Rejoignez-nous

Politique

La Suisse livre du matériel à l'Ukraine à hauteur de 5,6 millions

Publié

,

le

Depuis le début de la guerre, la DDC, ici sa directrice Patrizia Danzi, a acheminé près de 1200 tonnes de matériel de secours à destination de l’Ukraine (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Trente engins pour évacuer les décombres et trente pompes pour lutter contre les incendies: c'est le matériel que la Suisse va livrer à l'Ukraine dans les prochains jours. La valeur totale de ces biens s'élève à 5,6 millions de francs.

La Direction du développement et de la coopération (DDC) financera et organisera le transport, qui se fera par rail pour des raisons écologiques, a indiqué vendredi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué. Un train affrété par la DDC va quitter la Suisse ces prochains jours. Il aura besoin de plusieurs jours pour arriver en Ukraine.

Les engins de manutention pour le déblaiement des décombres et des gravats et les pompes d'eau pour l'extinction d'incendies sont donnés par le Département fédéral de la défense (DDPS). Ils seront remis à la protection civile du ministère ukrainien de l'intérieur.

La Suisse avait déjà livré de tels équipements en octobre 2022, rappelle le DFAE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Le quotidien espagnol La Vanguardia cesse de publier sur X

Publié

le

X ne plaît pas à tout le monde. (© KEYSTONE/DPA/MONIKA SKOLIMOWSKA)

Le quotidien espagnol La Vanguardia ne publiera plus de contenus sur X, la plateforme d'Elon Musk. Celle-ci est devenue selon le journal "un réseau de désinformation". La veille, le quotidien britannique The Guardian avait fait une annonce similaire.

"L'ex-Twitter rend viraux des messages qui portent atteinte aux droits humains", accuse le journal espagnol basé à Barcelone jeudi dans un éditorial, dans lequel il souligne qu'il continuera toutefois à suivre sur le réseau social les comptes de personnalités, d'entreprises ou de personnalités pour "pouvoir informer ponctuellement ses lecteurs de messages ou de débats qui peuvent y être échangés ou y avoir lieu".

"Les responsables du journal ont indiqué qu'ils étaient inquiets depuis longtemps car les théories du complot et le mépris des droits de l'homme sont très présents sur X. Le facteur qui a fini par les décider de quitter le réseau social a été la couverture des élections présidentielles aux États-Unis", poursuit le texte.

A l'issue de l'élection qu'il a remporté le 5 novembre, Donald Trump a annoncé son intention de nommer le patron de X Elon Musk --l'homme le plus riche du monde, acquéreur de Twitter, devenu X, en 2022-- à la tête d'une commission chargée de tailler dans la dépense publique, conjointement avec l'homme d'affaires républicain Vivek Ramaswamy.

Accusations

"X s'est empli depuis l'arrivée d'Elon Musk de contenu toxique (...) de façon de plus en plus marquée", fustige encore La Vanguardia. "Ce réseau social s'est transformé en une plateforme sur laquelle les théories conspirationnistes et la désinformation trouvent une caisse de résonance".

"La présence croissante de +bots+ sur X s'est multipliée jusqu'au ridicule, dans des affaires graves comme la tragédie de la goutte froide à Valence (les récentes intempéries qui ont fait plus de 220 morts dans le sud-est du pays, ndlr), au cours de laquelle d'innombrables +bots+ d'origine indienne ont pris part aux débats publics sur ce réseau social", souligne encore le quotidien.

"Ce journal constate que les idées qui portent atteinte aux droits humains, comme la haine envers les minorités ethniques, la misogynie et le racisme, font partie des contenus viraux qui circulent sur X, où elles deviennent virales et captent le temps des utilisateurs afin de gagner plus d'argent grâce aux publicités", décrit-il.

Mercredi déjà, The Guardian avait annoncé quitter le réseau social, le qualifiant de "plateforme médiatique toxique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Environnement

Agriculteurs suisses prêts à s'engager pour une production durable

Publié

le

La Suisse doit réduire l'utilisation des pesticides de 50% d'ici 2027 (archives). (© KEYSTONE/ALEXANDRA WEY)

Les agriculteurs suisses sont prêts à s'engager pour une production durable. Les nouvelles contributions pour le non-recours aux produits phytosanitaires, pour améliorer la fertilité des sols et pour mettre les vaches au pâturage ont suscité l'engouement.

Ces nouveaux programmes ont été introduits début 2023. Et ils montrent déjà leurs effets, se réjouit jeudi l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG).

Les exploitations agricoles ont renoncé à l'utilisation des herbicides sur 19% de la surface totale des terres arables, des vignes et des vergers (53'000 ha). Environ 14'000 exploitations n'utilisent plus de fongicides ni d'insecticides sur 102'000 hectares. En conséquence, la protection de l'environnement est améliorée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

La confiance dans le Conseil fédéral ne remonte pas

Publié

le

Les Suisses se montrent défiants vis-à-vis du Conseil fédéral, notamment à gauche (archives). (© KEYSTONE/BUNDESKANZLEI/SINA GUNTERN)

La confiance de la population suisse dans le Conseil fédéral est au plus bas, indique le spécialiste des sondages Lukas Golder de gfs.bern. Cela est dû à plusieurs tournants politiques, notamment le "oui" à la 13e rente AVS, selon lui.

"Depuis lors, le Conseil fédéral et le Parlement ne parviennent plus vraiment à remonter dans les sondages", ajoute M. Golder dans un entretien diffusé jeudi par les journaux du groupe de presse CH Media.

Le gouvernement donne l'impression de ne pas percevoir suffisamment les préoccupations des Suisses, poursuit-il, soulignant que la votation sur la réforme de la LPP a accentué la crise de confiance, tout comme les erreurs sur les prévisions concernant le financement de l'AVS.

La crise liée à la pandémie de Covid-19 a provoqué une adhésion de la population, remarque le spécialiste. La gestion de la crise par le Conseil fédéral a été largement soutenue, mais, avec la fin des mesures, ce soutien s'est à nouveau effrité, note-t-il, les intérêts ayant continué à diverger.

Crise de confiance à gauche

Le Conseil fédéral a depuis lors dû s'occuper du sauvetage du Credit Suisse, la situation mondiale est devenue plus incertaine et le thème de la migration a gagné en importance, énumère M. Golder. Les Suisses sont également préoccupés par les assurances sociales et l'exécutif fédéral n'est pas très populaire avec les mesures d'économie, ajoute-t-il.

Alors que le scepticisme à l'égard du gouvernement était autrefois plutôt un thème de la droite politique, il est aujourd'hui aussi fortement ancré dans les milieux de gauche, constate le spécialiste. "Nous vivons une crise de confiance de la gauche". Il pointe les deux projets de modification du droit de bail en votation le 24 novembre soutenu par le gouvernement et contre lesquels la gauche se mobilise.

Selon l'institut LeeWas, la réforme pour la sous-location est soutenue par les partisans du PLR, du Centre et de l'UDC. Les Verts, le PS et le PVL s'y opposent. La proportion de "oui" est plus faible chez les citadins (37%) que chez les campagnards (54%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Brésil: un homme chargé d'explosifs meurt devant la cour suprême

Publié

le

La place des Trois-Pouvoirs à Brasilia, sise devant la cour suprême, a été bouclée par un imposant déploiement de forces de sécurité. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE BORGES)

Un homme portant sur lui des explosifs est mort mercredi soir à Brasilia après avoir tenté en vain de pénétrer dans le bâtiment de la cour suprême brésilienne. Il s'agit d'une "attaque" manquée, selon les autorités.

"Il y a d'abord eu l'explosion [d'une] voiture", puis un "individu s'est approché du tribunal suprême fédéral, a essayé d'entrer, n'y est pas parvenu et l'explosion s'est produite devant la porte", a déclaré devant la presse la gouverneure de Brasilia, Celina Leao.

Selon les informations préliminaires, il s'est agi d'un "suicide", a poursuivi la gouverneure. Elle a évoqué la piste d'"un loup solitaire". D'après un document de la police publié par la chaîne GloboNews, l'homme se nommait Francisco Wanderley Luiz et était aussi propriétaire de la voiture. La vice-gouverneure a indiqué que des indices pointent vers lui.

Lors d'élections locales en 2020, il avait été candidat au poste de conseiller municipal sous les couleurs du parti libéral de Jair Bolsonaro, président d'extrême droite alors au pouvoir.

La cour suprême se trouve sur la place des Trois-Pouvoirs, où elle fait face au palais présidentiel et au Parlement. Le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva ne se trouvait pas au palais présidentiel au moment des explosions, a dit un porte-parole de la présidence.

Cette tentative d'attentat ciblant une institution majeure de la démocratie brésilienne réveille le souvenir des émeutes d'extrême droite contre les sièges de l'exécutif, du législatif et du judiciaire sur la même place de la capitale en janvier 2023.

Elle s'inscrit en outre dans un contexte particulièrement fort: le président Lula accueille la semaine prochaine un sommet du G20 à Rio de Janeiro et une visite d'Etat du président chinois Xi Jinping à Brasilia.

Voiture en feu

Les deux explosions se sont produites dans un bref laps de temps vers 19h30 (23h30 en Suisse) et n'ont pas fait de blessé. Des policiers effectuant une ronde avaient repéré le véhicule en feu et entouré de fumée et ont vu l'individu en sortir précipitamment, a rapporté un sergent de la police militaire du district fédéral.

"Il y a dans la voiture une sorte de bombe, plusieurs explosifs reliés par des briques, mais cela n'a pas pris feu complètement", a-t-il détaillé. La police fédérale a annoncé avoir ouvert une enquête sur "les attaques", sans plus de précision.

Le tribunal a fait savoir qu'à la fin de la séance de mercredi, "deux fortes explosions ont été entendues et les juges ont été évacués du bâtiment par sécurité". Le personnel sur place a également été évacué "par mesure de précaution".

G20 à Rio

Le palais présidentiel est fermé et personne ne peut y entrer, a constaté un photographe de l'AFP. Sous une pluie battante, toute la place était bouclée par un imposant déploiement de forces de sécurité.

Laiana Costa, une fonctionnaire du tribunal des comptes de l'union, un autre organe officiel, a raconté à des médias locaux avoir vu un "homme passer". "Tout à coup, j'ai entendu un bruit. J'ai regardé derrière. Il y avait du feu et de la fumée".

Le 8 janvier 2023, une semaine après le retour de Lula au pouvoir, des milliers de partisans de Jair Bolsonaro, son prédécesseur d'extrême droite défait à la présidentielle fin 2022, avaient pris d'assaut et saccagé les sièges des institutions sur la place des Trois-Pouvoirs.

Les autorités avaient finalement repris le contrôle de la situation face aux émeutiers bolsonaristes contestant la défaite de leur champion, mais les dégâts avaient été considérables.

Les attaques du 8 janvier ont été "très significatives, tristes aussi et ont bien sûr amené à changer les règles de sécurité de tous les pouvoirs, de tous les bâtiments abritant les trois pouvoirs", a relevé le président du Sénat, Rodrigo Pacheco.

Lula accueillera lundi et mardi à Rio de Janeiro un sommet du G20, réunissant la plupart des dirigeants des principales économies de la planète. Mercredi, il doit recevoir à Brasilia en visite d'Etat le président chinois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'ONU condamne les attaques contre les casques bleus au Liban

Publié

le

La force intérimaire des Nations unies au Liban a été mise en place par des résolutions en mars 1978 (archives). (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné mercredi les attaques des dernières semaines contre la mission de maintien de la paix des Nations unies au Liban (FINUL). Il a appelé "toutes les parties" à respecter la sécurité des casques bleus.

Dans une déclaration, les membres du conseil condamnent plusieurs attaques ayant visé des positions de la FINUL et blessé plusieurs casques bleus. Ils ne nomment pas les auteurs de ces "incidents", mais citent les dates de plusieurs d'entre eux.

Comme le 29 octobre lorsqu'une roquette, tirée "probablement" par le Hezbollah ou ses alliés, a touché le quartier général de la FINUL, ou le 7 novembre lorsque cinq casques bleus ont été blessés lors d'une frappe israélienne et le 8 novembre lorsque la FINUL a accusé l'armée israélienne d'avoir endommagé une de ses positions dans une action décrite comme "délibérée et directe".

"Profonde inquiétude"

Le Conseil de sécurité appelle "toutes les parties à prendre toutes les mesures pour respecter la sûreté et la sécurité du personnel et des installations de la FINUL". "Les casques bleus ne doivent jamais être la cible d'attaques", insiste la déclaration, qui apporte son "soutien total" à la FINUL.

De manière plus générale concernant le conflit au Liban, où la tension ne cesse de monter entre Israël et le Hezbollah, le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé sa "profonde inquiétude concernant les victimes et les souffrances des civils, la destruction des infrastructures civiles, les dommages (infligés) aux sites du patrimoine culturel au Liban, les menaces contre les sites de Baalbeck et Tyr classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, ainsi que pour le nombre croissant de déplacés".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

SuisseIl y a 3 minutes

OFS: le taux de chômage en Suisse s'est accru au 3e trimestre

Le taux de chômage en Suisse a connu une hausse au troisième trimestre, passant à 4,7%, informe jeudi l'Office fédéral...

CultureIl y a 8 minutes

Le quotidien espagnol La Vanguardia cesse de publier sur X

Le quotidien espagnol La Vanguardia ne publiera plus de contenus sur X, la plateforme d'Elon...

EnvironnementIl y a 31 minutes

Agriculteurs suisses prêts à s'engager pour une production durable

Les agriculteurs suisses sont prêts à s'engager pour une production durable. Les nouvelles contributions pour...

EconomieIl y a 2 heures

Plombé par des réserves, Swiss Re en recul sur neuf mois

Le géant de la réassurance Swiss Re affiche une performance en demi-teinte après les neufs...

EconomieIl y a 3 heures

Swiss Life poursuit sa progression sur neuf mois

L'assureur-vie Swiss Life a vu ses primes et commissions prendre l'ascenseur sur les neuf premiers...

SuisseIl y a 3 heures

La Suisse au 2e rang mondial de la compétitivité numérique

La Suisse est remontée à la deuxième place dans le classement mondial de la compétitivité...

SuisseIl y a 3 heures

Stadler Rail ravale ses objectifs 2024, retravaille les prochains

La direction de Stadler Rail rétropédale sur ses ambitions pour l'année en cours et suspend...

PolitiqueIl y a 3 heures

La confiance dans le Conseil fédéral ne remonte pas

La confiance de la population suisse dans le Conseil fédéral est au plus bas, indique...

InternationalIl y a 6 heures

L'Angleterre en position délicate en attendant Tuchel

Avant la prise de fonctions de Thomas Tuchel au poste de sélectionneur en janvier, l'Angleterre...

InternationalIl y a 6 heures

La région de New York en proie aux flammes et à la sécheresse

La région de New York affronte une série d'incendies d'une vigueur rare pour le nord-est...