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Politique

L'infrastructure technique du DEP sera en main fédérale

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Environ 72'000 dossiers électroniques ont été ouverts depuis 2022 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'infrastructure technique du dossier électronique du patient (DEP) sera en main fédérale. Cela permettra de réduire la complexité du système et le nombre d'interfaces, indique vendredi le Conseil fédéral.

Le dossier électronique du patient jouera un rôle central dans le système de santé. Il renforce la qualité des traitements médicaux et augmente la sécurité des patients.

La structure décentralisée existant actuellement n'est pas satisfaisante. Les huit fournisseurs actuels disposent de leur propre infrastructure technique. Le Conseil fédéral propose donc d'intégrer à la réforme en cours une centralisation plus grande.

La Confédération mettra à disposition une plateforme unique dont elle sera responsable. Les cantons assureront l'exploitation d'au moins une communauté de référence sur leur territoire. Celles-ci proposeront les DEP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La confiance dans le Conseil fédéral ne remonte pas

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Les Suisses se montrent défiants vis-à-vis du Conseil fédéral, notamment à gauche (archives). (© KEYSTONE/BUNDESKANZLEI/SINA GUNTERN)

La confiance de la population suisse dans le Conseil fédéral est au plus bas, indique le spécialiste des sondages Lukas Golder de gfs.bern. Cela est dû à plusieurs tournants politiques, notamment le "oui" à la 13e rente AVS, selon lui.

"Depuis lors, le Conseil fédéral et le Parlement ne parviennent plus vraiment à remonter dans les sondages", ajoute M. Golder dans un entretien diffusé jeudi par les journaux du groupe de presse CH Media.

Le gouvernement donne l'impression de ne pas percevoir suffisamment les préoccupations des Suisses, poursuit-il, soulignant que la votation sur la réforme de la LPP a accentué la crise de confiance, tout comme les erreurs sur les prévisions concernant le financement de l'AVS.

La crise liée à la pandémie de Covid-19 a provoqué une adhésion de la population, remarque le spécialiste. La gestion de la crise par le Conseil fédéral a été largement soutenue, mais, avec la fin des mesures, ce soutien s'est à nouveau effrité, note-t-il, les intérêts ayant continué à diverger.

Crise de confiance à gauche

Le Conseil fédéral a depuis lors dû s'occuper du sauvetage du Credit Suisse, la situation mondiale est devenue plus incertaine et le thème de la migration a gagné en importance, énumère M. Golder. Les Suisses sont également préoccupés par les assurances sociales et l'exécutif fédéral n'est pas très populaire avec les mesures d'économie, ajoute-t-il.

Alors que le scepticisme à l'égard du gouvernement était autrefois plutôt un thème de la droite politique, il est aujourd'hui aussi fortement ancré dans les milieux de gauche, constate le spécialiste. "Nous vivons une crise de confiance de la gauche". Il pointe les deux projets de modification du droit de bail en votation le 24 novembre soutenu par le gouvernement et contre lesquels la gauche se mobilise.

Selon l'institut LeeWas, la réforme pour la sous-location est soutenue par les partisans du PLR, du Centre et de l'UDC. Les Verts, le PS et le PVL s'y opposent. La proportion de "oui" est plus faible chez les citadins (37%) que chez les campagnards (54%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Brésil: un homme chargé d'explosifs meurt devant la cour suprême

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La place des Trois-Pouvoirs à Brasilia, sise devant la cour suprême, a été bouclée par un imposant déploiement de forces de sécurité. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE BORGES)

Un homme portant sur lui des explosifs est mort mercredi soir à Brasilia après avoir tenté en vain de pénétrer dans le bâtiment de la cour suprême brésilienne. Il s'agit d'une "attaque" manquée, selon les autorités.

"Il y a d'abord eu l'explosion [d'une] voiture", puis un "individu s'est approché du tribunal suprême fédéral, a essayé d'entrer, n'y est pas parvenu et l'explosion s'est produite devant la porte", a déclaré devant la presse la gouverneure de Brasilia, Celina Leao.

Selon les informations préliminaires, il s'est agi d'un "suicide", a poursuivi la gouverneure. Elle a évoqué la piste d'"un loup solitaire". D'après un document de la police publié par la chaîne GloboNews, l'homme se nommait Francisco Wanderley Luiz et était aussi propriétaire de la voiture. La vice-gouverneure a indiqué que des indices pointent vers lui.

Lors d'élections locales en 2020, il avait été candidat au poste de conseiller municipal sous les couleurs du parti libéral de Jair Bolsonaro, président d'extrême droite alors au pouvoir.

La cour suprême se trouve sur la place des Trois-Pouvoirs, où elle fait face au palais présidentiel et au Parlement. Le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva ne se trouvait pas au palais présidentiel au moment des explosions, a dit un porte-parole de la présidence.

Cette tentative d'attentat ciblant une institution majeure de la démocratie brésilienne réveille le souvenir des émeutes d'extrême droite contre les sièges de l'exécutif, du législatif et du judiciaire sur la même place de la capitale en janvier 2023.

Elle s'inscrit en outre dans un contexte particulièrement fort: le président Lula accueille la semaine prochaine un sommet du G20 à Rio de Janeiro et une visite d'Etat du président chinois Xi Jinping à Brasilia.

Voiture en feu

Les deux explosions se sont produites dans un bref laps de temps vers 19h30 (23h30 en Suisse) et n'ont pas fait de blessé. Des policiers effectuant une ronde avaient repéré le véhicule en feu et entouré de fumée et ont vu l'individu en sortir précipitamment, a rapporté un sergent de la police militaire du district fédéral.

"Il y a dans la voiture une sorte de bombe, plusieurs explosifs reliés par des briques, mais cela n'a pas pris feu complètement", a-t-il détaillé. La police fédérale a annoncé avoir ouvert une enquête sur "les attaques", sans plus de précision.

Le tribunal a fait savoir qu'à la fin de la séance de mercredi, "deux fortes explosions ont été entendues et les juges ont été évacués du bâtiment par sécurité". Le personnel sur place a également été évacué "par mesure de précaution".

G20 à Rio

Le palais présidentiel est fermé et personne ne peut y entrer, a constaté un photographe de l'AFP. Sous une pluie battante, toute la place était bouclée par un imposant déploiement de forces de sécurité.

Laiana Costa, une fonctionnaire du tribunal des comptes de l'union, un autre organe officiel, a raconté à des médias locaux avoir vu un "homme passer". "Tout à coup, j'ai entendu un bruit. J'ai regardé derrière. Il y avait du feu et de la fumée".

Le 8 janvier 2023, une semaine après le retour de Lula au pouvoir, des milliers de partisans de Jair Bolsonaro, son prédécesseur d'extrême droite défait à la présidentielle fin 2022, avaient pris d'assaut et saccagé les sièges des institutions sur la place des Trois-Pouvoirs.

Les autorités avaient finalement repris le contrôle de la situation face aux émeutiers bolsonaristes contestant la défaite de leur champion, mais les dégâts avaient été considérables.

Les attaques du 8 janvier ont été "très significatives, tristes aussi et ont bien sûr amené à changer les règles de sécurité de tous les pouvoirs, de tous les bâtiments abritant les trois pouvoirs", a relevé le président du Sénat, Rodrigo Pacheco.

Lula accueillera lundi et mardi à Rio de Janeiro un sommet du G20, réunissant la plupart des dirigeants des principales économies de la planète. Mercredi, il doit recevoir à Brasilia en visite d'Etat le président chinois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'ONU condamne les attaques contre les casques bleus au Liban

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La force intérimaire des Nations unies au Liban a été mise en place par des résolutions en mars 1978 (archives). (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné mercredi les attaques des dernières semaines contre la mission de maintien de la paix des Nations unies au Liban (FINUL). Il a appelé "toutes les parties" à respecter la sécurité des casques bleus.

Dans une déclaration, les membres du conseil condamnent plusieurs attaques ayant visé des positions de la FINUL et blessé plusieurs casques bleus. Ils ne nomment pas les auteurs de ces "incidents", mais citent les dates de plusieurs d'entre eux.

Comme le 29 octobre lorsqu'une roquette, tirée "probablement" par le Hezbollah ou ses alliés, a touché le quartier général de la FINUL, ou le 7 novembre lorsque cinq casques bleus ont été blessés lors d'une frappe israélienne et le 8 novembre lorsque la FINUL a accusé l'armée israélienne d'avoir endommagé une de ses positions dans une action décrite comme "délibérée et directe".

"Profonde inquiétude"

Le Conseil de sécurité appelle "toutes les parties à prendre toutes les mesures pour respecter la sûreté et la sécurité du personnel et des installations de la FINUL". "Les casques bleus ne doivent jamais être la cible d'attaques", insiste la déclaration, qui apporte son "soutien total" à la FINUL.

De manière plus générale concernant le conflit au Liban, où la tension ne cesse de monter entre Israël et le Hezbollah, le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé sa "profonde inquiétude concernant les victimes et les souffrances des civils, la destruction des infrastructures civiles, les dommages (infligés) aux sites du patrimoine culturel au Liban, les menaces contre les sites de Baalbeck et Tyr classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, ainsi que pour le nombre croissant de déplacés".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Biden souhaite à Trump un "bon retour" à la Maison Blanche

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Le président élu Donald Trump dans le Bureau Ovale, invitré par le président sortant Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Un ton courtois entre deux hommes qui se détestent: Joe Biden a reçu mercredi Donald Trump à la Maison Blanche, où le républicain, auréolé d'une victoire éclatante à la présidentielle et fort d'un contrôle total du Congrès, s'installera pour de bon le 20 janvier.

Après une poignée de mains avec le chef d'Etat sortant dans le Bureau Ovale, le 45e et bientôt 47e président américain a déclaré que la transition serait "la plus fluide qui soit".

Les deux hommes, assis auprès d'un feu de cheminée, ont fait de très courtes déclarations avant d'entamer leur réunion, à laquelle assistent leurs chefs de cabinet respectifs (Jeff Zients pour Joe Biden, Susie Wiles pour Donald Trump).

"Nous ferons tout ce qui est possible pour être sûrs que vous ayez tout ce dont vous avez besoin", a dit le président sortant, qui ces dernières années a très souvent qualifié Donald Trump de danger pour la démocratie américaine, et qui s'était d'ailleurs présenté pour tenter de lui barrer la route, avant de devoir céder la place en juillet à Kamala Harris.

Il a présenté ses "félicitations" au président élu et lui a souhaité un "bon retour" dans le plus célèbre bureau du monde, que Donald Trump a occupé de 2017 à 2021.

"La politique c'est dur, et souvent ce n'est pas un monde très agréable. Mais c'est un monde agréable aujourd'hui et je suis reconnaissant", a lancé le républicain, auteur du plus extraordinaire come-back de l'histoire politique récente.

"Très cordiale"

La réunion a été "très cordiale" et "très courtoise" ainsi qu'"incroyablement substantielle", selon la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre, qui n'a pas donné beaucoup d'indications sur la teneur des discussions.

Le président sortant "a souligné que, selon lui, le soutien continu des Etats-Unis à l'Ukraine (était) dans l'intérêt de notre sécurité nationale", a toutefois indiqué Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

Joe Biden met un point d'honneur à respecter tous les usages que son prédécesseur, et désormais successeur, avait dynamités.

Donald Trump, qui n'a cessé de contester sa défaite en 2020, n'a jamais invité le démocrate à la Maison Blanche pour cette réunion traditionnelle, et a ensuite boudé la cérémonie d'investiture du démocrate le 20 janvier 2021.

Le républicain pourrait démanteler une bonne partie du bilan de Joe Biden, surtout qu'il dispose désormais d'une confortable maîtrise des leviers du pouvoir.

Le Parti républicain a en effet conservé sa majorité à la Chambre des représentants, selon des médias américains mercredi, après avoir pris le contrôle du Sénat, l'autre composante du Congrès.

Donald Trump peut aussi compter sur une Cour suprême solidement ancrée à droite, qui avait reconnu en juillet une large présomption d'immunité pénale aux présidents des Etats-Unis.

Lui-même avait rompu avec tous les usages de courtoisie démocratique en n'invitant pas Joe Biden après avoir été battu par lui à la présidentielle de 2020, ce qu'il n'a jamais reconnu, puis en boudant la cérémonie d'investiture du démocrate le 20 janvier 2021.

Musk

A son arrivée mercredi, il a vu brièvement la Première dame Jill Biden, laquelle lui a remis une lettre de félicitations pour Melania Trump.

L'épouse du futur président avait annoncé qu'elle serait absente, sans en donner la raison mais en souhaitant un "grand succès" à son mari, auprès duquel elle n'a fait que de très rares apparitions pendant la campagne.

Donald Trump s'était d'abord rendu devant des républicains, auprès desquels il a évoqué l'hypothèse de se représenter à la Maison Blanche à l'issue de son second mandat, ce qui est interdit par la Constitution américaine.

"Je pense que je ne me représenterai pas, à moins que vous ne vous disiez 'il est bon, nous devons envisager autre chose'", a-t-il déclaré sous les rires de l'assistance.

Donald Trump est en train de former sa future équipe.

Il a nommé l'homme le plus riche de la planète, Elon Musk, à la tête d'une nouvelle "Commission à l'efficacité gouvernementale", conjointement avec l'homme d'affaires républicain Vivek Ramaswamy.

Signe de son importance acquise auprès de Donald Trump, le patron de Tesla accompagne le vainqueur de la présidentielle dans plusieurs étapes de cette journée très scrutée à Washington.

Donald Trump a aussi confirmé mercredi sa volonté de confier au sénateur de Floride Marco Rubio, tenant d'une ligne dure face à la Chine, le poste de chef de la diplomatie américaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Panteleimon Giannakopoulos à la tête de la santé genevoise

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Le professeur Panteleimon Giannakopoulos prendra la tête de la santé genevoise dès le 1er janvier prochain (archives). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le Conseil d'Etat genevois a nommé, mercredi, Panteleimon Giannakopoulos au poste de directeur général de l'office cantonal de la santé (OCS). Le professeur de psychiatrie assurait déjà, depuis six mois, l'intérim de cette fonction avec Philippe Bertschy.

La décision de nommer M. Giannakopoulos à la tête de l'OCS à compter du 1er janvier prochain a été prise à la majorité du Conseil d'Etat, a indiqué sa présidente, Nathalie Fontanet.

Sept candidatures avaient été retenues pour le poste. "M. Giannakopoulos s'est distingué comme le candidat ayant le mieux répondu aux critères d'évaluation pour reprendre la direction de l'OCS", écrit le gouvernement.

Le professeur Giannakopoulos travaille au sein du département de psychiatrie de l'Université de Genève depuis 1998. Dès le 1er janvier, il quittera ses fonctions hospitalières, mais conservera sa charge professorale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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