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Politique

L'UDC a ratissé large et mobilisé de nouveaux électeurs

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L'UDC est parvenue à grappiller des électeurs provenant de tout le spectre politique, et même des abstentionnistes, comme le montrent des sondages de sortie des urnes (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'UDC est parvenue à gagner à sa cause des électeurs de tout le spectre politique, tout en mobilisant des abstentionnistes. Le PS s'est quant à lui maintenu à flot au détriment des Vert-e-s principalement, selon deux sondages réalisés en ce week-end électoral.

Le parti à la rose a ainsi perdu 0,4% de voix au profit du Centre et 0,5% au profit de l'UDC, mais il a gagné 2% au détriment des Vert-e-s, indique un sondage Sotomo/SSR publié lundi. Ainsi, plus de la moitié des pertes des Vert-e-s sont allées au PS.

Mais le parti écologiste a également perdu des voix au profit de l'UDC, du PVL et du Centre. Le sondage conclut aussi à une démobilisation de ses membres. Le Centre quant à lui a gagné des suffrages en provenance de la gauche et du PLR. Il en a également perdu 0,7% au profit de l'UDC.

Selon un autre sondage réalisé pour 20Minuten/Tamedia par LeeWas, les Vert-e-s n'ont été plébiscités que par 58% de ceux qui avaient voté écologiste en 2019; 21% sont passés au PS. Et parmi les abstentionnistes de 2019, 29% ont voté UDC en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les croisiéristes allant à Mykonos et Santorin paieront 20 euros

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L'an dernier, quelque 800 bateaux de croisière ont acheminé 1,3 million de passagers dans l'île de Santorin où vivent seulement 15'500 habitants (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Virtanen)

La Grèce va imposer une participation de 20 euros aux croisiéristes faisant halte dans les îles très populaires de Mykonos et Santorin, a annoncé dimanche le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.

Santorin est une escale clef des croisières en Grèce pour ses célèbres couchers de soleil. L'île frôle toutefois la saturation et les autorités envisagent d'en restreindre l'accès.

"La Grèce n'a pas de problème structurel de surtourisme. Elle a un problème dans certaines destinations, certaines semaines ou certains mois de l'année", a commenté M. Mitsotakis, lors d'une conférence de presse tenue à une foire internationale.

"L'industrie de la croisière a mis sous pression Mykonos et Santorin, donc le tarif sera de 20 euros", a-t-il ajouté sans préciser quand cette mesure entrera en vigueur.

"Mettre des freins"

En 2023, quelque 800 bateaux de croisière ont acheminé 1,3 million de passagers dans l'île de Santorin où vivent seulement 15'500 habitants, selon l'association des ports grecs. Sur le nombre record de 32,7 millions de touristes qui ont visité la Grèce l'an dernier, 3,4 millions - soit un visiteur sur dix - se sont rendus à Santorin.

Le Premier ministre entend "intervenir sur le nombre de navires arrivant en même temps à une destination". Il juge nécessaire "de mettre des freins sur des îles où nous considérons que les limites des infrastructures sont testées".

Dans un récent entretien estival à l'AFP, la ministre du Tourisme Olga Kefalogianni avait estimé qu'il fallait établir "des quotas", les autorités locales ayant déjà fixé pour l'an prochain une limite de 8.000 croisiéristes par jour à Santorin.

"Il est impossible pour une île comme Santorin... de voir arriver cinq navires de croisière en même temps", avait estimé la ministre du Tourisme.

La Grèce a connu l'an dernier une affluence record, ce malgré des incendies meurtriers et une longue vague de chaleur. Selon Mme Kefalogianni 2024 devrait constituer "une autre année record".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Alternatiba Léman fête les initiatives locales pour le climat

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Depuis 2015, Alternatiba Léman met à l'honneur les solutions à l'échelle locale pour lutter contre le réchauffement climatique. La 10e édition de ce festival aura lieu du 15 au 21 septembre à Genève (photo d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La 10e édition d'Alternatiba Léman aura lieu du 15 au 21 septembre à Genève. Pendant sept jours, les initiatives à l'échelle locales en faveur du climat seront à la fête avec de nombreux ateliers, des conférences, des tables rondes et des films.

Ce traditionnel rendez-vous d'une société en transition débutera le dimanche 15 septembre aux Jardins de la Jonction avec l'accueil du tour à vélo organisé par Alternatiba France. Il y aura de la musique et des performances artistiques lors de cette journée de rencontre qui se veut festive.

Du lundi 16 au vendredi 20, le public est notamment attendu à UniMail pour des conférences et des tables rondes mettant en avant différentes alternatives au système actuel. Le samedi 21, Alternatiba Léman prendra ses quartiers au Parc des Bastions, où plus d'une centaine d'organisations oeuvrant à la transition écologique assureront l'animation du Village des alternatives.

Le premier Village Alternatiba Léman a été lancé en 2015 à Genève. Depuis, la prise de conscience et surtout le passage à l'acte semblent encore bien insuffisants pour endiguer la crise climatique, relèvent les organisateurs. Il est donc plus que jamais important de mettre en lumière les initiatives citoyennes porteuses de transition.

En 2015, il s'agissait d'abord de mobiliser d'une manière originale et positive tous les acteurs de la société civile en vue du sommet international de la COP21 onusienne, fin 2015 à Paris. En 2024, la mobilisation continue: Alternatiba Léman vise à montrer aux décideurs que de plus en plus de personnes sont prêtes à relever le défi climatique individuellement et collectivement.

alternatibaleman.org

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La restructuration de La Poste pas remise en cause (Cirillo)

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Pas question de revenir en arrière, déclare le CEO de La Poste Roberto Cirillo. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Poste suisse poursuit comme prévu la réduction de son réseau, indépendamment des oppositions politiques. Les décisions prises s'inscrivent dans la stratégie de l'entreprise qui a été définie et qui reste valable, relève le dirtecteur général Roberto Cirillo.

Dans une interview au SonntagsBlick, M. Cirillo met en avant le principe de la sécurité du droit, qui implique de tenir le cap sans quoi il serait impossible de continuer le développement d'une société de cette taille, qui compte 46'000 employés. Il était interrogé en lien avec des interventions parlementaires demandant de renoncer à la restructuration, soumises au Parlement durant la session d'automne en cours.

Roberto Cirillo juge "juste et important" que la politique débatte de La Poste. Cependant, ajoute-t-il, les 170 bureaux de poste concernés par le redimensionnement ne "seront pas simplement supprimés", mais transformés en filiales gérées par des partenaires.

Au cours des quatre prochaines années, La Poste investira 100 millions de francs dans la modernisation de ses filiales et dans de nouveaux formats.

Comme annoncé en mai, l'entreprise s'apprête à supprimer environ un cinquième de ses bureaux de poste d'ici 2028. Dans quatre ans, elle disposera encore de 600 offices exploités en propre et de 2000 sites desservis partout en Suisse. Il n'y aura pas de licenciement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le candidat de l'opposition vénézuélienne est arrivé en Espagne

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Edmundo Gonzalez Urrutia, 75 ans, qui avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/HENRY CHIRINOS)

Le candidat de l'opposition vénézuélienne à la présidentielle de juillet, Edmundo González Urrutia, est arrivé dimanche après-midi en Espagne. Madrid lui accordera "naturellement" l'asile politique, a annoncé la diplomatie espagnole.

L'opposant de 75 ans, accompagné de son épouse, voyageait à bord d'un avion militaire espagnol qui s'est posé vers 16h00 à la base aérienne de Torrejón de Ardoz, près de Madrid, a annoncé le ministère espagnol des Affaires étrangères dans un communiqué. Il a été accueilli par la secrétaire d'Etat pour l'Amérique latine, Susana Sumelzo.

"A partir de maintenant, la procédure pour la demande d'asile va commencer", poursuit le ministère. Son issue sera "favorable, en application de l'engagement de l'Espagne en faveur des droits politiques et de l'intégrité physique de tous les Vénézuéliens et toutes les Vénézuéliennes, particulièrement des leaders politiques".

Craintes pour sa vie

La référence à "l'intégrité physique" semble faire écho aux propos de la cheffe de l'opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, qui a affirmé dimanche sur X que le départ de M. González était nécessaire pour "préserver sa liberté et sa vie".

M. González Urrutia, qui contestait la réélection du président Nicolas Maduro le 28 juillet, a quitté le Venezuela après avoir ignoré trois convocations successives devant les procureurs, faisant valoir que sa comparution aurait pu lui coûter sa liberté.

Il a "demandé à bénéficier du droit d'asile", a déclaré le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albaresa, à la télévision nationale . "Le gouvernement va naturellement le (...) lui accorder".

M. Albares a précisé avoir parlé avec M. González Urrutia alors qu'il se trouvait dans l'avion qui l'emmenait vers l'Espagne, ajoutant que l'opposant vénézuélien allait "bien".

Publier les procès-verbaux

L'Espagne, a-t-il dit, réitère "l'exigence que soient présentés les procès-verbaux" des bureaux de vote lors de l'élection présidentielle et "qu'ils puissent être vérifiés". L'Espagne "ne va reconnaître aucune soi-disant victoire" de M. Maduro si ces conditions ne sont pas remplies, a-t-il averti.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez avait assuré samedi que l'Espagne "(n'allait) pas abandonner" M. González Urrutia, qu'il a qualifié de "héros".

L'opposant vénézuélien était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet pour "désobéissance aux lois", "conspiration, "usurpation de fonctions" et "sabotage", alors que l'opposition et de nombreux observateurs considèrent la justice aux ordres du pouvoir.

Sauf-conduit

Le pays latino-américain est plongé dans une crise politique depuis le scrutin qui a vu officiellement Nicolas Maduro reconduit pour un troisième mandat de six ans, une victoire contestée par l'opposition.

Les autorités vénézuéliennes ont annoncé samedi avoir délivré un sauf-conduit à l'opposant "dans l'intérêt de la paix et de la tranquillité politique" du pays.

Ancien ambassadeur, M. González Urrutia, 75 ans, avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible. Le procureur général Tarek William Saab a annoncé qu'il ferait une déclaration dimanche.

Nicolas Maduro, dont la victoire a été validée par la Cour suprême le 22 août, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le Conseil national électoral (CNE), qui n'a pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d'un piratage informatique.

Une telle attaque informatique est jugée peu crédible par l'opposition et de nombreux observateurs, qui y voient une manoeuvre du pouvoir pour éviter de divulguer le décompte exact. Selon l'opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, M. González Urrutia a obtenu plus de 60% des voix.

"Mettre fin à la répression"

Les Etats-Unis, l'Union européenne et plusieurs pays d'Amérique latine ne reconnaissent pas la réélection de M. Maduro. Une grande partie de la communauté internationale n'avait déjà pas reconnu sa réélection en 2018 à l'issue d'un scrutin boycotté par l'opposition qui avait crié à la fraude.

Après l'annonce de sa réélection le 28 juillet, des manifestations spontanées ont éclaté. Elles ont fait 27 morts et 192 blessés, tandis que quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

Dimanche, l'Union européenne a demandé au Venezuela la fin de la répression. "L'UE insiste pour que les autorités vénézuéliennes mettent fin à la répression, aux arrestations arbitraires et au harcèlement des membres de l'opposition et de la société civile, et pour qu'elles libèrent tous les prisonniers politiques", a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Russie intensifie ses attaques aériennes sur l'Ukraine

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Une nouvelle frappe aérienne russe a tué deux personnes à Soumy (archives) (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

La Russie a affirmé dimanche que ses forces progressaient dans l'est de l'Ukraine, Kiev faisant état d'attaques aériennes meurtrières et exhortant l'Occident à l'autoriser à mener davantage de frappes en représailles à l'intérieur du territoire russe.

Moscou a intensifié ses attaques aériennes ces dernières semaines, tout en tentant de repousser une importante offensive ukrainienne dans la région russe de Koursk.

Depuis le 6 août, Kiev mène une incursion dans cette région située en face de celle de Soumy dans l'est ukrainien, dans l'espoir notamment d'y créer une zone tampon pour protéger sa population frontalière des attaques aériennes de Moscou.

Mais une nouvelle frappe aérienne russe a tué deux personnes à Soumy.

"Cette nuit (...), l'ennemi a lancé une attaque aérienne sur la ville de Soumy. Deux personnes sont mortes et quatre ont été blessées, dont deux enfants", a annoncé dimanche l'administration militaire de cette région sur Telegram.

Le maire de Soumy, Oleksiy Drozdenko, a fait état de maisons et de voitures détruites ou endommagées.

Un tir de roquette russe sur un village proche de la ligne de front dans la région de Donetsk, épicentre des combats, a également tué deux femmes, a indiqué dimanche le parquet régional.

Importantes conquêtes

Kiev avait lancé son offensive de Koursk dans l'espoir de contraindre la Russie à redéployer ses troupes qui avancent actuellement dans l'est du pays.

Cependant Moscou semble y intensifier ses attaques, enregistrant au mois d'août les plus importantes conquêtes territoriales en près de deux ans.

L'armée russe a revendiqué dimanche la prise d'une localité dans l'est ukrainien, où elle progresse vers la ville stratégique de Pokrovsk.

Les forces russes "ont libéré la localité de Novohrodivka" dans la région de Donetsk, a indiqué le ministère russe de la Défense.

Cette ville est située à une vingtaine de kilomètres de Pokrovsk, un important noeud logistique pour l'armée ukrainienne. Pokrovsk est la cible depuis plusieurs semaines des troupes russes, qui combattent des troupes ukrainiennes en infériorité numérique et manquant d'armes.

"Frapper les aérodromes"

Jeudi, le président russe Vladimir Poutine a affiché sa volonté inébranlable de conquérir tout le Donbass, la grande zone industrielle de l'est de l'Ukraine, qui comprend la région de Donetsk.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, lui, exhorté dimanche ses partenaires à lui donner plus de latitude pour utiliser des armes fournies par l'Occident contre des cibles en Russie.

Kiev réclame la levée des restrictions pour lui permettre de frapper en profondeur sur le sol russe des cibles militaires jugées "légitimes", comme des bases aériennes d'où décollent les avions bombardant l'Ukraine.

"En seulement une semaine, la Russie a utilisé plus de 800 bombes aériennes guidées, près de 300 drones Shahed et plus de 60 missiles de différents types contre notre peuple", a-t-il déclaré sur Facebook.

"La terreur ne peut être stoppée de manière efficace que d'une seule manière : en frappant les aérodromes militaires russes, leurs bases et la logistique de la terreur russe", a-t-il déclaré.

Par ailleurs, trois personnes blessées lors de la frappe russe sur Poltava dans le centre de l'Ukraine la semaine dernière, ont succombé à leurs blessures, portant le bilan des morts à 58, ont annoncé dimanche les autorités régionales.

"Cibles légitimes"

Les frappes russes ont également fait sept morts la semaine dernière à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, une ville proche de la frontière avec des pays membres de l'UE et de l'Otan.

De son côté, l'Ukraine a revendiqué samedi une frappe sur un dépôt de munitions russes dans la région frontalière de Voronej.

Elle a également procédé à des frappes de drones sur des dépôts et raffineries de pétrole russes, notamment à quelques centaines de kilomètres derrière les lignes de front.

L'Ukraine affirme que ces sites sont des cibles légitimes car ils fournissent notamment du carburant à l'armée russe.

"Un pays qui se défend contre une agression conformément à l'article 51 de la Charte des Nations unies ne peut pas être limité dans sa défense", a déclaré sur X le nouveau chef de la diplomatie ukrainienne, Andriy Sybiga.

"Le droit international autorise l'Ukraine à frapper des cibles militaires légitimes sur le territoire russe", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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