Rejoignez-nous

Politique

Loup: Vaud veut abattre le géniteur de la meute du Mont Tendre

Publié

,

le

Vaud va demander une autorisation de tir pour le chef de la meute du Mont Tendre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP U.S. Fish and Wildlife Service/GARY KRAMER)

Le Conseil d'Etat vaudois va demander une nouvelle autorisation de tir de régulation du loup. Il souhaite que soit abattu le mâle géniteur de la meute du Mont Tendre, l'une des trois meutes du Jura vaudois avec celles du Marchairuz et du Risoud.

La meute du Mont Tendre est "à l'origine de la majorité des dégâts" commis ces dernières semaines en terre vaudoise et ce mâle, appelé M351, a montré "quelques comportements problématiques", a indiqué mardi le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos à l'occasion des questions orales du Grand Conseil, dont plusieurs ont porté sur le loup.

Alors que deux jeunes mâles de la meute du Mont Tendre ont été abattus début septembre, la demande de tir pour le mâle géniteur sera transmise le 1er décembre à l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

C'est en effet le 1er décembre qu'entrera en vigueur la loi fédérale révisée sur la chasse. Celle-ci assouplit les critères pour réguler le loup en permettant des tirs préventifs - en plus des tirs déjà pratiqués en réaction à des attaques de troupeaux - et fixe des seuils minimaux de meutes selon les régions.

Clarifications attendues

Plusieurs questions ont porté mardi après-midi sur l'application de cette nouvelle ordonnance, plusieurs députés de droite suspectant le Conseil d'Etat d'essayer de gagner du temps. "Est-ce que le canton prévoit de se soustraire au nouveau paradigme de la Loi sur la chasse prévoyant également la régulation préventive du loup ?", a demandé Laurence Cretegny (PLR).

Vassilis Venizelos a répondu que le canton attendait encore des "clarifications" de la Confédération, notamment au sujet des meutes transfrontalières. Il s'agit de déterminer combien de meutes sont "attribuées" au canton de Vaud afin de savoir "comment appliquer la nouvelle ordonnance", a-t-il dit.

Le ministre en charge de l'environnement s'est dit "conscient de la nécessité" de procéder à des tirs, "y compris de manière préventive" comme le stipule la loi fédérale révisée. Il a toutefois relevé que cela "ne remettait pas en question la stratégie de coexistence entre les humains et les loups". Et d'affirmer que les tirs, même pour décimer une meute entière, ne permettraient pas d'éviter les attaques contre le bétail. La politique vaudoise des trois piliers - protection des troupeaux, régulation et dédommagement des éleveurs - "restera de mise", a-t-il indiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Destitution de Macron: procédure jugée recevable

Publié

le

La procédure de destitution du président français Emmanuel Macron, jugée recevable mardi par le bureau de l'Assemblée, a très peu de chances d'aboutir. (Archives) (© KEYSTONE/EPA/BENOIT TESSIER / POOL)

La procédure de destitution d'Emmanuel Macron, portée par La France insoumise, a été jugée recevable mardi par le bureau de l'Assemblée. Ce dernier l'a renvoyé devant la commission des Lois, selon des sources parlementaires.

La plus haute instance exécutive de la chambre basse a donc validé la première étape de cette procédure, par 12 voix contre 10, selon le chef du groupe Union des droites pour la République Eric Ciotti.

La gauche a fait le plein de ses voix pour donner ce feu vert au texte signé par l'ensemble des députés Insoumis, et une poignée d'élus écologistes et communistes.

La cheffe du groupe LFI Mathilde Panot s'est aussitôt félicitée sur X de cet "événement inédit dans l'histoire de la Ve République", donnant "rendez-vous prochainement en commission des Lois pour en débattre".

La démarche a cependant très peu de chances d'aboutir, la gauche étant minoritaire en commission, comme dans l'hémicycle, où la destitution doit être approuvée par deux tiers des parlementaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le commissaire européen Maros Sefcovic conserve le dossier suisse

Publié

le

Dernières nouvelles (© )

Le commissaire Maros Sefcovic restera responsable des relations entre la Suisse et la Commission européenne, indique la lettre de mission de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, publiée mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

La mendicité fait grand débat sur ses restrictions en ville

Publié

le

Quelles limites fixer à la mendicité dans le canton de Vaud? Les députés sont partis pour de longs débats sur le sujet et un projet de loi gouvernemental (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La mendicité a été au coeur d'un long débat inachevé mardi matin au Grand Conseil vaudois. Les députés ont commencé à ajouter des restrictions plus sévères au projet du Conseil d'Etat. Les discussions déjà bien nourries se poursuivront la semaine prochaine.

Pour rappel, la mendicité a été bannie dès 2018 dans le canton de Vaud, mais cette interdiction est devenue ensuite inapplicable à la suite d'un arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) en 2021. Il concernait la sanction infligée à une mendiante à Genève. En substance, les juges de Strasbourg ont considéré que la répression sans nuance de la mendicité n'était pas conforme au principe de proportionnalité.

Le Conseil d'Etat a ainsi dû s'adapter et proposer, en juillet 2023, un nouveau projet de loi. Il pose un principe de base: la mendicité est autorisée pour autant qu'elle ne porte pas atteinte à la liberté de choix du passant. Il est prévu de sanctionner la mendicité intrusive ou agressive. Et le fait de mendier dans un certain nombre de lieux "sensibles".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Un fonctionnaire genevois se faisait offrir des voyages et des repas

Publié

le

Le recourant gérait un groupe d'immeubles appartenant au canton de Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Tribunal fédéral rejette le recours d'un fonctionnaire genevois contre son licenciement pour justes motifs. Gérant d'immeubles du canton, il s'est fait offrir, entre 2014 et 2019, des voyages et des repas par des entreprises à qui il commandait des mandats.

Selon les faits retenus par la Cour de justice du canton de Genève, ce cadre à l'Office cantonal des bâtiments (OCBA) a effectué plusieurs voyages pris en charge par des sociétés de services. Il a aussi été invité dans des restaurants gastronomiques. Enfin, il a attribué des mandats à des sociétés dans lesquelles il détenait des participations.

Informé, le conseiller d'Etat en charge du Département des infrastructures a dénoncé le recourant et un collègue à la justice pénale en juin 2019. L'intéressé a été mis formellement au courant de cette procédure pénale début octobre 2021. Dès la mi-octobre, il a été libéré de son obligation de travailler. Après plusieurs entretiens, il a été licencié en août 2022, à quelques mois de sa retraite.

Interdiction gravement violée

Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral rejette le recours de l'ex-fonctionnaire. A l'évidence, ce dernier a gravement violé l'interdiction d'accepter des avantages en raison de sa situation officielle. En tant que cadre en relation directe avec les entreprises concernées, il ne saurait affirmer qu'il s'agissait de simples erreurs d'appréciation.

Face à des agissements qui ont duré plusieurs années, l'employeur était fondé à conclure à une rupture du lien de confiance et à une atteinte au principe d'objectivité et d'impartialité dans le processus de décision, poursuit la 1ère Cour de droit public.

Si l'intéressé a été maintenu en poste durant plus de deux ans après la découverte du pot-aux-roses, c'est que le Conseil d'Etat a attendu que les faits soient suffisamment établis par la justice pénale. Il ne peut donc pas se prévaloir d'une violation du principe de célérité puisque sa hiérarchie l'a convoqué dès réception du rapport d'audition par la police. (arrêt 1C_17/2024 du 8 août 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Les achats d'entreprises suisses doivent être mieux contrôlés

Publié

le

Le ministre de l'économie Guy Parmelin a défendu le point de vue du Conseil fédéral, qui s'oppose à la mise en place d'un tel contrôle des investissements étrangers. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

N'importe quel investisseur étranger ne doit pas pouvoir acheter une entreprise suisse. Le National est entré en matière mardi sur un projet visant à empêcher les acquisitions menaçant la sécurité publique de la Suisse. Le débat se poursuit.

Le projet du gouvernement vise à instaurer un examen des achats par des investisseurs étrangers d'entreprises suisses actives dans un domaine critique. Il s'agit par exemple du matériel militaire, de l'approvisionnement en eau, de la production d'électricité ou encore des hôpitaux.

Par 135 voix contre 55, le National a décidé d'aller encore plus loin en imposant ce contrôle non pas seulement à des entreprises étrangères étatiques, mais aussi à celles privées. Il s'agit de combler une lacune, a déclaré Sidney Kamerzin (C/VS) pour la commission.

Cette mesure va trop loin, a réagi le ministre de l'économie Guy Parmelin, craignant une hausse de la charge administrative. Le groupe PLR a aussi freiné des quatre fers, avançant un risque de détérioration de la place économique suisse. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture