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Les mobilisations pour et contre Yoon se poursuivent à Séoul

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Les défenseurs du président sud-coréen destitué Yoon Suk Yeol se sont mobilisés en grand nombre samedi à Séoul. (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

Des milliers de Sud-Coréens redescendent dans les rues samedi pour un nouveau week-end de manifestations en faveur et contre le président déchu Yoon Suk Yeol, toujours menacé d'arrestation en raison de son éphémère loi martiale de début décembre.

L'ex-procureur vedette a échappé une première fois aux enquêteurs venus avec un mandat d'arrêt pour s'emparer de lui le 3 janvier, un mois exactement après son coup de force rapidement contrecarré par les députés.

Sous des températures négatives, ses soutiens réclament une nouvelle fois l'annulation de sa destitution, adoptée à l'Assemblée nationale le 14 décembre. Le camp d'en face exige sa détention immédiate.

"Malgré nos efforts, il continue de fuir ses responsabilités et la police tout comme le CIO (l'agence qui mène les enquêtes contre lui, ndlr) ont véritablement échoué à agir de manière décisive", déplore Kim Min-ji, anti-Yoon de 25 ans.

"Il est quelqu'un qui a été élu par le peuple et qui représente notre pays. Sauver Yoon est la voie vers la salvation de notre nation", estime pour sa part Su Yo-hahn, un partisan de 71 ans.

Nombre de défenseurs de Yoon Suk Yeol campent devant sa résidence depuis des jours en dépit du froid glacial et manifestaient avant même le début des événements prévus. La principale mobilisation a démarré à 13H00 locales (05H00 en Suisse).

Un autre rassemblement, contre M. Yoon cette fois, a débuté à 14H30, avant une marche d'opposants distincte à 16H00 (08H00 suisses).

Nouvelle convocation repoussée

L'ancien magistrat est sous le coup de plusieurs enquêtes dont une pour "rébellion", un crime théoriquement passible de la peine de mort.

S'il était arrêté, il s'agirait d'une première pour un chef de l'Etat sud-coréen. Car Yoon Suk Yeol, 64 ans, n'est que suspendu depuis la sanction des députés et reste officiellement le président dans l'attente que la Cour constitutionnelle confirme ou infirme la décision du Parlement. Elle a pour ce faire jusqu'à la mi-juin.

A leur premier essai, les enquêteurs qui se sont présentés à son domicile pour l'arrêter ont été tenus en échec par quelque 200 agents et soldats de sa garde.

Mais ils ont obtenu un nouveau mandat d'arrêt et conclu un accord avec la police, qui a dit qu'elle appréhenderait tout membre de la sécurité faisant obstruction la prochaine fois.

Le chef du Service de sécurité présidentiel (PSS), Park Chong-jun, a démissionné vendredi.

Son successeur par intérim, Kim Seong-hun, a repoussé samedi une troisième convocation de la police, selon les médias sud-coréens. Le PSS a indiqué dans un communiqué que M. Kim ne pouvait pas quitter son poste, "ne serait-ce qu'un moment".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sarajevo encore une fois sur le podium mondial de la pollution

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Sarajevo est une nouvelle fois sur le podium des villes les plus polluées au monde. (© KEYSTONE/AP/Armin Durgut)

La région de Sarajevo a déclaré mercredi l'état d'alerte, la capitale de Bosnie étant une nouvelle fois sur le podium des villes les plus polluées au monde avec une concentration en particules fines 47 fois supérieure au seuil de l'OMS.

Dans l'après-midi, l'indice de qualité de l'air était de 320, selon les données de la société suisse IQ Air qui mesure la pollution aérienne dans le monde, faisant de Sarajevo la 2e ville la plus polluée au monde derrière Dacca. Au dessus de 300, la situation est considérée comme dangereuse.

Les pics de pollution sont fréquents à Sarajevo, ville de plus de 400'000 habitants entourée de montagnes où les températures plongent en hiver.

"Le plus grand problème c'est le chauffage individuel", explique Anes Podic, président de l'association écologiste Eko-akcija, "30'000 à 40'000 foyers utilisent des combustibles solides, essentiellement du bois. Ils brûlent le bois humide dans des poêles de très mauvaise qualité, et nous avons alors des émissions très importantes".

Mais le gouvernement "ne veut pas régler le problème", affirme-t-il, "en conséquence, nous sommes souvent en tête des listes noires [de la pollution] à côté de villes beaucoup plus grandes qui ont 10, 20 ou 30 millions d'habitants".

Les effets sur les populations sont connus: selon une étude de l'ONU publiée en 2019, la pollution de l'air est responsable de 20% des morts prématurées dans 19 villes des Balkans, et les habitants des Balkans perdent jusqu'à 1,3 année de vie à cause de la pollution atmosphérique.

"A Sarajevo, un décès sur douze est provoqué par le cancer des poumons", explique M. Podic.

"Je ressens des symptômes, mais je me suis tellement habitué, c'est quasiment quotidien", explique à l'AFP Ognjen Grujic, 46 ans, masque sur le nez.

Maladies

Accentuée par le changement climatique, la pollution de l'air accroît le risque de maladies respiratoires, d'accidents cardiovasculaires, de diabète ou de cancers et a, selon certains experts, des effets comparables, voire supérieurs, à ceux du tabac ou de l'alcool.

A Sarajevo, la seule échappatoire se trouve dans les montagnes.

"C'est très difficile de respirer et de vivre à Sarajevo durant ces périodes de smog", explique Senada Dzaka, une retraitée de 66 ans. "Parfois c'est comme ça pendant plusieurs jours d'affilée et ça rend des gens dépressifs. Ce serait vraiment difficile de vivre si nous n'avions pas la possibilité d'aller à la montagne", ajoute-t-elle depuis le haut du Mont Trebevic en regardant la ville enveloppée d'un épais nuage de pollution.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Macron et Scholz promettent une Europe "forte et unie" face à Trump

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Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont promis de tout mettre en oeuvre pour une Europe forte face à l'Amérique de Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA / POOL)

Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont promis mercredi de tout mettre en oeuvre pour une "Europe "unie et forte" face au "défi" que va représenter l'Amérique de Donald Trump.

"Le président Trump sera, c'est déjà clair, un défi à relever", a estimé le dirigeant allemand en visite à Paris. "L'Europe ne va pas se dérober ni se cacher, mais être un partenaire constructif et sûr de lui", a-t-il ajouté depuis l'Elysée où il était reçu par Emmanuel Macron.

Le président français a appelé les Vingt-Sept, et plus particulièrement le couple franco-allemand, à jouer "tout leur rôle" pour une Europe "unie, forte et souveraine", qui sache défendre ses "intérêts" alors que le nouveau président américain promet de relever massivement les droits de douane à l'encontre de l'UE et menace de réduire son soutien militaire.

"La seule réponse aux temps dans lesquels nous entrons, c'est plus d'unité, plus d'ambition et d'audace et plus d'indépendance des Européens. C'est cela qui nous anime et c'est dans ce sens que nous continuerons d'agir", a martelé Emmanuel Macron.

Les deux dirigeants se sont retrouvés autour d'un déjeuner pour l'un de leurs derniers grands rendez-vous avant les élections législatives du 23 février en Allemagne, pour lesquelles le chef de l'opposition, le chrétien-démocrate Friedrich Merz, part favori.

La rencontre était organisée le jour du 62ème anniversaire du Traité de l'Elysée, signé en 1963, qui avait scellé la réconciliation des deux pays après la Seconde Guerre mondiale.

"Redonner de l'élan"

En coulisses, la diplomatie française fait le pari d'une relation moins laborieuse avec le probable futur chancelier qu'avec Olaf Scholz même si les deux capitales ont continué à travailler de façon étroite ces trois dernières années sur les grands sujets européens.

"Le couple franco-allemand doit vraiment se reconstituer et redonner à l'Europe un élan aux côtés de sa présidente" de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a insisté la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas.

Emmanuel Macron espère des investissements européens massifs dans les nouvelles technologies, y compris par une mutualisation de la dette - sujet tabou à Berlin - pour faire face à la concurrence américaine. Il plaide aussi pour une défense et une industrie de défense européennes renforcées.

Les deux dirigeants ont appelé à soutenir l'automobile, l'acier ou la chimie européennes face aux coups de butoir promis par Donald Trump. Un agenda pour le prochain chancelier ?

Le candidat conservateur Friedrich Merz s'est lui-même dit "très proche" du président français mardi, lors du Forum économique de Davos, précisant le rencontrer "régulièrement".

A Paris, les attentes restent toutefois prudentes. "Ca va un peu soulager tout le monde même si Merz n'est pas facile non plus et si tout ne va pas changer de manière radicale avec lui", relève Hélène Miard-Delacroix, spécialiste de l'Allemagne à La Sorbonne.

"Orthogonal"

"La façon qu'a Scholz d'être buté, c'est de ne rien dire. Merz, s'il est buté, on va l'entendre. Il est un peu colérique", pointe-t-elle.

De l'avis général, les torts sont partagés dans le rendez-vous manqué entre Emmanuel Macron et Olaf Scholz, deux tempéraments aux antipodes, omniprésent pour l'un, taiseux pour l'autre.

L'ex-ministre des Finances d'Angela Merkel est arrivé à la chancellerie avec une vision peu enthousiaste de la France et de ses dérapages budgétaires à répétition.

Les désaccords sont nombreux, sur le projet de bouclier antimissile européen, la livraison de missiles longue portée à l'Ukraine ou la mise en oeuvre de l'accord de libre-échange entre l'UE et les pays du Mercosur, réclamée par Berlin contre l'avis de Paris.

Emmanuel Macron, qui se pose volontiers en chef de file de l'UE, suscite aussi beaucoup d'incompréhension outre-Rhin.

"Il a une façon d'être, de se comporter, de faire des coups, de lancer des phrases, de provoquer le destin qui est orthogonale à ce qu'est Scholz", observe Hélène Miard-Delacroix.

"Certaines de ses décisions, dont la dissolution de l'Assemblée, n'ont pas été comprises, comme le fait que la France s'assoie littéralement sur les critères de convergence" de la zone euro, renchérit Hans Stark, conseiller pour les relations franco-allemandes à l'Institut français de relations internationales (Ifri). Vu d'Allemagne, il passe pour "un président très affaibli et isolé", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Une nouvelle attaque au couteau choque l'Allemagne

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L'attaque commise avec un couteau de cuisine s'est produite vers 11h45 dans le parc de Schöntal. (© KEYSTONE/EPA/PASCAL HOEFIG / NEWS5)

Deux personnes, dont un garçon de 2 ans, ont péri mercredi en Allemagne lors d'une attaque au couteau dénoncée comme un "acte de terreur" par Olaf Scholz qui a exigé des explications sur le suivi du suspect afghan.

Cette nouvelle agression sanglante commise dans un parc à Aschaffenbourg, en Bavière (sud), s'ajoute à plusieurs actes meurtriers ces derniers mois dont les auteurs ont des origines étrangères et qui ont conduit à un durcissement du débat sur la politique migratoire dans le pays, en pleine campagne pour les élections législatives du 23 février.

Dans un message d'une virulence inhabituelle, le chancelier Olaf Scholz a exigé de savoir pourquoi l'assaillant présumé d'Aschaffenbourg "était encore en Allemagne".

Il s'agit d'un Afghan de 28 ans qui avait "été remarqué pour des actes de violence à trois reprises au moins" et "hospitalisé à chaque fois pour un traitement psychiatrique", a expliqué le ministre de l'Intérieur régional Joachim Hermann.

"J'en ai assez de voir de tels actes de violence se produire chez nous toutes les quelques semaines", a écrit le chancelier sur X, dénonçant "une tolérance mal comprise" envers des agresseurs "qui sont venus chez nous pour y trouver une protection" .

Le suspect a été arrêté près du lieu de l'agression où il a "attaqué soudainement et délibérément un enfant faisant partie d'un groupe de maternelle", selon les autorités.

"À l'heure actuelle, les hypothèses vont plutôt dans le sens de ses maladies mentales évidentes", une perquisition dans son logement n'ayant "révélé aucune trace d'un islamiste radical", a dit le ministre régional.

Entré en Allemagne fin 2022, le suspect avait demandé l'asile début 2023. La procédure était encore en cours quand, le 4 décembre, il avait annoncé vouloir retourner en Afghanistan et s'occuper des formalités nécessaires.

Le 11 décembre, l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) lui a "indiqué la suspension de la procédure de demande d'asile" et l'a "invité à quitter le pays".

Couteau de cuisine

L'attaque commise avec un couteau de cuisine s'est produite vers 11h45 dans le parc de Schöntal.

Deux personnes ont péri, un petit garçon de 2 ans d'origine marocaine et un passant de 41 ans "qui est intervenu courageusement pour protéger les autres enfants", selon M. Hermann.

Un enfant de 2 ans d'origine syrienne a été blessé à l'arme blanche, de même qu'un homme, et une éducatrice s'est cassée le bras dans la panique, a détaillé une responsable régionale. Tous les trois ont été hospitalisés.

"Aujourd'hui est un jour épouvantable pour toute la Bavière", a réagi le chef du gouvernement régional, le conservateur Markus Söder sur X.

La ministre de l'Intérieur Nancy Faeser a dit espérer que l'enquête "permette d'éclaircir le contexte de ce terrible acte de violence".

Les questions de sécurité sont très présentes dans la campagne pour le scrutin du 23 février.

"Rétablir l'ordre et le droit"

Les réactions n'ont d'ailleurs pas tardé du côté du parti d'extrême droite de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), en deuxième position dans les sondages.

"Remigration maintenant!", a écrit sur son compte X sa co-présidente Alice Weidel, un mot employé par l'extrême droite pour appeler à l'expulsion massive d'étrangers.

"Cela ne peut pas continuer comme ça. Nous devons rétablir l'ordre et le droit", a réagi sur la même plateforme le conservateur Friedrich Merz, favori à la chancellerie.

Fin décembre, le marché de Noël de Magdebourg (centre) a été la cible d'un homme, médecin saoudien de 50 ans, qui a foncé sur la foule avec une puissante voiture, faisant six morts et quelque 300 blessés.

Le pays avait aussi été choqué par un attentat à Solingen (ouest) où l'auteur présumé, un Syrien soupçonné de liens avec l'organisation Etat islamique (EI), avait poignardé à mort trois personnes lors de festivités locales fin août

Et en juin, une attaque au couteau à Mannheim (ouest) avait fait un mort, un jeune policier qui s'était interposé. L'agresseur présumé était un ressortissant afghan.

Le gouvernement allemand avait dans la foulée interdit le port d'armes blanches dans les rassemblements populaires et dans les transports longue distance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

UE: la cheffe de la diplomatie appelle au sursaut sur la défense

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"Il est temps d'investir!", a lancé Kaja Kallas, dans un discours à la tonalité sombre, lors d'une conférence à Bruxelles. Pour la responsable estonienne, l'incapacité de l'Europe à dédier suffisamment de ressources à ses capacités militaires envoie "un signal dangereux à l'agresseur". (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Donald Trump "a raison": l'Europe doit dépenser plus sur la défense. La cheffe de la diplomatie des 27 a exhorté mercredi les Etats membres à muscler considérablement leurs investissements, en prenant appui sur l'arrivée du président américain à la Maison Blanche.

Cet appel au sursaut est le dernier d'une série de mises en garde de responsables européens qui vont crescendo depuis que la Russie a lancé ses tanks à l'assaut de l'Ukraine en février 2022.

"Il est temps d'investir!", a lancé Kaja Kallas, dans un discours à la tonalité sombre, lors d'une conférence à Bruxelles. Pour la responsable estonienne, l'incapacité de l'Europe à dédier suffisamment de ressources à ses capacités militaires envoie "un signal dangereux à l'agresseur".

"L'an dernier, les Etats membres dans leur ensemble ont consacré en moyenne 1,9% de leur PIB à la défense. La Russie y consacre 9%", a-t-elle martelé, se disant convaincue que le bloc pouvait faire plus pour aider l'Ukraine face à l'invasion russe.

Besoin urgent d'investissements

Selon la cheffe de la diplomatie européenne, il y a un besoin urgent d'investissements de la part des Etats membres et du secteur privé, mais aussi à partir du budget européen.

"Nous dépensons des milliards dans nos écoles, nos systèmes de santé et notre protection sociale. Mais si nous ne dépensons pas plus dans la défense, tout ceci sera mis en danger", a-t-elle mis en garde.

Une question de survie

"Si l'Europe veut survivre, elle doit s'armer", a lancé en écho, depuis Strasbourg, le Premier ministre polonais, Donald Tusk, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne.

S'exprimant devant le Parlement européen, il a exhorté les Etats membres à prendre au sérieux l'appel de Donald Trump à accroître leurs dépenses de défense à 5% du PIB.

"Nous sommes à un moment où l'Europe ne peut pas se permettre d'économiser sur la sécurité", a-t-il lancé, plaçant ce sujet au coeur de sa présidence.

Et de lancer, en référence à une célèbre phrase de l'ex-président américain John F. Kennedy: "Ne vous demandez pas ce que les Etats-Unis peuvent faire pour votre sécurité, demandez-vous ce que nous pouvons faire pour notre sécurité."

"Relevez la tête, Européens!"

La Pologne, frontalière de l'Ukraine, est l'un des plus farouches partisans du soutien à Kiev dans sa guerre contre la Russie, déclenchée il y a près de trois ans. Varsovie prévoit cette année de consacrer 4,7% de son PIB à la défense.

Lors de son discours devant le Parlement européen, le Premier ministre polonais a aussi évoqué les inquiétudes suscitées par le retour au pouvoir lundi de Donald Trump aux Etats-Unis.

"Relevez la tête, Européens!", a-t-il lancé. "L'Europe était, est et sera toujours grande", a-t-il ajouté, dans un clin d'oeil au slogan de Donald Trump qui appelle depuis des années à "rendre à l'Amérique sa grandeur."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'allemand Bertelsmann passe un accord avec OpenAI

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Comme le groupe n'est pas une entreprise technologique, il a besoin "de partenaires et OpenAI est l'un d'entre eux", a ajouté cette source, sans communiquer le montant de la transaction. (© KEYSTONE/AP/MICHAEL DWYER)

Le géant allemand des médias Bertelsmann, propriétaire de la radio RTL, a annoncé mercredi avoir conclu un accord avec OpenAI pour utiliser son logiciel Chat GPT, renforçant l'usage de l'IA dans ses activités à l'instar d'autres médias.

Selon l'accord passé, Bertelsmann utilisera le logiciel Chat GPT pour "rendre les processus existants plus efficaces dans le travail au quotidien (...) dans les secteurs des médias, des services et de l'éducation", a indiqué un communiqué du groupe, qui possède également la maison d'édition Penguin Random House.

Chez RTL Allemagne, les journalistes seront soutenus par la technologie d'OpenAI et les équipes marketing de Penguin Random House pourront émettre des recommandations de livres personnalisées sur les réseaux sociaux, de quoi dynamiser les ventes de cette maison d'édition, selon le communiqué.

Le groupe n'a pas communiqué sur d'éventuelles conséquences sur les emplois.

L'un des précurseurs utilisant l'IA, le concurrent allemand Axel Springer, avait de son côté annoncé début 2023 des suppressions d'emplois dans ses quotidiens Bild et Die Welt, au motif que l'intelligence artificielle pouvait désormais "remplacer" certaines tâches comme l'édition de contenus, en voulant mettre l'accent sur le travail d'investigation des journalistes.

"Nous voulons être une entreprise de médias à la pointe de la technologie", a expliqué un porte-parole de Bertelsmann à l'AFP.

Comme le groupe n'est pas une entreprise technologique, il a besoin "de partenaires et OpenAI est l'un d'entre eux", a ajouté cette source, sans communiquer le montant de la transaction.

Contrairement à Axel Springer, Bertelsmann ne sera pas rétribué par Open AI qui n'obtient aucun droits sur les archives du groupe.

D'autres médias ont conclu des accords qui permettent à des acteurs de l'IA d'utiliser leurs contenus, à l'image de l'AFP avec l'entreprise française Mistral, ou encore du quotidien Le Monde, du groupe espagnol Prisa Media (El Pais, As) et du quotidien économique britannique Financial Times avec OpenAI.

A rebours de ces accords, d'autres médias comme le prestigieux quotidien américain The New York Times ont choisi le bras de fer et traînent les acteurs de l'IA en justice. Ils leur reprochent d'avoir utilisé leurs contenus piochés sur internet sans payer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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