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Politique

La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols

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L'étude commandée par la Ville de Lausanne avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

La Ville de Lausanne a fait évaluer l'empreinte carbone de ses revêtements recouvrant les surfaces extérieures. Sept familles de sols et matérieux ont été analysés et l'étude révèle une "belle marge" de manoeuvre en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge.

"Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d'action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes", indique vendredi la Municiplaité dans un communiqué, publiant la synthèse de l'étude commandée à ce sujet.

Celle-ci avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité, selon la Ville. Sept types de matériaux ont été étudiés par l'institut de recherche Energy de la Haute école d'ingénierie de Fribourg (HEIA-FR) et par l'entreprise Ecoscan SA.

De grosses différences

Le Plan climat lausannois s'est intéressé aux revêtements des surfaces extérieures (pavés en pierre naturelle, enrobés bitumineux, terre végétalisée, etc) pour deux raisons. Un, ils contribuent aux changements climatiques en raison des émissions de gaz à effet de serre que leur production et leur transport génèrent, expliquent les autorités lausannoises.

Deux, ils peuvent renforcer ou au contraire atténuer les effets négatifs des changements climatiques que sont les vagues de chaleur en milieu urbain et le ruissellement des eaux de pluie lors de violents orages.

"Cette étude présente des résultats extrêmement intéressants, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements considérés allant parfois jusqu'à un facteur 20. Ils confirment donc que des leviers d'action existent sous l'angle de l'empreinte carbone, de la lutte contre la surchauffe estivale et la perméabilité des sols", a pu constater la Municipalité.

Le béton coulé, lanterne rouge

Sans surprise, le classement établi par l'étude attribue la première place à la terre végétale comme plus faible empreinte carbonne. Le gravier-gazon et le stabilisé naturel (argilo-calcaire) complète ce trio de tête, respectivement deuxième et troisième.

Suivent ensuite dans l'ordre décroissant: le pavé/dalle (pierre naturelle suisse non cimentée), l'enrobé bitumeux, le pavé/dalle en béton non cimenté et le pavé/dalle cimenté ou importé. Le béton coulé ferme la marche de ce classement.

"Ces résultats confirment le bien-fondé de certaines options déjà retenues par la Ville, notamment dans le cadre de son Plan climat. Les considérations climatiques devraient donc peser lors de la conception des aménagements, au même titre que les considérations esthétiques, d’accessibilité universelle ou financières par exemple", est-il relevé.

Distance des transports

L'étude montre également qu'associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements - clairs ou à faible conductivité thermique - est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur là où cela est possible et rendre la ville perméable.

Elle rappelle aussi que l'empreinte carbone totale des revêtements est particulièrement sensible à la distance de transport de ces matériaux lourds depuis leur lieu d'extraction ou de production. Il s'agit donc de privilégier les matériaux locaux, souligne la Ville. Quant aux surfaces en dur comme alternative aux enrobés bitumeux, il est préconisé de retenir les matérialités en pierre naturelle, en pose non liée (non cimentée).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

🔴 En direct - Qui pour succéder à Viola Amherd?

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Viola Amherd à Berne le 15 janvier 2025. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)

Au cours des 30 dernières années, aucun ministre de la défense n'est resté en fonction aussi longtemps que Viola Amherd. Après l'annonce surprise de sa démission en janvier, Radio Lac vous propose de suivre cette succession en direct.

Avec Keystone-ATS

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Culture

Corona-Leaks: la protection des sources l'emporte sur le MPC

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Le groupe Ringier avait bénéficié de fuites sur la gestion de la pandémie de Covid par le Conseil fédéral. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Ministère public de la Confédération ne pourra pas accéder aux données de l'ex-chef de la communication d'Alain Berset et du CEO de Ringier pour son enquête sur les Corona-Leaks. La protection des sources journalistiques s'oppose à la levée des scellés.

Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral confirme la décision du Tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne. Le Ministère public de la Confédération (MPC) n'obtient pas la levée des scellés sur les appareils et les supports de données de l'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'intérieur, Peter Lauener, et du CEO de Ringier saisis lors de perquisitions.

La 2e Cour de droit pénal rappelle que le Code de procédure pénale garantit la protection des sources des professionnels des médias. Cette protection ne peut être levée que pour élucider des infractions graves ou porter assistance à une personne en danger immédiat. Ces conditions ne sont pas réalisées en l'espèce.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

L'OFS obligé de réduire la voilure par manque de budget

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L'OFS, sis à Neuchâtel, réduit sa voilure, mais fera tout son possible pour éviter des licenciements. (archives) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

La situation financière de l'Office fédéral de la statistique (OFS) ne lui permet plus de réaliser toutes ses tâches. Il a annoncé vendredi devoir en abandonner certaines. Les syndicats disent stop au démantèlement dans l'administration fédérale.

Le budget annuel de l'OFS est d'environ 180 millions de francs. Avec les coupes décidées par le Parlement, il manque 7,4 millions à l'office. Par ailleurs, ces dernières années, l'OFS s'est vu confier par le Conseil fédéral des tâches supplémentaires non financées pour un total de 13 millions de francs par année.

L'exercice 2024 avait été bouclé de justesse dans le noir grâce à des économies réalisées en interne. Pour l'année 2025, l'OFS ne peut plus assurer toutes les activités.

Impact sur les prestations

Afin de continuer à remplir sa mission tout en garantissant un budget équilibré, l'OFS a déjà décidé de limiter drastiquement le réengagement de nouveaux collaborateurs, de renoncer à un plan de réajustement des salaires, de procéder à des coupes dans les acquisitions et d'abandonner certaines publications statistiques. Le tout pour plusieurs millions de francs.

Des mesures supplémentaires sont nécessaires. Elles auront des impacts sur les prestations offertes à d'autres unités administratives et à la société de manière générale. Elles sont actuellement à l'étude. L'OFS fera tout son possible pour éviter des licenciements, précise-t-il dans un communiqué.

Stop

Les syndicats ont réagi et exigent de stopper les mesures de démantèlement dans l'administration fédérale. "Les mesures d’économie de la Confédération fragilisent de plus en plus le c½ur même du service public suisse: les prestations diminuent et les postes sont supprimés", écrivent transfair, le ssp et l'Association du personnel de la Confédération (APC).

Malgré cela, le Conseil fédéral persiste dans son objectif de réduire encore 300 millions de francs, principalement par la suppression de postes de travail. Or, compte tenu du bon bouclement des comptes 2024 et de l'amélioration des perspectives financières pour 2025 et 2026, ces coupes sont tout simplement injustifiées, estiment les syndicats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

De nombreux réfugiés ukrainiens en difficulté économique rentrent

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De nombreux Ukrainiens réfugiés dans d'autres pays sont contraints de rentrer près de la ligne de front en Ukraine (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLEG MOVCHANIUK)

Plus d'un quart des réfugiés ukrainiens dans cinq pays européens et au Canada sont rentrés dans leur pays dans des territoires proches de la ligne de front en raison de difficultés économiques. Plus de la moitié l'ont fait pour des raisons économiques.

Selon un rapport de la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) publié vendredi à Genève, les Ukrainiens sont confrontés à un soutien restreint désormais dans de nombreux pays. L'organisation ne s'attendait pas à ce qu'un nombre aussi important d'Ukrainiens retournent près de la ligne de front.

"C'était une surprise", a affirmé à la presse à Genève l'une de ses responsables, après ce sondage mené en octobre et novembre derniers auprès de plus de 3000 réfugiés dans cinq pays européens, mais pas la Suisse, et au Canada et après des milliers de ceux qui sont rentrés. Dans les pays d'accueil, la charge financière pour les réfugiés continue d'augmenter.

"Qu'ils restent ou qu'ils partent, les besoins sont de plus en plus importants et un soutien doit être garanti", a renchéri la directrice régionale de la FICR. En Ukraine, il faut leur donner de la nourriture et des possibilités de trouver une activité, ajoute-t-elle.

Environ un quart des réfugiés rentrés doivent réduire leur consommation alimentaire en raison de leurs difficultés. Et 12% font face à des problèmes économiques très importants. La FICR est également inquiète des effets de la diminution de l'aide internationale par de nombreux pays. Et les Ukrainiens doivent de plus en plus choisir entre la pauvreté en dehors d'Ukraine ou l'insécurité dans leur pays, ajoute l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un juge bloque le gel des fonds américains d'aide ordonné par Trump

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Le gel de l'aide américaine et le démantèlement attendu de l'agence américaine qui l'organise, USAID, ont provoqué un séisme pour de nombreuses ONG dans le monde entier tant les fonds américains sont importants à l'échelle planétaire pour l'aide internationale (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MOHAMMED BALLAS)

Un juge américain a bloqué jeudi le gel pour 90 jours du versement des fonds d'aide humanitaire et au développement, selon une décision de justice vue vendredi par l'AFP. Ce gel avait été ordonné fin janvier par Donald Trump afin d'opérer un réexamen des programmes.

Le juge Amir Ali interdit aux différents organes de l'administration américaine "de suspendre, cesser, ou entraver l'obligation de décaissement des fonds d'aide humanitaire internationale liée à des contrats, subvention, accord de coopération, prêt (...) en vigueur au 19 janvier 2025", la veille du décret pris par le président américain.

Donald Trump a signé un décret le jour de son investiture le 20 janvier, ordonnant un gel de l'aide étrangère des Etats-Unis pour 90 jours. Soit le temps d'un réexamen complet de celle-ci afin de juger de sa conformité avec la politique qu'il entend mener notamment contre les programmes favorisant l'avortement, le planning familial ou encore prônant la diversité et l'inclusion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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