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International

L'Etat argentin ferme un service et supprime plus de 3000 postes

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Une affiche critiquant le président argentin Javier Milei est accrochée le long d'un trottoir de La Rioja, en Argentine. Elle pose la question en espagnol: "Te couperais-tu le bras avec la tronçonneuse ?", en référence aux mesures d'austérité. (© KEYSTONE/AP/Natalia Diaz)

La présidence argentine a annoncé lundi le remplacement de l'Administration fédérale des recettes publiques par une future Agence de recouvrement et de contrôle douanier, un changement entraînant la suppression de 3155 postes.

Le gouvernement "va procéder à la dissolution de l'Administration fédérale des recettes publiques" et "sera créée (à sa place) l'Agence de recouvrement et de contrôle douanier", a expliqué sur X la présidence argentine, précisant se séparer de "3155 agents entrés de manière irrégulière à (l'Administration fédérale des recettes publiques) sous le gouvernement précédent".

L'opération représente une réduction de "15% de la dotation actuelle" accordée à l'organisme, selon l'exécutif, qui y voit une "étape essentielle dans le démantèlement de la bureaucratie inutile qui fait obstacle à la liberté économique et commerciale des Argentins".

Pauvreté: 52,9% de la population

En plus de ce remplacement, les salaires des hauts responsables de la nouvelle agence seront moins élevés que sous l'ancienne administration, la présidence souhaitant "la destruction des circuits de corruption".

Le président ultralibéral Javier Milei enchaîne les coupes claires dans les organes publics depuis son arrivée au pouvoir. Il a notamment réduit le nombre de ministères de 18 à huit, sabrant les effectifs d'autres agences de l'Etat ou allant jusqu'à les supprimer.

La politique d'austérité de M. Milei a entraîné une décélération marquée de l'inflation, ramenée autour de 4% mensuels (contre 17% en moyenne par mois en 2023) et des équilibres budgétaires mensuels successifs, sans précédent depuis 15 ans.

Cependant, elle a aussi conduit à une forte récession (-3,5% prévus à fin 2024), à une baisse d'activité et à des milliers de pertes d'emploi.

Selon des chiffres publiés fin septembre, la pauvreté en Argentine, en hausse continue depuis deux ans, a atteint 52,9% de la population au premier semestre 2024, soit un bond de plus de 11 points sur six mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Politique climat: Generali le mieux notée, Zurich 3e et Swiss Re 4e

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L'assureur Zurich et le réassureur Swiss Re reçoivent de bonnes notes pour leur politique encadrant les énergies fossiles (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'assureur italien Generali se trouve en première place du classement annuel de la coalition d'ONG "Insure our Future", qui évalue les politiques climatiques des 30 grands (ré)assureurs mondiaux, devant l'allemand Allianz et les suisses Zurich et Swiss Re.

"Insure our future" distribue chaque année depuis huit ans les bons et mauvais points aux assureurs et réassureurs, en attribuant un score à leur politique encadrant les énergies fossiles. Par exemple, les assureurs qui décideraient de ne plus assurer les nouveaux champs pétroliers ou gaziers sont mieux classés.

Même si les Européens s'en sortent globalement mieux que leurs concurrents d'Amérique du Nord et du Japon, le bilan reste sévère pour l'ensemble du secteur.

"Malgré une facture climatique toujours plus lourde et un risque grandissant d'un monde inassurable, les grands (ré)assureurs continuent d'exacerber le dérèglement climatique, en soutenant l'expansion des énergies fossiles", assure dans un communiqué Reclaim Finance, ONG membre de la coalition, qui compte plus de 20 membres dont Greenpeace et Eko.

"Generali a adopté des restrictions dans le secteur pétrolier et la chaîne de valeur du gaz, y compris pour les nouveaux terminaux de GNL" (gaz naturel liquéfié), ce qui lui a permis de prendre la première place du classement devant Allianz en 2024. Ils sont suivis par Zurich Insurance, "premier assureur engagé à ne plus couvrir de nouveaux projets de charbon métallurgique".

Pour leur part les français Axa (6e place) et Scor (11e) "restent au point mort" en matière de lutte contre le réchauffement climatique et "continuent de perdre des places" dans le classement du collectif d'ONG "Insure our future", souligne Reclaim.

"Si Axa et Scor avaient montré l'exemple sur le charbon, c'est loin d'être le cas sur le pétrole et le gaz, et encore moins le GNL. Ils font aujourd'hui le choix de profiter de la crise climatique pour augmenter leurs prix voire abandonner certains assurés tout en continuant d'alimenter le problème en assurant l'expansion du pétrole et du gaz", déclare dans un communiqué séparé Ariel Le Bourdonnec, chargé de campagne assurance de l'ONG Reclaim Finance, membre du consortium.

"Insure our Future" indique qu'un tiers des pertes assurées liées à des phénomènes météorologiques dans le monde sont attribuables au dérèglement climatique, soit 600 milliards de dollars en près de vingt ans, selon ses calculs.

"Axa s'est engagé à ne plus assurer de nouveaux champs de pétroliers (exclusions en place depuis le 1er janvier dernier) et gaziers (exclusions en place à partir du 1er septembre 2025) +upstream+ (exploration, développement et production)", a réagi mardi l'assureur français dans un communiqué, ajoutant que ses politiques ne concernaient pas le secteur transport et stockage et "ne s'appliquent donc pas au GNL".

"Nous avons pris l'engagement de devenir +net zero+", soit zéro émission nette, "à horizon 2050 pour l'ensemble de nos activités et même 2030 pour nos opérations", a pour sa part rappelé le réassureur Scor, ajoutant avoir annoncé en 2024 "une cible de réduction de l'intensité carbone d'une partie du portefeuille de souscription".

Selon la définition de l'ONU, "zéro émission nette" signifie que les émissions de gaz à effet de serre sont réduites à un niveau aussi proche que possible de zéro, les émissions restantes étant réabsorbées, par les océans et les forêts par exemple.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Netanyahu devant le tribunal à son procès pour corruption

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Benjamin Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance. (© KEYSTONE/EPA/MENAHEM KAHANA / POOL)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé mardi dans la salle du tribunal de Tel-Aviv pour la reprise de son procès pour corruption et répondre aux accusations et témoignages.

M. Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance. L'audience de mardi marque la reprise du procès qui s'est ouvert en mai 2020.

Le procès a été interrompu par la guerre dans la bande de Gaza, M. Netanyahu ayant déposé plusieurs demandes de report en invoquant les hostilités déclenchées par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, et toujours en cours.

"Je parlerai" devant le tribunal, "je ne fuis pas", a assuré M. Netanyahu lors d'une conférence de presse lundi soir. "Cela fait huit ans que j'attends ce jour, huit ans que je veux présenter la vérité, huit ans que j'attends pour démolir complètement ces accusations absurdes et infondées portées contre moi", a-t-il ajouté.

Opposants devant le tribunal

Des opposants à M. Netanyahu et des partisans du Premier ministre se sont rassemblés mardi devant le bâtiment du tribunal, tandis que des députés de la coalition gouvernementale de droite sont venus assister à l'audience qui se déroule dans une salle souterraine pour des raisons de sécurité.

Une journaliste de l'AFP présente devant le tribunal a rapporté que les partisans du Premier ministre scandaient "Netanyahu, le peuple te soutient", tandis que des opposants, qui organisent des manifestations contre lui depuis des mois, scandaient "Bibi en prison", le surnom du Premier ministre.

260'000 dollars

Dans la première affaire, M. Netanyahu et son épouse, Sara, sont accusés d'avoir accepté pour plus de 260'000 dollars de produits de luxe (cigares, bijoux, champagne) de la part de milliardaires, notamment du producteur hollywoodien d'origine israélienne Arnon Milchan et l'homme d'affaires australien James Packer, en échange de faveurs politiques.

Dans la deuxième, le Premier ministre est poursuivi pour avoir tenté de négocier une couverture plus favorable de la part d'Arnon Mozes, éditeur du quotidien Yedioth Aharonoth, premier quotidien national payant, en échange de la promesse d'une loi qui aurait entravé la circulation du journal gratuit Israel Hayom, un titre populaire en Israël.

Dans le dernier dossier, M. Netanyahu est accusé d'avoir tenté de faciliter une fusion souhaitée par un ami proche, Shaul Elovitch, alors actionnaire majoritaire de Bezeq, le plus grand groupe de télécommunications du pays, en échange d'une couverture favorable de sa politique sur le site web d'information populaire Walla, également propriété de M. Elovitch.

Les détracteurs de M. Netanyahu voient dans la tenue du procès l'occasion que justice soit enfin rendue contre un homme politique prêt à tout pour rester au pouvoir. Ils affirment également que le Premier ministre a utilisé la guerre en cours depuis 14 mois comme prétexte pour échapper à un jugement qui a toutes les chances de le reconnaître coupable.

"Etape importante"

La reprise du procès constitue "une étape importante", dit à l'AFP Yohanan Plesner, président du cercle de réflexion Israel Democracy Institute (IDI), pour qui "le fait qu'un Premier ministre très puissant soit inculpé et que son dossier judiciaire soit examiné par le tribunal (témoigne) de la force des institutions démocratiques d'Israël."

Signe d'une certaine inquiétude dans le camp de M. Netanyahu, une douzaine de ministres ont envoyé lundi une lettre à Gali Baharav-Miara, procureure générale de l'Etat, pour demander un report de l'audience, en raison notamment de l'effondrement du régime de Bachar al-Assad en Syrie voisine.

Cette lettre fait suite à des appels similaires de ministres et à des demandes de l'équipe juridique du Premier ministre de reporter son audition en raison de la guerre et de son emploi du temps chargé. L'accusation a cependant fait valoir qu'il était dans l'intérêt du public que le procès se termine le plus rapidement possible, et le tribunal a rejeté ces requêtes, consentant néanmoins à une réduction occasionnelle de la durée des audiences.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Soudan: plus de 100 morts dans un raid sur un marché du Darfour-Nord

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Le Soudan est le théâtre d'une guerre meurtrière depuis plus de 20 mois (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/SARA CRETA)

Plus d'une centaine de personnes ont été tuées lundi dans une frappe aérienne de l'armée sur un marché dans une ville du Darfour-Nord, dans l'ouest du Soudan, a indiqué mardi un groupe d'avocats prodémocratie. L'attaque a aussi fait plusieurs centaines de blessées.

"La frappe aérienne a eu lieu le jour de marché hebdomadaire de la ville, où des habitants de divers villages voisins s'étaient rassemblés pour faire leurs courses, entraînant la mort de plus de 100 personnes et blessant des centaines d'autres, y compris des femmes et des enfants", a indiqué l'organisation Emergency Lawyers, qui documente les atrocités commises depuis le début, il y a 20 mois, de la guerre au Soudan entre l'armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).

La frappe a eu lieu sur Kabkabiya, à environ 180 kilomètres à l'ouest d'El-Facher, la capitale de l'Etat du Darfour-Nord assiégée par les FSR depuis mai.

Barils explosifs

Par ailleurs, un drone non identifié qui s'était écrasé au Kordofan-Nord le 26 novembre, dans le centre du Soudan, a explosé lundi soir tuant six personnes, y compris des enfants, et en blessant trois autres, selon la même source.

A Nyala, capitale du Darfour-Sud et deuxième ville la plus peuplée du Soudan, des "frappes aériennes aveugles" ont été menées à l'aide de barils explosifs sur trois quartiers, a-t-on ajouté.

Les attaques font partie d'"une campagne d'escalade continue, contredisant les affirmations selon lesquelles les frappes aériennes visent uniquement des objectifs militaires, les raids se concentrant délibérément sur des zones résidentielles densément peuplées", ont indiqué les avocats dans un communiqué.

Civils pris pour cibles

L'armée régulière, conduite par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les FSR de son ancien allié et adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, ont été accusés de viser délibérément des civils et de bombarder sans discernement des zones résidentielles depuis le début du conflit qui les oppose, en avril 2023.

La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé plus de onze millions de personnes et provoqué l'une des pires crises humanitaires de l'histoire récente selon l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

New York: suspect poursuivi pour le meurtre d'un patron d'assurance

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Le suspect du meurtre d'un patron d'une assurance à New York a été traqué pendant cinq jours. (© KEYSTONE/EPA/NYPD / HANDOUT)

Un Américain de 26 ans, arrêté lundi après cinq jours de traque, est poursuivi pour le meurtre du patron d'un géant de l'assurance santé à New York, selon des documents judiciaires. Il est aussi accusé de possession illégale d'armes et de faux documents.

Luigi Mangione avait été interpellé par "des membres de la police d'Altoona", à 500 km à l'ouest de New York, "pour possession d'armes à feu", avait indiqué plus tôt Jessica Tisch, la patronne de la police de New York.

Plusieurs photographies captées par les caméras de vidéosurveillance avant et après le "meurtre ciblé et sans scrupules de Brian Thompson, directeur d'UnitedHealthcare" avaient été diffusées. Le suspect a été reconnu par un employé d'un restaurant McDonald's d'Altoona, qui a contacté la police locale, a ajouté Jessica Tisch.

Des images des médias américains ont montré le jeune homme, cheveux noirs frisés, sortant menotté d'un véhicule de police pour être escorté devant un tribunal de l'Etat de Pennsylvanie. Un juge l'a maintenu en détention dans l'attente de son transfert devant la justice de New York pour sa possible inculpation pour le meurtre de Brian Thompson.

Arme à feu en kit

Luigi Mangione a été présenté par la police comme un natif du Maryland (nord-est), dont la dernière adresse connue se trouve à Honolulu, à Hawaï. Il a obtenu en 2020 un master de sciences de l'ingénierie à la prestigieuse université privée de Pennsylvanie (U Penn), après être passé par un lycée huppé de Baltimore.

Selon le Baltimore Banner, il vient d'une famille italo-américaine aisée, avec un grand-père, décédé en 2008, promoteur immobilier et propriétaire de "country clubs", de maisons de retraite et d'une station de radio locale.

Sur lui, les policiers ont retrouvé une arme à feu en kit, "qui pourrait avoir été fabriquée par une imprimante 3D", et un silencieux, similaires à ceux utilisés par le tueur.

Luigi Mangione portait aussi une fausse carte d'identité du New Jersey "correspondant à l'identité utilisée pour s'enregistrer dans un hôtel de New York" avant l'attaque, ainsi qu'un document manuscrit de trois pages évoquant son "hostilité à l'encontre des entreprises américaines", a indiqué la police.

Mais les autorités ne se sont pas davantage exprimées sur les possibles mobiles de l'assassinat. Selon des médias américains, les mots "delay" (retard) et "deny" (refus) - termes évoquant des rejets de demandes d'indemnisation de soins par les compagnies d'assurance - étaient inscrits sur les douilles trouvées sur les lieux du crime.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Taïwan face à un déploiement naval massif de la Chine

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Les forces armées taïwanaises ont été placées en état d'alerte "élevée" lundi après l'imposition, par la Chine, de vastes restrictions aériennes au large de sa côte est (archives). (© KEYSTONE/AP Taiwan Coast Guard)

Taïwan a affirmé mardi être face à un déploiement naval massif de la Chine près de ses eaux. Il est même plus important que celui lancé en août 2022 en riposte à la visite à Taïpei de Nancy Pelosi, alors présidente de la chambre des représentants américaine.

Un haut responsable sécuritaire a indiqué à l'AFP que "près de 90" vaisseaux étaient déployés dans les eaux de la mer de Chine orientale, méridionale, ainsi que dans le détroit de Taïwan qui sépare l'île du continent. Ce nombre est plus élevé que celui des manoeuvres de 2022, selon la porte-parole du ministère de la défense taïwanais.

Le 2 août 2022, Mme Pelosi s'était rendue à Taïwan pour une visite qui avait déclenché la fureur de Pékin. La Chine considère que l'archipel taïwanais est l'une de ses provinces qu'elle n'a pas encore réussi à faire revenir dans son giron depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle n'exclut pas le recours à la force pour y parvenir, et considère toute visite à Taïwan de hauts responsables étrangers comme une provocation.

Restrictions aériennes

En réponse à la venue de Nancy Pelosi, Pékin avait mobilisé des avions de combat, des hélicoptères et des navires de guerre pour simuler un blocus de Taïwan, effectuant des exercices d'"attaque contre des cibles en mer", avait alors relaté l'agence officielle Chine nouvelle. Ces manoeuvres étaient les premières à être organisées si près de Taïwan, jusqu'à un minimum de 20 kilomètres de ses côtes.

Elles s'étaient aussi déroulées à l'est de l'île, dans une zone vitale pour l'approvisionnement des forces militaires taïwanaises. La Chine avait également lancé des missiles balistiques au cours de ces exercices, des tirs condamnés par Washington.

Avant d'avancer un nombre plus élevé qu'en 2022, les autorités taïwanaises avaient déjà rapporté la détection de 47 avions et 12 navires militaires chinois près de l'île sur une durée de 24 heures allant jusqu'à 06h00 mardi. Il s'agissait alors d'un plus haut depuis les manoeuvres militaires chinoises d'encerclement du territoire en octobre, quand un record de 153 avions avaient été repéré proches de Taïwan en une journée.

Les derniers déploiements chinois surviennent quelques jours après la fin de la tournée dans le Pacifique du président taïwanais Lai Ching-te, qui a suscité de vives protestations de la part de Pékin. Ils interviennent par ailleurs au lendemain de l'imposition par la Chine de vastes restrictions aériennes au large de sa côte est.

Etat d'alerte "élevée"

En réponse, les autorités taïwanaises avaient annoncé engager des "manoeuvres de préparation au combat" et placer leurs forces armées en état d'alerte "élevée", après avoir détecté des navires militaires et des gardes-côtes chinois près de l'île.

Dans la foulée, Pékin avait dit vouloir "défendre fermement sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale", décrivant Taïwan comme une partie "inaliénable" de la Chine.

La tournée dans le Pacifique de M. Lai, qualifié de "dangereux séparatiste" par Pékin, était son premier déplacement à l'étranger depuis sa prise de fonction en mai. Ce voyage l'a notamment conduit dans deux territoires américains, Hawaï et Guam, où se trouvent plusieurs bases militaires stratégiques.

Il visait à renforcer le soutien international à Taïwan, alors que Pékin cherche à faire basculer de son côté les rares alliés qui lui restent et s'oppose à tout contact officiel entre Taipei et des pays étrangers.

M. Lai s'est notamment entretenu par téléphone avec le président de la chambre des représentants américaine Mike Johnson lors de cette tournée, suscitant l'ire de Pékin. La Chine avait en réponse exhorté les Etats-Unis à "cesser d'envoyer de mauvais signaux" aux "forces indépendantistes taïwanaises".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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