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Lucie Castets demande à Macron de "prendre ses responsabilités"

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La première ministre désignée par la gauche, Lucie Castets, appelle Emmanuel Macron à ses responsabilités" (archives). (© KEYSTONE/AP/Stephanie Lecocq)

La candidate au poste de Première ministre désignée par la gauche, Lucie Castets, a demandé mercredi au président Macron de "prendre ses responsabilités" et de la nommer. Elle estime en outre qu'une coalition entre la gauche et le camp présidentiel est "impossible".

Le Nouveau Front populaire (NFP), arrivé en tête des récentes élections législatives, est parvenu à s'entendre mardi sur le nom de Lucie Castets, une haute fonctionnaire de la ville de Paris, inconnue du grand public. Mais le président Macron a rejeté cette candidature.

Déplorant sur la radio France Inter son "inconséquence" et un déni de démocratie", Mme Castets, 37 ans, directrice des finances et des achats à la ville de Paris, lui a demandé de prendre "ses responsabilités et de (la) nommer" Première ministre.

"Le moment est grave et on ne peut pas ajourner ce type de décision", a-t-elle insisté, alors que le chef de l'Etat a indiqué qu'il ne procéderait à aucune nomination avant la fin des Jeux olympiques "mi-août".

"Désaccords profonds"

Elle a par ailleurs jugé "impossible" "une coalition avec le camp présidentiel", en raison de "désaccords profonds". "Il n'y a pas d'accord possible entre ceux qui veulent que chacun paie sa juste part d'impôts et ceux qui proposent plutôt des allégements d'impôts aux personnes les plus favorisées", a-t-elle dit.

Après seize jours de négociations qui ont failli faire imploser leur alliance, les différentes composantes du NFP sont tombées d'accord pour proposer cette personnalité issue de la société civile et engagée dans la défense du service public.

Cette dernière a déclaré avoir parmi ses "grandes priorités" l'abrogation d'une impopulaire réforme des retraites menée sous la houlette d'Emmanuel Macron, une "grande réforme fiscale pour que chacun, individus et multinationales, paie sa juste part", la revalorisation des salaires et le relèvement des minima sociaux, ainsi que la "fin de la régression des services publics".

A la recherche d'une majorité

Mais le président Macron a estimé que le NFP n'avait "pas de majorité quelle qu'elle soit". "La question n'est pas un nom. La question, c'est quelle majorité peut se dégager à l'Assemblée pour qu'un gouvernement de la France puisse passer des réformes, passer un budget et faire avancer le pays", a-t-il dit.

"L'idée, c'est de convaincre texte après texte, loi après loi", a rétorqué Mme Castets, consciente que son camp "n'a pas de majorité absolue". Pour elle, "les résultats des élections sont absolument clairs. C'est un rejet de la politique du gouvernement sortant".

Le camp du président français a perdu la majorité à l'Assemblée après sa dissolution surprise, décidée au soir des élections européennes qui ont vu triompher le parti d'extrême droite Rassemblement national. La chambre basse du Parlement est désormais divisée en trois blocs.

Le gouvernement démissionnaire du Premier ministre Gabriel Attal reste en charge des affaires courantes, avec un rôle politique limité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Pour se relancer dans l'IA, Meta investit dans Scale AI

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Scale AI est une société très peu connue du grand public, qui s'est spécialisée dans la mise en état de données utilisées pour développer les grands modèles d'IA générative (archives). (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Meta va effectuer un investissement "significatif" au capital de la start-up d'intelligence artificielle (IA) Scale AI, opération qui la valorise à 29 milliards de dollars. La transaction reflète la volonté de la maison mère de Facebook d'accélérer dans l'IA.

Interrogé par l'AFP sur la taille de cette participation, chiffrée par plusieurs médias américains à 49%, Scale AI n'a pas donné suite dans l'immédiat, son communiqué publié jeudi évoquant seulement une part minoritaire du capital. Meta a également confirmé ce rapprochement, qualifié de "partenariat stratégique", selon un déclaration transmise à l'AFP.

Pour obtenir 49% des actions de Scale AI avec cette valorisation, Meta devrait débourser un peu plus de 14 milliards de dollars (11,3 milliards de francs). Cela en ferait le deuxième plus important investissement de la société derrière les 19 milliards déboursés pour l'acquisition de la plateforme de messagerie WhatsApp en 2014.

La transaction s'effectue sur la base d'une valorisation plus que doublée par rapport à la dernière levée de fonds de Scale AI, en mai 2024. Meta était déjà entré au capital à cette occasion, de même qu'Amazon, Intel ou le champion des puces IA Nvidia, la jeune pousse de San Francisco étant alors estimée à 13,8 milliards de dollars.

Scale AI est une société très peu connue du grand public, qui s'est spécialisée dans la mise en état de données utilisées pour développer les grands modèles d'IA générative. La qualité des données qui alimentent ces logiciels est souvent considérée comme au moins aussi importante que les modèles eux-mêmes, car elles sont déterminantes dans les résultats proposés par l'IA générative.

Cap sur la "superintelligence"

L'initiative de Meta, dont le bruit circulait depuis plusieurs jours déjà, vise à la relancer dans la course à l'IA, le groupe étant l'objet d'un certain scepticisme quant aux résultats obtenus jusqu'ici. La dernière version de son grand modèle (LLM), Llama 4, lancée début avril, a été mal accueillie, certains critiquant ses performances jugées décevantes dans plusieurs domaines, notamment l'écriture de code.

Pour ne rien arranger, l'entreprise de Menlo Park (Californie) a soumis à la plateforme d'évaluation d'IA générative LMArena une version de Llama 4 différente de celle disponible pour le grand public, afin d'obtenir de meilleurs résultats. La déconvenue est d'autant plus marquée que Meta a investi des milliards de dollars dans l'IA générative et en a fait l'une de ses priorités stratégiques.

Selon plusieurs médias américains, les grands concurrents de l'entreprise californienne dans l'IA ont même réussi à débaucher plusieurs de ses ingénieurs. Dans le cadre de l'accord annoncé jeudi, le patron de Scale AI, Alexandr Wang, va rejoindre Meta, "pour pour participer à nos travaux sur la superintelligence", selon le groupe dirigé par Mark Zuckerberg.

"Nous en dirons davantage dans les prochaines semaines sur ce projet et les gens formidables qui vont rejoindre l'équipe", a expliqué Meta. Selon le New York Times, l'empire des réseaux sociaux prévoit de créer un laboratoire de recherche dédié à la "superintelligence", considéré comme le stade où l'IA atteindra un niveau de réflexion et de compréhension supérieur à celui des humains.

L'actuel responsable de la stratégie de Scale AI, Jason Droege, va assurer le rôle de directeur général par intérim. Certains observateurs interprètent l'initiative de Meta comme une manière très onéreuse d'attirer plusieurs talents IA de premier plan, dont Alexandr Wang, qui a créé Scale AI en 2016 à 19 ans seulement.

Des médias rapportent que Mark Zuckerberg s'est personnellement impliqué dans le projet et a directement intercédé auprès du jeune dirigeant. Dans un message aux équipes de Scale AI, il a indiqué qu'il emmènerait avec lui d'autres ingénieurs chez Meta, des médias américains évoquant plusieurs dizaines de salariés.

Le patron de Scale AI a laissé entendre qu'il avait accepté la proposition de Meta en partie parce qu'elle permettait de racheter les actions détenues par les salariés, alors qu'il leur était difficile de les vendre jusqu'ici parce que la société n'est pas cotée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Armes nucléaires: les dépenses ont franchi 100 milliards de dollars

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ILa Russie n'est plus troisième dans le volume de dépenses sur les armes nucléaires par les différents pays (archives). (© KEYSTONE/AP Russian Defense Ministry Press Service)

Les dépenses des neuf puissances nucléaires ont franchi l'année dernière pour la première fois la barre des 100 milliards de dollars (près de 82 milliards de francs). Elles ont augmenté de plus de neuf milliards sur un an, selon un rapport publié vendredi à Genève.

Chaque seconde, plus de 3160 dollars sont injectés dans cet armement, affirme la Campagne internationale pour l'abolition des armées nucléaires (ICAN), Prix Nobel de la paix en 2017. Les Etats-Unis ont vu l'augmentation la plus importante, de 5,3 milliards.

Ils dépensent davantage que tous les autres acteurs nucléaires réunis, soit plus de 56 milliards. La Chine suit avec 12,5 milliards, devant les Britanniques à un peu plus de 10 milliards qui avancent à la troisième place.

Le secteur privé a lui gagné au moins 43,5 milliards de dollars dans ses contrats, alors que ceux en cours pèsent au moins 463 milliards. De nouveaux arrangements ont atteint au moins 20 milliards l'année dernière.

Sur cinq ans, les dépenses des neuf Etats officiellement dotés de cet armement ont atteint au total près de 416 milliards et ont augmenté de 47%. ICAN répète que les 100 milliards de l'année dernière auraient pu être utilisés contre le changement climatique et la perte de biodiversité ou encore pour la santé.

Alors que l'ONU fait toujours plus face à des problèmes de liquidités, le montant aurait payé près de 30 fois l'enveloppe de l'organisation.

Près de 100 pays ont signé ou sont partie au Traité d'interdiction de l'arme nucléaire. Malgré la demande du Parlement, la Suisse ne fait elle toujours pas partie de ces Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un juge interdit à Trump d'envoyer la garde nationale à Los Angeles

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Donald Trump a décidé d'envoyer plus de 4000 gardes nationaux à Los Angeles. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Le déploiement de la garde nationale ordonné par le président américain Donald Trump pour faire face aux manifestations à Los Angeles était illégal, a décidé jeudi un juge fédéral. Cette décision est un nouveau revers sur le front judiciaire pour le milliardaire.

Le ministère américain de la justice a immédiatement interjeté appel, arguant que cette décision constituait "une ingérence extraordinaire dans les pouvoirs constitutionnels du président en tant que commandant en chef".

Le juge fédéral a affirmé que le président n'avait pas "suivi la procédure requise par le congrès pour ses actes". Il a par ailleurs ordonné que le contrôle de ce corps de réserve à double tutelle soit rendu au gouverneur de Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui avait attaqué ce déploiement en justice en dénonçant un virage autoritaire.

"Ce n'est pas un monarque. Ce n'est pas un roi et il devrait cesser d'agir comme tel", a réagi lors d'une conférence de presse M. Newsom, à l'inimitié bien connue avec Donald Trump, après la décision du magistrat.

Le juge a suspendu l'application de celle-ci jusqu'à vendredi, mais la cour suprême a ensuite repoussé cette échéance à mardi, le temps qu'elle puisse examiner l'appel du ministère de la justice. Avec ce sursis, Trump aura encore le contrôle de la garde nationale ce week-end en Californie, alors que sont attendues des manifestations.

Couvre-feu

Le président de 78 ans avait décidé le week-end dernier de prendre le contrôle fédéral de la garde nationale de Californie et avait déployé 4000 de ses membres dans les rues de Los Angeles, théâtre depuis près d'une semaine de manifestations contre l'interpellation musclée d'étrangers en situation irrégulière. Il avait également décidé d'envoyer 700 militaires d'active du corps des Marines, une mesure extrêmement rare dans l'histoire des Etats-Unis.

Les manifestations dans la deuxième plus grande ville des Etats-Unis ont été émaillées par moments de certaines violences et dégradations. Mais dans sa décision de 36 pages, le juge a affirmé que la violence constatée était "bien loin" de la "rébellion" décrite par Donald Trump pour justifier le déploiement de militaires.

Le milliardaire républicain a attribué jeudi le relatif retour au calme à Los Angeles depuis deux jours à sa réponse musclée, mais le couvre-feu décrété par la maire démocrate de la ville a aussi pu y contribuer.

Sénateur menotté

Si le gouverneur de Californie a dénoncé "le fantasme fou d'un président dictatorial", c'est un autre démocrate de l'Etat qui s'est retrouvé sous les projecteurs jeudi. Le sénateur Alex Padilla a été évacué manu militari pour avoir interrompu une conférence de presse à Los Angeles de la ministre de la sécurité intérieure Kristi Noem.

Dans une vidéo virale, on l'entend s'identifier et interpeller la ministre avant d'être poussé dehors, forcé à terre et menotté par les agents.

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé sur le réseau social X que "le sénateur Padilla devrait avoir honte de son comportement puéril". Le sort réservé au sénateur, poste particulièrement prestigieux aux Etats-Unis, a indigné les démocrates, leur chef de file au Sénat Chuck Schumer évoquant des "relents de totalitarisme".

Situation calme à LA

Jeudi à Los Angeles, la situation semblait revenue à un certain calme. "Tout est sous contrôle ici à Ground Zero", a déclaré à l'AFP Lynn Sturgis, enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux de l'Etat fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville.

Les manifestations se sont étendues ces derniers jours à d'autres villes américaines, toujours dans des proportions limitées, comme à Las Vegas, Dallas, Austin, Chicago, Atlanta ou Boston.

Donald Trump avait promis pendant sa campagne de s'en prendre aux "criminels venus de l'étranger". Mais ses efforts pour lutter contre l'immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d'activité.

Sur le plan économique, il a admis devoir "faire quelque chose" rapidement pour préserver les nombreux travailleurs immigrés de l'agriculture et de l'hôtellerie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nucléaire: Israël frappe l'Iran qui riposte avec des tirs de drones

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Les derniers étages de certains bâtiments ont été détruits quand d'autres ont été partiellement éventrés par les frappes israéliennes. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Israël a mené vendredi une série de frappes aériennes contre l'Iran, disant viser une centaine de cibles dont des sites nucléaires. Téhéran a riposté en lançant des drones vers le territoire israélien.

Cette attaque intervient alors qu'Israël et les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que dément Téhéran. Alors qu'un nouveau cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran sur le nucléaire iranien devait avoir lieu dimanche, les craintes d'une frappe imminente d'Israël grandissaient depuis quelques jours.

La série de frappes a débuté dans la nuit et a visé des sites dans plusieurs régions iraniennes dont la capitale. Au moins deux dirigeants des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime, ont été tués dont son chef, le général Hossein Salami. Six experts nucléaires ont aussi péri dans les attaques, selon des médias iraniens.

Le chef d'état-major iranien, le général Mohammed Bagheri, a également été tué, selon la télévision d'Etat. Au moins 50 personnes, dont des femmes et enfants, ont été blessés dans de "fortes explosions" qui ont visé des immeubles résidentiels de la capitale, selon la télévision. Le centre de commandement des Gardiens de la Révolution a également été touché.

200 avions

L'armée israélienne a indiqué qu'environ 200 avions avaient participé à cette opération contre une centaine de cibles, des installations nucléaires et des sites militaires à travers le pays. Le site d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre) a ainsi été visé "plusieurs fois", selon la télévision d'Etat iranienne qui a montré une épaisse fumée noire s'élevant de l'installation.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a confirmé que le site avait été visé. "Aucune augmentation des niveaux de radiation n'a été observée" à Natanz, a-t-elle ensuite précisé. Trois sites militaires dans le nord-ouest ont également été visés, d'après la télévision iranienne.

Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit que l'opération militaire durerait "de nombreux jours", l'Iran a fermé son espace aérien mais la défense anti-aérienne fonctionne "à 100% de sa capacité", a souligné la télévision iranienne.

L'armée israélienne a indiqué vendredi matin que ses avions de combat continuaient de mener des frappes contre des installations militaires et nucléaires iraniennes.

"Vengeance sévère"

Les Gardiens de la Révolution avait promis plus tôt qu'Israël devait "s'attendre à une vengeance sévère", l'ayatollah Ali Khamenei lui promettant un sort "douloureux". Les forces armées disent qu'elles n'auront "pas de limites" dans leur réponse à Israël. Quant aux Etats-Unis, alliés indéfectibles de l'Etat hébreu, ils seront "responsables des conséquences" de l'attaque, a assuré Téhéran.

Quelques heures après les premières frappes, l'armée israélienne a indiqué qu'elle tentait d'intercepter "environ 100 drones" lancés par l'Iran vers le territoire israélien où l'état d'urgence a été déclaré. Elle a aussi indiqué intercepter des drones en dehors du territoire israélien.

L'armée israélienne a indiqué disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique. Selon elle, "le régime iranien avait un plan concret pour détruire l'Etat d'Israël".

Appel à la "retenue maximale"

Israël "a frappé au coeur du programme de missiles balistiques de l'Iran", a affirmé M. Netanyahu, saluant une opération "couronnée de succès".

L'ONU a appelé les deux parties à la "retenue maximale", Oman, médiateur entre Washington et Téhéran, a condamné une "escalade dangereuse" et l'Arabie saoudite, poids lourd régional, a dénoncé des "agressions" qui sont des "violations flagrante" du droit international. Le Hamas palestinien, en guerre contre Israël à Gaza, a affirmé que l'attaque israélienne pourrait "déstabiliser la région".

Le président américain Donald Trump, qui doit réunir vendredi son conseil de sécurité nationale, a affirmé qu'il avait été prévenu à l'avance des frappes aériennes. "L'Iran ne peut pas avoir la bombe nucléaire et nous espérons revenir à la table des négociations", a-t-il dit, cité par Fox News.

Israël a expliqué aux Etats-Unis que frapper l'Iran était "nécessaire pour sa défense", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, prévenant Téhéran de ne pas riposter contre "les intérêts américains".

Risque de "conflit massif"

Téhéran avait menacé mercredi de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit après un éventuel échec des négociations, dont un sixième cycle est prévu dimanche à Mascate. Cette réunion est toujours à l'ordre du jour, a assuré vendredi un responsable américain sous le sceau de l'anonymat.

Face au risque d'un "conflit massif" au Moyen-Orient, Washington a réduit son personnel diplomatique dans la région, en Irak notamment.

Téhéran ne reconnaît pas Israël et son programme nucléaire est considéré comme une menace existentielle par les dirigeants israéliens. Téhéran dément assure que son programme nucléaire est uniquement à usage civil.

Enrichissement de l'uranium

L'enrichissement de l'uranium est la principale pierre d'achoppement dans ces discussions visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des lourdes sanctions imposées au pays. Washington exige que l'Iran y renonce totalement, ce que Téhéran refuse, y voyant un droit "non négociable".

Téhéran veut augmenter de manière "significative" sa production d'uranium enrichi avec la prochaine construction d'un nouveau site d'enrichissement, en réponse à l'adoption jeudi par l'AIEA d'une résolution le condamnant pour "non-respect" de ses obligations en matière nucléaire.

L'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium au niveau de 60%, selon l'agence basée à Vienne. Il faut un minerai enrichi à 90% pour fabriquer une bombe atomique.

En 2015, l'Iran et les grandes puissances avaient conclu un accord historique sur le nucléaire iranien. La République islamique avait renoncé à son programme d'enrichissement d'uranium en échange de la levée des sanctions internationales qui avaient mis son économie à genoux. Mais Donald Trump avait unilatéralement dénoncé cet accord en 2018, lors de son premier mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouvelles tensions en Irlande du Nord lors d'un rassemblement

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Quinze personnes ont été arrêtées depuis lundi en Irlande du Nord. (© KEYSTONE/AP/Peter Morrison)

L'Irlande du Nord a connu une nouvelle soirée de tensions jeudi, pour le quatrième jour consécutif, cette fois dans une ville au sud-ouest de Belfast. Des manifestants s'y sont rassemblés sous des mots d'ordre anti-immigrés et se sont opposés aux forces de l'ordre.

Malgré la pluie battante, plusieurs centaines de personnes étaient présentes dans les rues de Portadown. Des heurts ont éclaté lorsque des manifestants ont jeté des objets sur la police antiémeute présente en nombre, qui a tenté de disperser la foule.

Jusqu'ici, les violences s'étaient surtout concentrées à Ballymena, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Belfast, où des ressortissants étrangers d'un quartier de la ville et leurs habitations ont été pris pour cible et où les heurts avec la police ont fait une quarantaine de blessés parmi les forces de l'ordre.

Jeudi, la police avait de nouveau appelé au calme et prévenu qu'elle serait ferme avec les émeutiers. Quinze personnes ont été arrêtées depuis lundi. Parmi elles, quatre ont été inculpées, dont trois jeunes hommes jeudi pour leur participation aux violences.

Habitations et commerces incendiés

Ces émeutes ont éclaté à la suite de l'inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d'une jeune fille à Ballymena. La police, qui a qualifié ces violences de "racistes", n'a pas communiqué sur l'origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l'intermédiaire d'un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.

Un troisième suspect a été "identifié", a annoncé jeudi le chef de la police nord-irlandaise. Il se trouve hors d'Irlande du Nord et la police oeuvre à son retour, a-t-il précisé.

Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d'Europe de l'Est. Des habitations et des commerces ont été incendiés.

La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors "qu'ils n'avaient rien fait de mal". "Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés", a ajouté le chef de la police.

Des scènes "scandaleuses"

Redoutant des violences à Portadown jeudi, une organisation locale gérant des logements sociaux avait conseillé aux habitants de quitter les lieux. Un porte-parole du premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes "scandaleuses". La veille, il avait condamné des violences "insensées".

Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord Hilary Benn s'est dit "choqué" par les dégâts engendrés, à l'issue d'une visite à Ballymena jeudi matin.

Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d'Angleterre ou d'Irlande du Nord.

Au-delà de Ballymena, des incidents ont aussi eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu'à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast, mais se sont déroulés "majoritairement dans le calme", selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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