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Politique

Les élus candidats à leur réélection plus transparents qu'en 2019

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Le Conseil national est plus transparent que le Conseil des Etats en matière de déclaration des revenus liés aux mandats (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les parlementaires fédéraux qui se représentent lors des élections fédérales dans un peu moins de trois semaines sont plus transparents sur leurs revenus qu'il y a quatre ans. Selon Lobbywatch, 56% d'entre eux ont déclaré combien ils gagnent, contre 33% en 2019.

Sur 208 candidats à la réélection, 117 ont indiqué leurs revenus à Lobbywatch. Sont pris en compte les revenus liés à des mandats dans des conseils d'administration, des comités d'associations ou des conseils consultatifs, indique mardi la plateforme de transparence. L'activité professionnelle n'a pas été comptée si le salaire en question n'a pas été dévoilé.

Dans sa dernière liste de transparence, Lobbywatch conclut que les Vert-e-s et le PS sont les plus transparents, avec respectivement 94% et 92% d'élus déclarant leurs revenus. Suivent le PVL, le Centre et le PLR. L'UDC ferme la marche, avec 29%.

Les députés sont plus ouverts que les sénateurs, de même que les femmes, les jeunes et les élus n'ayant fait qu'une législature. Les élus de Suisse romande et du nord de la Suisse aussi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les députés ne relâchent en rien leur soutien à Vetropack à St-Prex

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Politiques, syndicats, employés: la mobilisation est totale pour sauver le site de la verrerie Vetropack à St-Prex (VD), menacée de fermeture par sa direction. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les parlementaires vaudois ne relâchent pas leur mobilisation pour maintenir la verrerie Vetropack à St-Prex, menacée de fermeture. Après une résolution soutenue en mars dernier, ce ne sont pas moins de trois nouvelles interventions qui ont été défendues mardi au Grand Conseil: deux postulats et une motion. Ils sont tous les trois renvoyés en commissions pour examen.

La motion, déposée par le socialiste Arnaud Bouverat et cosignée par une soixantaine d'élus de tous les bords politiques, prévoit un renforcement de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC) et du Plan directeur cantonal. L'objectif est de pouvoir sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

Le premier postulat, déposé par le chef du groupe PLR Nicolas Suter et cosigné par quelque 75 députés, demande, lui, un rapport au Conseil d'Etat sur l'enjeu de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, pour une région mais aussi pour toute une filière industrielle.

Le gouvernement est prié de fournir des réponses sur l'industrie du verre dans le canton (quantité, qualité, acteurs et filières), sur l'état d'avancement des solutions de recyclage et de réutilisation du verre ainsi que des moyens à disposition de l'aménagement du territoire pour maintenir un tissu industriel et artisanal.

Aide directe et indirecte

Avec presque autant de signatures, le deuxième postulat, déposé par le PLR Alexandre Berthoud, demande au gouvernement d'étudier tous les outils économiques et disponibles pour sauver l'usine de Vetropack.

"Cela peut se traduire par un soutien économique direct notamment. Mais il est possible de soutenir de manière indirecte certains secteurs spécifiques par le biais d'allégements fiscaux ou par des mesures d'aménagement du territoire en maintenant l'affectation de certains terrains propices à l'industrie ou à l'artisanat", note le postulant.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d'Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Pétition

Une pétition - "Non à la fermeture de Vetropack" - a par ailleurs été remise la semaine dernière aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois.

Pour rappel, la direction de Vetropack avait annoncé début mars l'ouverture d'une procédure de consultation concernant la fermeture de son site de St-Prex pour manque de rentabilité. La procédure a été prolongée jusqu'au 30 avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La Suisse devrait maintenir une aide partielle à l'UNRWA

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La Suisse devrait poursuivre son aide à l'UNRWA, demande mardi une commission du Parlement (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

La Suisse doit maintenir, pour l'instant, une aide humanitaire partielle à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). C'est ce que recommande la commission compétente du Conseil national. Le Conseil fédéral n'a pas encore tranché.

La commission de politique extérieure du National a siégé à plusieurs reprises sur ce sujet ces dernières semaines. Au vu de la situation humanitaire catastrophique qui règne à Gaza actuellement, elle a décidé par 13 voix contre 11 de maintenir partiellement le soutien actuel de la Suisse à l'UNRWA, a dit le président de la commission Laurent Wehrli (PLR/VD).

Il faut passer par les canaux qui fonctionnent encore sur place, a ajouté le Vaudois. Le montant de cette contribution partielle à l'UNRWA n'est pas chiffré par la commission. Le Conseil fédéral devra en décider. Initialement, la Suisse devait verser 20 millions de francs pour 2024.

A moyen terme, la Suisse ne devrait par contre plus financer directement l'UNRWA, estime la commission. Elle a déposé une motion en ce sens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'UE met la pression sur Facebook et Instagram avant les élections

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Les réseaux sociaux Facebook et Instagram sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation (archives). (© KEYSTONE/AP/JENNY KANE)

La Commission européenne a ouvert mardi une enquête contre les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Ils sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation à cinq semaines des élections européennes.

Des dirigeants se sont inquiétés récemment de possibles manipulations de l'opinion par la Russie.

"Cette Commission a mis en place des outils pour protéger les citoyens européens de la désinformation et de la manipulation par des pays tiers", a souligné la présidente Ursula von der Leyen. "Si nous soupçonnons une violation des règles, nous agissons. C'est toujours vrai, mais particulièrement en période d'élections".

Bruxelles a listé quatre principaux griefs. Le premier concerne une modération "insuffisante" des publicités par Meta. La Commission épingle la diffusion d'un grand nombre d'annonces "qui présentent un risque pour les processus électoraux", évoquant des "campagnes publicitaires liées à une manipulation d'information de l'étranger".

Meta n'a pas directement commenté la procédure. "Nous disposons d'un processus bien établi pour identifier et atténuer les risques sur nos plateformes. Nous sommes impatients de poursuivre notre coopération avec la Commission européenne et de leur fournir de plus amples détails sur ce travail", a réagi un porte-parole.

L'exécutif bruxellois critique aussi le fait que Meta diminue la visibilité de contenus politiques dans les systèmes de recommandations d'Instagram et Facebook, une pratique contraire aux obligations de transparence du DSA.

La Commission soupçonne par ailleurs le mécanisme mis en place par Meta pour permettre aux utilisateurs de signaler des contenus illégaux de ne pas respecter la réglementation. Il ne serait pas suffisamment facile d'accès et d'utilisation.

Enfin, Bruxelles reproche à Meta son projet de supprimer un outil considéré comme essentiel pour repérer et analyser la désinformation sur Facebook et Instagram, sans solution adéquate de remplacement.

Possibles sanctions

Meta a annoncé début avril que son outil "CrowdTangle" ne serait plus disponible après le 14 août au grand dam de nombreux chercheurs et journalistes qui l'utilisent pour suivre en temps réel la propagation de théories du complot, d'incitations à la violence ou de campagnes de manipulation pilotées de l'étranger.

"Dans le sillage des élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin 2024 et d'une série d'autres élections qui se dérouleront dans les États membres", cette suppression pourrait réduire "les capacités de suivi des fausses informations", s'inquiète la Commission.

Elle demande à Meta de l'informer, dans un délai de cinq jours, sur "les mesures correctives" prises pour assurer un contrôle public des contenus diffusés, sous peine de possibles sanctions.

Il s'agit de la cinquième enquête formelle lancée par Bruxelles dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) entré en application l'an dernier pour lutter contre les contenus illégaux en ligne.

TikTok déjà visé

La Commission a déjà ouvert deux enquêtes visant TikTok, dont une a poussé la semaine dernière cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans. Cette fonctionnalité est suspectée de créer des risques d'addiction chez les adolescents.

Une procédure avait été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d'Alibaba, soupçonné de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits dangereux comme des faux médicaments.

La première enquête formelle portait déjà sur des risques liés à la désinformation. Elle avait été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (ex-Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération des contenus et de transparence.

Le règlement sur les services numériques s'applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi que les principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.

Au total, 23 très grands acteurs de l'internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d'une centaine d'experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique.

Les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu'à 6% de leur chiffre annuel mondial, voire à une interdiction d'opérer en Europe en cas de violations graves et répétées.

L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Cann-L à Lausanne ravitaille 800 personnes en cannabis

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Le point de vente lausannois de cannabis Canne-L accueille pour l'heure 800 personnes (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Ouvert il y a quatre mois, le point de vente Cann-L accueille désormais 800 personnes à Lausanne. Quelque 330 autres attendent leur inclusion et une trentaine prend rendez-vous chaque semaine. Les ventes de cannabis représentent l’équivalent de 10% du marché illégal.

Le projet Cann-L, qui s'adresse aux personnes majeures vivant à Lausanne et déjà consommatrices de cannabis, atteint une population assez peu connue jusqu’ici, écrit la Ville de Lausanne mardi dans un communiqué. Parmi les 800 participants, 78% sont des hommes et près de 70% consomment du cannabis depuis plus de 10 ans, décrit-elle dans son bilan après quatre mois.

Leur moyenne d'âge est de 37 ans (18-80 ans). Un peu plus de la moitié en consomment quotidiennement ou presque. Par ailleurs, 330 personnes sont en attente d’inclusion. Et une trentaine d'intéressés prennent rendez-vous chaque semaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Temps doux et forte production d'électricité l'hiver dernier

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De bonnes conditions ont permis à la Suisse l'hiver dernier d’être exportatrice nette d'électricité (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'approvisionnement en électricité n'a pas été menacé l'hiver dernier, grâce à des températures douces et une forte production en Suisse et à l'étranger. Les conditions sont favorables pour l'hiver prochain, mais l'alerte n'est pas totalement levée, selon l'Elcom.

Des températures douces ont réduit la demande d’électricité et de gaz, et des précipitations abondantes ont permis d'enregistrer une production hydroélectrique record des centrales au fil de l'eau et à accumulation, a indiqué mardi la Commission fédérale de l'électricité (Elcom). Et de constater une très bonne disponibilité des centrales nucléaires suisses et une consommation d'électricité réduite.

Ces conditions ont permis à la Suisse d'être exportatrice nette d'électricité. La situation de l'approvisionnement des pays voisins n'a pas non plus été problématique. La réserve d'hiver n'a donc pas été activée.

Pour l'hiver prochain, les conditions sont plus favorables que les hivers passés. Mais des incertitudes subsistent donc des mesures telles qu'une réserve d'hiver restent nécessaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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