L'actionnariat du spécialiste de la publicité en extérieur APG-SGA s'apprête à changer fortement. Le groupe de médias NZZ a l'intention de renforcer sa participation à 45%, contre 25% actuellement.
Le groupe NZZ a l'intention de racheter des titres aux investisseurs historiques du groupe genevois, le français JCDecaux et la société de participation Pargesa, précisent vendredi les deux entreprises en voie de rapprochement.
La transaction n'est pas encore réalisée puisque NZZ demande préalablement l'introduction d'une clause d'"opting up" sélective dans les statuts de l'entreprise, qui lui épargnerait de lancer une offre de reprise complète sur APG-SGA tant que le seuil des 49% des droits de vote ne serait pas dépassé. Actuellement, la limite est fixée à 33%.
Cette proposition et la montée au capital de NZZ est soutenue par les administrateurs indépendants du géant de l'affichage, qui estiment que le groupe de médias zurichois, bien implanté en Suisse et jouissant d'une bonne réputation ainsi que d'une marque forte, est un "partenaire idéal" pour APG-SGA. Dans un contexte de désengagement des grands actionnaires JCDecaux et Pargesa, la transaction aura un effet stabilisateur, affirment ces administrateurs. NZZ s'est par ailleurs engagé à maintenir une politique de distribution de "dividende favorable".
Feu vert de la Commission des OPA
Au sujet de la clause d'opting up, la solution proposée ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire, précise le communiqué. Dans une prise de position distincte, la Commission des OPA estime que le dispositif prévu par APG-SGA est "valable et déploie ses effets au regard du droit".
Les actionnaires du groupe genevois auront cependant le dernier mot. Ils se réuniront en assemblée générale extraordinaire le 23 janvier. L'introduction de la clause d'opting up nécessitera une "majorité de la minorité", excluant donc les votes de la NZZ, de JCDecaux et de Pargesa.
NZZ souhaite racheter les actions à un prix unitaire de 220 francs, bien davantage que les 205 francs du cours de clôture de jeudi. La société zurichoise est engagée dans APG-SGA depuis juin 2024, date à laquelle elle avait déjà racheté un paquet de titres à Pargesa et JCDecaux, à hauteur de 25% du capital-actions.
Le président s'en va
"Les hypothèses qui ont motivé l'acquisition initiale de la participation se sont confirmées. APG-SGA se développe bien et nous voyons un potentiel de croissance supplémentaire sur les marchés de la publicité numérique", indique Isabelle Welton, présidente du groupe NZZ, citée dans un autre communiqué.
Dans le sillage de ses changements, le président de APG-SGA Daniel Hofer annonce son départ, après 15 ans au service de la société dont 11 ans à son poste actuel. Le conseil d'administration proposera en remplacement lors de l'assemblée générale ordinaire du 23 avril la candidature du patron du groupe NZZ Felix Graf. La vice-présidence est promise à l'administratrice Maya Bundt.
Xavier Le Clef, qui représente Pargesa à l'organe de surveillance, ne briguera pas de nouveau mandat. Corine Blesi, directrice générale de NZZ Connect et membre de la direction élargie de la NZZ, sera proposée comme nouvelle administratrice.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
invité
31 janvier 2023 à 9 h 04 min
12% des émissions c'est le chiffre officiel européen du taux d'émission de CO2 des automobiles.
Plutôt que de proposer de l'éthanol à la pompe ou des carburants synthétiques peu polluant, ils préfèrent virer les voitures, ce sans tenir même compte du fait qu'elle deviennent de plus en plus propres et électrifiées !!!
Ce sont juste des extrémistes anti-voitures ;-(
Je ne voterai plus à gauche comme bien d'autres gens je présume, voila ce que ces crétins dualistes y auront gagné...
Quand au fait de faire venir 50 à 70 % des migrants de pays en voie de développement ou ils ne polluaient que peu, pour les parquer ici à surconsommer selon le modèle occidental, c'est aussi un facteur d'augmentation de l’empreinte de CO2 en général !!
Ces écolos pourrait tout aussi bien cesser de se chauffer en hivers, de partir en vacances, cesser de sortir manger au resto, d'aller au cinéma ou autre, chacune des actions de leurs vies polluent la planète ;-(
Ce sont juste des autoritocrates irresponsables qui sont censés représenter le peuple et qui au lieu de cela s'en prennent à lui ;-( Vive la dictature de la gauche...