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Economie

Le National soutient le développement du réseau routier

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Le National est d'accord de débloquer des crédits pour développer le réseau routier suisse (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le développement du réseau routier doit aller de l'avant. Le National a accepté mardi les montants demandés par le gouvernement pour les projets d'extension de l'étape d'aménagement 2023 et pour l'entretien des routes 2024-2027. Le dossier passe au Conseil des Etats.

Quelque 4 milliards de francs sont demandés pour cinq projets alémaniques. Le tronçon Wankdorf-Schönbühl (BE) doit être élargi à huit voies, contre six actuellement. Le tronçon de Schönbühl-Kirchberg (BE) doit lui passer de quatre à six voies. Les tunnels du Rosenberg (SG), du Rhin (BS/BL) et de Fäsenstaub (SH) doivent quant à eux être dédoublés.

Ces travaux doivent être réalisés d'ici 2030. L'économie et la population ont besoin de transports qui fonctionnent, autant dans les villes que dans les agglomérations ou à la campagne, a relevé le ministre des transports Albert Rösti.

Aucun projet romand n'avait reçu le feu vert gouvernemental pour cette étape. Les députés en ont décidé autrement: ils ont inclus l'axe Le Vengeron (GE) - Coppet (VD) - Nyon (VD) dès 2023, initialement pas prévu avant 2030, par 104 voix contre 84.

Les coûts des deux projets concernant cet aménagement s'élèvent à 911 millions de francs. La mobilité en Suisse romande doit aussi être améliorée, a estimé Philipp Matthias Bregy (Centre/VS).

La gauche et le PVL opposés

La gauche et le PVL sont montés au créneau tout au long du débat. Après avoir échoué à renvoyer le projet au gouvernement, ils ont essayé d'en réduire la portée.

Le trafic routier est aujourd'hui responsable de 37% des émissions de CO2 en Suisse, a argué Isabelle Pasquier-Eichenberger (Vert-e-s/GE). Davantage de routes signifie davantage d'embouteillages, a abondé Jon Pult (PS/GR), qui a estimé que les extensions ne feraient qu'aggraver les problèmes.

Divers élus de gauche ont proposé des alternatives. Michael Töngi (Vert-e-s/LU) a par exemple demandé d'encourager plutôt l'usage des trains et des bus. Il ne faut pas opposer la route au rail, a contré Thomas Hurter (UDC/SH). "Le système des transports est global", a complété Kurt Fluri (PLR/SO).

Déneigement et parois antibruit

Les routes nationales nécessitent par ailleurs un entretien constant et coûteux. Il faut combler les nids de poule, déneiger les voies ou encore installer des parois antibruit ou des passages pour animaux sauvages. Actuellement, les besoins tournent autour de 2,2 milliards de francs par an. Le gouvernement demande donc quelque 8,8 milliards pour la période entre 2024 et 2027. Le National a donné son aval par 162 voix contre 29, au grand dam des Vert-e-s.

Dans la foulée, les députés ont accepté, par 124 voix contre 68, un postulat de commission visant à étudier l'aménagement d'un corridor sur l'autoroute A2 en direction de la frontière italienne à Chiasso (TI). Dès que les moyens le permettront, un rapport doit établir comment désengorger le trafic sur les routes secondaires avoisinantes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

UBS: audience mercredi devant la Cour de cassation à Paris

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En 2019, en première instance, le numéro un bancaire helvétique s'était vu infliger une amende record de 3,7 milliards d'euros, largement revue à la baisse en deuxième instance.(KEYSTONE/Martin Ruetschi) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

La Cour de cassation examine mercredi à Paris le pourvoi formé par UBS suite à sa condamnation en appel en 2021 pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal de clients français. La décision sera sans doute mise en délibéré.

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français se penche ainsi sur le recours de la banque aux trois clés dans la foulée d'une autre décision de la justice française, remontant au 13 décembre 2021.

Ce jour-là, la banque aux trois clés a été condamnée à payer au total 1,8 milliard d'euros (1,7 milliard de francs au cours actuel) par la Cour d'appel de Paris, pour avoir mis en place un "système" visant à "faciliter" la fraude fiscale de riches contribuables français entre 2004 et 2012, repérés notamment lors de réceptions, parties de chasse ou tournois de golf, afin de les convaincre d'ouvrir des comptes non-déclarés en Suisse. Au total, au procès en appel, l'accusation avait évalué à 9,6 milliards d'euros le montant des avoirs dissimulés sur la période.

Le recours déposé par UBS a suspendu la pénalité de 3,75 millions d'euros d'amende et la confiscation d'un milliard prononcées en appel. Il avait pour but de "permettre à la banque de minutieusement évaluer le verdict de la Cour d'appel et de déterminer les prochaines étapes, dans le meilleur intérêt de ses parties prenantes", expliquait alors le géant mondial de la gestion de fortune.

En 2019, en première instance, le numéro un bancaire helvétique s'était vu infliger une amende record de 3,7 milliards d'euros, largement revue à la baisse en deuxième instance.

Qualité de la décision

Mercredi, la Cour de cassation ne va pas réexaminer les faits dont il est question dans cette affaire. "Sa mission consiste à vérifier que les tribunaux et cours d'appel de l'ordre judiciaire ont correctement appliqué la loi. En d'autres termes, la Cour de cassation ne se prononce pas sur le conflit qui oppose les parties, mais sur la qualité de la décision de justice qui a été rendue", précise le site internet de l'institution.

Un prononcé à l'issue de l'audience est possible, mais peu probable. La décision devrait en principe être mise en délibéré.

La Cour peut rejeter le pourvoi, si elle l'estime sans fondement. Dans ce cas, il n'y aura plus de recours possible en France pour UBS. En revanche, l'établissement pourra interpeller la justice européenne. Sinon, l'institution peut rendre un arrêt de cassation totale ou partielle. L'affaire sera alors renvoyée, entièrement ou en partie, devant une nouvelle cour d'appel.

Contactée par l'agence AWP, UBS n'a pas souhaité faire de commentaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Filiale d'Adecco, Akkodis étend sa présence en Inde

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Le nouveau bureau de Chennai servira non seulement des clients proches sur le plan géographique, mais aussi des entreprises sur d'autres marchés clés, notamment les États-Unis, la région Europe, Moyen-Orient, Afrique (Emea) et l'Asie-Pacifique. (EPA/JAGADEESH NV) (© KEYSTONE/EPA/JAGADEESH NV)

Akkodis a annoncé mardi l'extension de ses activités en Inde, avec l'ouverture d'un second bureau dans la ville de Chennai (est), en complément de sa première représentation à Bangalore (sud).

La capitale de l'État du Tamil Nadu est "particulièrement attrayante pour les clients et les employés en raison de sa situation géographique, de son important vivier de talents technologiques et de son environnement commercial en pleine croissance", assure la filiale d'Adecco née de la fusion en 2022 d'Akka Technologies et Modis.

"Cette expansion renforcera nos capacités actuelles en matière d'ingénierie et de services et augmentera les investissements dans les pratiques technologiques et la formation par le biais de notre réseau d'académies", a souligné Hirren Turakhia, directeur des opérations (COO) d'Akkodis, cité dans le communiqué.

Le nouveau bureau de Chennai servira non seulement des clients proches sur le plan géographique, mais aussi des entreprises sur d'autres marchés clés, notamment les États-Unis, la région Europe, Moyen-Orient, Afrique (Emea) et l'Asie-Pacifique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Les Suisses préfèrent les placements à l'épargne classique (étude)

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Après un repli en 2022, l'année en cours s'annonce sous de meilleurs auspices, avec une augmentation d'environ 6% des actifs financiers mondiaux anticipée par les experts de l'assureur. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le comportement en matière d'épargne des Suisses a évolué ces dernières années, les dépôts bancaires classiques récoltant moins de fonds que les valeurs mobilières. Face à l'inflation et la volatilité des marchés, leur patrimoine financier a néanmoins reculé en 2022.

L'année dernière, le patrimoine financier brut des ménages suisses a diminué de 2,1%. Ce repli a été porté par la catégorie des actifs de titres, qui a perdu 12,3% de sa valeur en raison de la forte baisse des marchés financiers. A l'instar des autres places boursières, l'indice vedette SMI de la Bourse suisse avait en effet chuté de 17% en 2022.

Les dépôts bancaires (+2,1%) et les assurances et fonds de pension (+2,9%) ont par contre enregistré une progression en 2022, selon une étude d'Allianz publiée mardi.

Avec un patrimoine financier net par habitant d'environ 230'900 francs, la Suisse conserve sa deuxième place dans le classement des 20 pays les plus riches, derrière les Etats-Unis, mais devant le Danemark et Singapour, a précisé l'assureur.

Malgré la forte volatilité des Bourses mondiales, les Suisses préfèrent tout de même les placements sur les marchés financiers, à en croire l'évolution sur les trois dernières années. "Le comportement des ménages suisses en matière d'épargne a radicalement changé", estiment les auteurs de l'étude. Les apports d'argent frais pour les achats de titres ont en effet totalisé 135,6 milliards d'euros (131,1 milliards de francs) sur la période, contre 85,7 milliards pour les assurances et fonds de pension et 60,4 milliards pour les dépôts bancaires.

Après un repli en 2022, l'année en cours s'annonce sous de meilleurs auspices, avec une augmentation d'environ 6% des actifs financiers mondiaux anticipée par les experts de l'assureur.

"Les perspectives à moyen terme sont toutefois plutôt mitigées", a averti Kathrin Stoffel, co-autrice du rapport. Selon cette dernière, "la croissance moyenne des actifs financiers devrait se situer entre 4 et 5% au cours des trois prochaines années".

"Il faut s'attendre à davantage de fluctuations sur les marchés dans le nouveau paysage géopolitique et économique. Les années 'normales' pourraient devenir l'exception plutôt que la règle", a souligné Mme Stoffel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Lausanne: une septantaine de collaborateurs de Tamedia manifestent

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Des journalistes de Tamedia ont protesté lundi matin devant la Tour Edipresse à Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Quelque 70 collaborateurs de Tamedia ont protesté lundi matin à Lausanne contre la restructuration des rédactions du groupe en Suisse romande. La manifestation marquait le début des négociations avec l'éditeur.

Le rassemblement s'est formé lundi matin devant la tour Edipresse. Il a réuni des collaborateurs de 24 heures, de la Tribune de Genève, de la rédaction T (rédaction commune des titres romands de Tamedia) et de différents services éditoriaux. "Pas d'infos sans journalistes" ,"Tamedia tue toujours vos médias" "Saignez l'info, voilà l'intox", pouvait-on lire sur des pancartes.

Plusieurs personnalités politiques vaudoises de gauche sont venues apporter leur soutien, a constaté Keystone-ATS sur place. Parmi elles figurait les conseillers nationaux socialiste Pierre-Yves Maillard, président de l'Union syndicale suisse (USS), et écologiste Raphaël Mahaim.

Les manifestants ont dénoncé "le saucissonnage" des coupes par TX Group. Quelques collaborateurs sont ensuite entrés dans le bâtiment pour entamer la première séance de négociations avec l'éditeur. Les discussions sont prévues jusqu'au 8 octobre. Un guichet de départs volontaires a d'ores et déjà été ouvert.

Tamedia a annoncé mercredi dernier qu'il allait biffer jusqu'à 28 postes sur 247 collaborateurs en Suisse romande, soit environ 10% des effectifs cet automne. Ces suppressions de postes touchent tous les titres et services éditoriaux. Une procédure de consultation a été lancée avec la coordination des rédactions de Suisse romande, les sociétés de collaborateurs et le syndicat impressum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La directrice de H+ caresse l'idée d'une caisse maladie unique

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Pour Anne-Geneviève Bütikofer, "la pression de la souffrance est tellement grande qu'une révolution semble inéluctable" dans l'assurance maladie (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La directrice de l'association faîtière des hôpitaux H+, Anne-Geneviève Bütikofer, ouvre la porte à une caisse maladie unique. "La pression de la souffrance est tellement grande qu'une révolution semble inéluctable", lâche-t-elle.

Une caisse maladie unique n'est peut-être pas la bonne solution, "mais elle vaut la peine d'être envisagée", déclare Mme Bütikofer dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. "Si 2,5 millions de personnes changent de caisse chaque année, avec des coûts de 800 à 1000 francs par changement, nous avons déjà trouvé notre potentiel d'économies de plusieurs milliards. Les réflexions autour de la caisse unique sont donc légitimes".

Dans une prise de position obtenue par Keystone-ATS, H+ précise toutefois ne pas demander la caisse unique, mais une discussion sur le financement du système de santé. "Dans le cadre de ces réflexions, toutes les options devraient être examinées sans ½illères", ajoute la faîtière.

Financement des soins

Malgré les coûts élevés de la santé pour la population,"nous demandons une augmentation de 5% de tous les tarifs" hospitaliers, indique la responsable de H+. "Le renchérissement doit enfin être pris en compte".

Mais, selon elle, ces hausses ne devraient pas se répercuter sur les primes de l'assurance maladie. "Je pose la question de savoir si, dans le système, nous finançons les bonnes choses avec les bonnes sources de financement".

La discussion menée jusqu'à présent sur la maîtrise des coûts dans le secteur de la santé n'est "qu'un emplâtre sur une jambe de bois", poursuit Mme Bütikofer. Elle appelle à parler du financement des soins de santé.

"Aujourd'hui, toutes les prestations hospitalières sont financées par l'assurance maladie obligatoire", ajoute-t-elle, soulignant qu'il n'y a ainsi pas de sources de rémunération supplémentaires pour les nouvelles dépenses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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