau européen des organisations d'observation des élections (ENEMO), déclaré "indésirable" et donc interdit par les autorités russes.

Lors du scrutin de la mi-mars, M. Poutine a concouru avec trois candidats sans envergure qui ne s'opposaient ni à l'offensive en Ukraine, ni à la répression qui a éradiqué l'opposition et culminé avec la mort en prison mi-février de la bête noire du Kremlin Alexeï Navalny.

Le seul opposant à avoir tenté de se présenter, Boris Nadejdine, a vu sa candidature rejetée.

Dans la foulée de l'annonce des résultats officiels, Vladimir Poutine s'est adressé jeudi à la nation, dans une vidéo diffusée par la télévision publique.

"Une grande famille unie"

"Les élections ont montré que la Russie aujourd'hui, c'est une grande famille unie", a-t-il lancé, alors qu'il a fait un leitmotiv de l'union du pays derrière son assaut contre l'Ukraine.

"Nous suivons ensemble le chemin historique que nous avons choisi. Nous sommes sûrs de nous, de nos forces et de notre avenir", a conclu le maître du Kremlin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Economie

Citigroup anticipe une perte avec la vente d'actifs en Russie

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La vente des derniers actifs en Russie de Citigroup devrait être bouclée dans la première partie de 2026. (archive) (© KEYSTONE/AP/RICHARD DREW)

La banque américaine Citigroup a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la vente de ses derniers actifs en Russie et anticipe de perdre 1,1 milliard de dollars (789 millions de francs) dans cette opération.

La vente devrait être bouclée dans la première partie de 2026, mais reste soumise à l'approbation des autorités de régulation, a précisé le groupe.

Les dernières activités en Russie seront inscrites dans les comptes comme "détenues en vue d'une vente" à compter du 4e trimestre 2025, a indiqué Citigroup dans un document transmis au gendarme américain des marchés financiers, la SEC (Securities and Exchange Commission).

Cette décision entraînera une perte nette après impôts inscrite dans les comptes pour le trimestre en cours, a ajouté la banque dans le même document.

AO Citibank, qui gère les dernières activités du groupe en Russie, va être vendu à Renaissance Capital, selon la banque.

Mi-octobre, le groupe avait publié des résultats pour le 3e trimestre en nette hausse, portée - à l'instar de ses concurrents - par le dynamisme des marchés financiers, en dépit des tensions commerciales mondiales.

Citigroup avait notamment affiché un bénéfice net en hausse de 16% à 3,8 milliards de dollars.

Ce 3e trimestre avait été aussi marqué par une dépréciation exceptionnelle de 726 millions de dollars liée à la vente de 25% des parts de sa filiale Banamex au Mexique. Sans cela, le bénéfice aurait atteint quasiment 4,5 milliards, avait alors indiqué la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Les Bourses asiatiques ont flambé, aidées par le boom de l'IA

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Les places asiatiques sont restées sans élan mardi dans des marchés peu fréquentés avant le Nouvel An. (archives) (© KEYSTONE/AP/LOUISE DELMOTTE)

Les cours des métaux précieux se reprennent mardi en Asie dans la foulée de fortes prises de bénéfices suite au récent record de l'argent, tandis que les Bourses de Tokyo et Séoul clôturent sans éclat une année 2025 faste qui les a vu flamber grâce au boom de l'IA.

L'argent avait fortement creusé ses pertes lundi après avoir atteint un nouveau record historique à quelque 84 dollars l'once: le cours s'était effondré dans la foulée, de nombreux investisseurs choisissant d'empocher leurs bénéfices.

Or, le métal précieux tentait mardi de rebondir, signe que son éclat ne s'est pas terni: vers 06H45 GMT, l'argent s'affichait en hausse de quasiment 4% à 74,99 dollars l'once.

Un dollar plus faible et l'escalade des tensions géopolitiques ont encore renforcé l'attrait des métaux précieux cette année.

L'argent est perçu comme une valeur refuge autre que l'or. Il est également porté par la demande industrielle croissante pour le photovoltaïque, les véhicules électriques et les centres de données utilisés par le secteur de l'intelligence artificielle, alors que les stocks physiques d'argent sont restreints.

Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.

L'or a lui aussi lourdement trébuché lundi. Mais vers 06H30 GMT mardi, il se reprenait, progressant de 0,68% à 4.361 dollars l'once.

De son côté, le bitcoin, qui avait chuté après avoir dépassé les 126.000 dollars en octobre, se stabilise désormais juste en dessous de 90.000 dollars après une fin d'année mouvementée.

Le pétrole, lui, est en léger repli tout en surveillant les discussions en cours sur le sort de l'Ukraine. Le baril de WTI nord-américain cédait 0,17% à 57,98 dollars, et celui de Brent de la mer du Nord 0,10% à 61,88 dollars.

Bourses en manque d'élan

Dans la foulée des Bourses américaines et européennes, qui ont terminé lundi sans grand entrain, les places asiatiques sont restées sans élan mardi dans des marchés peu fréquentés avant le Nouvel An.

A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a cédé 0,37% à 50.339,48 points et l'indice élargi Topix 0,51% également à 3.408,97 points.

"Suivant la tendance observée sur le marché américain, où les investisseurs se sont montrés plus averses au risque en raison de la forte chute des cours des métaux précieux, de nombreux titres (nippons) ont subi des vagues de ventes, les investisseurs prenant leurs bénéfices ou liquidant leurs positions", ont commenté les experts du cabinet IwaiCosmo Securities.

De fait, c'était la dernière séance d'échanges de l'année pour la place japonaise.

L'indice Nikkei aura engrangé sur l'ensemble de 2025 une hausse d'environ 26% et a atteint des niveaux inédits - une année exceptionnelle dopée notamment par les performances des valeurs technologiques, à l'image des firmes liées aux puces comme Advantest (+120%).

A Séoul, l'indice Kospi a perdu 0,15%, pour ce qui était pour lui aussi l'ultime séance de 2025.

Il s'est envolé d'environ 76% sur l'année, gonflé notamment par le succès des géants des puces Samsung (+126% sur l'année) et SK Hynix (+273%), poids lourds de la cote.

Ailleurs en Asie, Sydney a cédé 0,10% et Taipei 0,36%. L'indice hongkongais Hang Seng progressait de 0,98% vers 06H45 GMT.

Les investisseurs surveilleront plus tard mardi le compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), au cours de laquelle elle a abaissé ses taux d'intérêt pour la troisième fois consécutive, afin de déterminer si une quatrième baisse est envisageable en janvier.

L'assouplissement monétaire de la Fed en fin d'année a été un moteur essentiel du récent sursaut des marchés, amplifiant la flambée du secteur technologique déjà nourrie par les investissements massifs dans l'intelligence artificielle.

Cela a également contribué à atténuer les inquiétudes récentes concernant une éventuelle bulle technologique.

SoftBank sous pression

Le mastodonte japonais des investissements technologiques SoftBank a perdu 1,89% à la Bourse de Tokyo.

SoftBank a annoncé tard lundi racheter pour 4 milliards de dollars DigitalBridge, firme de capital-investissement américaine spécialisée dans les infrastructures numériques au sens large, des centres de données aux pylônes de téléphonie mobile.

"SoftBank suscite des inquiétudes croissantes quant au fardeau financier de l'acquisition de cette société d'investissement américaine", expliquent les experts d'IwaiCosmo Securities.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Meta met la main sur le populaire agent IA Manus

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Le géant américain Meta a annoncé lundi l'acquisition de Manus, populaire agent d'intelligence artificielle. (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Le géant américain de la tech Meta a annoncé lundi l'acquisition de Manus, populaire agent d'intelligence artificielle (IA) développé par la start-up chinoise Butterfly Effect à Singapour, à l'heure où s'exacerbe la rivalité technologique entre Pékin et Washington.

Cette opération, pour un montant non précisé, est une nouvelle illustration de la stratégie du groupe de Mark Zuckerberg (Facebook, Instagram, WhatsApp) résolument tourné vers l'IA, et pourrait l'aider à générer des revenus sur ce segment grâce au modèle par abonnement privilégié par Manus.

"Manus a développé l'un des agents autonomes polyvalents les plus performants (...). Nous continuerons d'exploiter et de commercialiser le service Manus, et nous l'intégrerons également à nos produits", a annoncé Meta dans un communiqué daté de lundi.

"Il ne s'agit pas d'une simple acquisition. C'est la confirmation que l'avenir que nous construisons est bien réel, et qu'il arrive plus vite que prévu : l'ère de l'IA qui ne se contente pas de parler, mais qui agit, crée et innove, ne fait que commencer", a réagi Xiao Hong, directeur général de Manus, sur X.

"Et maintenant, nous allons pouvoir la développer à une échelle que nous n'aurions jamais imaginée" en s'appuyant sur les plateformes de Meta, a-t-il assuré.

Manus avait été lancé en mars dernier par la start-up pékinoise Butterfly Effect Technology. Accessible sur invitation à destination des entreprises, il avait rapidement suscité l'engouement.

Manus est un agent IA et, à ce titre, ne joue pas dans la même cour que les assistants conversationnels du chinois DeepSeek ou de l'américain OpenAI (ChatGPT). Ces derniers fournissent des réponses à des requêtes via une interface de discussion, alors que Manus, lui, est conçu comme capable d'exécuter des tâches en autonomie "de bout en bout": tri de CV, réservations de voyages...

Manus est "capable d'exécuter de manière indépendante des tâches complexes telles que les études de marché, la programmation et l'analyse de données", confirme Meta.

"Nous continuerons à vendre et à exploiter notre service d'abonnement via notre application et notre site web. L'entreprise continuera d'opérer depuis Singapour", souligne Manus. L'agent IA revendique "des millions d'utilisateurs dans le monde entier".

Cette année, Butterfly Effect avait confirmé à la presse avoir officiellement relocalisé son siège de Pékin à Singapour en juin. Il est désormais valorisé selon Bloomberg à 500 millions de dollars, suite à une levée de fonds sous la houlette de la société de capital-risque américaine Benchmark.

Cette acquisition intervient alors que les Washington et Pékin rivalisent pour l'emporter dans la course à l'IA, les Etats-Unis ayant restreint les exportations de puces avancées vers la Chine dans le but affiché de freiner ses avancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Taïwan affirme avoir détecté 130 avions militaires chinois

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Taïwan a déclaré mardi avoir détecté 130 avions militaires chinois autour de l'île en 24 heures, alors que la Chine mène une deuxième journée d'exercice. (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

Taïwan a déclaré mardi avoir détecté 130 avions militaires chinois ainsi que 22 navires autour de l'île en 24 heures, alors que la Chine mène une deuxième journée d'exercices nommés "Mission Justice 2025".

Le ministère taïwanais de la Défense a publié ces données à 06H00 mardi (24H00 heure suisse ). La veille, Taïwan avait annoncé avoir détecté 89 avions militaires, ainsi que 28 navires de guerre et des garde-côtes chinois, à proximité de son territoire. Il s'agissait alors du nombre le plus élevé d'avions chinois signalés en une seule journée depuis le 15 octobre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump envisage la vente d'avions de combat F-35 à la Turquie

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Donald Trump envisage la vente d'avions de combat F-35 à la Turquie. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a dit lundi envisager la vente d'avions de combat F-35 à la Turquie, malgré les objections d'Israël lors de la visite de son Premier ministre Benjamin Netanyahu en Floride.

"Nous y réfléchissons très sérieusement", a déclaré le président américain en réponse à une question sur un potentiel accord avec la Turquie sur ces avions de combat.

Washington avait exclu la Turquie de son programme de développement des F-35 en 2019, avant d'imposer un an plus tard des sanctions à Ankara, pourtant son allié au sein de l'Otan, en raison de son achat du système russe de défense antiaérienne S-400.

Mais Donald Trump entretient des relations étroites avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, qu'il avait reçu fin septembre à la Maison Blanche.

L'idée d'un accord fait grincer des dents Israël, qui considère que des F-35 bénéficieraient à la Turquie en cas de potentielle guerre, alors que les deux pays connaissent des tensions à propos de la Syrie.

Interrogé à ce sujet, Donald Trump a estimé que Recep Tayyip Erdogan était un "très bon ami". "Nous n'aurons pas de problèmes", a-t-il ajouté. "Rien n'arrivera."

Le F-35 de Lockheed Martin, le plus sophistiqué des avions de chasse américains, a été développé par les Etats-Unis en partenariat avec d'autres pays de l'Otan, dans le cadre d'un programme appelé Joint Strike Fighter (JSF).

Lors de son premier mandat, le président américain avait accepté d'en vendre aux Emirats arabes unis après leur reconnaissance d'Israël.

Il a également donné son feu vert, en novembre, à un accord de vente d'armement à l'Arabie saoudite, qui inclut de futures livraisons de F-35.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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