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Economie

Le National met les gaz sur les énergies renouvelables

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Le National veut donner un coup d'accélérateur aux énergies renouvelables (image symbolique). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les énergies renouvelables doivent être développées rapidement. Le National a pris lundi une première série de mesures, empiétant parfois sur la protection de la nature, lors de son débat sur la réforme de l'énergie. L'examen du projet n'est pas terminé.

La nécessité de développer les énergies renouvelables n'a pas été contestée. "En voyant les pentes vertes de nos montagnes et le manque d'eau, on ne peut nier la nécessité de sortir de la dépendance du fossile", a relevé Chrsitine Bulliard-Marbach (Centre/FR). "Nous n'avons pas d'autres solutions que de développer les énergies renouvelables indigènes." Et Jacques Bourgeois (PLR/FR) d'ajouter: "Nous n'avons plus le temps de tergiverser."

Installations prioritaires

Suivant les sénateurs, les députés ont décidé tacitement de fixer des objectifs plus ambitieux que ceux proposés par le Conseil fédéral. Au moins 35 TWh d'électricité devront être produits en 2035 grâce aux énergies renouvelables - énergie hydraulique non comprise -, et 45 TWh en 2050. Le gouvernement avait mis la barre à 17 TWh et 39 TWh. Les exigences pour l'énergie hydraulique sont elles fixées à une production nette de 37,9 TWh et 39,2 TWh.

Plusieurs mesures ont été décidées pour atteindre ces objectifs. Désormais d'intérêt national, les grandes installations hydrauliques, photovoltaïques et éoliennes, ainsi que les grandes centrales de pompage-turbinage, pourront être plus facilement construites. Leur établissement primera en partie sur la protection de la nature ou du paysage.

Si les objectifs de développement d'énergies renouvelables ne sont pas atteints, les installations plus petites et de moindre importance obtiendront les mêmes passe-droits.

"Cela contredirait le consensus trouvé lors de la table ronde sur l'hydraulique", a critiqué Delphine Klopfenstein Broggini (Vert-e-s/GE). Et de pointer l'incohérence à désigner quinze projets prioritaires pour ensuite donner au gouvernement la possibilité d'ignorer cette sélection. Elle n'a pas été étendue.

Biotopes et réserves préservés

Les députés se sont toutefois montrés un peu plus restrictifs que les sénateurs. Pas question d'autoriser de nouvelles installations dans les biotopes d'importance nationale ou les réserves de sauvagine et d'oiseaux migrateurs, à l'exception des nouvelles marges proglaciaires et les plaines alluviales alpines.

Aucune mesure de protection, de remplacement et de reconstitution ne sera en revanche exigée si l'objet est inscrit dans un inventaire prévu par la loi sur la protection de la nature et du paysage. Le camp bourgeois a réussi, par 97 voix contre 92 et trois abstentions, à biffer cette exigence, proposée par la commission.

Débits résiduels suspendus

Le camp bourgeois a aussi réussi à suspendre les débits résiduels dans les cours d'eau lors de rénovations ou du renouvellement des concessions de centrales hydrauliques pour éviter une perte de production d'électricité. Les objectifs fixés pourraient ainsi être atteints, a plaidé Nicolo Paganini (Centre/SG). "Sinon ils resteront une pure utopie."

Nadine Masshardt (PS/BE) a appelé à ne pas franchir cette ligne rouge. "C'est un empiètement inutile sur la protection de l'eau et la biodiversité." Et de rappeler que les débits résiduels ne sont pas seulement utiles pour les poissons, mais aussi pour les êtres humains, qui voient leur eau potable diminuer. La mesure est par ailleurs anticonstitutionnelle.

Un postulat a été déposé sur la question, a rappelé le ministre de l'environnement Albert Rösti. D'éventuels changements concernant les débits résiduels doivent être étudiés dans ce cadre. "Ce n'est pas une bonne idée de faire dérailler tout le projet sur ce point", a encore relevé Roger Nordmann (PS/VD) pour la commission, craignant un référendum. Il n'a pas été écouté par 95 voix contre 94 et une abstention.

Contributions et primes de marché

Les installations hydroélectriques, éoliennes, photovoltaïques, de biogaz ou de géothermie bénéficieront en outre de contributions d'investissement, telles qu'adoptées en octobre 2021 dans le cadre d'une solution transition. Contrairement au Conseil des Etats, le National refuse par ailleurs d'accorder de telles contributions aux centrales de pompage-turbinage.

L'électricité injectée dans le réseau devra en outre être rétribuée par une prime de marché flottante. Ces mesures de promotion seront financées au moyen du supplément de 2,3 centimes par kilowattheure, perçu sur le réseau. Elles sont donc supportées par tous les consommateurs d’électricité.

Faute de temps, les débats ont été interrompus. Ils reprendront mardi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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UBS reprend le flambeau de CS comme sponsor du foot suisse (ASF)

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C'est seulement à l'été prochain que la marque UBS apparaîtra pour la première fois de manière visible. (Archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le géant bancaire UBS devient le partenaire principal de l'Association suisse de football (ASF) jusqu'en juin 2028 au moins, prenant la suite du parrainage de son ancienne rivale Credit Suisse, rachetée au printemps dernier.

La banque aux trois clés reprendra à partir de juillet 2024 le contrat de partenariat de Credit Suisse pour les quatre prochaines années, selon le communiqué de l'ASF publié mardi. UBS "poursuit ainsi sans interruption l'histoire à succès de trente ans que l'ASF et le Credit Suisse ont commencée en 1993."

Comme jusqu'à présent, la moitié de toutes les contributions est directement versée à la relève et les équipes nationales féminines et masculines reçoivent les mêmes primes en cas de succès. UBS continue de "soutenir fortement le football féminin junior et actif par des initiatives ciblées".

"Nous sommes reconnaissants et heureux d'avoir UBS comme partenaire solide à nos côtés et de continuer à avancer vers l'avenir sur des bases solides", relève Dominique Blanc, président de l'ASF.

C'est seulement à l'été prochain que la marque UBS apparaîtra pour la première fois de manière visible comme sponsor des équipes nationales A. D'ici là, le logo du Credit Suisse sera encore en place.

Sergio Ermotti, qui a repris les manettes d'UBS dans la foulée du rachat de la banque aux deux voiles, a souligné que son établissement veut "poursuivre et soutenir ce qui se construit et se vit depuis trente ans sur les terrains de football de notre pays".

Aucun montant n'a été dévoilé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Changement à la direction de la BC de Bâle-Ville

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Le directeur général adjoint quitte la banque avec effet immédiat. (Archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Banque cantonale de Bâle-Ville (BKB) a annoncé mardi le départ d'Andreas Ruesch, en charge de la distribution pour la clientèle privée et directeur général (CEO) adjoint, avec effet immédiat pour poursuivre ailleurs son parcours professionnel.

Ses fonctions à la tête de l'unité opérationnelle dont il avait la charge sont reprises à titre intérimaire par René Bürgisser, alors que la fonction de CEO adjoint a été confiée à Regula Berger, en charge de la clientèle commerciale.

"Nous remercions Andreas Ruesch pour son grand engagement et sa précieuse contribution au succès du groupe BKB et lui adressons nos meilleurs voeux pour son avenir professionnel et privé", a déclaré le CEO Basil Heeb, cité dans le communiqué.

Le sortant avait rejoint la direction générale de l'établissement cantonal il y a cinq ans, dont les deux derniers comme CEO adjoint.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Postfinance se donne du temps pour recruter son nouveau patron

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En attendant de trouver un nouveau CEO, Kurt Fuchs va temporairement diriger Postfinance. (Archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le directeur financier de Postfinance, Kurt Fuchs, va temporairement succéder au directeur général sortant Hansruedi Köng qui lâchera les rênes de l'établissement financier fin février prochain.

L'entreprise espère pouvoir présenter au premier trimestre 2024 son futur patron.

Le bras financier de La Poste a expliqué mardi avoir "besoin de plus de temps que prévu initialement" pour trouver un nouveau dirigeant. "Nous cherchons la personne la mieux adaptée pour occuper ce poste et prenons le temps nécessaire à cet effet", a expliqué le président Marcel Bührer, cité dans un communiqué.

Postfinance avait annoncé début mars le départ de M. Köng, qui aura passé 21 ans au sein de la société, dont 12 ans en tant que directeur général. "Après deux décennies passées dans l'entreprise, il est temps pour moi de laisser place à la nouveauté", avait alors assuré le patron.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Matthias Aellig succédera à Patrick Frost à la tête de Swiss Life

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Aux commandes du numéro un de l'assurance-vie helvétique depuis juillet 2014, le patron sortant a l'intention d'intégrer son conseil d'administration en 2026. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Swiss Life va procéder à un changement au plus haut échelon de sa hiérarchie. Le directeur général Patrick Frost va quitter ses fonctions à l'occasion de la prochaine assemblée générale, mi-mai 2024, et sera remplacé par l'actuel directeur financier Matthias Aellig.

Aux commandes du numéro un de l'assurance-vie helvétique depuis juillet 2014, le patron sortant a l'intention d'intégrer son conseil d'administration en 2026.

Son successeur, qui chapeaute les finances du premier propriétaire immobilier du pays depuis mars 2019, après avoir été son directeur du risque pendant neuf ans, sera quant à lui remplacé par Marco Gerussi, actuellement en charge de la transformation financière et de l'informatique, qui rejoindra à ce titre la direction générale du groupe.

"Matthias Aellig fait partie des personnalités de notre entreprise qui, ces dernières années, ont largement contribué à définir la stratégie de l'ensemble du groupe aux côtés de Patrick Frost", a déclaré le président du conseil d'administration Rolf Dörig, cité lundi dans un communiqué. Et de saluer la contribution décisive du sortant au "succès durable de l'entreprise", y compris par gros temps.

Dans la foulée, l'assureur-vie a annoncé le départ à fin juin 2024 du CEO de sa filiale allemande, Jörg Arnold, qui après sept ans en poste a décidé de se retirer, et devrait siéger conseil d'administration de Swiss Life Deutschland Holding en tant que membre non exécutif. Pour lui succéder, le groupe a désigné Dirk von der Crone, qui dans ses nouvelles fonctions intégrera également la direction générale du groupe au 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Gros changement à la tête de Swiss Life

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Alerte Info (© )

L'assureur-vie Swiss Life va procéder à un important changement au plus haut échelon de sa hiérarchie. Le directeur général (CEO) Patrick Frost va quitter ses fonctions mi-2024 et sera remplacé par l'actuel directeur financier (CFO) Matthias Aellig.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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