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Politique

Le Grand Conseil vaudois veut un rapport sur le Gymnase du soir

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Le Grand Conseil vaudois s'est interrogé sur la disparition annoncée du Gymnase du soir (Image d'archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Grand Conseil vaudois souhaite être tenu informé du processus de démantèlement du Gymnase du soir (GYS), qui formait les adultes depuis 1965, et de la reprise de ses activités par le Gymnase pour adultes (GyPAd), à Pully. Les réponses aux questions posées mercredi par les députés figureront dans un rapport.

Pourquoi vouloir cantonaliser une structure qui fonctionne bien? Pourquoi démanteler le Gymnase du soir au profit d'une structure dont les horaires avancés ne correspondent pas aux besoins d'adultes en emploi qui ont déjà des journées bien chargées, a déclaré en substance Taraneh Aminian, du groupe Ensemble à Gauche et POP.

Au travers d'une motion, la députée réclamait initialement le maintien du Gymnase du soir dans sa forme actuelle. Mais une convention a désormais été signée entre les partenaires. Elle prévoit que l'établissement lausannois ne propose plus de nouvelles formations, mais poursuive celles en cours jusqu'en juin 2024. Date à laquelle ses prestations seront reprises par le Gypad.

Réelles inquiétudes

Taraneh Aminian a transformé sa motion en postulat, demandant un rapport sur le processus de convention. Les responsables du GYS n'ont pas eu d'autre choix que de signer la convention, selon elle. Le postulat a été accepté et renvoyé au Conseil d'Etat par 91 voix pour et 11 abstentions. Personne ne s'y est opposé.

Hadrien Buclin (Ensemble à Gauche et POP) a fait part de ses "réelles inquiétudes" sur ce dossier. Il redoute notamment que le site de Chamblandes, à Pully, soit plus difficilement accessible en fin de journée, lorsque les agendas sont serrés. Il se demande aussi si les coûts y sont plus élevés, comme certains l'affirment.

Sous un même toit

Le canton a décidé de consolider la formation pour adultes, et de réunir sous un même toit, au gymnase de Chamblandes à Pully, toutes les formations générales certifiantes pour adultes. Le GyPAd s'adresse aux personnes qui veulent reprendre des études après une expérience professionnelle, qui n'ont pas terminé leur formation initiale ou qui souhaitent bénéficier d'une formation complémentaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Liban: Israël a piégé à l'explosif des bipeurs importés de Taïwan

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Le déclenchement de petits explosifs insérés dans des bipeurs achetés par le Hezbollah à Taïwan a fait 9 morts et près de 2800 blessés mardi au Liban. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Des responsables, américains et d'autres pays, ont affirmé au New York Times qu'Israël était parvenu à cacher des petits explosifs dans des bipeurs achetés par le Hezbollah à Taïwan. Leur déclenchement mardi a tué neuf personnes et fait près de 2800 blessés.

Ces sources, qui s'expriment sous le couvert de l'anonymat, ont donné au quotidien américain des détails sur cette opération sans précédent, attribuée par le mouvement islamiste libanais à Israël.

Les petits appareils, du fabricant Gold Apollo à Taïwan, ont été interceptés par les services israéliens avant leur arrivée au Liban, selon ces responsables. Quelques dizaines de grammes de matériel explosif ont été insérés à côté de la batterie avec un déclencheur, précise le quotidien.

A 15h30 mardi au Liban, un message apparaissant comme venant de la direction du Hezbollah a fait biper l'appareil pendant plusieurs secondes avant de déclencher l'explosif, selon le quotidien américain, citant toujours plusieurs sources anonymes.

Hezbollah infiltré

Plus de 3000 exemplaires, essentiellement du modèle AP924, avaient été commandés par le Hezbollah à l'entreprise Gold Apollo de Taïwan, affirment ces sources.

Les informations du quotidien américain vont dans le sens de la théorie, avancée mardi par plusieurs experts, selon laquelle les services israéliens seraient parvenus à infiltrer la chaîne logistique du Hezbollah pour planifier cette attaque.

Une source proche du mouvement avait plus tôt indiqué à l'AFP que "les bipeurs qui ont explosé concernent une cargaison récemment importée par le Hezbollah de 1000 appareils", qui semblaient selon lui avoir été "piratés à la source".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Corée du Nord tire de multiples missiles en mer du Japon

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Il s'agit du deuxième tir de missile effectué cette semaine par Pyongyang (archives). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

La Corée du Nord a tiré une salve de missiles balistiques à courte portée tôt mercredi, a annoncé l'armée sud-coréenne. Il s'agit du deuxième test de ce type d'engins en une semaine.

L'état-major interarmées sud-coréen a déclaré avoir "détecté et [être en train d']analyser plusieurs missiles balistiques de courte portée lancés en direction du nord-est vers 06h50" locales (23h50 mardi en Suisse).

"En prévision d'autres lancements, nos forces armées ont renforcé leur surveillance et leur vigilance, tout en partageant étroitement leurs informations" avec leurs alliés japonais et américains, a-t-il ajouté. Tokyo a confirmé ces tirs, tandis que les gardes-côtes japonais ont indiqué qu'un missile s'était déjà écrasé en mer.

"Les navires sont priés de prêter attention aux informations qui leur parviennent et, s'ils aperçoivent des projectiles tombés, de ne pas s'en approcher, mais de le signaler aux gardes-côtes", ont-ils précisé dans un communiqué.

Fourniture d'armes à la Russie

Jeudi dernier, la Corée du Nord avait déjà tiré de multiples "missiles balistiques de courte portée" en direction de la mer, selon Séoul, ce qui constituait son premier essai d'armement majeur depuis le début juillet.

"Nous condamnons fermement le tir de missiles par la Corée du Nord, qui constitue une provocation évidente menaçant gravement la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne", avait dénoncé l'état-major sud-coréen.

Le régime nord-coréen de Kim Jong-un a procédé à des dizaines de tirs cette année qui, selon des experts, pourraient avoir un lien avec la fourniture présumée par la Corée du Nord de munitions et de missiles à Moscou pour sa guerre en Ukraine.

Les Occidentaux accusent Pyongyang de livrer des armes à la Russie, ce que ce pays doté de l'arme nucléaire réfute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Présidentielle américaine: une erreur sème le trouble en Arizona

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Donald Trump avait perdu l'Arizona en 2020 de seulement 10'000 voix face à l'actuel président Joe Biden (archives). (© KEYSTONE/AP/ROSS D. FRANKLIN)

Les autorités d'Arizona ont reconnu mardi l'existence d'une erreur administrative qui sème le trouble dans le système électoral de cet Etat-clé pour la présidentielle américaine de novembre. Après les contestations en 2020, l'élection s'annonce tendue.

"Environ 97'000" électeurs sont enregistrés sur les listes électorales sans avoir fourni de document prouvant leur nationalité américaine, comme l'exige la loi, a résumé sur le réseau social X (ex-Twitter) le responsable électoral du comté de Maricopa, où l'erreur a été repérée.

Cette erreur n'affectera pas leur capacité à voter pour le scrutin présidentiel et les parlementaires du congrès en novembre, car les Etats-Unis ne réclament pas de preuve de nationalité pour voter aux élections fédérales. En revanche, elle pourrait les empêcher de participer aux élections locales et au référendum sur l'avortement prévu en Arizona.

10'000 voix d'écart en 2020

Elle risque surtout d'alimenter les accusations de l'ex-président américain Donald Trump et ses alliés républicains, qui affirment que des étrangers votent frauduleusement aux Etats-Unis, dans un Etat critique: le milliardaire a perdu l'Arizona en 2020 de seulement 10'000 voix face à l'actuel chef d'Etat Joe Biden, ce qui a nourri toutes sortes de théories complotistes.

Les 97'000 électeurs concernés sont "selon toute vraisemblance, [...] presque tous des citoyens américains", a complété le responsable local. Selon cet élu républicain, en délicatesse avec son propre parti, car il refuse d'accréditer les mensonges sur l'élection prétendument volée de 2020, l'erreur concerne surtout des personnes de 45 à 60 ans.

L'erreur provient d'une faille dans les procédures d'enregistrement sur les listes électorales pour certaines personnes ayant utilisé leur permis de conduire comme justificatif d'identité, a-t-il détaillé.

La majorité d'entre elles sont enregistrées comme électeurs républicains, ce qui reflète la répartition électorale générale de l'Arizona, qui compte 4 millions d'électeurs.

Le responsable a annoncé saisir la justice pour savoir comment traiter les électeurs affectés par cette erreur lors des élections locales, qui auront également lieu le 5 novembre. L'Arizona est le seul Etat américain à exiger une preuve de nationalité pour voter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Explosion de bipeurs au Liban: milliers de blessés du Hezbollah

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Le Hezbollah, dont on voit ici des membres préparer un drone, a été fortement touché par l'explosion simultanée des bipeurs de ses membres. (© KEYSTONE/AP/HASSAN AMMAR)

L'explosion simultanée mardi à travers le Liban de bipeurs utilisés par le Hezbollah a fait neuf morts et près de 2800 blessés, dont des centaines de membres du mouvement islamiste libanais, soutenu par l'Iran, qui a accusé Israël d'en être responsable.

Israël n'a pas commenté ces explosions, survenues dans plusieurs places fortes du Hezbollah, quelques heures après l'annonce par ce pays qu'il étendait les objectifs de la guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza à sa frontière nord avec le Liban.

Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël, la zone frontalière entre Israël et le Liban est le théâtre d'échanges de tirs presque quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas, qui ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils de part et d'autre.

Une source proche du Hezbollah a annoncé mardi que "des centaines de membres" du mouvement "avaient été blessés par l'explosion simultanée de leurs bipeurs", un système de radiomessagerie, dans la banlieue sud de Beyrouth, dans le sud du Liban et dans la plaine orientale de la Békaa, lors du premier incident de ce genre en près d'un an.

"Neuf personnes ont été tuées et près de 2750 autres blessées", a déclaré le ministre de la Santé libanais, Firass Abiad.

Le Hezbollah a affirmé qu'Israël était "entièrement responsable" de ces explosions et assuré qu'il allait "recevoir son juste châtiment" à la suite de "cette agression criminelle".

Ambassadeur d'Iran blessé

Parmi les morts figure une fillette de dix ans, tuée dans l'est du Liban par l'explosion du bipeur de son père, selon sa famille et une source proche du Hezbollah, ainsi que le fils d'un député du mouvement.

L'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, a été blessé, a annoncé la télévision iranienne.

Un correspondant de l'AFP dans la Békaa a vu des blessés affluer en nombre vers les hôpitaux. Un autre dans la ville de Saïda, dans le sud du Liban, a signalé des dizaines d'ambulances arrivant jusqu'aux hôpitaux.

L'impact de ces explosions sur les communications du Hezbollah n'était pas clair dans l'immédiat.

Mossad

Une source proche du mouvement a indiqué à l'AFP que "les bipeurs qui ont explosé concernent une cargaison récemment importée par le Hezbollah de 1000 appareils", qui semblent avoir été "piratés à la source".

"D'après les enregistrements vidéo (...), un petit explosif de type plastique a certainement été dissimulé à côté de la batterie (des bipeurs) pour un déclenchement à distance via l'envoi d'un message", a estimé sur X Charles Lister, expert au Middle East Institute (MEI).

Ce qui signifie pour lui que "le Mossad (service secret extérieur israélien, en charge des opérations spéciales, ndlr) a infiltré la chaîne d'approvisionnement".

Cette série d'explosions marque une "escalade extrêmement inquiétante", a affirmé l'ONU.

Dans ce contexte à hauts risques, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu mercredi en Egypte pour discuter d'une nouvelle proposition de compromis en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des dizaines d'otages qui y sont retenus, selon le département d'Etat.

Les Etats-Unis ont affirmé n'être "pas impliqués" dans l'explosion et n'avoir pas été informés à l'avance de cette attaque, attribuée à Israël par le mouvement islamiste libanais.

Les Etats-Unis ont également exhorté mardi l'Iran à éviter tout acte qui aggraverait les tensions après les explosions de bipeurs qui ont blessé des centaines de membres du Hezbollah au Liban, ainsi que l'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine, Matthew Miller.

"Action militaire"

Israël avait annoncé peu avant sa décision d'étendre les buts de la guerre jusqu'à la frontière israélo-libanaise, afin de permettre le retour des déplacés. Les principaux objectifs affichés jusqu'à présent de la guerre à Gaza étaient la destruction du Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, et le retour des otages.

"Le cabinet politique et de sécurité a mis à jour les buts de la guerre, afin d'y inclure le retour en toute sécurité des habitants du nord (d'Israël) chez eux", a déclaré mardi le bureau du premier ministre Benjamin Netanyahu.

Lundi, lors d'une rencontre avec un émissaire américain, Amos Hochstein, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a averti qu'en l'absence de solution diplomatique, "le seul moyen restant pour garantir le retour des habitants du nord d'Israël dans leurs foyers" serait "une action militaire".

Dans ce contexte à hauts risques, le secrétaire d'Etat Antony Blinken est attendu mercredi en Egypte pour discuter d'une nouvelle proposition de compromis en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des dizaines d'otages qui y sont retenus, selon le département d'Etat.

Le Qatar a affirmé mardi que les efforts se poursuivaient pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu.

"Zone tampon" au Liban?

Mardi, une frappe israélienne à Blida, à la frontière dans le sud du Liban, a fait trois morts selon les autorités libanaises, l'armée israélienne affirmant avoir tué des membres du Hezbollah. Le mouvement libanais a annoncé des tirs contre des positions militaires dans le nord d'Israël.

L'armée israélienne a affirmé que plusieurs drones venant du Liban avaient été interceptés alors qu'ils tombaient dans une zone dégagée.

Pour Michael Horowitz, expert géopolitique pour Le Beck, une société de conseil en sécurité basée au Moyen-Orient, "sans cessez-le-feu à Gaza, il n'y aura pas d'accord sur la question de la frontière avec le Liban. Pour Israël cela veut dire qu'il faudra donc probablement se préparer à une solution militaire d'autant que la pression monte car des dizaines de milliers d'Israéliens restent déplacés".

"Il y a un consensus (en Israël) sur le fait qu'une guerre pour éliminer complètement le Hezbollah sera extrêmement difficile, coûteuse et dangereuse car elle peut mener à un embrasement régional. Le but d'une opération militaire serait donc plus limité, notamment celui de créer une zone tampon dans le sud du Liban", a-t-il ajouté.

Guerre d'usure

Le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a assuré lundi que son mouvement était "préparé" à "mener une longue guerre d'usure" contre l'armée israélienne.

Mardi avant l'aube, des frappes aériennes israéliennes ont ciblé le territoire palestinien assiégé, faisant au moins sept morts dont trois dans une maison de la ville de Gaza, dans le nord, selon la Défense civile.

Le 7 octobre 2023, des commandos du Hamas ont mené une attaque sans précédent sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels qui inclut les otages tués en captivité.

Sur les 251 personnes enlevées pendant l'attaque, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que l'Union européenne et les Etats-Unis.

Son armée a lancé une offensive qui a fait au moins 41'252 morts, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, qui ne détaille pas les combattants et civils tués.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Pas d'interdiction pour la fumée sur les terrasses des restaurants

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Les députés vaudois ne veulent pas d'une interdiction de la fumée sur les terrasses des restaurants (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/AXEL HEIMKEN)

Le Grand Conseil vaudois ne souhaite pas interdire la fumée sur les terrasses des restaurants du canton. Il a classé mardi une pétition allant dans ce sens et initiée par des écoliers.

Munie d'une cinquantaine de signatures d'enfants mais aussi de parents et d'enseignants, cette pétition a suscité de nombreuses réactions parmi les députés. Ses partisans ont notamment relevé qu'il fallait "continuer de lutter contre la fumée passive", trouver de "nouvelles solutions" pour limiter le tabagisme et préserver les enfants.

Dans le camp adverse, on a rétorqué que cette pétition allait "trop loin". Et notamment pour les restaurateurs, dont une telle interdiction aurait d'importantes répercussions sur le chiffre d'affaires.

Si la droite a fait quasiment bloc contre la pétition, les voix ont été plus discordantes à gauche. Par exemple avec le socialiste Denis Corboz, lui-même restaurateur. "Interdire la fumée en plein air alors qu'elle se dissipe rapidement, c'est disproportionné", a-t-il affirmé. Selon lui, la question de la fumée en terrasse relève du "savoir-vivre" et ne doit pas se régler par une loi.

Au vote, le classement de la pétition a été demandé par 81 députés, tandis qu'ils ont été 43 à la soutenir et sept à s'abstenir.

Ni en terrasse ni sur les plages

Mardi également, l'ordre du jour du Grand Conseil comportait une motion demandant l'interdiction de fumer sur les plages du canton. Son auteur, le Vert Yannick Maury, s'est toutefois vu contraint de retirer "à contrecoeur" son texte, n'ayant pas pu obtenir suffisamment de soutiens en commission.

Sa motion s'est, en effet, heurtée à plusieurs voix qui, comme pour les terrasses, ont jugé qu'une telle interdiction était exagérée. Outre une atteinte à la liberté et une "stigmatisation" des fumeurs, plusieurs membres de la commission et le Conseil d'Etat ont dit douter de l'efficacité de cette mesure pour lutter contre le tabagisme.

Relevant que plusieurs pays européens avaient déjà franchi le pas, M. Maury s'est dit "persuadé" que l'interdiction sur les plages suisses allait s'imposer dans "quelques années" et que "l'on aura l'air bête de ne pas avoir pris cette décision plus tôt".

A noter finalement que ces discussions sur la fumée ont eu lieu presque quinze ans jour pour jour - c'était le 15 septembre 2009 - après l'entrée en vigueur de la loi vaudoise interdisant la fumée à l'intérieur des lieux publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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