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Economie

La sécurité sera renforcée dans le domaine aérien

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Médecins et psychologues pourront à l'avenir annoncer les cas de pilotes ou de membres d’équipage dont ils doutent de l’aptitude à exercer leurs activités (image d'illlustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Six ans après le drame de Germanwings, la Suisse adapte à son tour sa sécurité aérienne. Le Conseil national a mis sous toit jeudi la révision de la loi sur l'aviation, qui prévoit des alcooltests aléatoires et un droit d'annonce pour les médecins et psychologues.

Les députés ont tacitement éliminé jeudi la dernière divergence avec le Conseil des Etats. Il s'agit de permettre aux médecins et aux psychologues de communiquer plus simplement à l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) des informations qui ont une incidence sur la sécurité aérienne.

Un médecin qui constate à un stade précoce un changement dans le comportement d'un pilote doit avoir la possibilité d'annoncer un problème. Il ne s'agit pas d'une obligation.

Pour les sénateurs, les dispositions en matière d'annonce doivent être les mêmes pour le trafic routier et pour le trafic aérien. La protection des passagers doit avoir la priorité.

La commission compétente du Conseil national n'est pas convaincue par cette argumentation. Elle redoute que ce droit d'annonce ne crée un conflit chez les médecins et qu'il ne permette pas d'augmenter la sécurité, a souligné Philipp Matthis Bregy (Centre/VS). Les députés se sont toutefois ralliés à la version du Conseil des Etats pour éviter un passage en conférence de conciliation, a-t-il ajouté.

Les leçons de Germanwings

Les Chambres avaient déjà accepté l'introduction d'alcootests aléatoires auprès des membres d'équipage, même en l'absence de suspicion d'un état d'ébriété. Les tests seront pratiqués par les polices cantonales et non par les inspecteurs de l'OFAC. Aujourd'hui, les contrôles ne sont pratiqués que s'il existe des indices ou des soupçons d'ébriété.

Le crash d'un avion de la compagnie Germanwings en 2015 a eu l'effet d'un électrochoc. Son pilote, sous antidépresseurs, avait fait volontairement s'écraser l'appareil dans les Alpes françaises. Dans la foulée, l'Union européenne avait adapté les règles en la matière. Ces règles ont par la suite été reprises par la Confédération.

Langue officielle

Le projet revient encore sur l'obligation de communiquer en anglais. Les pilotes pourront à nouveau utiliser, en plus de la langue de Shakespeare, une langue nationale lors des vols à vue non commerciaux.

Le Parlement est allé plus loin que le Conseil fédéral. L'utilisation exclusive de l'anglais doit rester la norme uniquement à l'aéroport de Zurich, et non pas à tous les aéroports nationaux. Cette mesure prend en compte une motion adoptée par le Parlement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La BoJ relève son taux directeur, une première depuis 17 ans

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La banque centrale japonaise a mis fin à sa politique de taux négatif et de contrôle des rendements obligataires nippons, deux outils non conventionnels en place depuis 2016 (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Banque du Japon (BoJ) a relevé mardi son taux directeur, une première depuis 2007. Elle a ainsi mis fin à sa politique de taux négatif et de contrôle des rendements obligataires nippons, deux outils non conventionnels en place depuis 2016.

Prenant acte d'une dynamique désormais "plus solide" entre les salaires et l'inflation au Japon, la BoJ va désormais appliquer un taux d'intérêt de court terme entre 0% et 0,1%, contre -0,1% précédemment. Des conditions financières "accommodantes" devraient rester en place pour le moment, a-t-elle insisté dans son communiqué.

La BoJ était la dernière banque centrale au monde à appliquer un taux négatif, après la fin de cette expérience en Europe en 2022. Elle a aussi mis fin à son outil de contrôle de la courbe des rendements obligataires japonais, qui visait à maintenir leurs rendements à dix ans autour de 0%.

Dans les faits, cet outil controversé car source de distorsions du marché obligataire nippon était déjà pratiquement abandonné depuis l'an dernier. La BoJ l'avait rendu de plus en plus flexible et acceptait même depuis la fin octobre qu'un plafond "référence" de 1% pour les rendements à dix ans soit dépassé.

Achats d'obligations

La BoJ compte toutefois poursuivre ses achats d'obligations publiques japonaises (JGB) "dans environ les mêmes proportions qu'auparavant", de manière à continuer de pouvoir réagir efficacement en cas de "hausse rapide" des rendements de long terme, a-t-elle précisé.

Elle va d'un autre côté cesser ses programmes d'achats d'actifs autres que les JGB: fonds négociés en bourse (ETF), fonds communs immobiliers japonais (J-REIT), et "réduire graduellement" ses achats de titres de créance d'entreprises pour y mettre fin "d'ici à un an environ".

Les marchés financiers avaient anticipé ce début de normalisation de la politique monétaire ultra-accommodante de la BoJ, surtout depuis les résultats préliminaires vendredi dernier des négociations salariales annuelles au Japon, qui ont abouti à une hausse record des salaires dans le pays depuis 1991.

Ainsi, l'indice vedette Nikkei de la bourse de Tokyo montait même après ces annonces (+0,15% vers 05h15, heure en Suisse), alors qu'il avait commencé la séance en légère baisse.

Quant au yen, il baissait face au dollar, lequel valait 149,8 yens vers 05h15, contre environ 149,3 yens avant les annonces de la BoJ.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Condamnations dans l'affaire des subventions de CarPostal

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Sept anciens collaborateurs sont condamnés à des amendes dans le cadre des subventions perçues à tort par CarPostal, (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Office fédéral de la police inflige des sanctions pénales à sept anciens collaborateurs de CarPostal. Selon les enquêteurs fédéraux, ils se sont rendus coupables de fraude aux subventions de CarPostal ou ne l'ont pas empêchée.

Selon l'évaluation de l'Office fédéral de la police (fedpol), les conditions pour des peines privatives de liberté ne sont pas remplies, a-t-il annoncé lundi. Fedpol a donc rendu des décisions pénales après l'analyse des requêtes des personnes concernées.

Des peines ont été prononcées à l'encontre de cinq personnes pour fraude aux prestations et à l'encontre de deux personnes pour omission d'empêcher la fraude aux prestations.

Les peines comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs.

Les personnes concernées peuvent faire opposition. Fedpol sera compétent pour les examiner et rendre des décisions pénales ou des ordonnances de non-lieu. Actuellement, aucune des décisions pénales n'est entrée en force.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

L'ex-patron de Julius Bär privé de bonus en 2023

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L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, avec un produit d'exploitation en chute de 15,9% à 3,24 milliards. (KEYSTONE/Alessandro Della Bella) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

L'ancien directeur général de Julius Bär Philipp Rickenbacher, qui s'est retiré au 1er février dernier, éclaboussé par la retentissante faillite de l'empire immobilier Signa de l'Autrichien René Benko, a dû se contenter d'un peu plus que son salaire de base en 2023.

Philipp Rickenbacher a perçu 1,5 million de salaire de base, comme en 2022, en plus de contributions sociales et liées au fond de pension, soit une rémunération totale de 1,72 million, selon le rapport annuel publié lundi. Sa rémunération variable s'est retrouvée à zéro.

La somme est bien loin de celle de 2022, quand l'ancien patron avait perçu en tout 6,03 millions de francs. Les 10 membres de la direction ont aussi été mis au régime, percevant 13,02 millions l'an passé, après presque 35,5 millions en 2022.

Le conseil d'administration a aussi dû se serrer la ceinture. Ses membres ont reçu 2,95 millions, contre 3,80 millions il y a deux ans. Le président Romeo Lacher s'est vu octroyer 654'000 francs, après 1,08 million.

"La regrettable erreur d'appréciation du risque et la provision pour perte sur prêts de la dette privée qui en a résulté" ont conduit "à imposer d'importantes mesures correctives en matière d'indemnisation", souligne le document.

L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, avec un produit d'exploitation en chute de 15,9% à 3,24 milliards. Ce repli est la conséquence d'une perte nette sur crédits de 606,3 millions de francs ayant occasionné un amortissement de 586 millions et qui est liée au crédit défaillant accordé à M. Benko.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Zurich Insurance: le CEO Mario Greco a perçu 9,83 millions en 2023

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Le patron de Zurich Insurance, Mario Greco, a vu son salaire progresser (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le directeur général (CEO) de Zurich Insurance Mario Greco a encaissé un total de 9,83 millions de francs l'an dernier, soit 420'000 francs de plus qu'en 2022. Son salaire de base a progressé d'une soixantaine de milliers de francs à 1,76 million.

La part variable, liée aux performances de l'entreprise à plus ou moins longue échéance, a progressé de manière plus marquée. La rémunération cumulée des autres membres de la direction a grappillé moins de 200'000 francs à 55,91 millions, peut-on lire dans le volumineux rapport annuel publié vendredi.

A la tête de l'organe de surveillance, Michel Liès a perçu pour deux millions de francs de jetons de présence, comme un an auparavant. Son suppléant et ancien président de Roche Christoph Franz aussi a vu sa rémunération stagner à 450'000 francs, contribution additionnelle de 4202 francs pour sa caisse de pension mise à part.

L'enveloppe dévolue à l'organe de surveillance dans son ensemble a enflé à 5,85 millions, contre 5,63 millions en 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les résultats annuels de Postfinance portés par les hausses de taux

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L'effectif de Postfinance s'élevait à 3250 équivalents plein temps à fin décembre, contre 3340 douze mois auparavant. (KEYSTONE/ Peter Schneider). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Postfinance a profité du revirement des taux d'intérêts en 2023, dopant ses opérations d'intérêt. Le bras financier de la Poste a vu ses recettes et sa rentabilité augmenter, alors que les volumes d'affaires ont suivi une courbe de croissance plus conventionnelle.

Les recettes ont bondi d'un quart à 1,96 milliard de francs, indique jeudi l'établissement bernois, l'une des quatre banques d'importance systémique du pays. "PostFinance est sur la bonne voie pour normaliser progressivement sa marge d'intérêts globale et (...) poursuit sa trajectoire de croissance", lit-on dans le communiqué. Le résultat opérationnel s'est envolé de 15,3% à 264 millions.

A fin décembre, les créances hypothécaires s'élevaient à 6,19 milliards de francs (+3,7%), alors que les dépôts clientèle stagnaient (+0,5%) à 104,62 milliards.

Postfinance propose une offre de crédit par le biais de banques partenaires. "Même l'environnement de taux positifs n'efface pas le désavantage concurrentiel résultant du fait qu'il est interdit à PostFinance d'octroyer des crédits et des hypothèques à son compte", rappelle l'établissement détenu à 100% par la Confédération. Un projet de privatisation, une condition mise par le politique à la levée de cette interdiction, a été abandonné en septembre 2022.

Hors bilan, la masse sous gestion s'est étiolée de 10,4% à 15,85 milliards.

L'effectif de Postfinance s'élevait à 3250 équivalents plein temps à fin décembre, contre 3340 douze mois auparavant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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