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Politique

Les députés vaudois ne veulent pas sacrifier l’agriculture

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« Non au sacrifice inutile de notre agriculture ». C’est la résolution largement acceptée mercredi par le Grand Conseil vaudois.

Le parlement cantonal s’inquiète de la politique agricole 2022 publiée récemment par le Conseil fédéral. Dans ce document, la Confédération propose notamment d’ouvrir davantage les marchés. Le 24 septembre dernier, le peuple suisse a pourtant massivement accepté l’inscription de la sécurité alimentaire dans la Constitution. Pour le député UDC Philippe Jobin, le Conseil fédéral bafoue ainsi cette volonté populaire.

Philippe JobinDéputé, UDC, VD

En adoptant cette résolution, le Grand Conseil demande donc au gouvernement cantonal et aux Chambres fédérales de s'opposer fermement à la stratégie « sournoise » du Conseil fédéral. Pour le député UDC Philippe Jobin, il y a plusieurs relais dans ce dossier, à commencer par le ministre Philippe Leuba.

Philippe JobinDéputé, UDC, VD

La résolution est transmise au Conseil d’Etat vaudois qui a désormais 3 mois pour apporter des réponses.

 

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International

A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole

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"Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre: ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin", a dit le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. (© KEYSTONE/EPA/IGOR KOVALENKO)

L'hôte de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, a défendu mardi le droit des pays à exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, en ouverture d'un sommet de dirigeants mondiaux à Bakou.

Les dirigeants des pays en développement, très représentés à la COP29, plaident mardi pour un accord financier historique sur l'aide des pays riches, mais la plupart des chefs d'Etats du G20 sont absents, au début d'une des négociations climatiques les plus difficiles depuis l'accord de Paris en 2015.

Les pays en développement ne peuvent pas repartir "les mains vides", a lancé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Ces pays réclament le décuplement ou plus de l'aide financière annuelle versée par les pays développés aux pays du Sud, actuellement d'environ 116 milliards de dollars par an (en 2022). Des montants jugés irréalistes par des Occidentaux plutôt enclins à réduire en ce moment leurs dépenses publiques.

"Cadeau de Dieu"

Une semaine après le séisme de la réélection de Donald Trump aux Etats-Unis, quelque 75 dirigeants sont attendus en Azerbaïdjan, avec comme ordre du jour officieux de tracer la route de la diplomatie climatique sans la première puissance mondiale.

Cette COP29, organisée un an après la COP de Dubaï, s'est ouverte lundi sur de vibrants appels à la coopération internationale. Tout le monde s'attend à ce que les Etats-Unis de Donald Trump deviennent, l'an prochain, l'unique pays à sortir deux fois de l'accord de Paris.

"Notre processus est solide. Il est robuste et perdurera", veut croire Simon Stiell, le chef de l'ONU climat, qui coorganise la conférence avec l'Azerbaïdjan.

Mardi, Ilham Aliev, le président du pays, berceau historique du pétrole, a assumé son expression de "cadeau de Dieu", pour désigner les hydrocarbures qui ont fait la richesse de l'Azerbaïdjan. Il a rappelé que l'Union européenne lui avait demandé de fournir plus de gaz, après la crise énergétique de 2022.

"Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre: ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin", a dit Ilham Aliev. Les "media fake news" des Etats-Unis, "premier producteur mondial" d'énergies fossiles, "feraient mieux de se regarder dans le miroir".

Annonce britannique

L'émissaire du président démocrate Joe Biden, John Podesta, est présent pour rassurer ses partenaires. Mais la sortie anticipée du deuxième pollueur mondial affaiblit la parole de ses négociateurs sur la permanence des engagements américains.

Les Européens ont certes permis de persévérer, mais ils ne se bousculent pas à Bakou. Emmanuel Macron, Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne sont absents au sommet de mardi et mercredi. L'UE sera notamment représentée par le Hongrois Viktor Orban, qui assure la présidence tournante du Conseil, Andrzej Duda (Pologne), Pedro Sanchez (Espagne) et Giorgia Meloni (Italie).

Seuls quelques pays du G20 seront représentés par un chef d'Etat ou de gouvernement, dont le Royaume-Uni avec son Premier ministre travailliste Keir Starmer, attendu sur un nouvel engagement de réduction des gaz à effet de serre.

"Il est très important que le Royaume-Uni fasse preuve de leadership", a-t-il déclaré mardi matin à Bakou à des journalistes. M. Starmer s'est dit "réjoui de travailler avec le président Trump, bien sûr, comme nous le faisons avec tous les dirigeants internationaux".

Pour la Suisse, le ministre de l'environnement et de l'énergie Albert Rösti sera présent dans la deuxième partie de la conférence.

Premier projet d'accord financier rejeté

Quelque 52'000 participants sont attendus sur les deux semaines de la COP29, dans le stade olympique de Bakou, sur les bords de la Caspienne, mer dans laquelle l'Azerbaïjan prévoit une forte expansion de sa production de gaz naturel.

Certes, entre la réélection de Trump, le retard du premier jour et l'absence de plusieurs dirigeants majeurs, "ce n'est pas une situation idéale. (...) Mais en 30 ans de COP, ce n'est pas la première fois qu'on fait face à des obstacles" et "tout est encore tout à fait possible", a confié mardi à l'AFP le ministre canadien de l'Environnement, Steven Guilbeault.

Mardi, des pays en développement ont rejeté un premier projet d'accord financier. "Nous ne pouvons pas l'accepter", dit à l'AFP le négociateur ougandais Adonia Ayebare, qui préside le groupe G77+Chine, représentant plus d'une centaine de pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Compromis en vue au Parlement pour changer l'imposition du logement

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La commission compétente du Conseil des Etats est favorable à un impôt foncier spécial sur les résidences secondaires (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La taxe sur la valeur locative, y compris pour les résidences secondaires, devrait être supprimée. La commission compétente du Conseil des Etats se rallie au National pour revoir complètement le système d'imposition du logement, après des années de surplace.

Selon le Conseil national, la valeur locative doit être supprimée, à la fois pour le logement principal occupé par le propriétaire et pour les résidences secondaires. En contrepartie, les frais d'entretien ne seraient plus déductibles et les intérêts passifs plus que partiellement.

A l'origine, le Conseil des Etats ne voulait pas inclure les résidences secondaires. Le dossier s'est embourbé au Parlement. Désormais, dans un esprit de compromis, la commission de l'économie des Etats accepte le changement de système par 9 voix contre 4, annoncent mardi les services du Parlement.

A la condition que les cantons aient la possibilité de prélever un impôt foncier spécial sur les résidences secondaires. Le dossier sera débattu lors de la prochaine session d'hiver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Allemagne: élections législatives anticipées le 23 février

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Après plusieurs jours de bras de fer, la date a été conclue en accord avec le principal parti d'opposition, les conservateurs de la CDU/CSU. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

L'Allemagne prévoit d'organiser des élections législatives anticipées le 23 février 2025 suite à l'éclatement de la coalition d'Olaf Scholz il y a une semaine. C'est ce qu'a appris l'AFP mardi de source proche du parti social-démocrate du chancelier.

Après plusieurs jours de bras de fer, la date a été conclue en accord avec le principal parti d'opposition, les conservateurs de la CDU/CSU, a ajouté cette source.

Selon une autre source proche des discussions, le chancelier devrait poser le 16 décembre la question de confiance au Bundestag, la chambre basse du parlement. Le vote des députés aura lieu deux jours après le dépôt de la motion, selon la même source.

Ce compromis permettrait de clarifier la suite des événements, après la rupture mercredi de la coalition tripartite dirigée par Olaf Scholz qui a plongé la première économie européenne dans une crise inédite.

Le chancelier, désormais à la tête d'un gouvernement minoritaire avec les écologistes, avait dans un premier temps fixé le vote de confiance le 15 janvier en vue d'un scrutin en mars.

Mais pressé de toutes parts d'accélérer la cadence, l'impopulaire dirigeant avait alors fait marche arrière et confié le soin de fixer la date aux groupes parlementaires des conservateurs de la CDU/CSU, premier parti d'opposition largement en tête dans les sondages d'opinion, et de son parti social-démocrate (SPD).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Kallas, Ribera, Fitto, Séjourné: commissaires européens sur le gril

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La gauche et le centre ne digèrent pas que Raffaele Fitto ait obtenu un titre de vice-président alors qu'il appartient à Fratelli d'Italia, le parti d'extrême droite de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Les pressentis de la nouvelle Commission européenne passent leur oral devant le Parlement. Premiers en lice, la nouvelle cheffe de la diplomatie européenne et ex-1ère ministre estonienne Kaja Kallas et l'Italien Raffaele Fitto, chargé de la cohésion des territoires.

Les six vice-présidents potentiels du nouvel exécutif bruxellois vont se succéder devant les eurodéputés à Bruxelles pour des auditions d'au moins trois heures, avant d'être adoubés ou pas lors d'un vote.

Kaja Kallas a entamé son grand oral en appelant l'Union à soutenir l'Ukraine "aussi longtemps que nécessaire, et avec autant d'aide militaire, financière et humanitaire que nécessaire".

Raffaele Fitto a lui martelé ne "pas être là pour représenter un parti politique ou un Etat membre", mais pour "affirmer son engagement envers l'Europe".

Appartenance à l'extrême droite

Car la gauche et le centre ne digèrent pas que M. Fitto ait obtenu un titre de vice-président alors qu'il appartient à Fratelli d'Italia, le parti d'extrême droite de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.

"Cette vice-présidence est délicate" et suscitera "beaucoup de discussions", prévient le centriste italien Sandro Gozi (Renew). "L'issue finale reste ouverte et incertaine".

Les groupes politiques se montrent toutefois prudents car faire tomber un rival les expose à des représailles lors de l'audition des candidats de leur propre camp le même jour.

Séjourné doit prouver sa valeur

Au centre, le macroniste Stéphane Séjourné fera face aux parlementaires à partir de 14h30. Considéré comme trop discret dans ses précédentes fonctions de ministre des Affaires étrangères, le Français de 39 ans devra prouver qu'il est à la hauteur du vaste portefeuille sur la stratégie industrielle dont il a hérité.

D'autant qu'il a été choisi in extremis mi-septembre par le président français Emmanuel Macron qui avait initialement affiché son intention de reconduire Thierry Breton malgré son conflit avec la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

Bras de fer avec la Chine, Trump

Ses attributions sont cruciales à l'heure où l'Europe est en plein bras de fer commercial avec la Chine et où l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis fait craindre une explosion des droits de douane pour accéder au marché américain.

Durant son audition, le macroniste devrait aussi être titillé sur l'accord de libre échange controversé entre UE et pays latino-américains du Mercosur, que la France conteste mais que la Commission semble inciter à signer.

Pour M. Séjourné, "ça ira, il est intelligent et connaît bien le Parlement", considère l'eurodéputé néerlandais Dirk Gotink (PPE, droite), rappelant que le centriste y dirigeait le groupe Renew de fin 2021 à début 2024.

Les auditions de la Roumaine Roxana Minzatu, chargée des affaires sociales et de la Finlandaise Henna Virkkunen (souveraineté numérique) sont aussi considérées comme sans grand risque.

Ribera dans le viseur de la droite

L'Espagnole Teresa Ribera, elle, sera dans le viseur de la droite et de l'extrême droite. La socialiste a hérité d'un portefeuille majeur sur la transition écologique et la concurrence.

Ministre de Pedro Sanchez, elle sera sans doute interrogée sur la situation politique en Espagne après les inondations meurtrières qui ont bouleversé le pays. Et ses adversaires comptent l'interpeller sur son opposition au nucléaire.

"Elle sera attaquée", redoute le socialiste français Christophe Clergeau. Mais, ajoute-t-il, "si le PPE (la droite) shoote Ribera, on shootera l'ensemble du collège" le 27 novembre, date d'un vote global sur la nouvelle équipe exécutive qui pourrait prendre ses fonctions début décembre.

Suites possibles

Après les grands oraux de mardi, l'analyste Sophia Russack du Centre for European Policy Studies pense "qu'il pourrait y avoir des questions écrites supplémentaires ou des demandes de secondes auditions".

Mais, in fine, les commissaires "passeront tous, parce que c'est politiquement compliqué. Le PPE (droite) est très puissant et les sociaux-démocrates ne voudront pas exposer Teresa Ribera".

Dix-neuf premiers commissaires ont déjà reçu l'aval des députés. Seul le Hongrois Oliver Varhelyi (santé et bien-être animal) attend toujours d'être fixé sur son sort.

L'audition de ce proche du Premier ministre hongrois Viktor Orban avait donné lieu à des critiques sur son peu d'empressement à répondre aux questions sur l'accès des femmes à l'avortement ou sur les droits LGBT+. En 2019, trois commissaires avaient été récusés, dont la Française Sylvie Goulard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les États-Unis frappent des cibles liées à l'Iran en Syrie

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Les Etats-Unis ont déployé environ 2500 soldats en Irak et 900 en Syrie (archives). (© KEYSTONE/EPA/AHMED MARDNLI)

Les forces américaines ont mené lundi des frappes contre neuf cibles liées à des groupes soutenus par l'Iran en Syrie après des attaques contre les troupes américaines, a annoncé le Pentagone. Il n'a pas précisé quels groupes étaient visés ni fait état de victimes.

"Ces frappes diminueront la capacité des groupes soutenus par l'Iran à planifier et lancer des attaques contre les forces américaines et celles de la coalition", a déclaré le Pentagone, faisant référence à la coalition internationale contre l'Etat islamique (EI) déployée en Syrie.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une ONG proche des rebelles syriens, ces frappes ont tué quatre membres de groupes liés à l'Iran.

Les Etats-Unis ont déployé environ 2500 soldats en Irak et 900 en Syrie dans le cadre d'une coalition internationale créée en 2014 pour combattre l'EI. Des cellules jihadistes restent actives, particulièrement dans les zones rurales et reculées, hors des grandes villes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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