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Politique

Les finances déficitaires du canton animent déjà un premier débat

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La ministre vaudoise des finances Valérie Dittli a eu droit mardi à un premier débat animé sur les comptes déficitaires 2023 (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le retour du Canton de Vaud dans les chiffres rouges aura déjà animé un premier débat au Grand Conseil. Les députés ont, en effet, eu de longues et vives discussions mardi autour d'une résolution UDC demandant "une plus grande efficience de l'Etat" par une réduction des charges d'au moins 2% sur les comptes 2025 par rapport aux comptes 2023.

Défendue par le chef de groupe UDC Cédric Weissert, la résolution était initialement soutenue par plus de 25 parlementaires, pour l'essentiel UDC mais aussi Vert'libéraux et un PLR. Après environ une heure de débat, le texte, non contraignant, a finalement été largement classé, rejeté par 84 élus contre 32 qui le soutenait (et 16 abstentions).

Pour rappel, les comptes de l'Etat de Vaud 2023 présentent un déficit opérationnel de près de 40 millions de francs, le premier depuis 2004. Avec des charges en hausse de 4,7% par rapport à 2022.

"La présentation des comptes 2023 a mis en lumière une augmentation effrénée des charges - notamment des charges pérennes - de l'Etat de Vaud. Cette augmentation excessive des charges a conduit le Conseil d'Etat à présenter des comptes 2023 négatifs, alors même que les revenus de l'Etat continuent, eux aussi, d'augmenter. Il s'agit donc de freiner cette augmentation excessive des charges par un plan de mesures destiné à réduire globalement les charges", a dit l'élu UDC.

Trop radicale et précipitée

Plusieurs députés, de tous bords politiques, ont estimé que la résolution était impossible à mettre en oeuvre, puisqu'au départ elle évoquait une réduction de 2% des charges sur les comptes 2024 par rapport à ceux de 2023. Le budget a été voté, des engagements et investissements ont déjà été pris, il y a donc un problème de "temporalité et de faisabilité".

Le texte n'est "pas assez sérieux", "trop vague", "sans propositions concrètes" ou encore "trop violent dans sa volonté de couper" dans les charges, ont dit des élus de gauche mais aussi PLR. L'UDC prône "une politique d'austérité et non d'efficience", a dit en substance le chef de groupe PS Sébastien Cala. "C'est une attaque claire et franche contre les services publics", a critiqué de son côté la Verte Rebecca Joly.

A gauche, d'autres parlementaires ont tenu à rappeler que ce n'étaient pas les charges opérationnelles qui avaient explosé mais les charges conjoncturelles (inflation, croissance démographique et conjoncture internationale), sans compter la non contribution de la Banque nationale suisse (BNS) aux cantons.

La libérale-radicale Florence Bettschart-Narbel a plaidé pour un "plan de maîtrise des charges plutôt que d'un plan de coupe". Le chef de groupe de son parti, Nicolas Suter, a pour sa part estimé que la situation actuelle "ne nécessite pas de passer en mode panique".

Viser plutôt le budget 2025

Au contraire, du côté de l'UDC, on a dit qu'il y avait "urgence" à régler un problème de charges dans le canton. Plusieurs de ses députés, dont Fabrice Moscheni, ont plusieurs fois insisté sur le terme d'"efficience" budgétaire plutôt que sur celui de "simples coupes" budgétaires.

La ministre des finances Valérie Dittli s'est aussi opposée à cette résolution. "On ne peut pas couper ainsi de manière uniquement linéaire, c'est par ailleurs prématuré", a-t-elle dit.

"Faites confiance au gouvernement pour faire face à ce déficit et c'est surtout l'établissement du budget 2025 qui sera primordial. Il faudra trouver et faire les bons choix, en prenant le temps, là où c'est possible, là où c'est le plus logique", a affirmé la conseillère d'Etat, enjoignant le plénum à faire ses critiques et propositions lors de l'examen de ce futur budget.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Macron assure qu'il accomplira son mandat "jusqu'à son terme"

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Le président français Emmanuel Macron poursuivra son mandat comme prévu, tandis que Michel Barnier (au 2e plan) n'est plus 1er ministre. (© KEYSTONE/AP/Ludovic Marin)

Emmanuel Macron a assuré jeudi, lors d'une allocution aux Français, qu'il accomplirait son mandat "pleinement, jusqu'à son terme", alors qu'un nombre grandissant de responsables politiques en appellent ou évoquent sa démission.

"Le mandat que vous m'avez démocratiquement confié est un mandat de cinq ans et je l'exercerais pleinement jusqu'à son terme", a déclaré le président de la République, au lendemain du renversement du gouvernement de Michel Barnier par l'Assemblée nationale. Le départ du chef de l'État est souhaité par 59% à 61% des Français, selon des sondages Odoxa et Elabe publiés jeudi.

M. Macron a reconnu jeudi que sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale en juin "n'a pas été comprise", assumant "sa responsabilité".

Cette décision, "beaucoup me l'ont reprochée et je sais, beaucoup continuent de me le reprocher. C'est un fait et c'est ma responsabilité", a affirmé le président de la République.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Fonction publique: 200'000 manifestants en France, selon la CGT

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La CGT emmenait le cortège des manifestants à Paris. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Les manifestations des agents publics contre la "dégradation de leurs conditions de travail et de rémunération" ont réuni jeudi 200'000 personnes dans 160 cortèges et rassemblements à travers la France, dont 30'000 à Paris, a rapporté la CGT à l'AFP.

Au lendemain de la chute du gouvernement, les fonctionnaires protestent notamment contre le projet d'instauration de trois jours de carence pour leurs arrêts maladie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Un comité de soutien pour l'achat de la propriété de Zep

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La propriété de Zep, située aux Charmilles au bord du Rhône, pourrait être rachetée par la Ville de Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le potentiel achat de la propriété de Zep, aux Charmilles, par la Ville de Genève agite les esprits. Alors que la droite a menacé de lancer un référendum contre le crédit de 21,5 millions de francs voté la semaine passée, un collectif explique pourquoi il est important d'acquérir cette parcelle.

Un appel de soutien à la Campagne Masset, du nom de la parcelle de Zep convoitée par la Municipalité, a été rendu public jeudi. Plus de 320 personnes, dont de nombreux habitants du quartier ainsi que des défenseurs du patrimoine et de la nature, font partie de ce nouveau collectif.

"Il existe de nombreux potentiels pour affecter cette maison à des activités à destination du grand public: espace culturel et social, maison de l'alimentation, maison du patrimoine, etc.", relève le collectif. Ce comité de soutien insiste aussi sur les possibilités qu'offrirait l'ouverture du parc qui entoure la propriété.

Le Conseil municipal avait voté le 27 novembre un crédit de 21,5 millions de francs pour acheter cette parcelle de 35'000 mètres carrés. Elle comprend une maison de maître du 18e siècle, une piscine, des vignes, de la forêt et une prairie. La gauche et le MCG avaient soutenu ce crédit.

Une question de délais

Zep, de son vrai nom Philippe Chappuis, veut vendre cette propriété qu'il possède depuis 2008. Le célèbre bédéiste a accepté de la céder à la collectivité pour 21,5 millions, contre les 25 millions initialement demandés. "Mais ce projet se trouve menacé par un possible référendum, dont le seul lancement pourrait compromettre la vente pour des raisons de délais", indique le collectif.

Les élus de droite avaient dénoncé lors des débats un achat compulsif pour un bien protégé aux niveaux cantonal et fédéral, qui ne pourrait pas être transformé pour un usage public. La menace du référendum avait ainsi été brandie pendant les débats au Conseil municipal.

Le collectif appelle "toutes les personnes et organisations concernées à renoncer au lancement de ce référendum". A ce jour, le référendum n'a toutefois pas encore été officiellement lancé. A noter, que le collectif de soutien comprend quelques représentants des partis de droite, pourtant opposés à cet achat par la Ville de Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Record de candidatures aux municipales à Genève

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A Genève, un nombre record de candidats est en lice aux prochaines élections municipales. Le 23 mars, 2013 candidatures réparties sur 183 listes se disputeront un siège de délibératif et 262 personnes se présentent du côté des exécutifs (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, un nombre record de candidats est en lice aux prochaines élections municipales. Le 23 mars, 2013 candidatures réparties sur 183 listes se disputeront un siège de délibératif. Du côté des exécutifs, 262 personnes se présentent.

Selon les listes publiées jeudi par la Chancellerie, le nombre de candidats a à nouveau progressé de 7,5% par rapport aux dernières élections municipales. En 2020, 1863 candidats visaient un mandat dans un des 45 Conseils municipaux, contre 1723 cinq ans plus tôt. Compte tenu de l'évolution démographique, le nombre total de sièges à pourvoir est passé de 938 à 946 dans les délibératifs.

Alors que 137 conseillers administratifs devront être élus, le nombre total de prétendants continue, là aussi, de croître au fil des ans. Il est passé de 222 en 2015, à 241 en 2020, pour atteindre 262 en mars prochain. L'élection des exécutifs sera toutefois tacite dans sept communes rurales, à savoir Cartigny, Chancy, Collex-Bossy, Gy, Jussy, Laconnex et Confignon. Un éventuel second tour aura lieu le 13 avril.

Femmes moins motivées

La progression du nombre de femmes à se porter candidates est plus faible qu'en 2020. Elles seront 757 à se présenter pour être conseillère municipale, soit 36 de plus que cinq ans plus tôt, quand le nombre de candidatures féminines avait augmenté de 101 par rapport à 2015. La même tendance est à l'oeuvre pour l'élection aux exécutifs: 81 candidates en 2025, contre 79 en 2020 et 68 en 2015.

En Ville de Genève, qui la plus grande commune du canton, 304 candidats se répartissent sur neuf listes pour le délibératif, contre 279 sur dix listes en 2020. Les chiffres sont identiques à ceux de 2020 pour l'élection au Conseil administratif: 16 candidats sur dix listes.

Alliance au centre

Au niveau des partis, la droite ne reconduit pas l'Alliance genevoise (PLR, Le Centre, UDC et MCG) qui lui avait permis de remporter la majorité au Conseil d'Etat. Pour les élections municipales, Le Centre a décidé d'unir ses forces avec celles des Vert'libéraux au sein d'un bloc centriste représentant "une alternative à la polarisation de la politique genevoise".

Dans la foulée de sa progression au niveau cantonal en 2023, l'UDC a créé des sections communales, ce qui lui permet d'avoir 115 candidats sur 17 listes. Et après sa percée de 2023, Libertés et justice sociale, la formation de Pierre Maudet, se lance dans une dizaine de communes, avec notamment pour ambition de reprendre un siège à la gauche au sein de l'exécutif de la Ville de Genève.

A gauche, le PS et les Verts se présentent dans une dizaine de communes, avec des alliances pour les exécutifs. Quant aux partis tout à gauche de l'échiquier politique, qui étaient désunis aux dernières élections cantonales et ont disparu des bancs du Grand Conseil, ils ont décidé de présenter une liste commune en Ville de Genève.

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Politique

Les chauffages électriques doivent disparaître d'ici 2033

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Le Canton de Vaud tourne la page des chauffages et chauffe-eau électriques avec une nouvelle réglementation (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le canton de Vaud, le décret prévoyant l'assainissement des chauffages et des chauffe-eau électriques entre en vigueur le 1er janvier prochain. Il met définitivement un terme à l'utilisation de ce type d'installations et fixe un délai pour leur remplacement au 1er janvier 2033, sauf exceptions. Un délai de six mois est prévu pour s'annoncer.

"Cette réglementation permettra de générer rapidement des économies d'électricité et d'augmenter la résilience du système électrique vaudois, notamment durant la période hivernale", informe jeudi le Conseil d'Etat dans un communiqué. Pour faciliter cette transition, le gouvernement renforce les subventions en la matière. Il vient d'adopter une directive qui précise l'application de ce décret.

Cette dernière s'applique à l'assainissement des chauffages et chauffe-eau électriques centralisés ou décentralisés qui équipent les bâtiments existants, rappelle le Canton. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.

Recensement

Les propriétaires de bâtiments chauffés électriquement devront s'annoncer dans les six mois qui suivent l'entrée en vigueur du décret au 1er janvier 2025 auprès de leur gestionnaire de réseaux de distribution, de leur fournisseur d'énergie ou auprès de toute autre entité en charge du comptage d'électricité. Ce devoir d'annonce a pour but de recenser les bâtiments concernés dans le cadre strict de l'application du décret.

Celui-ci prévoit la possibilité de déroger à certaines obligations. Une situation financière ne permettant pas la réalisation de travaux d'assainissement est par exemple un motif de dérogation. Les propriétaires qui doivent assainir leur système de chauffage et/ou chauffe-eau électriques peuvent aussi recevoir des aides financières.

Energie renouvelable

Les systèmes centralisés de chauffages électriques des bâtiments doivent être remplacés par d’autres systèmes de production de chaleur. Les énergies renouvelables telles que les chauffages à bois (bûches, pellets, plaquettes), les pompes à chaleur (air-eau, sol-eau, eau-eau), le chauffage à distance (CAD) alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou des rejets de chaleur, seront privilégiés.

S'agissant des chauffages électriques centralisés des bâtiments, le délai d'assainissement est strictement fixé au 1er janvier 2033.

Trois catégories de consommation ont, en revanche, été fixées pour les chauffages décentralisés. Si elle est faible, il y a une dispense provisoire de l'obligation d'assainir les appareils. Si elle est moyenne, la directive prévoit une prolongation du délai de cinq ans, soit au 1er janvier 2038. Et si la consommation est élevée, le délai au 1er janvier 2033 reste appliqué.

Chaud débat au Grand Conseil

Le glas des chauffages électriques avait sonné dans le canton en décembre 2022. Le Grand Conseil avait en effet accepté en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant, après plusieurs rebondissements dans les longues discussions sur ce sujet au plénum, notamment autour de la question d'exclure du décret les chauffages décentralisés (environ 80% de la consommation).

Les chauffages et chauffe-eau électriques représentent aujourd’hui près de 10% de la consommation vaudoise annuelle, soit l'équivalent d'une quarantaine d'éoliennes. Cette consommation monte à 15% en hiver. L’objectif du décret est de réduire la consommation en misant sur l'efficacité énergétique.

Après l'étape politique, le démontage des chauffages électriques a encore connu un volet juridique: à la suite d'un recours, le Tribunal fédéral a débouté en mai dernier l'association vaudoise Choc électrique et deux particuliers contestant leur démantèlement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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