Rejoignez-nous

Culture

L'UE met la pression sur Facebook et Instagram avant les élections

Publié

,

le

Les réseaux sociaux Facebook et Instagram sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation (archives). (© KEYSTONE/AP/JENNY KANE)

La Commission européenne a ouvert mardi une enquête contre les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Ils sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation à cinq semaines des élections européennes.

Des dirigeants se sont inquiétés récemment de possibles manipulations de l'opinion par la Russie.

"Cette Commission a mis en place des outils pour protéger les citoyens européens de la désinformation et de la manipulation par des pays tiers", a souligné la présidente Ursula von der Leyen. "Si nous soupçonnons une violation des règles, nous agissons. C'est toujours vrai, mais particulièrement en période d'élections".

Bruxelles a listé quatre principaux griefs. Le premier concerne une modération "insuffisante" des publicités par Meta. La Commission épingle la diffusion d'un grand nombre d'annonces "qui présentent un risque pour les processus électoraux", évoquant des "campagnes publicitaires liées à une manipulation d'information de l'étranger".

Meta n'a pas directement commenté la procédure. "Nous disposons d'un processus bien établi pour identifier et atténuer les risques sur nos plateformes. Nous sommes impatients de poursuivre notre coopération avec la Commission européenne et de leur fournir de plus amples détails sur ce travail", a réagi un porte-parole.

L'exécutif bruxellois critique aussi le fait que Meta diminue la visibilité de contenus politiques dans les systèmes de recommandations d'Instagram et Facebook, une pratique contraire aux obligations de transparence du DSA.

La Commission soupçonne par ailleurs le mécanisme mis en place par Meta pour permettre aux utilisateurs de signaler des contenus illégaux de ne pas respecter la réglementation. Il ne serait pas suffisamment facile d'accès et d'utilisation.

Enfin, Bruxelles reproche à Meta son projet de supprimer un outil considéré comme essentiel pour repérer et analyser la désinformation sur Facebook et Instagram, sans solution adéquate de remplacement.

Possibles sanctions

Meta a annoncé début avril que son outil "CrowdTangle" ne serait plus disponible après le 14 août au grand dam de nombreux chercheurs et journalistes qui l'utilisent pour suivre en temps réel la propagation de théories du complot, d'incitations à la violence ou de campagnes de manipulation pilotées de l'étranger.

"Dans le sillage des élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin 2024 et d'une série d'autres élections qui se dérouleront dans les États membres", cette suppression pourrait réduire "les capacités de suivi des fausses informations", s'inquiète la Commission.

Elle demande à Meta de l'informer, dans un délai de cinq jours, sur "les mesures correctives" prises pour assurer un contrôle public des contenus diffusés, sous peine de possibles sanctions.

Il s'agit de la cinquième enquête formelle lancée par Bruxelles dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) entré en application l'an dernier pour lutter contre les contenus illégaux en ligne.

TikTok déjà visé

La Commission a déjà ouvert deux enquêtes visant TikTok, dont une a poussé la semaine dernière cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans. Cette fonctionnalité est suspectée de créer des risques d'addiction chez les adolescents.

Une procédure avait été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d'Alibaba, soupçonné de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits dangereux comme des faux médicaments.

La première enquête formelle portait déjà sur des risques liés à la désinformation. Elle avait été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (ex-Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération des contenus et de transparence.

Le règlement sur les services numériques s'applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi que les principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.

Au total, 23 très grands acteurs de l'internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d'une centaine d'experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique.

Les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu'à 6% de leur chiffre annuel mondial, voire à une interdiction d'opérer en Europe en cas de violations graves et répétées.

L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

L'ArchéoLab de Pully propose une immersion dans le passé

Publié

le

L'ArchéoLab de Pully propose une expérience immersive en réalité virtuelle avec sa nouvelle exposition. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'ArchéoLab de Pully inaugure samedi sa nouvelle exposition. Intitulée "Portail vers le passé", elle propose une expérience immersive en réalité virtuelle qui met en scène les découvertes archéologiques de la ville sur trois périodes historiques. A découvrir jusqu'à fin juin 2025.

"Les enfants sont invités à choisir leur personnage pour voyager dans le temps à la rencontre d'esclaves romains et de leurs maîtres banqueteurs, d'une communauté préhistorique endeuillée ou d'une famille burgonde en quête d'une terre nouvelle", explique le musée dans un communiqué. Chaque période leur fera vivre des situations originales et découvrir la diversité des modes de vie des sociétés qui se sont succédé sur le Plateau suisse.

Trois scénarios ont été imaginés: la préparation d'une cérémonie funéraire au sein d'une communauté néolithique liée à la nécropole de Pully-Chamblandes au début du 4e millénaire av. J.-C., le service du vin lors d'un somptueux banquet dans le pavillon d'été de la villa romaine du Prieuré au 2e siècle ap. J.-C. et la rencontre entre de jeunes migrantes burgondes et des enfants gallo-romains vivant sur le territoire de Pully au 5e siècle ap. J.-C.

L'ArchéoLab invite aussi le public dès huit ans à explorer les coulisses de la création numérique en découvrant les véritables objets qui ont inspiré le projet "Portail vers le passé". "Témoins d'une histoire vieille de 6000 ans, ces trésors portent en eux la richesse d'un héritage commun et permettent d'entrevoir le quotidien des sociétés anciennes", souligne le musée pulliéran.

Cette exposition est le fruit d'un projet soutenu par le Fonds national suisse pour la recherche scientifique (FNSRS) afin d'encourager la communication entre science et société.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Fusion des rédactions romandes de Tamedia

Publié

le

Photo ATS Keystone

L'éditeur zurichois Tamedia a dévoilé mardi sa nouvelle stratégie éditoriale, consistant, côté romand, à fusionner les rédactions des journaux 24 Heures, la Tribune de Genève et le Matin Dimanche, et à faire passer le magazine Femina à une fréquence mensuelle. Les intéressés ont dénoncé des mesures "indignes d'un éditeur de cette taille".

Quelque 55 équivalents plein temps (EPT) seront supprimés, dont 25 en Suisse romande, a fait savoir Tamedia mardi dans un communiqué. A l'origine, lors de l'annonce de la restructuration, l'éditeur avait évoqué la suppression de 90 EPT. Il avait également annoncé la fermeture des imprimeries de Bussigny et Zurich, impliquant la destruction de 200 autres emplois.

"Avec la nouvelle organisation, nous réduisons la complexité dans les rédactions et modifions les processus et les structures dans les newsrooms afin de nous positionner de manière plus efficace et plus agile dans le monde des médias qui évolue de manière très dynamique", a déclaré Simon Bärtschi, directeur éditorial chez Tamedia, cité dans le communiqué.

Ainsi, le premier éditeur du pays compte "à l'avenir" fonctionner avec quatre rédactions pour les quotidiens et les titres dominicaux à Zurich, Berne, Bâle et en Suisse romande. Ces "quatre équipes" seront tenues de planifier et réaliser leurs sujets "en collaborant de manière plus étroite".

Mesures "inouïes"

"La Tribune de Genève, en tant que marque importante, continuera à avoir sa propre présence digitale et à paraître en tant que journal", a fait savoir Tamedia, précisant que Femina paraîtrait sous forme de supplément également dans la Tribune de Genève et 24 Heures. Le rédacteur en chef du quotidien vaudois Claude Ansermoz prendra la tête de la nouvelle rédaction romande.

"C'est inouï, inadmissible, c'est la première fois qu'un éditeur ose fusionner des rédactions historiques plus que centenaires et ancrées dans leur territoire" a réagi Erwan Le Bec, président de la société des collaborateurs de 24 Heures auprès de Keystone-ATS. "Ces mesures sont indignes d'un éditeur de cette taille", a-t-il ajouté.

"L'éditeur pratique prétendument une politique de qualité, et il le fait en taillant dans les effectifs de manière historique", a-t-il déploré. Selon lui, la Suisse romande paie un "lourd tribut pour des erreurs de stratégie passées" de l'entreprise.

Fusions en Suisse alémanique

Les mesures de concentration des rédactions touchent également la Suisse alémanique. Ainsi, la rédaction des journaux régionaux zurichois (Landbote, Zürichsee-Zeitung, Zürcher Unterländer) sera intégrée à la rédaction de Zurich, dirigée par Raphaela Birrer, rédactrice en chef du Tages Anzeiger. L’équipe de la SonntagsZeitung y sera également intégrée.

La rédaction des titres de l'Oberland bernois (Thuner Tagblatt, Berner Oberländer) sera dirigée par Wolf Röcken, rédacteur en chef de la Berner Zeitung. Enfin, Marcel Rohr, rédacteur en chef de la Basler Zeitung, prendra la tête de la rédaction de Tamedia à Bâle. Les rédactions de Bilan, Schweizer Familie et Finanz und Wirtschaft demeurent quant à elles inchangées.

Bureaux "transversaux"

Tamedia a également annoncé la création d'un "Digital Desk" et d'un "Print Desk" transversaux. Le premier, doté d'équipes des deux côtés de la Sarine sera "responsable de la diffusion des contenus de manière transversale". Aucune précision n'a été donnée sur la mission du second.

Tamedia s'est dite "consciente de la gravité" des mesures annoncées et a promis des plans sociaux, comprenant notamment des retraites anticipées.

Les rédactions romandes de l'éditeur devaient se réunir à 14h00 en assemblée générale. "Nous allons devoir nous battre pour éviter les massacres, et nous lutterons de manière solidaire avec les imprimeries", a déclaré Erwan Le Bec.

Continuer la lecture

Culture

New York: une mère attaque des concours de miss pour discrimination

Publié

le

Miss America est le plus ancien concours de beauté aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/FR125654 AP/JESSICA HILL)

"Etre parent n'est pas un crime": une mère d'un enfant a attaqué lundi à New York pour "discrimination" les concours de beauté Miss Amérique et Miss Monde. Devant des journalistes, elle s'est dit "atterrée" que le fait d'avoir un garçon de six ans la disqualifie.

Son avocate californienne, connue pour défendre les droits des femmes, a déposé un recours pour "discrimination" devant la commission des droits humains de la ville de New York.

"Etre enceinte ou être parent n'est pas un crime et cela ne devrait exclure personne d'un emploi ou d'une opportunité professionnelle", a plaidé l'avocate devant des journalistes réunis dans le célèbre Central Park de Manhattan.

D'après elle, les "règlements d'éligibilité" des concours de Miss Monde et Miss Amérique imposent que toute candidate soit "non mariée, sans enfant, pas enceinte et sans personne légalement dépendante".

"Stéréotypes dépassés"

"Il s'agit d'une discrimination contre les femmes parents qui viole la législation de l'Etat de New York et en particulier une ordonnance de la ville de New York interdisant les discriminations fondées sur le sexe et le genre", a argumenté la juriste.

Elle a dénoncé "des stéréotypes dépassés qui veulent que les femmes ne puissent pas être à la fois mères et belles, calmes et passionnées, talentueuses et généreuses".

L'avocate a prévenu qu'elle avait déjà attaqué en justice un autre concours de beauté, Miss Univers, après qu'une Californienne a été empêchée de se présenter, car elle était déjà mère d'un enfant.

Les concours de beauté aux Etats-Unis sont coutumiers des controverses depuis des années. En mai, les lauréates 2023 Miss USA et Miss Teen USA avaient rendu leurs couronnes en invoquant des raisons de "santé mentale", après la démission d'une dirigeante de ce concours qui avait dénoncé un environnement de travail "toxique" pour ces jeunes femmes.

Miss America est le plus ancien concours de beauté aux Etats-Unis (1921), tandis que Miss USA, créé en 1952, fut aux mains de Donald Trump jusqu'en 2015, année où il s'est lancé dans la course à la présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Le rappeur P. Diddy, accusé d'agression sexuelle, a été arrêté

Publié

le

Sean "Diddy" Combs est décrit dans les plaintes comme un prédateur sexuel utilisant alcool et drogues pour obtenir la soumission de ses victimes (archives). (© KEYSTONE/AP/Willy Sanjuan)

Le rappeur américain Sean "Diddy" Combs a été arrêté lundi par la police à New York, après le dépôt de plaintes notamment pour agression sexuelle. Il y est décrit comme un prédateur sexuel utilisant alcool et drogues pour obtenir la soumission de ses victimes.

"Plus tôt dans la soirée, des agents fédéraux ont arrêté Sean Combs, sur la base d'une inculpation de la cour du district Sud de New York", a déclaré un procureur, précisant que les détails sur les charges retenues devraient être révélés mardi matin.

L'avocat de P. Diddy a expliqué dans un communiqué envoyé à l'AFP que son client se trouvait "volontairement" dans la ville, où il a déménagé. Son camp est "déçu de la décision du bureau du procureur des Etats-Unis de continuer ce que nous estimons être des poursuites injustes à l'encontre de M. Combs", a ajouté le défenseur.

Le rappeur de 54 ans est visé depuis le début juillet par une plainte d'une ex-actrice de films X, Adria English, pour agression sexuelle. Elle l'accuse de s'être servi d'elle "comme d'un pion sexuel pour le plaisir et le bénéfice financier d'autres personnes" lors de soirées dans les Hamptons, dans l'Etat de New York, et en Floride, entre 2004 et 2009.

Neuf plaintes

Au total, neuf plaintes été déposées contre le rappeur depuis novembre 2023. Dans l'une d'elles, déposée en novembre, son ancienne compagne "Cassie" Ventura l'accuse d'avoir eu un "comportement violent" et "déviant" durant une décennie.

Dans une vidéo publiée en mai datant de 2016, on voit P. Diddy se déchaîner contre Mme Ventura. L'affaire a été réglée "à l'amiable" selon un accord confidentiel.

Sean Combs a jusque-là fermement nié les accusations portées contre lui. Il a fait l'objet d'allégations de violences dès les années 1990, bien qu'aucune condamnation majeure n'ait jamais été prononcée contre lui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Le Conseil des Etats sauve le budget pour Pro Helvetia

Publié

le

Une coupe de 6,5 millions n'est pas anecdotique, a déclaré la ministre de la culture Elisabeth Baume-Schneider. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Pro Helvetia doit pouvoir poursuivre ses activités à l'étranger sans entraves financières. Le Conseil des Etats a maintenu lundi, par 30 voix contre 8, le budget de 187 millions prévu pour la fondation entre 2025 et 2028, contre l'avis du National.

Les députés avaient décidé la semaine dernière d'enlever 6,5 millions à ce budget, en raison notamment d'activités "problématiques" en Russie. Ce malgré le fait que Pro Helvetia avait indiqué supprimer son antenne à Moscou d'ici la fin de l'année.

Cette coupe n'est pas opportune car nous ne savons pas exactement à quoi elle va s'appliquer, a déclaré Mathilde Crevoisier Crelier (PS/JU) pour la commission. Les activités à l'étranger de la fondation s'en trouveraient compromises.

Jakob Stark (UDC/TH) a relativisé l'ampleur qu'aurait la coupe sur le budget total accordé à Pro Helvetia. Sans succès. Ce ne serait effectivement pas la fin de la fondation, mais il ne faut pas non plus considérer ces montants comme anecdotiques, a déclaré la ministre de la culture Elisabeth Baume-Schneider.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture