Les Meyrinois se prononcent le 24 novembre sur un crédit de plus de 87 millions destiné au réaménagement du centre-ville. Initié en 2016, le projet Coeur de cité prévoit la construction d'une maison de la citoyenneté et l'aménagement d'espaces publics extérieurs.
Ce projet-phare de la législature 2021-2025 vise à requalifier le périmètre de la place des Cinq-Continents. Le crédit de 87,4 millions de francs a été accepté à la quasi-unanimité du Conseil municipal. Lancé par un comité rassemblant des ex-élus de plusieurs partis, le référendum est soutenu uniquement par l'UDC.
La maison de la citoyenneté accueillera la nouvelle mairie. Près de la moitié de ce bâtiment en bois de quatre étages sera dévolue au public. La population pourra notamment venir effectuer ses démarches administratives. Une salle et un jardin suspendu seront réservés pour les cérémonies. Il y aura aussi un tea-room.
Le projet prévoit la création d'un parc arboré, d'un bois et d'une fontaine agrémentée de brumisateurs. Plus de 250 arbres doivent être plantés ainsi que 15'000 m2 de prairie. Une place publique est conçue sur deux niveaux: l'un à l'entrée inférieure du centre commercial et un autre plus haut, qui se déploiera au-dessus du parking souterrain de 475 places, actuellement en chantier.
D'ici fin 2027
L'objectif de la Municipalité est de créer un espace pour y développer une vie sociale animée, articulée autour d'équipements publics, de commerces et de services. L'autorisation de construire a été délivrée en septembre. En cas d'approbation, les travaux débuteront en 2025. Le parc public sera terminé en 2026 et la maison de la citoyenneté inaugurée à fin 2027.
Les référendaires dénoncent un projet "démesuré et surdimensionné". Selon leur comité, l'actuelle mairie aurait pu être agrandie et transformée plutôt que de construire un "mastodonte". "A l'heure où le pouvoir d'achat est en berne, de telles dépenses somptuaires ne se justifient pas", ajoute-t-il.
Manège en sursis
Les Meyrinois se prononceront également sur l'avenir du manège équestre qui bénéficie d'un droit de superficie sur un site communal jusqu'en 2026. Passé cette échéance, il doit libérer le terrain afin d'y accueillir des manifestations, comme la fête des écoles ou celle du 1er Août.
Estimant que ce manège fait partie du patrimoine historique de la commune, le PLR et l'UDC ont lancé une initiative pour prolonger ce délai, le temps de déplacer et reconstruire le manège sur un autre site communal. Un contre-projet limite ce délai à quatre ans, soit jusqu'en 2030, tout en ajoutant une disposition sur le respect du bien-être animal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats