Rejoignez-nous

Economie

Le projet Cargo sous terrain devrait être encadré par une loi

Publié

,

le

Le projet Cargo sous terrain entend transférer le transport de marchandises de la route à des tunnels (archives). (© KEYSTONE/LOGLAY/NITIN DESIGN)

Le projet de transport de marchandises Cargo sous terrain, lancé par l'économie privée, devrait être encadré par une loi. S'il approuve le concept, le Conseil des Etats a toutefois apporté quelques retouches mardi à la proposition du gouvernement.

Cargo sous terrain vise à transférer le transport de marchandises de la route à des tunnels souterrains. Il prévoit un tunnel à triple voie, exploité 24 heures sur 24, reliant les principaux centres logistiques du Plateau et de la Suisse du Nord-Ouest. Le réseau, constitué de 500 kilomètres de tunnel, devrait être achevé vers 2045.

Avec sa proposition de loi, le Conseil fédéral veut permettre et faciliter le projet, a expliqué la ministre de l'aménagement du territoire Simonetta Sommaruga. "Il règle les conditions pour sa mise sur pied et son exploitation."

Et la socialiste d'insister sur plusieurs points centraux. La Confédération ne participera pas au financement. Les actionnaires doivent rester majoritairement suisses tout au long de la durée de vie de l'installation. En cas de difficultés financières, Berne pourra exiger des garanties, voire le démantèlement ou le changement d'affectation en concertation avec les cantons.

Projet "visionnaire"

Les sénateurs voient la proposition d'un bon oeil. Nombre d'entre eux ont loué le projet Cargo sous terrain comme "excellent", "novateur" ou encore "visionnaire". "Il permettra de répondre à la distribution des biens de consommation, tout en limitant les nuisances, notamment sur l'usage du sol", a salué Olivier Français (PLR/VD).

Le transport de marchandises sera optimisé, a complété Hans Wicki (PLR/NW) pour la commission. "Et il arrive à un point nommé. Le transport de marchandises va s'accroître fortement, en raison de l'augmentation de la population et de la croissance de l'économie." "Le projet est bienvenu pour soulager les routes", a abondé Hansjörg Knecht (UDC/AG).

Délai de trois mois

La Chambre des cantons a toutefois apporté quelques modifications. Elle a raccourci, par 26 voix contre 16, le délai pour statuer sur une autorisation. Les cantons doivent avoir trois mois pour se prononcer, et non cinq comme proposé par le gouvernement. Les retards seraient ainsi évités, a souligné le rapporteur de commission.

Par 22 voix contre 20, les sénateurs ont également décidé de préciser la disposition sur la non-discrimination. Pas question de laisser la commission des chemins de fer statuer en cas de litige sur le calcul des prix. Ce serait une intervention étatique trop importante dans la liberté tarifaire d'une entreprise privée, a argumenté Hans Wicki.

Pour Eva Herzog (PS/BS), il n'est pas question d'intervention étatique. "Il faut pouvoir dire s'il s'agit ou non de discrimination." Charles Juillard (Centre/JU) a également plaidé pour rendre plausible la surveillance des prix et s'assurer que ceux-ci sont conformes au marché. Sans succès.

Pas plus d'indemnisations

Une partie de la droite a encore proposé d'indemniser intégralement les propriétaires lorsque l'usage de leur bien-fonds est restreint à cause de la construction ou de l'exploitation de l'installation. Les nuisances excessives inévitables, liées à la construction, l'évacuation des déblais ou l'exploitation des installations, devraient aussi être indemnisées, à leurs yeux.

La proposition irait plus loin que ce qui est prévu par le droit de l'expropriation en vigueur, leur a opposé Simonetta Sommaruga. "Il ne faut pas créer de règle spéciale." Ou alors il faut changer les règles pour tout le monde. Les sénateurs l'ont suivi par 26 voix contre 13.

Au vote final, les sénateurs ont approuvé le projet amendé sans opposition. Le dossier passe au National.

Plus de 30 milliards

Lancé en 2013 par des milieux privés, le projet coûterait en tout entre 30 et 35 milliards de francs. La responsabilité de la planification et du financement du projet incombera à la société anonyme Cargo sous terrain.

Les investisseurs attendent un grand bénéfice de leur concept en particulier pour le secteur de la logistique et de la construction. Le projet compte parmi ses actionnaires Migros, Coop, Swisscom, La Poste, Manor, Helvetia, la Banque cantonale zurichoise, l'aéroport de Zurich, CFF Cargo, la Mobilière, Implenia, Panalpina ou Holcim. Des investisseurs étrangers y participent aussi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

La Mobilière revend le portail immobilier Flatfox à SMG

Publié

le

La Mobilière s'apprête à revendre sa participation majoritaire dans le portail immobilier Flatfox à SMG Swiss Marketplace Group. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Mobilière s'apprête à revendre sa participation majoritaire dans le portail immobilier Flatfox à SMG Swiss Marketplace Group (SMG). Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.

"Flatfox intègre ainsi l'écosystème immobilier de SMG, qui en prend le contrôle exclusif", écrit le groupe propriétaire entre autres d'Immoscout24 et de Homegate mercredi dans un communiqué.

"Pour les utilisateurs d'ImmoScout24 et de Homegate, le processus de location gagnera ainsi en simplicité et en efficacité", précise SMG.

Pour mémoire, La Mobilière s'était offert Flatfox en avril 2022. Flatfox permet aux particuliers et aux entreprises de publier gratuitement leurs annonces immobilières. Un logiciel dédié au processus locatif en ligne est également mis à disposition des clients professionnels, comme les régies immobilières.

Fondée conjointement en 2021, la société SMG est contrôlée à hauteur de 31% par TX Group, tandis que son concurrent Ringier et l'assureur La Mobilière détiennent chacun 29,5% et General Atlantic 10%. A terme, il est prévu qu'elle entre en Bourse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

UBS reprend le flambeau de CS comme sponsor du foot suisse (ASF)

Publié

le

C'est seulement à l'été prochain que la marque UBS apparaîtra pour la première fois de manière visible. (Archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le géant bancaire UBS devient le partenaire principal de l'Association suisse de football (ASF) jusqu'en juin 2028 au moins, prenant la suite du parrainage de son ancienne rivale Credit Suisse, rachetée au printemps dernier.

La banque aux trois clés reprendra à partir de juillet 2024 le contrat de partenariat de Credit Suisse pour les quatre prochaines années, selon le communiqué de l'ASF publié mardi. UBS "poursuit ainsi sans interruption l'histoire à succès de trente ans que l'ASF et le Credit Suisse ont commencée en 1993."

Comme jusqu'à présent, la moitié de toutes les contributions est directement versée à la relève et les équipes nationales féminines et masculines reçoivent les mêmes primes en cas de succès. UBS continue de "soutenir fortement le football féminin junior et actif par des initiatives ciblées".

"Nous sommes reconnaissants et heureux d'avoir UBS comme partenaire solide à nos côtés et de continuer à avancer vers l'avenir sur des bases solides", relève Dominique Blanc, président de l'ASF.

C'est seulement à l'été prochain que la marque UBS apparaîtra pour la première fois de manière visible comme sponsor des équipes nationales A. D'ici là, le logo du Credit Suisse sera encore en place.

Sergio Ermotti, qui a repris les manettes d'UBS dans la foulée du rachat de la banque aux deux voiles, a souligné que son établissement veut "poursuivre et soutenir ce qui se construit et se vit depuis trente ans sur les terrains de football de notre pays".

Aucun montant n'a été dévoilé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Changement à la direction de la BC de Bâle-Ville

Publié

le

Le directeur général adjoint quitte la banque avec effet immédiat. (Archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Banque cantonale de Bâle-Ville (BKB) a annoncé mardi le départ d'Andreas Ruesch, en charge de la distribution pour la clientèle privée et directeur général (CEO) adjoint, avec effet immédiat pour poursuivre ailleurs son parcours professionnel.

Ses fonctions à la tête de l'unité opérationnelle dont il avait la charge sont reprises à titre intérimaire par René Bürgisser, alors que la fonction de CEO adjoint a été confiée à Regula Berger, en charge de la clientèle commerciale.

"Nous remercions Andreas Ruesch pour son grand engagement et sa précieuse contribution au succès du groupe BKB et lui adressons nos meilleurs voeux pour son avenir professionnel et privé", a déclaré le CEO Basil Heeb, cité dans le communiqué.

Le sortant avait rejoint la direction générale de l'établissement cantonal il y a cinq ans, dont les deux derniers comme CEO adjoint.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Postfinance se donne du temps pour recruter son nouveau patron

Publié

le

En attendant de trouver un nouveau CEO, Kurt Fuchs va temporairement diriger Postfinance. (Archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le directeur financier de Postfinance, Kurt Fuchs, va temporairement succéder au directeur général sortant Hansruedi Köng qui lâchera les rênes de l'établissement financier fin février prochain.

L'entreprise espère pouvoir présenter au premier trimestre 2024 son futur patron.

Le bras financier de La Poste a expliqué mardi avoir "besoin de plus de temps que prévu initialement" pour trouver un nouveau dirigeant. "Nous cherchons la personne la mieux adaptée pour occuper ce poste et prenons le temps nécessaire à cet effet", a expliqué le président Marcel Bührer, cité dans un communiqué.

Postfinance avait annoncé début mars le départ de M. Köng, qui aura passé 21 ans au sein de la société, dont 12 ans en tant que directeur général. "Après deux décennies passées dans l'entreprise, il est temps pour moi de laisser place à la nouveauté", avait alors assuré le patron.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Matthias Aellig succédera à Patrick Frost à la tête de Swiss Life

Publié

le

Aux commandes du numéro un de l'assurance-vie helvétique depuis juillet 2014, le patron sortant a l'intention d'intégrer son conseil d'administration en 2026. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Swiss Life va procéder à un changement au plus haut échelon de sa hiérarchie. Le directeur général Patrick Frost va quitter ses fonctions à l'occasion de la prochaine assemblée générale, mi-mai 2024, et sera remplacé par l'actuel directeur financier Matthias Aellig.

Aux commandes du numéro un de l'assurance-vie helvétique depuis juillet 2014, le patron sortant a l'intention d'intégrer son conseil d'administration en 2026.

Son successeur, qui chapeaute les finances du premier propriétaire immobilier du pays depuis mars 2019, après avoir été son directeur du risque pendant neuf ans, sera quant à lui remplacé par Marco Gerussi, actuellement en charge de la transformation financière et de l'informatique, qui rejoindra à ce titre la direction générale du groupe.

"Matthias Aellig fait partie des personnalités de notre entreprise qui, ces dernières années, ont largement contribué à définir la stratégie de l'ensemble du groupe aux côtés de Patrick Frost", a déclaré le président du conseil d'administration Rolf Dörig, cité lundi dans un communiqué. Et de saluer la contribution décisive du sortant au "succès durable de l'entreprise", y compris par gros temps.

Dans la foulée, l'assureur-vie a annoncé le départ à fin juin 2024 du CEO de sa filiale allemande, Jörg Arnold, qui après sept ans en poste a décidé de se retirer, et devrait siéger conseil d'administration de Swiss Life Deutschland Holding en tant que membre non exécutif. Pour lui succéder, le groupe a désigné Dirk von der Crone, qui dans ses nouvelles fonctions intégrera également la direction générale du groupe au 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture