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International

Le président colombien veut la démission de tous ses ministres

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Lors d'une réunion particulièrement houleuse, le président Gustavo Petro a réprimandé presque tous ses ministres pour le manque de progrès dans la mise en oeuvre des projets (archives). (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Le président colombien de gauche Gustavo Petro a demandé à tous ses ministres et autres hauts fonctionnaires de mettre leurs postes à disposition. Cette demande survient après une réunion tendue entre le chef de l'État et ses ministres cette semaine.

"J'ai demandé la démission protocolaire des ministres et des directeurs des départements administratifs. Il y aura quelques changements dans le cabinet pour obtenir une plus grande conformité avec le programme ordonné par le peuple", a annoncé M. Petro sur le réseau social X.

La ministre de l'environnement, Susana Muhamad, qui a accueilli la COP16 l'année dernière, avait annoncé plus tôt dans la journée sa démission après une réunion inhabituelle et particulièrement houleuse mardi entre le premier président de gauche de l'histoire de la Colombie et son gouvernement.

Lors de cette réunion, M. Petro, arrivé au pouvoir en 2022 avec un programme de réformes sociales ambitieuses, a réprimandé presque tous ses ministres pour le manque de progrès dans la mise en oeuvre des projets

"J'ai remis ma lettre de démission au président Gustavo Petro et c'est une décision difficile", a déclaré Mme Muhamad dans un entretien diffusé par la chaîne télévisée numérique Los Danieles.

Trois ministres démissionnent

Sa démission porte à trois le nombre de membres du gouvernement ou hauts fonctionnaires démissionnaires à la suite du conseil des ministres de mardi, qui avait duré plus de cinq heures et avait été retransmis en direct à la télévision. Mercredi, Jorge Rojas, chef du département administratif de la présidence de la République (DAPRE), et Juan David Correa, ministre de la culture, avaient déjà annoncé leur démission.

De leur côté, certains fonctionnaires, dont la vice-présidente Francia Marquez, se sont plaints de la présence à la réunion d'Armando Benedetti, l'un des proches de M. Petro, qui fait l'objet d'une enquête pour des irrégularités dans le financement de la campagne présidentielle et d'une plainte pour violences à caractère sexiste.

"En tant que féministe et en tant que femme, je ne peux pas m'asseoir à la table du cabinet de notre projet progressiste avec Armando Benedetti", a fait valoir la ministre Muhamad, au bord des larmes, lors de la réunion.

"Le président Gustavo Petro a décidé de maintenir M. Armando Benedetti au palais présidentiel", a-t-elle souligné dimanche. "C'est ce que j'ai dénoncé et c'est ce que je maintiens", a-t-elle ajouté.

Susana Muhamad a accueilli la conférence de l'ONU sur la biodiversité COP-16 à Cali à la fin de l'année 2024. Elle est considérée comme un successeur possible du projet politique de Gustavo Petro lorsqu'il quittera le pouvoir en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Les policiers japonais désormais autorisés à tirer sur des ours

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Des mises en garde ont été émises contre la présence d'ours dans certaines zones du Japon (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Les policiers japonais sont autorisés depuis jeudi à abattre des ours. Le pays a assoupli ses règles draconiennes sur les armes à feu, afin d'endiguer une série d'attaques mortelles.

Treize morts - plus du double de l'an dernier et un record depuis l'établissement de statistiques - et plus de 100 blessés ont été recensés dans des attaques d'ours depuis début avril au Japon. Des incidents sont rapportés presque quotidiennement par la presse, qui évoque des plantigrades errant dans des zones résidentielles, entrant dans des maisons, dévastant des supermarchés ou s'approchant d'écoles.

Les départements d'Akita et Iwate (nord-est), où la plupart des attaques ont eu lieu, ont organisé jeudi des cérémonies pour accueillir les policiers antiémeutes qui seront déployés dans la région armés de fusils.

Des responsables locaux ont confirmé à l'AFP que la modification des règles sur les armes à feu prenait effet ce jeudi. Les pistolets habituellement portés par les policiers n'étaient pas réputés assez puissants pour tuer un ours.

L'armée a également été déployée depuis la semaine dernière dans les deux départements du nord-est, mais les soldats ne sont pas armés. Équipés de sprays anti-ours, bâtons, boucliers, lunettes de protection, gilets pare-balles et lance-filets, ils aideront à transporter des pièges à ours, des chasseurs et des animaux capturés.

L'ambassade des Etats-Unis à Tokyo a posté mercredi sur son site "une alerte concernant la faune sauvage", pour enjoindre à ses ressortissants d'éviter de randonner seuls dans les zones où des ours ont été aperçus, ou bien de ne pas s'y rendre. Le gouvernement britannique a également appelé les voyageurs à éviter de marcher seuls dans les régions fréquentées par les ours.

Une pénurie de nourriture a poussé cette année certains ours, dont la population est en pleine expansion dans l'archipel, à s'aventurer dans les villes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Burberry divise ses pertes par trois au premier semestre

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Burberry voit les premiers signes d'un rebond après ses difficultés. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Burberry, symbole du luxe britannique, a annoncé jeudi une perte nette divisée par trois pour son premier semestre décalé, à 26 millions de livres (29 millions d'euros), et voit les premiers signes d'un rebond après le recentrage stratégique amorcé il y a un an.

"Bien qu'il soit encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives et qu'il reste du travail à accomplir, nous disposons désormais d'éléments probants démontrant" que cette nouvelle stratégie "est la bonne voie", a fait valoir le directeur général Joshua Schulman dans un communiqué.

Confronté comme l'ensemble du secteur du luxe à un ralentissement de la demande et à l'offensive protectionniste des Etats-Unis, Burberry pâtit en outre de choix stratégiques malheureux, notamment d'un pari (raté) de monter encore davantage en gamme, ce qui avait fait tomber dans le rouge son dernier résultat annuel.

Le groupe a amorcé ces derniers mois un recentrage d'urgence sur ses grands classiques, comme son trench coat et ses écharpes, pour enrayer le plongeon de ses résultats, avec des prix plus en rapport avec sa marque: le luxe, mais pas l'ultra luxe.

Si le groupe voit encore son chiffre d'affaires reculer sur un an au cours des six mois achevés fin septembre (-5% à 1,03 milliard de livres), il signale une progression de ses "ventes à périmètre comparable" (c'est à dire notamment hors effet des ouvertures et fermetures de magasins) au deuxième trimestre de son exercice, pour la première fois en deux ans.

Burberry met aussi en oeuvre un plan drastique de réduction de coûts qui "est en bonne voie pour générer 80 millions de livres sterling d'économies annualisées d'ici la fin de l'exercice", indique l'entreprise, tout en avertissant qu'elle évolue dans un marché qui "demeure incertain".

Pour autant, plusieurs groupes de luxe tels que Kering, L'Oréal ou encore Prada, ont eux aussi publié récemment des résultats encourageants.

Et en dépit de ses difficultés, l'entreprise fondée en 1856 à Basingstoke (sud de l'Angleterre) par un apprenti drapier, peut toujours compter sur sa renommée.

La Reine d'Angleterre elle-même avait décerné un "mandat royal" à l'entreprise dès 1955, faisant de Burberry un fournisseur régulier de la famille royale.

Le groupe a par ailleurs fait en septembre un retour parmi les valeurs de l'indice vedette FTSE 100 de la Bourse de Londres, un an après en avoir été délogé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Royaume-Uni: la croissance s'essouffle au 3e trimestre, à 0,1%

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Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit présenter le nouveau budget dans deux semaines. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La croissance de l'économie britannique a encore ralenti au troisième trimestre, le PIB ne progressant que de 0,1%, ce qui constitue un nouvel accroc pour le gouvernement travailliste à deux semaines de son budget.

Ce chiffre, publié par jeudi par l'Office national des statistiques (ONS), fait suite à une croissance inattendue de 0,7% au premier trimestre, puis à un fort ralentissement, à 0,3%, sur les trois mois suivants.

Cette croissance, inférieure aux attentes des analystes interrogés par Bloomberg, qui tablaient sur 0,2%, accroît un peu plus la pression sur la ministre des Finances Rachel Reeves, qui a promis d'équilibrer les comptes publics sans étouffer une économie à la peine et présente son projet de budget le 26 novembre.

"Cela brosse le tableau d'une économie qui a démarré l'année 2025 en force, mais qui perd aujourd'hui beaucoup de son élan", souligne Lindsay James, analyste chez Quilter, pour qui le budget sera "crucial pour la suite".

"L'incertitude quant à d'éventuelles hausses d'impôts et les rumeurs persistantes selon lesquelles les employeurs seraient à nouveau visés (...) risquent d'étouffer la fragile confiance des entreprises et de faire grimper le chômage", estime-t-elle.

La presse britannique spécule aussi depuis des semaines sur une possible hausse de l'impôt sur le revenu, qui viendrait compromettre une promesse formulée par les travaillistes avant leur retour au pouvoir en juillet 2024.

Mme Reeves a longtemps balayé l'hypothèse, avant d'évoluer peu à peu dans sa rhétorique, jusqu'à laisser entendre que cette hausse était possible, sans quoi il serait nécessaire de faire des "coupes profondes" dans les investissements publics, compromettant les espoirs de croissance à long terme.

Le gouvernement doit, outre une croissance faible, composer avec une inflation élevée, à 3,8% sur un an en septembre, et un chômage au plus haut depuis la pandémie, avec un taux de 5% au troisième trimestre.

La présentation du nouveau budget constitue une échéance décisive pour l'équipe du Premier ministre Keir Starmer, au plus bas dans les sondages et contesté jusque dans son camp, au moment où le parti d'extrême droite Reform UK caracole en tête des intentions de vote.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Generali avec un bénéfice net ajusté en hausse de 14% sur neuf mois

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Le numéro un italien de l'assurance Generali a vu sa rentabilité nettement progresser sur les neuf premiers mois de 2025. (archive) (© KEYSTONE/EPA ANSA/MATTEO CORNER)

Le numéro un italien de l'assurance Generali a vu sa rentabilité nettement progresser, notamment dans ses activités traditionnelles, selon les résultats des neuf premiers mois 2025 publiés jeudi.

Le bénéfice net ajusté (hors éléments exceptionnels), indicateur souvent utilisé pour les comparaisons, est en hausse de 14% sur les neuf premiers mois de 2025, à 3,3 milliards d'euros (3,1 milliards de francs), dépassant le chiffre du consensus cité par les analystes d'Equita, de 3,2 milliards.

Les revenus du groupe ont enregistré une hausse de 3,7% à 73,1 milliards d'euros grâce à une nette croissance de ses activités dans l'assurance-dommages et dans l'assurance-vie.

Generali a dégagé un bénéfice opérationnel en hausse de 10,1% à 5,9 milliards d'euros, poussé par ses activités d'assurance dans la branche dommages et responsabilité (P&C), au résultat en hausse de 23,9%. Ses activités dans l'assurance-vie et la banque progressent moins rapidement.

Le bénéfice ajusté par action atteint 2,16 euros sur la période janvier-septembre, en hausse de 16%.

"Tous les segments d'activité ont contribué positivement à la croissance à deux chiffres du résultat opérationnel", a commenté dans un communiqué le directeur financier du groupe, Cristiano Borean. "Les neuf premiers mois de 2025 confirment le début très prometteur du nouveau cycle stratégique du Groupe".

Sous l'égide du Français Philippe Donnet, en poste depuis mars 2016, Generali a commencé à se concentrer davantage sur la gestion d'actifs pour diversifier ses sources de revenus, face au poids croissant des catastrophes naturelles.

Generali a parallèlement annoncé mercredi la nomination d'un directeur général (après sept ans de vacance), dans le contexte difficile du rachat de Mediobanca (actionnaire de Generali à hauteur de 13,2%) par la banque Monte dei Paschi.

Giulio Terzariol, 53 ans, directeur de la branche assurances de Generali depuis janvier 2024, a été promu numéro 2 du groupe.

Generali assure ainsi "renforcer son orientation stratégique" pour son plan de 2027 ainsi que "la gouvernance de ses activités principales".

Selon la presse italienne, le directeur général Philippe Donnet indique aussi un successeur, alors qu'il a été confirmé en mai pour un quatrième mandat de trois ans à la tête de Generali.

Des actionnaires hostiles à sa politique se sont renforcés dans le groupe via leur position dans Monte dei Paschi. Ils se sont abstenus mercredi lors de la nomination de M. Terzariol.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Nouveau bénéfice record pour Siemens, qui se prépare à accélérer

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Le conglomérat industriel allemand Siemens a fait état d'un bénéfice net record pour la troisième année d'affilée. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FELIX HÖRHAGER)

Le conglomérat industriel allemand Siemens a fait état jeudi d'un bénéfice net record pour la troisième année d'affilée, porté par sa transformation numérique "malgré un environnement mondial difficile", et a relevé ses prévisions pour l'exercice suivant.

Sur son exercice décalé 2024/2025, le groupe de Munich a dégagé un bénéfice net de 10,4 milliards d'euros (9,6 milliards de francs), en hausse de 16%, soit près de 600 millions d'euros de plus que ce qu'attendaient les analystes de la plateforme Factset.

"Malgré un environnement mondial difficile, l'entreprise a poursuivi sa trajectoire de croissance rentable et a respecté ses prévisions", détaille un communiqué.

Corrigé des effets de change et de portefeuille, le chiffre d'affaires a grimpé de 5 % à 78,9 milliards d'euros, le milieu de la fourchette de croissance attendue entre 3 et 7%.

La branche mobilité (+10%) et celle d'infrastructures connectées (+9%) ont tiré Siemens, et les déboires de l'industrie numérique (-4%) ont moins pesé qu'en 2023/2024.

Pour l'exercice suivant, "nous entrons dans la prochaine étape de croissance", déclare le patron Roland Busch dans le communiqué, avec une hausse des revenus attendue entre 6 à 9%.

Car Siemens "suppose que l'environnement économique mondial se stabilisera" d'après le communiqué, après les troubles provoquées par l'avalanche des droits de douane de Donald Trump.

Et ses activités numériques, au coeur de la stratégie du conglomérat qui produit aussi bien des trains, des turbines, des machines à IRM que des logiciels, vont croître près de deux fois plus rapidement que les autres lors des prochaines années.

Sur l'année, les commandes à Siemens ont augmenté de 6%, à 88,4 milliards d'euros, tirées dans tous ses segments, après une nette chute lors de l'exercice précédent.

Les commandes du segment "industries numériques", qui avaient souffert en Chine à cause du déstockage de ses clients liés au Covid, se sont notamment redressées de 8%, à 18,4 milliards d'euros, sans retrouver le niveau de 2022/2023.

A l'avenir, l'entreprise se concentrera sur "l'automatisation, la numérisation, électrification, durabilité et l'IA", tout en s'éloignant de sa filiale Siemens Healthineers.

Siemens a annoncé mercredi soir réduire sa participation dans cette activité de technologies médicales, première source de revenus du groupe, et préparer sa scission.

Une décision prise pour que le groupe "opère avec une complexité réduite, une gouvernance simplifiée et une part plus élevée d'activité numérique en forte croissance".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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