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International

Poussée de fièvre entre Israël et l'Iran, la guerre continue à Gaza

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Ces Palestiniens ont fui leur logement dans le nord de la bande de Gaza à cause de la guerre et vivent dans un camp de réfugiés dans le sud de l'enclave palestinienne. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Des menaces de représailles de l'Iran contre Israël ont de nouveau fait monter la tension jeudi au Proche-Orient, suscitant des appels à la retenue. Des progrès en vue d'une trêve dans la bande de Gaza, eux, se font attendre.

Les bombardements israéliens ont fait 63 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas, dans le territoire palestinien assiégé par Israël et dévasté par plus de six mois de guerre.

Sous pression pour livrer plus d'aide aux civils de la bande de Gaza menacés par la famine, Israël a promis mercredi de nouvelles mesures pour augmenter les livraisons de nourriture. Prenant note de l'annonce israélienne, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé jeudi à faire plus pour "apporter l'aide humanitaire nécessaire face à l'ampleur des besoins à Gaza".

Tensions régionales ravivées

Alors que les pays médiateurs attendent des réponses d'Israël et du Hamas à leur dernière proposition de trêve, la guerre à Gaza provoque une nouvelle poussée de fièvre dans la région.

L'Iran "menace de lancer une attaque importante contre Israël", a déclaré mercredi le président américain, Joe Biden, assurant son allié de son soutien "inébranlable", en dépit des tensions entre les deux pays autour de la conduite de l'offensive israélienne contre le Hamas.

Le ministère de la Défense des Etats-Unis a lui annoncé qu'un général américain chargé du Moyen-Orient se trouve en Israël pour discuter avec de hauts responsables militaires sur place des "menaces sécuritaires dans la région" dans un contexte d'escalade avec l'Iran.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, dont le pays, ennemi d'Israël, soutient le Hamas, avait indiqué qu'Israël serait "puni" après une attaque meurtrière qui lui a été imputée le 1er avril en Syrie. Cette frappe a détruit le consulat iranien à Damas et fait 16 morts, parmi lesquels sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, selon une ONG.

"Attaque terroriste"

"Si l'Iran mène une attaque depuis son territoire, Israël répondra et attaquera l'Iran", a répondu en persan le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz.

"Téhéran n'a jamais cherché à attiser les tensions dans la région, mais l'attaque terroriste du régime israélien (...) et le silence des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne encouragent (le Premier ministre israélien, Benjamin) Netanyahu à poursuivre la guerre et à l'étendre dans la région", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, dans un entretien téléphonique avec son homologue britannique David Cameron, selon un communiqué de son ministère.

La Maison Blanche a indiqué jeudi avoir "mis en garde" l'Iran, tandis que le secrétaire d'Etat Antony Blinken s'est entretenu par téléphone avec ses homologues chinois, turc et saoudien, les appelant à faire pression sur Téhéran contre toute attaque visant Israël, selon le département d'Etat.

La Russie et l'Allemagne ont appelé de leur côté à la "retenue" pour éviter une escalade au Proche-Orient où les tensions ont redoublé entre l'Iran, Israël et leurs alliés respectifs depuis le début de la guerre à Gaza.

"Nous sommes en pleine guerre à Gaza, qui continue à plein régime (...) mais nous nous préparons aussi à faire face à des défis sur d'autres théâtres", a déclaré pour sa part jeudi M. Netanyahu.

La trêve se fait attendre

Les efforts de médiation n'ont pas permis jusqu'à présent de parvenir à un compromis. Jeudi, Israël a accusé le Hamas de "tourner le dos" à une "offre très raisonnable".

La dernière proposition avancée par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte prévoit dans un premier temps une trêve de six semaines ainsi que la libération de 42 otages retenus à Gaza en échange de 800 à 900 Palestiniens incarcérés par Israël, l'entrée de 400 à 500 camions d'aide humanitaire chaque jour dans la bande de Gaza et le retour chez eux des habitants du nord du territoire déplacés par la guerre, selon une source du Hamas.

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a affirmé mercredi que la mort dans une frappe israélienne à Gaza de trois de ses fils ne ferait pas fléchir le mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire depuis 2007. "Nos exigences sont claires et nous n'y renoncerons pas", a déclaré M. Haniyeh, basé à Doha, à la chaîne qatarie Al-Jazeera.

Le Hamas exige avant tout accord un cessez-le-feu définitif, le retrait israélien de Gaza, une augmentation importante de l'aide humanitaire, un retour des déplacés et un accord "sérieux" d'échange d'otages et de prisonniers palestiniens.

Le mouvement islamiste veut aussi disposer de "suffisamment de temps et de sécurité" pour pouvoir localiser les otages qui "se trouvent dans différents endroits aux mains de différents groupes", a affirmé jeudi dans un communiqué Bassem Naïm, un des membres de la direction du Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Coca-Cola fait mieux qu'attendu au premier trimestre

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De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes (archives). (© KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR)

Le géant américain des sodas Coca-Cola a publié des résultats en hausse au premier trimestre, supérieurs aux attentes. Il a dans la foulée relevé certaines de ses prévisions pour 2024, selon un communiqué publié mardi.

De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes. En excluant les effets de change et des éléments exceptionnels, le chiffre d'affaires a même bondi de 11%, dopé par des hausses de prix et une croissance dynamique dans des régions comme l'Amérique latine.

Le bénéfice net du géant des boissons non alcoolisées a par ailleurs atteint 3,18 milliards de dollars, une croissance de 2% sur un an. C'est là aussi plus qu'attendu par le marché. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, ce dernier s'établit à 72 cents (+7% sur un an), un peu au-dessus des attentes.

"Nous sommes encouragés par notre début d'année 2024", s'est félicité le PDG de Coca-Cola, James Quincey, cité dans le communiqué. Le groupe en a profité pour relever une partie de ses prévisions pour l'année. Il table désormais sur une croissance organique comprise entre 8 et 9% (contre 6 à 7% annoncés auparavant), et anticipe un bénéfice par action hors éléments exceptionnels en progression de 11 à 13% (contre 8 à 10% attendus).

Dans le détail, les ventes ont été dopées par la hausse des prix dans un contexte inflationniste (+13%), pour des volumes en progression de 1% sur la période. Par régions, en Amérique du Nord, le volume des ventes a stagné. Les jus, les boissons végétales, les boissons lactées et les coca-cola ont vu leurs ventes progresser, mais les thés, cafés, boissons énergétiques et eaux ont reculé. Néanmoins, les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en croissance de 7%.

L'Amérique latine a, elle, été particulièrement dynamique, avec des volumes en hausse de 4%, pour une croissance totale du chiffre d'affaires de 10%. L'Asie Pacifique a à l'inverse vu les volumes de ventes se replier de 2%, en raison d'un déclin en Chine. Mais les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en progression de 7% pour la région.

En Europe-Moyen-Orient Afrique, les volumes ont progressé de 2%, dopés par les ventes pour l'eau, le café et le thé notamment. Au total toutefois, de fortes hausses de prix n'ont pas permis de compenser l'impact négatif des taux de change, et la région voit les revenus reculer de 3%. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, le titre de Coca-Cola était stable à 62 dollars, aux alentours de 14h15.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Attaque à l'épée à Londres, un garçon de 14 ans tué

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Un garçon de 13 ans a été tué mardi par un homme armé d'une épée dans l'est de Londres (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/KERIM OKTEN)

Un garçon de 14 ans a été tué mardi, victime d'un homme armé d'une épée dans l'est de Londres. L'agresseur a aussi blessé quatre personnes, dont deux policiers, a annoncé la police

"C'est avec une grande tristesse que je peux confirmer que l'un des blessés dans l'attaque, un garçon de 14 ans, est décédé", a annoncé le responsable de la police Stuart Bell dans une déclaration à la presse. Un homme de 36 ans a été arrêté. La police a précisé que l'attaque ne semblait pas liée au terrorisme.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux et reprises par les médias britanniques montrent un homme blanc, légèrement barbu, vêtu d'un pantalon noir et d'un sweat à capuche jaune, épée en main, marchant erratiquement devant des maisons, tandis que des voitures de police encadrent la scène.

Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a dénoncé un "incident choquant". "Mes pensées vont aux personnes touchées et à leur famille", a-t-il écrit sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le roi Charles III reprend ses engagements publics (VIDEO)

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Le roi de 75 ans, détendu et souriant, était accompagné de la reine Camilla, 76 ans, pour cette visite symbolique et très scrutée. (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Le roi Charles III s'est rendu mardi dans un centre de traitement contre le cancer à Londres, son premier engagement public officiel depuis qu'il a annoncé il y a trois mois qu'il souffrait lui-même de cette maladie.

Le roi de 75 ans, détendu et souriant, était accompagné de la reine Camilla, 76 ans, pour cette visite symbolique et très scrutée, durant laquelle il devait rencontrer patients et médecins au centre Macmillan de l'University College Hospital.

Arrivé en voiture, il a serré des mains avant de rentrer dans le bâtiment.

Traitement en cours

Charles III suit toujours un traitement pour son cancer, découvert après une opération de la prostate en janvier, et dont la nature n'a jamais été précisée.

Mais le palais de Buckingham, prudemment optimiste, avait annoncé vendredi dernier que ses médecins étaient "suffisamment satisfaits des progrès accomplis jusqu'à présent" pour lui permettre une reprise graduelle de ses activités publiques, adaptée à son état de santé.

Ses engagements seront "soigneusement calibrés" en "concertation étroite avec ses médecins", a précisé Buckingham palace.

Le roi et la reine doivent aussi recevoir en juin à une date non précisée l'empereur Naruhito du Japon et son épouse l'impératrice Masako, pour une visite d'Etat à l'invitation du gouvernement britannique.

D'autres engagements possibles - Royal Ascot, 80 ans du D-Day, Trooping the Color en juin, traditionnelles garden parties - seront conditionnés à l'avis de ses médecins, plus près de leur date.

Après l'annonce de son cancer début février, neuf mois après son couronnement, Charles III avait suspendu ses activités publiques. Mais il a continué ses tâches de monarque constitutionnel selon Buckingham palace. Elles prévoient notamment qu'il signe les lois, s'entretienne régulièrement avec le Premier ministre et valide certaines nominations.

Le palais a régulièrement diffusé des photos ou de très courtes vidéos de lui recevant des personnalités, préparant un discours, ou lisant des cartes de bon rétablissement.

Impatient de reprendre, selon son neveu Peter Phillips, Charles III s'était offert un bref bain de foule au sortir des matines à la chapelle du château de Windsor le dimanche de Pâques.

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Culture

L'UE met la pression sur Facebook et Instagram avant les élections

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Les réseaux sociaux Facebook et Instagram sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation (archives). (© KEYSTONE/AP/JENNY KANE)

La Commission européenne a ouvert mardi une enquête contre les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Ils sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation à cinq semaines des élections européennes.

Des dirigeants se sont inquiétés récemment de possibles manipulations de l'opinion par la Russie.

"Cette Commission a mis en place des outils pour protéger les citoyens européens de la désinformation et de la manipulation par des pays tiers", a souligné la présidente Ursula von der Leyen. "Si nous soupçonnons une violation des règles, nous agissons. C'est toujours vrai, mais particulièrement en période d'élections".

Bruxelles a listé quatre principaux griefs. Le premier concerne une modération "insuffisante" des publicités par Meta. La Commission épingle la diffusion d'un grand nombre d'annonces "qui présentent un risque pour les processus électoraux", évoquant des "campagnes publicitaires liées à une manipulation d'information de l'étranger".

Meta n'a pas directement commenté la procédure. "Nous disposons d'un processus bien établi pour identifier et atténuer les risques sur nos plateformes. Nous sommes impatients de poursuivre notre coopération avec la Commission européenne et de leur fournir de plus amples détails sur ce travail", a réagi un porte-parole.

L'exécutif bruxellois critique aussi le fait que Meta diminue la visibilité de contenus politiques dans les systèmes de recommandations d'Instagram et Facebook, une pratique contraire aux obligations de transparence du DSA.

La Commission soupçonne par ailleurs le mécanisme mis en place par Meta pour permettre aux utilisateurs de signaler des contenus illégaux de ne pas respecter la réglementation. Il ne serait pas suffisamment facile d'accès et d'utilisation.

Enfin, Bruxelles reproche à Meta son projet de supprimer un outil considéré comme essentiel pour repérer et analyser la désinformation sur Facebook et Instagram, sans solution adéquate de remplacement.

Possibles sanctions

Meta a annoncé début avril que son outil "CrowdTangle" ne serait plus disponible après le 14 août au grand dam de nombreux chercheurs et journalistes qui l'utilisent pour suivre en temps réel la propagation de théories du complot, d'incitations à la violence ou de campagnes de manipulation pilotées de l'étranger.

"Dans le sillage des élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin 2024 et d'une série d'autres élections qui se dérouleront dans les États membres", cette suppression pourrait réduire "les capacités de suivi des fausses informations", s'inquiète la Commission.

Elle demande à Meta de l'informer, dans un délai de cinq jours, sur "les mesures correctives" prises pour assurer un contrôle public des contenus diffusés, sous peine de possibles sanctions.

Il s'agit de la cinquième enquête formelle lancée par Bruxelles dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) entré en application l'an dernier pour lutter contre les contenus illégaux en ligne.

TikTok déjà visé

La Commission a déjà ouvert deux enquêtes visant TikTok, dont une a poussé la semaine dernière cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans. Cette fonctionnalité est suspectée de créer des risques d'addiction chez les adolescents.

Une procédure avait été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d'Alibaba, soupçonné de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits dangereux comme des faux médicaments.

La première enquête formelle portait déjà sur des risques liés à la désinformation. Elle avait été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (ex-Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération des contenus et de transparence.

Le règlement sur les services numériques s'applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi que les principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.

Au total, 23 très grands acteurs de l'internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d'une centaine d'experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique.

Les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu'à 6% de leur chiffre annuel mondial, voire à une interdiction d'opérer en Europe en cas de violations graves et répétées.

L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Adidas retrouve les chiffres noirs au 1er trimestre

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Les marchés européen et chinois ont soutenu la performance (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL KARMANN)

L'équipementier sportif allemand Adidas a annoncé mardi un bénéfice net part du groupe de 170 millions d'euros (166 millions de francs) au premier trimestre 2024, effaçant la perte subie l'an dernier à la même période.

Mais il a souffert d'un recul des ventes en Amérique du Nord. Les ventes hors effets de change ont augmenté au premier trimestre de 8% sur un an, portées par toutes les régions à l'exception notable de l'Amérique du Nord, où elles reculent de 3,6%, selon un communiqué.

"Les niveaux élevés de stocks de vêtements, en particulier sur le marché nord-américain, ont continué de se traduire par une baisse des ventes aux grossistes", est-il expliqué.

Concernant deux autres marchés majeurs, l'Europe a vu les ventes progresser de près de 14% et la Chine de près de 8%, en monnaie locale.

En matière de canaux de vente, les magasins partenaires (DTC) de l'entreprise ont réalisé 20% de chiffre d'affaires supplémentaire sur un an, après ajustement des effets de change, contre une croissance de 11% dans les magasins détenus en propre par la marque.

Comme déjà communiqué à la mi-avril, le chiffre d'affaires global en euros a augmenté de 4%, à 5,5 milliards d'euros, et la marge brute s'est améliorée de 6,4 points de pourcentage, à 51,2%.

Le résultat opérationnel a atteint 336 millions d'euros, contre une perte de 60 millions d'euros un an plus tôt.

Après un premier trimestre qui a dépassé ses attentes, Adidas veut "surinvestir" dans les produits, la marque, les ventes et le marketing "pour permettre une croissance continue", a déclaré le patron du groupe, Bjørn Gulden, cité dans le communiqué.

Ce faisant, "nous n'essaierons pas d'optimiser le profit à court terme", a-t-il ajouté.

La marque aux trois bandes a mis fin à l'automne 2023 à sa lucrative collaboration sur des modèles de chaussures avec le rappeur américain Kanye West, dit Ye, auteur de propos jugés antisémites. Le stock d'invendus a été grandement écoulé depuis.

Dans ses prévisions pour 2024, confirmées mardi, la société suppose que la vente du stock restant des baskets Yeezy pendant le reste de l'année se fera en moyenne au prix coûtant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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