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Economie

Les députés débattent sur les limites d'âge à la BCV

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L'organisation de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a été discutée au Grand Conseil, notamment la question des limites d'âge au Conseil d'administration et à la Direction (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'organisation de la Banque cantonale vaudoise (BCV) est actuellement débattue au Grand Conseil. Alors que le Conseil d'Etat défend la suppression de toute limite d'âge au sein de l'établissement, les parlementaires ont décidé mardi en premier débat de fixer une petite cautèle pour les membres de la direction générale.

Dans sa modification de la loi, le gouvernement veut supprimer la limite d'âge fixée à 70 ans pour les membres du Conseil d'administration (CA) et de réduire le nombre de maximum de mandats de quatre (seize ans au total) à trois (douze ans au total).

"La suppression de l'âge limite pour le CA facilitera les renouvellements, permettra davantage de flexibilité et des départs étagés. Cela permettra aussi de conserver plus longuement au sein du CA certaines compétences qui se font rares sur le marché", argumente le Conseil d'Etat.

S'agissant de la direction générale, il propose, pour la limite d'âge de ses membres qui est actuellement de 65 ans, de renvoyer aux règles applicables au personnel de la banque autorisant les collaborateurs, avec l'accord de l'employeur, à travailler jusqu'à 68 ans.

"Actuellement, les membres de la direction générale doivent quitter la BCV dans l'année de leurs 65 ans, tandis que les autres collaborateurs peuvent, avec l'accord de l'employeur, travailler jusqu'à 68 ans. La proposition vise à harmoniser l'âge de départ des membres de la direction générale en renvoyant aux règles applicables pour le personnel de la banque", justifie le gouvernement.

Deux amendements

La commission du Grand Conseil chargée d'étudier ces changements a préféré une solution médiane pour le CA: "Le président et les membres du CA sont nommés pour quatre ans. Ils sont rééligibles jusqu'à la limite de 70 ans révolus; toutefois la durée totale de leur mandat ne peut excéder douze ans".

Largement accepté en commission, cet amendement n'avait pas passé la rampe la semaine passée dans l'hémicycle, le groupe PLR n'ayant pas suivi ses représentants au sein de ladite commission. Il avait été refusé par 70 voix, contre 53 oui et sept abstentions. C'est donc la version du Conseil d'Etat qui a été ainsi maintenue.

Les députés ont repris ce premier débat, inachevé la semaine dernière, mardi. Ils devaient cette fois se prononcer sur la modification concernant la direction générale.

Ils ont accepté par 74 oui, 57 non et cinq abstentions l'amendement de la commission qui fixe une petite cautèle. Il stipule que "le président et les membres de la direction générale sont tenus de se démettre de leur fonction à l'âge prévu de 65 ans. Une dérogation est possible jusqu'à 68 ans, sur décision des organes compétents".

Deuxième débat nécessaire

Cette nouvelle formulation autorise le départ des membres de la direction générale à 68 ans, mais évite le renvoi au règlement de la BCV, car il peut être modifié par l'institution elle-même, sans contrôle démocratique. Ce que critiquaient certains commissaires.

Un deuxième débat immédiat a été refusé mardi et aura donc lieu, sans doute, la semaine prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Moody's dégrade la note souveraine de la France d'un cran

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François Bayou (à droite sur le cliché) a été nommé pour succéder à Michel Barnier (à gauche) au poste de premier ministre. (© Keystone/EPA/TERESA SUAREZ)

L'agence Moody's n'a guère laissé au premier ministre français nommé François Bayrou le temps de s'installer à Matignon vendredi, dégradant dans les heures suivantes la note souveraine de la France. Elle a abaissé la note d'un cran, à Aa3, avec perspective stable.

L'agence, qui classait la France jusque-là légèrement au-dessus de ses concurrentes, les rejoint: S&P classe la France AA- avec perspective stable, et Fitch AA- avec perspective négative.

Moody's s'est inquiétée à plusieurs reprises de la situation d'incertitude politique qui a saisi la France depuis la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée le 9 juin par le président français Emmanuel Macron.

La mise sous perspective négative de la précédente note date de la fin octobre seulement. Moody's avait fait savoir le jour même de la censure du gouvernement de Michel Barnier, le 4 décembre, que cet événement ne pouvait être que "négatif" pour la note de crédit de la France.

Pas de consolidation budgétaire

Pour Moody's, les finances publiques de la France seront "considérablement plus faibles" dans les trois prochaines années que ce qu'elle prévoyait auparavant, en raison d'une "fragmentation politique plus susceptible d'empêcher une consolidation budgétaire significative".

Elle juge la probabilité "faible" de voir le prochain gouvernement "réduire durablement l'étendue du déficit budgétaire au-delà de l'année prochaine".

Alors que le gouvernement Barnier misait sur un déficit public de 6,1% du PIB cette année et avait construit ses textes budgétaires sur la base d'un déficit public de 5% en 2025, pour revenir sous la limite des 3% tolérée par Bruxelles en 2029, Moody's n'y croit pas.

L'agence de notation anticipe un déficit public stagnant à 6,3% du PIB en 2025 et toujours à 5,2% en 2027. Ainsi, au lieu de se réduire, la dette publique passerait de 113,3% du PIB en 2024 à environ 120% en 2027.

"Si la capacité d'endettement est depuis longtemps un atout relatif de la France en matière de crédit, cet atout s'érode par rapport à ses pairs bénéficiant d'une note similaire", observe Moody's.

Le ministre français de l'économie et des finances Antoine Armand a estimé dans un communiqué que la nomination de François Bayrou apportait "une réponse explicite" aux inquiétudes de l'agence de notation.

"Héritée de décennies entières"

Michel Barnier et François Bayrou ont en effet montré une forte attention à ces questions lors de leur très courtoise passation de pouvoir, vendredi après-midi. M. Barnier a voulu laisser un message solennel: "On aurait tort d'oublier le déficit et la dette [...] faute de quoi ils se rappelleront brutalement à nous tous".

"Nul plus que moi ne connaît la difficulté de la situation", lui a répondu M. Bayrou, rappelant avoir "pris des risques inconsidérés dans [sa] vie politique pour poser [lors d'élections, y compris présidentielles, auxquelles il se présentait] la question de la dette et des déficits".

"Et tout le monde disait: 'Il est complètement fou. On ne fait pas une campagne sur la dette'", a-t-il rappelé en souriant.

Jugeant qu'il s'agit d'un problème à la fois financier mais aussi "moral", avec le poids que la dette fait peser sur les enfants, le nouveau premier ministre nommé a promis que devant cette situation "héritée de décennies entières", il aurait pour "ligne de conduite" de "ne rien cacher, de ne rien négliger et de ne rien laisser de côté".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Swiss Re vise un bénéfice net de 4,4 milliards de dollars en 2025

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Sur les trois prochaines années, Swiss Re anticipe une hausse annuelle du dividende par action d'au moins (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le réassureur Swiss Re a publié vendredi ses objectifs financiers pour l'année suivante, visant notamment un bénéfice net supérieur à 4,4 milliards de dollars. Le dividende est également attendu en croissance, alors que les dépenses sont anticipées en baisse.

Sur les trois prochaines années, le dividende par action doit croître de 7% "ou plus" par an, a-t-il indiqué dans un communiqué publié en marge de sa journée des investisseurs. Le rendement des fonds propres (IFRS ROE) doit quant à lui atteindre plus de 14%.

Au niveau des divisions, l'assurance vie (L&H) cible un bénéfice net de 1,6 milliard de dollars en 2025, alors que l'assurance dommages (P%C) s'attend à dégager un ratio combiné inférieur à 85%. L'activité avec les entreprises (Corporate Solutions) voit ce marqueur en dessous de 91%.

La direction du numéro deux mondial de la réassurance prévoit aussi de continuer à réduire ses coûts de 300 millions de dollars d'ici 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Documents juridiques liés aux Beatles vendus près de 11'000 euros

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Les documents juridiques qui évoquent notamment certains litiges entre les Beatles ont été vendus aux enchères. (© KEYSTONE/EPA/DAWSONS HANDOUT)

Des documents juridiques liés aux Beatles, qui avaient été oubliés dans un placard depuis les années 1970, ont été vendus près de 11'000 euros, a annoncé jeudi la maison de vente britannique Dawsons.

Principalement des copies de procès-verbaux des réunions d'un conseiller du groupe mythique et des assignations en justice, ils ont été acquis par un acheteur anonyme moyennant la somme de 9000 livres (10'900 euros).

Alors que les divergences créatives, la pression de la célébrité et la femme de John Lennon, Yoko Ono, ont été blâmées pour la rupture des "Fab Four", ces documents mettent en lumière les nombreuses batailles judiciaires qui ont pesé sur la vie du groupe.

Parmi elles, celle lancée par Paul McCartney contre la décision des autres membres d'engager Allen Klein comme manager, après la mort de Brian Epstein.

La question des redevances musicales et cinématographiques ainsi que l'incapacité de Klein à produire des comptes annuels pour l'administration fiscale sont aussi au coeur des questions qui ont déchiré le groupe, comme en attestent ces documents.

Le groupe avait annoncé sa rupture en 1970 même si le processus légal de séparation n'avait été finalisé qu'en 1974.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

La BCE abaisse ses taux et anticipe une politique moins restrictive

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La Banque centrale européenne a abaissé ses prévisions de croissance pour 2024 à 2026 et d'inflation pour 2024 et 2025 (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL KARMANN)

La Banque centrale européenne a abaissé ses taux directeurs de 0,25 point jeudi, en réponse à une inflation proche de son objectif et une prévision de croissance revue en baisse.

L'institut de Francfort a en parallèle signalé qu'il va sortir du cadre restrictif de sa politique monétaire.

Cette nouvelle baisse de 0,25 point de pourcentage fait passer à 3,0% le taux de dépôt, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie. Le processus de désinflation "est en bonne voie" mais s'accompagne d'"une reprise économique plus lente" qu'anticipé en septembre, estiment dans un communiqué les 25 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE présidé par Christine Lagarde.

Avec cette troisième baisse d'affilée du loyer de l'argent, et la quatrième depuis juin, la BCE amplifie le tournant pris pour abaisser les coûts d'emprunt des ménages et entreprises. Ce cycle succède à une période de resserrement monétaire drastique pour faire face à l'inflation élevée, liée à la guerre en Ukraine et la reprise post-Covid.

C'est le scénario attendu par la majorité des observateurs qui a prévalu, les gardiens de l'euro renonçant à une baisse plus audacieuse des taux, de 0,5 point de pourcentage, face à la dégradation de la croissance et la baisse rapide de l'inflation. Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ont appuyé les décisions du jour: l'institut a abaissé ses prévisions de croissance pour 2024 à 2026 et d'inflation pour 2024 et 2025.

Si le calendrier de baisses de taux supplémentaires reste incertain, la BCE a néanmoins abandonné un passage clé de son communiqué sur ses décisions qui indiquait jusqu'alors que les taux devaient rester "restrictifs aussi longtemps que nécessaire" pour ramener l'inflation à l'objectif. A la place, il est indiqué qu'"avec le temps, l'atténuation progressive des effets de la politique monétaire restrictive devrait soutenir un redressement de la demande intérieure".

La reprise anticipée devrait s'appuyer "essentiellement sur la hausse des salaires réels", de bon augure pour la consommation des ménages, et sur "l'augmentation des investissements des entreprises", selon la BCE.

Crises politiques

Avant la BCE, la Banque nationale suisse (BNS) a de son côté créé la surprise en réduisant son taux directeur d'un demi-point de pourcentage pour le ramener à 0,50%, faisant valoir que "l'incertitude concernant les perspectives économiques s'est accrue durant ces derniers mois", selon un communiqué. La discussion entre gardiens de l'euro s'est déroulée avec en toile de fond les turbulences politiques qui traversent deux principales économies de la zone euro, l'Allemagne et la France, également susceptibles de freiner la croissance.

En attendant - probablement jeudi en soirée - la nomination d'un successeur au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, la France, économiquement fragilisée, est pour le moment sans budget pour 2025, avec un déficit public dérapant cette année à 6,1% du produit intérieur brut (PIB). Si la crise politique devait perdurer en France et ses conditions d'emprunt se dégrader trop, la BCE pourrait agir symboliquement via son Instrument de protection de la transmission, par des rachats de dette sur le marché, pour prévenir toute contagion à d'autres pays.

Mme Lagarde, ancienne locataire de Bercy, devrait être questionnée à ce sujet lors d'une conférence de presse débutant à 15h45. L'Allemagne est aussi en pleine période d'incertitude. Outre la crise industrielle qu'elle traverse, elle se dirige vers des élections anticipées en février, après l'effondrement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz en octobre.

Un retard dans la formation du futur gouvernement à Berlin compliquerait encore la reprise de la première économie européenne, fragilisée par un ralentissement industriel qui dure depuis deux ans et qui affecte déjà ses partenaires. Le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche inquiète par ailleurs, avec la mise en place d'une politique protectionniste qui pourrait freiner les exportations et donc la croissance de la zone euro.

Aux États-Unis, l'inflation s'est accélérée en novembre, à 2,7% en glissement annuel, alimentant les craintes de voir la courbe rester sur cette trajectoire. De quoi compliquer la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La BCE abaisse ses taux et anticipe une politique moins restrictive

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L'institut de Francfort amplifie le tournant pris pour abaisser les coûts d'emprunt des ménages et entreprises (archives). (© KEYSTONE/EPA DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne a abaissé ses taux directeurs de 0,25 point jeudi, en réponse à une inflation proche de son objectif et une prévision de croissance revue en baisse. Elle a aussi signalé sa sortie du cadre restrictif de sa politique monétaire.

Cette nouvelle baisse de 0,25 point de pourcentage fait passer à 3,0% le taux de dépôt, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie. Le processus de désinflation "est en bonne voie", mais s'accompagne d'"une reprise économique plus lente" qu'anticipé en septembre, estiment dans un communiqué les 25 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE présidé par Christine Lagarde.

Avec cette troisième baisse d'affilée du loyer de l'argent, et la quatrième depuis juin, la BCE amplifie le tournant pris pour abaisser les coûts d'emprunt des ménages et entreprises. Ce cycle succède à une période de resserrement monétaire drastique pour faire face à l'inflation élevée, liée à la guerre en Ukraine et la reprise post-Covid.

C'est le scénario attendu par la majorité des observateurs qui a prévalu, les gardiens de l'euro renonçant à une baisse plus audacieuse des taux, de 0,5 point de pourcentage, face à la dégradation de la croissance et la baisse rapide de l'inflation. Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ont appuyé les décisions du jour: l'institut a abaissé ses prévisions de croissance pour 2024 à 2026 et d'inflation pour 2024 et 2025.

Si le calendrier de baisses de taux supplémentaires reste incertain, la BCE a néanmoins abandonné un passage clé de son communiqué sur ses décisions qui indiquait jusqu'alors que les taux devaient rester "restrictifs aussi longtemps que nécessaire" pour ramener l'inflation à l'objectif. A la place, il est indiqué qu'"avec le temps, l'atténuation progressive des effets de la politique monétaire restrictive devrait soutenir un redressement de la demande intérieure".

La reprise anticipée devrait s'appuyer "essentiellement sur la hausse des salaires réels", de bonne augure pour la consommation des ménages, et sur "l'augmentation des investissements des entreprises", selon la BCE.

Crises politiques

Avant la BCE, la Banque nationale suisse (BNS) a de son côté créé la surprise en réduisant son taux directeur d'un demi-point de pourcentage pour le ramener à 0,50%, faisant valoir que "l'incertitude concernant les perspectives économiques s'est accrue durant ces derniers mois", selon un communiqué. La discussion entre gardiens de l'euros s'est déroulée avec en toile de fond les turbulences politiques qui traversent deux principales économies de la zone euro, l'Allemagne et la France, également susceptibles de freiner la croissance.

En attendant - probablement jeudi en soirée - la nomination d'un successeur au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, la France, économiquement fragilisée, est pour le moment sans budget pour 2025, avec un déficit public dérapant cette année à 6,1% du produit intérieur brut (PIB). Si la crise politique devait perdurer en France et ses conditions d'emprunt se dégrader trop, la BCE pourrait agir symboliquement via son Instrument de protection de la transmission, par des rachats de dette sur le marché, pour prévenir toute contagion à d'autres pays.

Mme Lagarde, ancienne locataire de Bercy, devrait être questionnée à ce sujet lors d'une conférence de presse débutant à 15h45. L'Allemagne est aussi en pleine période d'incertitude. Outre la crise industrielle qu'elle traverse, elle se dirige vers des élections anticipées en février, après l'effondrement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz en octobre.

Un retard dans la formation du futur gouvernement à Berlin compliquerait encore la reprise de la première économie européenne, fragilisée par un ralentissement industriel qui dure depuis deux ans et qui affecte déjà ses partenaires. Le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche inquiète par ailleurs, avec la mise en place d'une politique protectionniste qui pourrait freiner les exportations et donc la croissance de la zone euro.

Aux États-Unis, l'inflation s'est accélérée en novembre, à 2,7% en glissement annuel, alimentant les craintes de voir la courbe rester sur cette trajectoire. De quoi compliquer la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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