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Le chef du Hamas tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël

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Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, vivait en exil volontaire au Qatar (archives). (© KEYSTONE/AP/Vahid Salemi)

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué mercredi à Téhéran dans une frappe imputée à Israël par le mouvement islamiste palestinien et l'Iran. Ceux-ci ont promis de venger sa mort, faisant craindre un embrasement de la région en pleine guerre à Gaza.

Cet assassinat ainsi qu'une frappe israélienne qui a tué mardi le chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth, font redouter une contagion de la guerre qui fait rage depuis bientôt dix mois dans la bande de Gaza entre Israël, ennemi juré de l'Iran, et le Hamas, soutenu par Téhéran.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré mercredi soir qu'Israël avait porté "des coups sévères" à ses "ennemis" ces derniers jours, en mentionnant explicitement l'élimination de Fouad Chokr.

"Nous avons éliminé le bras droit de Hassan Nasrallah", le chef du Hezbollah, "qui était directement responsable du massacre d'enfants", a-t-il déclaré à la télévision, évoquant la mort de 12 enfants et adolescents tués samedi par une frappe sur la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël. Le mouvement islamiste armé libanais a nié toute implication dans la frappe.

Israël n'a en revanche pas fait de commentaire sur l'attaque de Téhéran. Après l'assassinat à 61 ans d'Ismaïl Haniyeh, qui vivait en exil au Qatar, les responsables iraniens ont unanimement désigné Israël, menacé d'un "châtiment sévère" par le guide suprême, Ali Khamenei.

L'attaque "ne restera pas sans réponse", a affirmé Moussa Abou Marzouk, un responsable du Hamas. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est alarmé mercredi des attaques de Beyrouth et Téhéran, qui "représentent une dangereuse escalade", a déclaré son porte-parole.

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir en urgence mercredi à la demande de l'Iran. Les Etats-Unis, premiers alliés d'Israël, ont affirmé que les frappes à Téhéran et Beyrouth "n'aidaient pas" à faire baisser les tensions régionales, tout en estimant qu'il n'existait pas de signe d'une escalade "imminente" au Moyen-Orient.

"Le négociateur" assassiné

Ismaïl Haniyeh avait participé mardi à Téhéran à la cérémonie d'investiture du président réformateur iranien Massoud Pezeshkian, dont le pays est l'ennemi juré d'Israël et un allié du Hamas et du Hezbollah. Selon des médias iraniens, il "se trouvait dans l'une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre dans le nord de Téhéran, lorsqu'il a été tué par un projectile aérien" vers 02h00 locales (00h30 en Suisse).

Ismaïl Haniyeh sera enterré vendredi à Doha après des funérailles officielles jeudi à Téhéran. L'Iran a décrété trois jours de deuil. Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a affirmé que les Etats-Unis n'avaient été ni "mis au courant" ni "impliqués" dans la mort d'Ismaïl Haniyeh.

Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza et qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, après l'attaque sans précédent menée par le mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.

Principal médiateur dans les négociations sur une trêve à Gaza, le Qatar s'est interrogé sur l'opportunité de poursuivre la médiation. "Comment une médiation peut-elle réussir lorsqu'une partie assassine le négociateur de l'autre partie", a dit le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani. Antony Blinken a de son côté souligné que "l'impératif d'obtenir un cessez-le-feu (...) demeurait".

Centaines de manifestants

L'Autorité palestinienne, la Chine, la Russie, la Turquie, la Jordanie, la Syrie, l'Irak et l'Algérie notamment ont condamné l'assassinat de Haniyeh, de même que les Houthis du Yémen et le Hezbollah, deux mouvements qui font partie, avec le Hamas, de ce que l'Iran appelle "l'axe de résistance" contre Israël.

Quelques centaines de manifestants se sont rassemblés mercredi à Téhéran, sur la place de la Palestine, agitant des drapeaux palestiniens et criant "mort à Israël, mort à l'Amérique", selon des correspondants de l'AFP. En Jordanie, plus de deux mille personnes ont manifesté mercredi soir près de l'ambassade d'Israël à Amman pour protester contre l'assassinat de Haniyeh.

L'attaque du 7 octobre menée par des commandos du Hamas dans le sud d'Israël a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

L'offensive israélienne menée en riposte dans le territoire assiégé a fait jusqu'à présent 39.445 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d'indications sur le nombre de civils et de combattants morts. Des Israéliens se sont dits inquiets pour les otages retenus à Gaza, après la mort d'Ismaïl Haniyeh. "Cela met en péril la possibilité d'un accord" pour leur libération, a estimé Anat Noy, une habitante de Haïfa, dans le nord.

Netanyahu défend la guerre

Mercredi, M. Netanyahu a défendu la guerre à Gaza, à un moment où Israël fait l'objet d'intenses pressions pour y mettre fin.

"Si nous avions écouté ces voix, nous n'aurions pas éliminé des dirigeants du Hamas et des milliers de terroristes, nous n'aurions pas détruit les infrastructures terroristes", a-t-il encore dit sans indiquer à qui il faisait référence. La guerre à Gaza a aussi entraîné une flambée de violence entre l'armée israélienne et le Hezbollah le long de la frontière israélo-libanaise.

Quelques heures avant l'attaque de Téhéran, l'armée israélienne avait annoncé mardi avoir "éliminé" près de Beyrouth le commandant du Hezbollah responsable, selon elle, de l'attaque à la roquette de samedi à Majdal Shams, dans le Golan. Une source proche du Hezbollah a confirmé mercredi que le corps de Fouad Chokr avait été retrouvé sous les décombres de l'immeuble visé dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement pro-iranien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le milliardaire tchèque Andrej Babis nommé Premier ministre

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Andrej Babis, 71 ans, revient au pouvoir après avoir déjà dirigé la République tchèque de 2017 à 2021 (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Le milliardaire trumpiste Andrej Babis a été nommé mardi Premier ministre de la République tchèque, deux mois après des élections législatives remportées par son parti ANO et quatre ans après avoir perdu le pouvoir.

M. Babis, 71 ans, qui avait déjà dirigé le pays de 2017 à 2021, a été officiellement nommé par le président Petr Pavel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Liban: nouveaux raids israéliens contre le Hezbollah

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Les bombardements israéliens au Liban se sont intensifiés ces dernières semaines malgré un cessez-le-feu (archives). (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

L'aviation israélienne a visé dans la nuit de lundi à mardi des zones du sud du Liban éloignées de la frontière avec Israël. Elle affirme avoir frappé des infrastructures du Hezbollah pro-iranien.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

L'agence de presse officielle libanaise Ani a fait état de "plusieurs vagues de frappes de l'aviation israélienne" contre la région de Jbaa, une zone montagneuse à une quarantaine de kilomètres de la frontière avec Israël, indiquant que plusieurs habitations ont été endommagées.

"Infrastructures du Hezbollah"

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement qui était utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force Radwane, l'unité d'élite du Hezbollah, des champs de tir, des zones d'entraînement pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au mouvement chiite.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le Hezbollah de se "réarmer". Le mouvement a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth. Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.

Démantèlement

Conformément à l'accord de cessez-le-feu, l'armée libanaise doit achever le 31 décembre le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, à 30 km plus au nord. La zone de Jbaa, une région montagneuse où le Hezbollah est fortement implanté et avait déjà été visée le 4 décembre par des frappes, est située au nord du Litani.

Lundi, le président libanais Joseph Aoun a affirmé, en recevant l'émissaire français Jean-Yves Le Drian, "rejeter les accusations selon lesquelles l'armée libanaise n'aurait pas pleinement rempli son rôle au sud du Litani", dans une allusion aux accusations israéliennes.

Il a ajouté que le Liban était "en faveur de tout contrôle" par le comité de surveillance du cessez-le-feu des opérations de l'armée visant à désarmer le Hezbollah. Ce comité comprend le Liban, Israël, les Etats-Unis, la France et l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les affrontements se poursuivent entre la Thaïlande et le Cambodge

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Les nouveaux affrontements ont fait un mort et 18 blessés dans les rangs de l'armée thaïlandaise. (© KEYSTONE/EPA/ROYAL THAI ARMY / HANDOUT)

Malgré les appels internationaux à la désescalade, les affrontements se poursuivaient mardi à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge. Un nouveau bilan fait état d'au moins sept victimes civiles.

Les deux pays voisins d'Asie du Sud-Est s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des combats dimanche soir, moins de deux mois après un accord de cessez-le-feu cosigné par le président américain Donald Trump.

Le Cambodge affirmait jusqu'ici ne pas avoir répondu aux attaques de la Thaïlande, qui a notamment mené lundi des frappes aériennes sur les zones frontalières. Mais l'ancien premier ministre cambodgien Hun Sen a fait savoir mardi que l'armée cambodgienne avait engagé une riposte "après avoir fait preuve de patience pendant plus de 24 heures afin de respecter le cessez-le-feu et pour avoir le temps de mettre la population à l'abri".

"Nos forces doivent se battre partout où l'ennemi a attaqué", a écrit mardi matin sur le réseau social Facebook l'influent ex-dirigeant, invitant ses troupes à "détruire les forces ennemies".

Des milliers de déplacés

Le ministère cambodgien de la défense a par ailleurs annoncé la mort de trois nouveaux civils, dont deux dans des bombardements thaïlandais au cours de la nuit sur la province frontalière de Banteay Meanchey. Cela porte à sept, selon Phnom Penh, le nombre de civils cambodgiens tués depuis la reprise des hostilités, ainsi qu'une dizaine de blessés, dont un journaliste local.

L'armée thaïlandaise a avancé de son côté mardi un bilan d'un soldat tué et de 29 autres blessés, alors que des dizaines de milliers de personnes ont été évacuées des deux côtés de la frontière.

Dans la province thaïlandaise de Surin, Sutida Pusa, gérante d'une petite épicerie, a hésité avant de quitter sa maison, située à une vingtaine de kilomètres seulement de la frontière avec le Cambodge.

"Je voulais d'abord constater la situation par moi-même, car les combats ne sont pas aussi bruyants qu'en juillet", a raconté à l'AFP cette femme de 30 ans. "On ne fait pas toujours confiance à ce qu'on nous dit".

Tracé frontalier contesté

La reprise des combats inquiète la communauté internationale. Le secrétaire général de l'ONU António Guterres et l'Union européenne ont notamment appelé lundi les deux pays à la "désescalade" et à "la plus grande retenue".

Opposés de longue date concernant le tracé de leur frontière, la Thaïlande et le Cambodge s'étaient déjà affrontés pendant cinq jours en juillet, faisant 43 morts et contraignant 300'000 personnes à évacuer.

Les deux voisins ont signé le 26 octobre, sous l'égide de Donald Trump, un accord de cessez-le-feu qui a été suspendu quelques semaines plus tard par la Thaïlande après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.

Les deux parties s'étaient engagées à retirer leurs armes lourdes, à déminer les zones frontalières et à poursuivre le dialogue, mais rien n'a été réglé sur le fond.

Le conflit repose sur un différend ancien concernant le tracé de certaines parties de leur frontière, longue de 800 kilomètres et datant de la colonisation française.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

2025 en passe d'égaler la 2e année la plus chaude jamais mesurée

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La température mondiale est supérieure de 0,6 degré Celsius à la moyenne de 1991-2020 sur les onze premiers mois de l'année 2025 (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN MCCONNICO)

L'année 2025 est en lice pour devenir la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, à égalité avec 2023, selon des données publiées mardi par Copernicus. Novembre 2025 est "le troisième mois de novembre le plus chaud à l'échelle mondiale".

"2025 est pratiquement certaine de finir deuxième ou troisième année la plus chaude enregistrée, possiblement à égalité avec 2023", indique l'observatoire européen Copernicus dans un communiqué publié mardi.

"L'anomalie de température moyenne mondiale pour la période de janvier à novembre 2025 est de 0,6 degré Celsius au-dessus de la moyenne de 1991-2020, ou 1,48 degré au-dessus de la référence préindustrielle de 1850-1900", avant que le climat ne se réchauffe durablement sous l'effet de l'activité humaine, poursuit-il.

L'année 2025 présente un niveau identique à celui de 2023, en attendant la publication des statistiques pour décembre et le bilan annuel, qui pourrait donc placer 2025 derrière le record historique de température établi en 2024.

Le dérèglement climatique généré par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs. Et novembre "a été marqué par plusieurs phénomènes météorologiques extrêmes, notamment des cyclones tropicaux en Asie du Sud-Est, qui ont provoqué des inondations catastrophiques à grande échelle et causé des pertes humaines", détaille Copernicus.

Dépassement de 1,5 degré

A l'échelle mensuelle, novembre 2025 a été le troisième mois de novembre le plus chaud de l'histoire après 2023 et 2024, avec une température moyenne à la surface du globe de 14,02 degrés, soit 0,65 degré au-dessus de la moyenne sur la période située entre 1991 et 2020.

Selon les statistiques de l'observatoire européen, la moyenne des températures sur la période entre 2023 et 2025 pourrait dépasser 1,5 degré de plus par rapport à la période pré-industrielle, pour la première fois sur une échelle de temps de trois ans.

Il y a dix ans, l'accord de Paris sur le climat ambitionnait de limiter le réchauffement bien en dessous de 2 degrés Celsius et de poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5 degré.

Le dépassement de ce dernier seuil "est désormais inévitable", juge maintenant le secrétaire général de l'ONU António Guterres, tout en appelant à ce qu'il soit temporaire.

Faibles ambitions

"Ces bornes ne sont pas abstraites: elles reflètent l'accélération du changement climatique et le seul moyen d'atténuer la hausse future des températures est de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre", a souligné Samantha Burgess, stratège pour le climat de Copernicus, citée dans le communiqué.

L'ambition est toutefois faible à l'échelle multilatérale, les pays réunis à la COP30 de Belém au Brésil en novembre ayant adopté un modeste consensus sur l'action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles et en l'absence des Etats-Unis.

Le président brésilien Lula n'a pas pu aller jusqu'à convaincre les pays pétroliers du Nord et du Sud et les économies émergentes d'envoyer un message collectif ambitieux pour accélérer la sortie des énergies fossiles.

Dans le détail des chiffres de Copernicus, les températures ont été en novembre supérieures à la moyenne dans le monde entier, mais en particulier dans le nord du Canada, au-dessus de l'océan Arctique et dans toute l'Antarctique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Honduras demande d'arrêter l'ex-président gracié par Trump

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L'ex-président du Honduras Juan Orlando Hernández, qui a dirigé le pays de 2014 à 2022, avait écopé en 2024 aux Etats-Unis de 45 ans de réclusion pour trafic de drogue, après avoir été extradé par le Honduras (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/GUSTAVO AMADOR)

Le parquet général du Honduras a demandé lundi à Interpol de faire arrêter l'ex-président hondurien Juan Orlando Hernández, gracié fin novembre par le président américain Donald Trump. Il avait été condamné à 45 ans de réclusion aux Etats-Unis pour trafic de drogue.

"J'exhorte [...] Interpol à exécuter le mandat d'arrêt international contre l'ancien président Juan Orlando Hernández, accusé de blanchiment d'argent et de fraude", a indiqué le procureur général sur le réseau social X.

L'ex-président de droite, qui a dirigé le pays de 2014 à 2022, avait écopé en 2024 aux Etats-Unis de 45 ans de réclusion pour trafic de drogue, après avoir été extradé par le Honduras.

Il avait été reconnu coupable d'avoir protégé des trafiquants de drogue et permis l'expédition de centaines de tonnes de cocaïne vers les Etats-Unis. Gracié par Donald Trump, il est sorti de prison le 1er décembre et a exclu tout retour dans son pays jusqu'à nouvel ordre.

Election présidentielle

Cette grâce ainsi que le soutien apporté par M. Trump au poulain de l'ancien chef d'Etat, Nasry Asfura, pour la présidentielle du 30 novembre, ont conduit le parti Libre de la présidente sortante Xiomara Castro à réclamer une "annulation totale" des élections, invoquant une "ingérence" des Etats-Unis.

Marqué par plusieurs suspensions, le dépouillement du scrutin n'est toujours pas achevé. Des résultats intermédiaires avaient montré M. Asfura au coude à coude avec le candidat libéral Salvador Nasralla.

Ce dernier a dénoncé lundi sur X un "vol" du scrutin en faveur de son rival Nasry Asfura, dénonçant une manipulation du système informatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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