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Environnement

Les vins de Lausanne mis aux enchères samedi prochain

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Chaque année, la Ville de Lausanne met en vente sa récolte de vins, ouverte aux professionnels et aussi au grand public (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La traditionnelle mise aux enchères des vins de Lausanne se déroulera pour la 222e fois samedi prochain à l'Hôtel de Ville. Le fruit des vendanges 2024 des cinq domaines communaux sera proposé à la vente en primeur en lots de 24 à 120 bouteilles. Ils seront disponibles dès le début du mois de mai 2025. La mise est ouverte au public.

Nouveau cette année, les volumes ont été augmentés vu le succès remporté l'an passé, indique la Ville dans un communiqué. Une nouvelle collerette exclusive identifiera l'ensemble des vins achetés en primeur le jour de l'enchère, ajoute-t-elle.

Tout achat permettra d'accéder au rang de Gardienne ou Gardien de la Mise pendant une année et de bénéficier d'événements viticoles exclusifs. L'événement est inscrit au patrimoine immatériel vaudois depuis 2014 et labellisé Lausanne à Table.

Fondée sur l'arrêté du 17 novembre 1803 du Petit Conseil du Canton de Vaud permettant à tous les citoyens de miser les produits des biens communaux, la mise aux enchères publiques des vins de Lausanne est le plus ancien événement de ce type en Europe. Témoins de cette tradition vivante, les premières étiquettes millésimées connues à ce jour datent de 1884.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Favoriser le climat en mangeant plus sainement

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Pour réduire l'impact de l'alimentation, il s'agit notamment de supprimer les mauvaises incitations mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, qui favorisent un comportement contraire à une alimentation durable et saine. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les recommandations nutritionnelles de la Confédération peuvent notablement contribuer à atteindre les objectifs climatiques de la Suisse, montre une analyse de Greenpeace et du WWF. A condition de privilégier les aliments les plus respectueux de l'environnement.

Le Conseil fédéral s'est fixé pour objectif de réduire l'empreinte carbone de l'alimentation de 25% d'ici 2030 par rapport à 2020 et d'au moins deux tiers d'ici 2050, rappellent lundi les deux organisations écologistes. En septembre 2024, la Confédération a publié de nouvelles recommandations nutritionnelles qui tiennent compte de critères liés non seulement à la santé mais aussi à l'environnement.

Sur mandat de Greenpeace Suisse et du WWF Suisse, les spécialistes des écobilans d'ESU-Services ont analysé dans quelle mesure cette nouvelle pyramide alimentaire permet d'atteindre l'objectif de la Confédération.

Grande marge de manoeuvre

Le calcul compare l'impact de la consommation moyenne suisse actuelle avec le "Planetary Health Diet" - un régime élaboré par une équipe internationale de scientifiques pour permettre une alimentation saine et respectueuse de l'environnement dans le monde - ainsi qu’avec deux variantes de la nouvelle pyramide alimentaire (minimale et maximale).

Deux scénarios ont été pris en compte dans les recommandations nutritionnelles suisses, car il existe une grande marge de man½uvre. Pour la viande par exemple, la quantité recommandée se situe entre zéro et 360 grammes par semaine.

Le calcul tient compte d'une variante maximale, dans laquelle tous les aliments particulièrement néfastes pour l'environnement - notamment la viande et les produits laitiers - sont consommés dans la quantité maximale recommandée. La variante minimale se base sur l'application la plus écologique des recommandations, c’est-à-dire une alimentation végétarienne, sans viande ni poisson.

Variante minimale la plus bénéfique

Les calculs indiquent qu'une alimentation conforme à la variante minimale des recommandations nutritionnelles contribuerait de manière importante à une alimentation respectueuse de l'environnement et aux objectifs climatiques de la Confédération.

Cette alimentation a un impact sur le climat deux fois moins lourd qu’une alimentation avec la variante maximale et deux fois et demie moins important que l'alimentation actuelle. Elle a même moins d'impact sur le climat et l'environnement que le "Planetary Health Diet".

Accords contraignants nécessaires

Pour réduire l'impact de l'alimentation, les individus et les ménages ne sont pas seuls en cause. Les autorités politiques et les acteurs économiques portent également une responsabilité, constatent les deux ONG. Un changement nécessite des mesures concrètes de la part de chacun d’entre eux.

Il s'agit notamment de supprimer les mauvaises incitations actuellement mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, qui favorisent un comportement contraire à une alimentation durable et saine. Pour cela, des accords contraignants sont nécessaires.

"Les autorités politiques et le commerce de détail fixent des conditions-cadres qui déterminent la manière dont nous nous alimentons", notamment en consommant trop de viande et de produits laitiers, souligne Mariella Meyer, spécialiste de l'alimentation durable au WWF, citée dans le communiqué.

Politique agricole 2030

"L'analyse montre qu’un système alimentaire respectueux de l'environnement est possible dans le cadre des recommandations alimentaires", appuie Barbara Wegmann, experte en consommation chez Greenpeace Suisse.

"Reste à savoir si la politique, le commerce de détail et de gros et les consommateurs sont prêts à prendre des mesures courageuses et cohérentes pour que ce changement de consommation soit possible. A cet égard, la politique agricole 2030 est une grande opportunité", dit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Vaud: une motion veut interdire la pub pour les steaks végétaux

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Après le Valais, des députés vaudois s'inquiètent aussi de la promotion des "filet", "steak", "jambon" ou "saucisse" à toutes les sauces veggie (photo symbolique). (© Keystone/DPA/SILAS STEIN)

A l'instar du Valais, une motion vaudoise veut aussi interdire la publicité pour les steaks végétaux. Déposé juste avant Noël, le texte sera formellement présenté mardi au Grand Conseil. Signé par une soixantaine de députés, surtout de droite mais aussi un peu à gauche, il dénonce une dévalorisation de la filière animale.

"Les termes 'filet', 'steak', 'jambon' ou 'saucisse' sont aujourd'hui utilisés à toutes les sauces malgré leur signification liée aux produits d'origine animale", observent les deux motionnaires principaux, la PLR Marion Wahlen et l'UDC Nicolas Bolay. Il est important de pouvoir identifier ce que l'on mange, selon eux, en référence aux "steaks de soja", aux "burgers végétariens" ou encore aux "saucisses vegans".

"L'usage abusif de ces termes utilisés par l'industrie des produits à base de végétaux est de nature à créer une confusion auprès des consommateurs et dévalorise le travail de la filière animale", expliquent les deux parlementaires. La motion est intitulée "Ce qui est viande pour l'un est végétal pour l'autre".

"Ce n'est donc en aucun cas un débat pour ou contre la viande, mais bien une question d'éviter toute confusion publicitaire", explique à Keystone-ATS Marion Wahlen. "L'idée est clairement de mettre en valeur les acteurs de la viande et des circuits courts, donc locaux, par opposition au soja qui n'est par exemple pas produit chez nous", souligne la députée vigneronne.

Motion acceptée en Valais en décembre

Plus précise que dans le canton du Valais, la motion vaudoise demande au Conseil d'Etat de proposer au Grand Conseil un projet de loi modifiant celle sur les procédés de réclame (LPR) afin d'interdire, notamment dans l'espace public, la publicité utilisant des termes liés aux produits de boucherie d'origine animale pour nommer des denrées sans viande, à base de protéines végétales. La modification pourrait prendre la forme d'un nouvel article.

L'adaptation législative, voulue par les motionnaires, doit également permettre d'établir une liste des dénominations dont l'usage de la publicité serait réservé uniquement aux produits d'origine animale.

En décembre dernier, le Grand Conseil valaisan a accepté une motion visant à interdire la promotion de steaks végétaux. Elle était signée par des élus de l'UDC, du Centre et du PLR. Le texte a été approuvé par 60 voix pour, 48 contre et onze abstentions. Au Conseil d'Etat de proposer désormais un projet législatif.

Quid des tomates "coeur de boeuf"?

En contrepoint à ce débat, la députée écologiste vaudoise Valérie Zonca s'est exprimée jeudi dans une colonne d'opinion du 24 heures, titrée "Qui a peur des steaks végétaux?". Elle y estime que "des études récentes démontrent que les consommateurs font très bien la différence entre les produits carnés et les substituts. Ces derniers sont en effet souvent très clairement étiquetés 'végétariens' et sont présentés sur des rayons séparés dans les supermarchés".

"Les arguments brandis dans les parlements vaudois et valaisans sont en réalité plus utiles pour l'industrie de la viande afin de lutter contre le nouveau marché des substituts végétaux en pleine croissance, qui leur fait de plus en plus d'ombre", juge l'élue.

Sur une note plus légère, elle interroge: "Que fait-on des fruits de mer qui ne sont pas des fruits? Quid de la souris d’agneau qui n'est pas un plat à base de souris? Et que faire face au lait de coco, qui n'est en rien du lait? Le loup de mer est-il dangereux pour nos troupeaux? Et la liste des incohérences alimentaires pourrait être encore longue". Avant de conclure: "Il reste à espérer que la tomate 'coeur de b½uf' sera épargnée par ces interdictions d'un autre temps".

La motion vaudoise va être renvoyée en commission, avant un débat en plénum qui risque d'être animé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les paysans toujours aussi préoccupés par leurs revenus en 2025

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Les paysans réitèrent en 2025 leurs revendications proclamées lors du mouvement de protestation entamé en 2024. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les agriculteurs suisses démarrent la nouvelle année avec inquiétude. Ils ont réitéré vendredi leurs revendications de ces derniers mois: de meilleurs salaires et moins de paperasse.

"Les revenus stagnent, l'écart entre les familles paysannes et le reste de la population se creuse", ont déploré l'Union suisse des paysans (USP) et l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF) lors d'une conférence de presse organisée sur une exploitation bernoise, à Kirchberg.

Les faîtières agricoles appellent le Conseil fédéral à "prendre ses responsabilités" en garantissant aux paysans un revenu suffisant, mais aussi en allégeant la charge administrative. Elles appellent aussi les acteurs de la chaîne de création de valeur à faire en sorte que les recettes générées par les produits des agriculteurs couvrent les frais de production.

La situation a été particulièrement tendue en 2024 dans le monde agricole, qui s'est mobilisé à travers toute l'Europe et la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

L'Amazonie brésilienne a connu en 2024 un nombre d'incendies record

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Si la sécheresse a contribué à favoriser la vague d'incendies, la plupart des feux ont été allumés délibérément pour défricher des terres à des fins agricoles, selon des experts. (© KEYSTONE/EPA EFE/RAPHAEL ALVES)

La forêt de l'Amazonie brésilienne a connu en 2024 un nombre d'incendies record depuis 17 ans, ont indiqué les autorités mercredi. Cela au sortir de plusieurs mois d'une sécheresse prolongée.

Selon l'Institut national de recherche spatiale (INPE) brésilien, les images satellites y ont détecté 140'328 incendies en 2024, soit 42% de plus qu'en 2023 (98'634 enregistrés), et un record depuis 2007 (186'463).

Mais la superficie totale ayant souffert de la déforestation pourrait être la plus faible depuis des années. Début novembre, l'INPE avait indiqué que la déforestation dans la région entre fin août 2023 et fin août 2024 avait chuté de plus de 30%, et était à son niveau le plus bas depuis neuf ans.

Le président brésilien Lula a fait de la préservation de l'Amazonie une priorité pour son gouvernement, qui accueillera en novembre la conférence des Nations unies sur le climat COP30 dans la ville amazonienne de Belem.

Changement climatique

Selon l'observatoire européen de surveillance du climat Copernicus, les feux de forêt en Amérique du Sud ont été notamment nourris par de graves sécheresses.

D'épais panaches de fumée ont parfois enveloppé des grandes villes comme Brasilia, Rio de Janeiro ou Sao Paulo d'une pollution étouffante pendant plusieurs semaines.

La région amazonienne est touchée par la sécheresse depuis le milieu de l'année 2023, en raison du changement climatique provoqué par l'activité humaine et du phénomène de réchauffement El Niño.

La plupart des feux sont délibérés

Si la sécheresse a contribué à favoriser la vague d'incendies, la plupart des feux ont été allumés délibérément pour défricher des terres à des fins agricoles, selon des experts.

Les scientifiques préviennent que la poursuite de la déforestation mettra l'Amazonie sur la voie d'émettre plus de carbone qu'elle n'en absorbe, ce qui accélérera le réchauffement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Combats de reines d'Hérens: finale 2025 remise en question

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La finale nationale des combats de reines de la race d'Hérens, traditionellement en mai à Aproz (VS), connaît un succès populaire croissant. Faute d'organisateurs, l'édition 2025 pourrait toutefois être annulée (Archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Malgré un succès populaire croissant, la finale nationale des combats de reines de la race d'Hérens pourrait être annulée en 2025, faute d'organisateurs. Aucun syndicat d'élevage ne s'est annoncé pour organiser la prochaine finale, traditionnellement en mai.

"A l'avenir, il faudra peut-être changer notre façon de faire. La fédération (suisse de la race d'Hérens) devra-t-elle tout le temps l'organiser, avec l'aide de tous les syndicats, avec des commissions particulières, c'est peut-être possible, mais aujourd'hui, on ne va pas faire de finale", a déclaré à l'émission forum de la RTS Fabien Sauthier, président Fédération d'élevage de la race d'Hérens, confirmant une information du Walliser Boote.

A défaut de syndicat prêt à s'engager, c'est à la fédération nationale de prendre la balle au bond. Elle a ainsi écrit à tous les syndicats. Le problème est de trouver suffisamment de bénévoles, souligne M. Sauthier.

Déjà les (trois, quatre) dernières manifestations n'ont pu être organisées que grâce à l'engagement de régions tout entières - le Val d'Hérens, le Val d'Anniviers, par exemple - , mais une région ne peut pas organiser (une telle finale) sans avoir l'aide d'un syndicat, explique le président de la fédération suisse.

Relève insuffisante

Avant il y avait un tournus. "Les syndicats anticipaient en nous envoyant une lettre exprimant leur intérêt à organiser un tel événement. Depuis quelques temps, c'est plutôt la fédération suisse qui va au-devant des syndicats afin de les sensibiliser à l'intérêt notamment en matière touristique qu'ils peuvent y trouver avec leur commune", précise Fabien Sauthier.

Le problème est que les syndicats comptent toujours moins de membres. Ainsi un syndicat seul ne va pas s'engager aujourd'hui tête baissée dans l'organisation d'une finale nationale, poursuit-il.

Il y a de la relève, mais pas autant qu'il faudrait, constate Fabien Sauthier à la RTS. On trouve les propriétaires de vaches d'Hérens avant tout parmi les agriculteurs, tandis qu'auparavant il n'était pas rare que des passionnés s'occupent d'une ou l'autre reine à côté d'une activité professionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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